Jérôme Chartier

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Modèle:Voir homonymesModèle:Avantage non déclaré Modèle:Sources secondaires Modèle:Hagiographie Modèle:Infobox Personnalité politique

Jérôme Chartier, né le Modèle:Date à Paris, est un ancien homme politique français, ancien membre des Républicains. Maire de Domont de 1995 à 2016, député de la [[Septième circonscription du Val-d'Oise|Modèle:7e]] du Val-d'Oise de 2012 à 2017, il fut aussi premier vice-président du conseil régional d'Île-de-France de 2015 à 2019.

Biographie

Origines familiales et études

Fils d'un couple catholique classé à gauche, d’une mère militante dans le secteur associatif d’aide à la réinsertion et d'un père directeur de publication de journaux du groupe La Vie catholique, il est issu d'une fratrie de cinq enfants<ref name="Le Figaro">Modèle:Article.</ref>.

Après son baccalauréat obtenu au lycée de Sarcelles, il entre à l'université Paris-I et obtient une licence d’administration publique et une maîtrise de science politique après deux diplômes obtenus en sociologie et linguistique à l'université Paris-V. Il intègre l’ESSEC en 1990.

Carrière professionnelle

Il est pendant quelques années journaliste pigiste (La Gazette du Val-d'Oise, L’Echo Régional, Le Parisien val d’Oise, et Images du mois notamment). Puis il devient assistant parlementaire à temps partiel au Sénat, puis secrétaire du groupe des sénateurs non-inscrits de 1989 à 1992.

À la sortie de l’ESSEC, après son service militaire, il entre dans une agence de conseil, comme chef de projet puis comme directeur de mission.

En 1997, il rejoint un fonds d’investissement puis fonde en 2001 avec des partenaires une holding de participations qu'il cédera après son élection à l'Assemblée nationale en 2002 pour se consacrer entièrement à son activité politique.

Depuis la fin de sa carrière politique en 2019, il est professeur à l'ESSEC et dirige une entreprise de consulting<ref name="Le Figaro"/>.

Maire de Domont

En 1994 et 1995, il participe à la campagne présidentielle de Jacques Chirac. Puis il est élu le 18 juin 1995, à 28 ans, maire de Domont, il est alors le plus jeune maire de France pour une ville de plus de 10 000 habitants<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 2001, il est réélu maire de Domont au premier tour de scrutin avec 62 % des voix. Il sera réélu en 2008 au premier tour avec le score pratiquement similaire de 61,8 % des voix.

En 2014, il est réélu maire de Domont au premier tour de scrutin avec le meilleur score de France pour une ville de plus de 15 000 habitants, avec 78,9 % des voix<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il intègre en 1997 la commission des finances de l'Association des maires de France et intervient lors de l’Assemblée générale des maires de France sur les questions de finances locales et de réforme fiscale.

En 2012, en tant que maire de la commune, et en présence de représentantes de l’association du côté des femmes, il conduira le cortège de la marche blanche après l’assassinat de Naïma, jeune Domontoise décédée sous les coups de son mari en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Président d'agglomération

À partir de 1995, il est élu président du syndicat d'aménagement de l'Ouest de la Plaine de France. Il préside la planification de l’arrivée de l’autoroute A16 et son interconnexion avec la boucle Nord de la Francilienne. Il quitte ses responsabilités en 2011.

En 2001, il est élu président de la communauté de communes de l'Ouest de la Plaine de France et conduit plusieurs projets dont le transfert de compétences de la police à la gendarmerie sur le territoire de la communauté ainsi que l’arrivée par voie de conséquences d’une nouvelle caserne de gendarmerie sur le territoire<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il quitte ses responsabilités en décembre 2012.

Député du Val-d'Oise

Fichier:Photo officielle jerome chartier.jpg
Portrait officiel de Jérôme Chartier lorsqu’il était député.

Il est élu le Modèle:Date député de la Modèle:7e du Val-d'Oise (cantons de Domont, Ecouen, Montmorency, Sarcelles-Sud-Ouest), recueillant près de 58 % des suffrages. Il siège au sein du groupe UMP.

Il est réélu député du Val-d'Oise le Modèle:Date avec près de 57 % des voix (48 % au Modèle:1er).

Candidat à sa réélection au scrutin de juin 2012, il résiste à la « vague rose ». Obtenant 38,29 % des voix au premier tour contre 39,35 % pour son adversaire du PS, il parvient à l’emporter au second tour avec 50,29 % des voix<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À cette même période, très proche du Premier ministre François Fillon, il anime le groupe de parlementaires engagés auprès de lui et coordonne leur action d’appui à l’action du Premier ministre au sein du groupe UMP, des commissions parlementaires et de l’Assemblée nationale.

