Domont
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Domont est une commune française du Val-d'Oise située dans le pays de France, à environ Modèle:Unité au nord de Paris.
Ses habitants sont appelés les Domontois. Modèle:Sommaire
Géographie
Description
Domont est une commune périurbaine d'Île-de-France située sur le versant nord-est du plateau de la forêt de Montmorency et qui domine la plaine de France. Elle se trouve à une vingtaine de kilomètres au nord de Paris, à Modèle:Unité à l'est de Pontoise et à Modèle:Unité au sud de Beauvais.
La superficie du territoire communal est de Modèle:Unité. Son altitude varie de Modèle:Unité à la gare de Domont à Modèle:Unité au sommet du fort<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
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Paysage périurbain.
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La rue de la mairie.
Communes limitrophes
La commune est limitrophe de Montmorency, Andilly, Montlignon, Saint-Prix, Bouffémont, Moisselles, Ézanville et Piscop.
Voies de communication et transports
Domont est accessible par l'ancienne route nationale 1 (actuelle RD 301).
Domont est desservie par la gare de Domont, sur le réseau SNCF Transilien Paris-Nord, branches Paris-Nord — Persan-Beaumont/Luzarches, ligne H. La gare est desservie à raison d'un train semi-directs tous les 1/4 d'heure aux heures de pointe le matin ainsi que le soir de la gare d'Epinay-Villetaneuse (au lieu de la gare du Nord depuis le Modèle:Date-) à celle de Sarcelles - Saint-Brice. La desserte se réduit à un train omnibus toutes les 1/2 heures en soirée (après Modèle:Heure) et le week-end. Il faut de 22 (train semi-direct) à Modèle:Nombre (train omnibus) de trajet à partir de la gare du NordModèle:Référence nécessaire.
Domont est aussi desservie par la ligne 269 du réseau de bus RATP, les lignes 1512, 1517, 1520 et du TàD Eaubonne-Domont du réseau de bus de la Vallée de Montmorency.
La Ville de Domont propose aussi un service municipal de transport public : le Dobus.
Au niveau des infrastructures routières, Domont, comme nombre de communes de la Plaine de France peu éloignées de l'aéroport de Roissy CDG, est bien desservie, avec notamment la Francilienne N 104, l'autoroute A16 vers Beauvais, ou encore la RD 301 (ex RN 1) rejoignant directement Paris.
Hydrographie
Modèle:Section à sourcer La commune est traversée par le Petit Rû de Vaux, le Rû de Poncelles, le Ruisseau des Quarante sous, affluents du Petit Rosne.
Plusieurs étangs (privés) sont présents dans la ville<ref>Modèle:Lien web.</ref> : l’étang du Beusillon, l'étang d’Ombreval <ref>Modèle:Lien web.</ref> ouvert uniquement aux pécheurs et les étangs du golf de Domont Montmorency.
On compte également plusieurs fontaines et bornes fontaines : place de la République<ref>Modèle:Lien web.</ref>, disparue avec le temps, la borne fontaine a été réhabilitée en 2016, la fontaine du Beursillon ou Berzilion<ref>Modèle:Lien web.</ref>, se trouvant à côté du tennis de Domont, la fontaine Jaune ou fontaine Prieur<ref>Modèle:Lien web.</ref> construite en 1790 et restaurée en 1914 par Louis Breton, ainsi que la fontaine de la Boue', aujourd'hui disparue, seul son emplacement dans le mur est visible.
La place du Gué était anciennement un lave-sabots et l'on comptait deux lavoirs à Domont, mais seul le lavoir de Blémur, situé dans une propriété privée, existe toujours.
Deux châteaux d'eau se trouvent dans la commune, mais un seul est en fonctionnement : Le château d'eau du Haut Domont, se trouvant dans la forêt de Montmorency, non loin du fort de Domont et celui rue Parmentier, dans le Bas Domont), qui alimentait le réseau d'eau potable par captage . En 2012 le réseau du Bas et du Haut Domont ont été raccordés.
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Petit ru de Vaux.
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Étang d'Ombreval.
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La fontaine du Berzilion ou du Beursillon.
Urbanisme
Domont, ancien village agricole, a vu son développement favorisé par la création de la gare en 1877.
Dans les années 1960 et 1970 sont édifiés de petits immeubles collectifs et HLM ; la population double entre 1958 et 1977 et dépasse alors les Modèle:Nombre.
L'urbanisation se poursuit durant les années 1980 et 1990 par la construction de « nouveaux villages », petits collectifs et lotissements pavillonnaires contemporains, comblant finalement la plupart des espaces libres.
Typologie
Domont est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le lieu était désigné Dolomons, Domontium, Domuntum, Domons<ref name="Cocheris">Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.</ref>, Doomons en 1119<ref>Toponymie générale de la France, Volume 2, Ernest Nègre, Modèle:P..</ref>, Daumont<ref name="Cocheris" />.
La première partie du nom de la commune est difficile à interpréter. La seconde est claire, "mont", qui provient du latin "mons", et c'est en accord avec la topographie locale.
Selon Dauzat et Rostaing, Domont provient de l'anthroponyme germanique "Dodo" et du latin "mons", d'après la forme de 1119 "Doomons"<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
F. et J. Bousquet citent "Doomunte" comme forme de 1119, mais ont trouvé "Oomons" en 1098 et "Oomont" en 1099 ; ce qui n'a pas reçu d'explication. Ils citent les autres hypothèses proposées sans base scientifique comme "dos du mont"<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Il a été proposé comme origine "Dool Monte", réminiscence d'un monument druidique <ref name=":0" />Modèle:Refnec. Il a bien existé un mégalithe, disparu, au 1, rue Alphonse-Provost, appelé "pierre des druides" ; les dolmens et menhirs sont d'ailleurs très antérieurs à l'époque les druides<ref name=":0" />. En breton, "dol" est la forme mutée de "tol" ("daol" et "taol" selon l'orthographe unifiée) et signifie table, dérivé du latin "tabula" il n'est donc pas d'origine celtique et n'est pas en accord avec la phonétique de la langue des druides (le gaulois)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Plus sérieuse, l'étymologie germanique "dal mund" (porte de la vallée) s'accorde mal avec les formes anciennes du nom, rien ne l'étaye<ref name=":0" />. On trouve "dal" au sens de "vallée" en néerlandais, vieux saxon, "dals" en gotique, "dalr" en vieux norois, etc. "mund" signifiant "bouche" en vieux haut allemand, vieux saxon, avec variante néerlandaise "mond", gotique "munths" etc.<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>
Histoire
Modèle:Sources à lier Domont était un village de bûcherons et de paysans depuis le Haut Moyen Âge.
Il est attesté en 1105, ou 1108, dans un acte où Rudolphe le Bel<ref group="Note">ou Radulphe (Raoul) le Bel</ref> seigneur de Domont, donne l'abbaye bénédictine de Domont au prieuré Saint-Martin-des-Champs à Paris. En 1149 une bulle du pape Calixte II en confirme la donation. Il n'en reste plus de nos jours que la chapelle monastique devenue paroisse sous le patronage de sainte Madeleine.
Durant les siècles qui suivent, le village est la seigneurie de différentes familles : les Montmorency, puis les Villiers, les Billy et les Champluisant.
L'ouverture du chemin de fer et l'inauguration de la gare de Domont en 1877 projettent le village dans la modernité. De nombreux vergers sont créés, donnant bientôt à la commune le surnom de « Domont-les-Poires », des briqueteries sont édifiées sur le plateau limoneux à proximité de la gare. Le développement du village et la proximité de la capitale grâce au train amènent les débuts d'une urbanisation pavillonnaire entre le bourg et la gare dès les années 1920.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Antérieurement à la loi du Modèle:Date-<ref>Loi Modèle:N°64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF Modèle:N°162 du 12 juillet 1964, Modèle:P.6204–6209, fac-similé sur Légifrance.</ref>, la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Sarcelles, après un transfert administratif effectif au Modèle:Date-.
Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1986 de la septième circonscription du Val-d'Oise.
Elle faisait partie de 1793 à 1964 du canton d'Écouen, année où elle intègre le canton de Sarcelles-Centre du département de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-d'Oise, elle devient le chef-lieu du canton de Domont<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est désormais le bureau centralisateur, est modifié, passant de 4 à 11 communes.
Domont Modèle:Quand de la juridiction d’instance de Gonesse (depuis la suppression du tribunal d'instance d'Écouen en Modèle:Date-<ref>Décret du 15 février 2008 publié au Journal Officiel du 17 février 2008</ref>), et du tribunal judiciaire ainsi que du tribunal de commerce de Pontoise<ref>Site du Conseil général - Administration du Val-d'Oise</ref>,<ref>Ministère de la justice - Conseil Départemental de l'Accès au Droit du Val-d'Oise</ref>.