Il perd son mandat de député lors des élections législatives de 2017. Largement distancé au premier tour par le macroniste Dominique Da Silva (24,26 % des voix contre 35,98 %)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, il s'incline au second tour avec 46,1 % des suffrages<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Premier vice-président de la région Île-de-France

En Modèle:Date-, il s'engage dans la campagne de Valérie Pécresse et devient le responsable du projet de sa campagne pour l’élection régionale en Île-de-France. En Modèle:Date-, il est élu sur la liste de Valérie Pécresse et devient premier vice-président, chargé de l'économie et de l'emploi, du conseil régional d'Île-de-France<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il se lance dans une profonde réforme des secteurs de l’apprentissage, de la formation professionnelle et de l’action économique. En vingt mois, il lance les contrats de performance par établissement pour les Centres de formation par apprentissage (CFA), action innovante qui s’inscrit dans une démarche pluriannuelle pour l’évaluation du fonctionnement et l’engagement d’investissements. Il multiplie les initiatives pour faire croître l’apprentissage sur le territoire francilien. Ses efforts sont couronnés de succès dès la rentrée 2016 par une croissance de 8,9 % des jeunes en première inscription en CFA, tendance qui est confirmée avec les inscriptions pour la rentrée 2017 <ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Enfin, il bâtit en étroite concertation avec le préfet de la région Île-de-France et les principaux élus de la région l’architecture des 24 bassins d’emplois de la région Île-de-France, qui s’imposent désormais depuis le Modèle:Date- à l’ensemble des documents du territoire francilien<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Parcours politique

En Modèle:Date-, il est désigné par Philippe Séguin, président du RPR, Nicolas Sarkozy, secrétaire général et François Fillon alors secrétaire général adjoint chargé des fédérations, secrétaire départemental du RPR du Val-d'Oise. À seulement 31 ans, Modèle:Secsou. Il Modèle:Secnec de 20 % en dix-huit mois, et Modèle:Secsou pour les élections municipales et cantonales de 2001.

En 2001, il conduit avec le président du conseil général sortant la campagne pour le maintien de la majorité départementale fragilisée par l’engagement d’Alain Richard, alors ministre de la Défense, pour la présidence du conseil général du Val-d'Oise<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il Modèle:Non neutre par les instances nationales. Il devient chargé de mission auprès des fédérations du RPR et Modèle:Refnec, notamment en Isère.

En 2002, il s’investit dans la campagne présidentielle et Modèle:Refsou.

La même année, après les élections présidentielle et législatives, il Modèle:Refsou de la nouvelle UMP, bâties pour rassembler les membres de la société civile qui s’engagent en politique.

En 2004, il devient secrétaire général adjoint de l’UMP puis quitte l’exécutif lors de l’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence du parti. Il s’engage dans la campagne présidentielle et fait partie de l’équipe de campagne aux côtés de François Fillon.

Il Modèle:Refnec et Modèle:Refnec, qui succédera au projet manqué de TVA sociale de Modèle:Date-. Parallèlement à ses responsabilités à l’Assemblée, il Modèle:Refsou puis, en Modèle:Date-, orateur national sur les réformesModèle:Refsou. En Modèle:Date-, il est nommé secrétaire national chargé de la fiscalité et des finances publiquesModèle:Refsou.

Il quitte l’exécutif de l’UMP à l’été 2012, date à laquelle il s’engage dans la candidature de François Fillon à la présidence de l’UMP à l’automne 2012Modèle:Refsou. il devient son porte-parole et l’un des principaux acteurs de son équipe rapprochée. En Modèle:Date-, à la suite de l’accord entre François Fillon et Jean-François Copé, il est nommé délégué général à l'animation du parti<ref>Alexandre Lemarié, « Hortefeux, Ciotti, Morano… L’organigramme complet de la direction de l’UMP », in lemonde.fr, 15 janvier 2013.</ref>.

Il Modèle:Refsou de l'association Force républicaine, association de soutien à la candidature de François Fillon à la primaire pour la prochaine élection présidentielle et en devient le vice-président. Il Modèle:Refnec et Modèle:Refsou, qui deviendra le coordonnateur des ateliers. À l’arrivée de Patrick Stefanini en 2013, il devient porte-parole de François Fillon. Il Modèle:Refnec, qu’il laissera à l’entrepreneur Pierre Danon lorsqu’il deviendra conseiller spécial de François Fillon après sa victoire à la primaire présidentielle des Républicains de 2016.

En 2014, après la démission de Jean-François Copé et l’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de l’UMP, il devient membre du bureau politique du parti, rebaptisé Les Républicains en Modèle:Date-, Modèle:Refsou.

En 2016, alors que François Fillon est au plus bas dans les sondages, il Modèle:Secsou.

À la désignation de François Fillon en Modèle:Date-, qui conclut quatre ans de campagne ininterrompue, il devient conseiller spécial du candidat à l’élection présidentielle. Il Modèle:Secsou.

Alors que le candidat doit faire face à plusieurs défections de son camp à la suite du Penelope Gate, Jérôme Chartier fait partie, avec Bruno Retailleau et Valérie Boyer du dernier Modèle:Citation de ses soutiens<ref>Geoffroy Clavel, « Retailleau, Boyer, Chartier... le dernier noyau dur des soutiens de François Fillon », huffingtonpost.fr, 3 mars 2017.</ref>. Le Modèle:Date-, il ouvre le grand rassemblement du Trocadéro, censé relancer sa campagne. À l’issue de la défaite au premier tour de l’élection présidentielle, il reste personnellement proche de François Fillon, dont il est l'ami<ref name="Le Figaro"/>, et refuse toute responsabilité dans la nouvelle organisation de Force républicaine.

En décembre 2019, il quitte la vie politique, Modèle:" déclare-t-il<ref name="Le Figaro" />.

Il fonde ensuite une société de conseil en stratégie auprès de grands patrons<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Engagement intellectuel et écrits

En 2003, il initie le cycle des Entretiens de Royaumont,<ref name="Le Figaro"/>.

Ouvrages

  • Le lifting de Marianne, l’Archipel, 2005, 238 p.
  • Éloge du travail, Grasset, 2013, 180 p.
  • La démocratie des croyants, Bouquins, 2023, 129 p.

Notes et références

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Liens externes

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