Intercommunalité
La commune était membre de la communauté de communes de l'Ouest de la Plaine de France, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2002 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi MAPAM du Modèle:Date-, qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine, formant le Modèle:Date- la communauté d'agglomération Plaine Vallée dont est désormais membre la commune.
Tendances politiques
Au premier tour des élections municipales de 2014 dans le Val-d'Oise, la liste UMP du maire sortant Jérôme Chartier obtient la majorité absolue des suffrages exprimés avec Modèle:Unité (78,86 %, 30 conseillers municipaux élus dont 9 communautaires), battant très largement la liste PS menée par Sophie Bureau (Modèle:Unité, 21,13 %, 3 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin, 40,49 % des électeurs se sont abstenus<ref>Résultats officiels pour la commune Domont</ref>.
Au premier tour des élections municipales de 2020 dans le Val-d'Oise, seule la liste DVD du maire sortant Frédéric Bourdin Modèle:Incise était candidate et a donc obtenu la totalité des Modèle:Unité, permettant l'élection de tous les 33 candidats dont 5 ont été également élus conseillers communautaires.
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 76,96 % des électeurs se sont abstenus et 12,28 des votants ont déposé un bulletin blanc ou nul dans l'urne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Distinctions et labels
- Ville fleurie (2017) : 3 fleurs attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris<ref>http://www.villes-et-villages-fleuris.com/leconcours/palmaresdep/P95.htm</ref>.
- Prix du patrimoine arboré (2017) : commune de Domont <ref name="Valdoise CD95">Modèle:Lien web.</ref>.
- Catégorie Jardin en partage (2017) : Modèle:1er au Jardin des délices à Villiers-le-Bel et aux Jardins d’Alain à Domont <ref name="Valdoise CD95" />.
- Label "Commune d'honneur" décerné par l'Établissement français du sang.
Jumelages
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Équipements scolaires
- écoles élémentaires : Pierre-Brossolette, Jean-Moulin, Charles-de-Gaulle, Gabriel-Péri ;
- écoles maternelles : Louis-Pasteur, Jean-Moulin, Anne-Frank, Jean-Piaget ;
- collège Aristide-Briand ;
- lycée George-Sand.
Équipements culturels
- la médiathèque Antoine-de-Saint-Exupéry ;
- le centre social et culturel domontois Georges-Brassens ;
- Domont Cinéma (anciennement L'Ermitage) ;
- la salle des fêtes Régis-Ponchard.
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Médiathèque Antoine-de-Saint-Exupéry.
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Centre social et culturel domontois Georges-Brassens.
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Cinéma de Domont.
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Salle des fêtes Régis-Ponchard.
Santé
- la clinique de Domont, établissement ambulatoire privé dont 50 % des actes pratiqués relèvent de la chirurgie orthopédique osseuse et articulaire, le surplus concernant la gastro-entérologie et l'ophtalmologie<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- un centre médico-psychologique de jour pour adultes et enfants ;
- deux maisons de retraite : maison de retraite médicalisée ORPEA Val de France (EHPAD) et résidence autonomie Arpavie Hélène-Moutet ;
- deux laboratoires d’analyses médicales ;
- de nombreux médecins et cabinets médicaux.
Sports
Équipements sportifs
- Stade omnisports des Fauvettes : stade, terrains de football et de rugby, piste d’athlétisme
- Gymnase et stade municipal Jean-Jaurès : terrain de football, gymnase et dojo
- Gymnase des Grands Jardins : arts martiaux, salle de tennis de table, plateau d’évolution
- Gymnase Charles-de-Gaulle : salle omnisports
- Terrain multisports au parc des Coquelicots
- Gymnase du lycée
- Une piscine intercommunale.
La ville compte des associations<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- rugby à XV : Stade domontois ;
- golf : golf de Domont-Montmorency ;
- aïkibudo domontois ;
- budokai - club de judo ;
- full contact ;
- karaté club domontois ;
- gymnastique volontaire ;
- l’Union cyclotouriste domontois ;
- US Domont cyclisme ;
- hatha yoga ;
- Domont basket ;
- le Football club domontois ;
- le baseball club domontois Les Cérbères ;
- Domont Athlétisme ;
- Domont Tennis de table ;
- Domont Tennis Club.
Manifestations culturelles et festivités
On peut noterModèle:Référence nécessaire :
- le salon du jouet de collection et de la bande dessinée (mois de février) ;
- le carnaval de Domont (mois de mars) ;
- la brocante de printemps (mois de juin) ;
- le festival de l'été (mois de juin et juillet) ;
- le feu d'artifice du Modèle:Date- ;
- le forum des associations (mois de septembre) ;
- la foire d'automne de Domont (mois de septembre) ;
- le festival international du cirque du Val-d’Oise (mois d'octobre), créé en 1999 dans le cadre de la foire de Domont, dont une édition était consacrée au cirque<ref>Modèle:Article.</ref> ;
- la bourse aux jouets (mois de novembre) ;
- le marché de Noël (mois de décembre).
Sécurité
Modèle:Section à sourcer Une nouvelle brigade de gendarmerie a été livrée le Modèle:Date- et était destinée à la brigade et au peloton de surveillance de Domont.
En 2018, la commune dispose de la brigade territoriale autonome de la Gendarmerie nationale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le poste de la police municipale est situé au 66, rue du Chemin-Vert. Modèle:Quand placés sous l'autorité d'un chef de service : 7 agents de police municipale et 5 agents de surveillance de la voie publique (ASVP).
Le centre de secours de Domont défend les communes suivantes<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Attainville, Baillet-en-France, Bouffémont, Domont, Ézanville, Moisselles, Montsoult, Piscop, Villaine-Sous-Bois.
Économie
Outre son tissu commercial, la ville dispose d'un marché les jeudis et dimanches.
La ville de Domont accueille sur Modèle:UnitéModèle:Référence nécessaire une zone d'activité artisanale et industrielle diversifiéeModèle:Référence nécessaire.
Île-de-France Mobilités a décidé implantation d'un centre opérationnel bus à Domont, dans le cadre de la délégation de service public 2021-2028 par les groupes Transdev, Keolis et Ratp Dev pour l'exploitation de 13 lignes de bus représentant environ 3,2 millions de kilomètres commerciaux en 2020<ref>Modèle:Article.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Domont compte un monument historique sur son territoire :
- Église Sainte Marie-Madeleine, rue / place de l'Église (classée monument historique en 1913<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>): L'église est bâtie dans une seule campagne de travaux pendant les années 1150, sous la direction des bénédictins du prieuré clunisien fondé à Domont en 1108. Le chœur et le transept sont un reflet de la période de transition du roman vers le gothique, avec des chapiteaux à feuilles d'acanthe et des ornementations sous l'influence de l'art roman, mais des arcades déjà brisées.
- L'église est de plan cruciforme à déambulatoire (sans chapelles rayonnantes), et l'élévation porte sur trois niveaux avec un faux triforium dans la nef et l'abside, et un étage de fenêtres hautes. La partie sud-ouest du déambulatoire a été reconstruite à la période flamboyante, et des arcs-boutants ont été construits pour épauler le mur haut de l'abside. Leurs culées sont ornées de pinacles plaqués. La chapelle d'axe à l'extrémité orientale du chevet est rebâtie au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Quant au transept, il se compose initialement de deux croisillons carrés, deux fois plus larges que les bas-côtés, et cantonnés aux angles par des énormes contreforts à ressauts.
- Le croisillon sud est resté intact avec sa façade à pignon, alors que le croisillon nord, menaçant ruine tout comme le clocher dès la fin de l'Ancien Régime, est rebâti de manière simplifiée vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour devenir la chapelle Sainte-Marie-Madeleine. Perdant une partie de sa superficie d'origine, il se retrouve recouvert d'un toit en appentis, alors qu'un pignon en briques rouges est construit à l'intersection entre la croisée du transept et le bras nord. L'harmonie de la façade septentrionale est ainsi rompue. Le clocher se dresse à l'angle entre le croisillon nord et la nef ; il ne présente pas un style particulier et est ajouré sur son niveau supérieur par une seule baie abat-son plein cintre par face.
- La courte flèche en charpente est couverte d'ardoise. La nef se compose de trois travées et demi et d'autant de travées pour les bas-côtés : ruinée peu avant la Révolution française, elle est reconstituée de toutes pièces au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La façade occidentale avec un pignon en haut est très simple ; elle laisse apparaître les arcs-boutants de la nef au-dessus des toits plats des bas-côtés, percés de baies en tiers-point à lancette simple vers l'ouest également. La porte rectangulaire est surmonté par un arc de décharge au tympan nu. Un grand oculus à huit lobes, entouré de deux tores, éclaire la nef par le haut<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name="Flohic">Modèle:Article.</ref>.
On peut également noter:
- La mairie occupe le château du Prieuré, rue de la Mairie : Il s'agit d'un grand hôtel particulier construit entre 1870 et 1880 pour Sigismond Glandaz, natif de Domont, premier président à la Cour de cassation et président de la Chambre des avoués.
Bien qu'édifié dans une zone alors peu urbanisé, le « château » s'élève sur quatre niveaux pour le corps central de trois niveaux, et trois niveaux pour les ailes latérales de deux travées. L'ensemble est couvert de toits à la Mansart, mais ne reflète que vaguement le style néoclassique, avec un petit fronton dominant la travée centrale et des esquisses de pilastres, mais des proportions inhabituelles. La commune rachète la grande demeure dès 1946 et y installe la mairie six ans plus tard<ref name="Flohic" />. - L'ancienne mairie, rue de la Mairie, qui accueille désormais la maison des associations .
De petites dimensions, elle se distingue des maisons environnantes par son architecture soignée dans le style caractéristique de la Troisième République, et l'avant-corps central surmonté par un fronton avec horloge. L'école des filles se situait dans une annexe, alors que l'école des garçons se trouvait dans un bâtiment au fond de la cour. En effet, le portail de la cour porte toujours l'inscription gravée « école des garçons »<ref name="Flohic" />. - Croix-Martin, qui porte l'inscription Modèle:Citation (oh croix je te salue, seul espoir du monde, qui donne le secours et la gloire. 1861).
- Le château d'Ombreval : Ce surnom est donné au logis d'une ferme d'une certaine importance, de la forme d'une barre d'un seul étage avec un toit à deux croupes peu élevé. La façade sur sept travées présente au rez-de-chaussée une alternance entre portes-fenêtres et fenêtres, et une large frise de têtes et autres éléments sculptés en dessous de la gouttière.
Le propriétaire du manoir pendant les années 1920 étant collectionneur de sculptures, l'on voit des fragments de sculptures appliqués sur les trumeaux de l'étage, de la manière de bas-reliefs. Le nom du domaine remonte à un fief existant dès le Moyen Âge et relevant de la seigneurie de Domont<ref name="Flohic"/>. - L'ancien théâtre puis cinéma, allée Sainte-Thérèse, construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par un patron de briqueterie passionné de théâtre, Robert Héral aidé de ses ouvriers, ce qui explique les façades d'un style purement utilitaire utilisé pour les bâtiments industriels de l'époque. La scène est assez grande pour recevoir les décors du théâtre du Châtelet<ref name="Flohic" />.
Le cinéma ne comporte qu'une salle de 228 places et projette des films en VF et VO.
En 1924 Robert Héral fait don du bâtiment à la paroisse de Domont dans le but d'y organiser des activités sportives et culturelles Le cinéma est donc rattaché au diocèse de Pontoise. En 1954, le bâtiment est transformé en cinémas.
En Modèle:Date-, Le cinéma l’Ermitage est la première salle d’Europe à être dotée du système DTS X<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En Modèle:Date-, la ville décide de racheter le bâtiment à la suite d'une annonce d’intention de vente du Diocèse<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- La chapelle Saint-Pie-X, construite au milieu d'un champ par les ouvriers des briqueteries pendant leur temps libre et achevée en 1954 et dénommée en l'honneur de la canonisation du pape Pie X, intervenue cette même année. La chapelle, toute en brique, s'insère donc parfaitement dans l'histoire de Domont.
- Le château de la Chancellerie.
- Le Modèle:Lien, au nord du vieux village, à cheval sur la commune voisine de Piscop : il est construit entre 1874 et 1878, sous la direction du futur maréchal Joffre et du capitaine Alfred Louis Adrien Delanne dans le cadre du Système Séré de Rivières.
Le fort constitue un élément de la ligne de défense autour de la capitale, dont la création est motivée par la Guerre franco-allemande de 1870. Le fort de Domont est l'un des plus importants de cette ligne, dit de première classe, occupant Modèle:Unité au sol et pouvant occuper Modèle:Nombre, dont six cents prisonniers. Pendant la Seconde Guerre mondiale, des troupes allemandes avançant vers Épinay-Champlâtreux sont apparemment attaquées depuis le fort, ce qui ne l'empêche pas d'être occupé par des Allemands dès la même année. Le fort est désaffecté après la guerre<ref name="Flohic" />.
- En Modèle:Date-, la ville de Domont a racheté le fort<ref>Modèle:Article.</ref>
- Le 20 mai 2022, le fort de Domont est labellisé Patrimoine d'intérêt régional<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Le parc des Coquelicots, aménagé sur huit hectares, il offre d’agréables promenades, un terrain sportif, un terrain de pétanque, un parcours santé<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>...
Il accueille chaque année le festival international du cirque du Val-d’Oise<ref>Modèle:Lien web</ref> et sert de liaison douce entre le haut et le bas Domont, ainsi qu'entre la gare et la rue Auguste-et-André-Rouzée.
En 2010, la ville a planté une soixantaine d'arbres fruitiers et est passée à zéro insecticide<ref>Modèle:Lien web</ref>. - Le parc de l’Hôtel de Ville, rattaché à la mairie, celui-ci dispose d'une aire de jeu pour enfants et d'un parking <ref name=":1" />.
- Mémorial « Les Quatre Chênes » situé route des Fusillés . La ville de Domont rend hommage aux 23 résistants et otages fusillés par les Allemands en Modèle:Date- au mois de juillet de chaque année.
- Stèle à la mémoire du maréchal Joffre situé place du Maréchal-Joffre.
- Monument aux morts<ref>Modèle:Lien web.</ref> situé place de Verdun.
- Croix Blanche<ref>Modèle:Lien web.</ref> située à la limite d'Andilly à côté de l'école d'équitation de la Forêt.
- La Croix au Borgne<ref>Modèle:Lien web.</ref> située dans la forêt de Montmorency, elle fut réimplantée en 1995 par l'ONF.
- Le voyageur de Buja qui représente et rend hommage aux premiers immigrés italiens. Elle se trouve au niveau du rond-point Buja et a été restaurée en Modèle:Date-.
Personnalités liées à la commune
- Michel Pignolet de Montéclair (1667-1737), compositeur de musique baroque française, inhumé dans l'église de Domont.
- Louis Joseph Auguste Saint-Laurent (1763-1832), général, demeura dans le château.
- Alfred Louis Adrien Delanne (1844-1927), général, gouverneur de Reims<ref>Modèle:Article.</ref>.
- Eugène Houdry (né à Domont en 1882-1962), inventeur.
- Albert Dubout (dessinateur humoriste et peintre français) (1905 - 1976) Il effectue une partie son service militaire au fort de Domont<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- Robert Goute (1919-2014), issu d'une famille dévouée au tambour depuis plusieurs générations. Il dirigea la société locale de musique, Les Bleuets de Domont et a été le responsable de la partie tambour du défilé du Modèle:Date- à Paris lors des fêtes du Bicentenaire de la Révolution. Il est inhumé dans le tombeau familial du cimetière de Domont.
- Suzanne Citron (1922-2018), historienne et maire-adjointe de Domont de 1977 à 1983.
- Bernard Buffet (1928-1999), peintre. Il achète la propriété de Manimes à Domont, qu'il quittera l'année suivante.
- Jean-Pierre Changeux (1936), neurobiologiste.
- François Bousquet, (né en 1947 à Domont), universitaire et prêtre de l'Église catholique. Recteur de Saint-Louis-des-Français à Rome depuis Modèle:Date-Modèle:Référence nécessaire. Il est également membre du Conseil pontifical pour la culture et consulteur pour le Conseil pontifical pour le dialogue inter-religieux. Auteur (en collaboration avec Jacques Bousquet) Domont, Histoire d'un village d'Île-de-France<ref>Ouvrage mentionné en liens externes.</ref>.
- Isabelle Nicoloso née le Modèle:Date- à Domont, a notamment été championne du monde de vitesse (cyclisme) en 1985.
- Vincent Pajot (1990), footballeur français, né à Domont.
- Charles Brunier (1901-2007), fut pensionnaire d'une maison de retraite à Domont pendant 13 ans, il décède à 106 ans , aventurier et soldat .
Domont au cinéma et à la télévision
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage
- Gilberte Herlin Jean Lecuir Victor Porcher , Promenade dans Domont hier, aujourd'hui, Édition du Valhermeil, 1994, 240 p.
- Jean et Marie-France Lecuir et Vanessa Manceron, Domont à la belle Époque, Le témoignage de l'instituteur Joseph Nagel, 1899, Édition du Valhermeil, 1996, 46 p.
- Marie-France Lecuir, La guerre à Domont ( 1939-1945 ) Association connaitre Domont, 2003, 79 p.
- Marie-France Lecuir, Domont les briques Les origines (1860-1900) Association connaitre Domont, 2001, 62 p.
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