Michel Zévaco

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Michel Zévaco, né le Modèle:Date de naissance à Ajaccio et mort le Modèle:Date de décès à Eaubonne, est un journaliste anarchiste et écrivain français, auteur de romans populaires, notamment de la série de cape et d'épée Les Pardaillan.

Biographie

1860-1886 : jeunesse et formation

Né en Corse, Michel Zévaco passe son adolescence en internat et obtient son baccalauréat en 1878. Après une courte expérience de professeur à 20 ans, il entre dans l'armée où il reste quatre ans comme sous-lieutenant de dragons. Libéré de toute obligation militaire en Modèle:Date-, il s’installe à Paris.

1886-1900 : le journaliste engagé

Fichier:Tombe de Michel André Zévaco à Saint-Jean-aux-Bois (Oise).jpg
Tombe du dessinateur et décorateur Michel André Zévaco (1893-1979), fils de Michel Zévaco, de son épouse Madeleine (1898-1983) et du petit-fils de l'écrivain, Jean-Philippe (1932-1956) dans le cimetière de Saint-Jean-aux-Bois (Oise).

Attiré par les lettres et la politique, Michel Zévaco devient journaliste, puis secrétaire de rédaction à L'Égalité que dirige alors le socialiste révolutionnaire Jules Roques. Il se présente sans succès aux élections législatives de 1889 pour la Ligue socialiste de Roques. À cette époque, il rencontre Louise Michel, Aristide Bruant, Séverine, Sébastien Faure, Émile Pouget, Charles Malato, Emmanuel Chauvière, etc.

En raison de la virulence de ses propos, en pleine période d’attentats anarchistes, Michel Zévaco est condamné à plusieurs séjours à la prison Sainte-Pélagie. Par exemple, en 1890, il est arrêté en avril pour « provocation au meurtre » en raison d'un éditorial visant le ministre de l'Intérieur Ernest Constans, et condamné à quatre mois de prison<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Libéré fin août, il est à nouveau arrêté, toujours pour « provocation au meurtre », à la suite d'un éditorial de L’Égalité où il incitait les soldats à faire justice eux-mêmes auprès de leurs officiers<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il est également condamné le Modèle:Date- par la cour d'assises de la Seine pour avoir déclaré dans une réunion publique à Paris : Modèle:Citation.

Durant ses séjours en prison, il se liera d'amitié au marquis de Morès, dont il partagera rapidement les opinions antisémites. Pourtant, en 1898, lors de l'affaire Dreyfus, alors que Bernard Lazare remet en cause la culpabilité du condamné, Zévaco s'engage dans la cause dreyfusarde, dénonçant dans l'une de ses dernières publications politiques Modèle:Citation contre Dreyfus et les juifs<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En 1899, il fonde une feuille hebdomadaire Les Hommes de la Révolution, consacrée à des biographies de personnages politiques. Il publiera 7 numéros avant de cesser en 1900<ref>Notice sur le site Data.bnf.fr.</ref>.

1900-1914 : le feuilletoniste

En 1900, Michel Zévaco abandonne le journalisme politique pour se consacrer à l'écriture de romans-feuilletons. Il débute dans cette nouvelle carrière avec le roman feuilleton Borgia !, publié dans le journal de Jean Jaurès La Petite République socialiste. Il transpose, sans la plagier, l'histoire du comte de Monte Cristo dans la Venise des Doges du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec Le Pont des Soupirs et Les Amants de Venise. Après le succès de ces deux feuilletons, Michel Zévaco crée pour le même journal le personnage de Pardaillan.

En 1905, Michel Zévaco passe au journal Le Matin, dont il devient le feuilletoniste attitré avec Gaston Leroux. Entre 1905 et 1918, Le Matin publie neuf feuilletons dont Le Capitan et la série des Pardaillan, lus avec passion par Jean-Paul Sartre enfant qui y percevait Modèle:"<ref>Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964.</ref>. L'un d'entre eux, L'Héroïne, féminise ce républicanisme en introduisant une jeune bretteuse née dix-huit ans plus tôt du viol de sa mère par Henri IV, et déterminée à se venger en 1626 de son ancien complice le Cardinal de Richelieu qui venait de faire assassiner sa mère quand celle-ci menaça de révéler l'agression sexuelle. Ces feuilletons sont édités en parallèle par Fayard dans sa collection Le livre populaire. Il n'a peut-être pas complètement oublié le journalisme. Son nom figure dans les encadrés listant les collaborateurs littéraires des anciennes unes de L'Humanité.

Dernières années

Durant la Première Guerre mondiale, Michel Zévaco quitte Pierrefonds où il vivait depuis la fin du siècle pour s'installer à l'abri à Eaubonne, dans le Val-d'Oise. C'est dans cette ville qu'il meurt le Modèle:Date- et que son enterrement a lieu deux jours plus tard, Modèle:Citation selon ses volontés<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dans l'ancien cimetière (Modèle:5e)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il est l'oncle du peintre Xavier Zevaco.

Œuvres — Premières publications en volumes

Cycle Les Pardaillan

  • Livre I : Les Pardaillan (1907 — Arthème Fayard, Le Livre populaire, Modèle:N°)
  • Livre II : L’Épopée d’Amour (1907 — Arthème Fayard, Le Livre populaire, Modèle:N°) — Suite du précédent
  • Livre III : La Fausta (1908 — Arthème Fayard, Le Livre populaire, Modèle:N°)
  • Livre IV : Fausta vaincue (1908 — Arthème Fayard, Le Livre populaire, Modèle:N°) — Suite du précédent
  • Livre V : Pardaillan et Fausta (1913 — Arthème Fayard, Le Livre populaire, Modèle:N°)
  • Livre VI : Les Amours du Chico (1913 — Arthème Fayard, Le Livre populaire, Modèle:N°) — Suite du précédent
  • Livre VII et VIII : Le Fils de Pardaillan (1916 — Tallandier, Le Livre national, Les romans héroïques, Modèle:N° — et Modèle:N° pour l'édition 1925) — Le livre VIII a été publié, à partir de 1942, sous le titre Le Trésor de Fausta
  • Livre IX : La Fin de Pardaillan (1926 — Tallandier, Le Livre national, Modèle:N°) — Posthume
  • Livre X : La Fin de Fausta (1926 — Tallandier, Le Livre national, Modèle:N°) — Posthume, suite et fin du précédent

Autres œuvres

Fichier:Le pont des soupirs, film.jpg
Le Pont des soupirs, film de 1921, d’après l'œuvre de Michel Zévaco.
  • Le Pont des soupirs — tome I et Les Amants de Venise — tome II (1909 — Arthème Fayard, Le Livre populaire, Modèle:N° et 50) - voir aussi adaptation : Les Amants de Venise
  • L'Héroïne (1910 — Fayard, Le Livre populaire, Modèle:N°)
  • Triboulet — tome I et La Cour des Miracles — tome II (1910 — Arthème Fayard, Le Livre populaire, Modèle:N° et 62)
  • L'Hôtel Saint-Pol — tome I et Jean Sans Peur — tome II (1911 — Fayard, Le Livre populaire, Modèle:N° et 73)
  • La Marquise de Pompadour — tome I et Le Rival du Roi — tome II (1912 — Arthème Fayard, Le Livre populaire, Modèle:N° et 84)
  • Buridan, Le Héros de la Tour de Nesle — tome I et La Reine sanglante, Marguerite de Bourgogne — tome II (1913—1914 (déc, janv) — Tallandier, Le Livre national, Les romans héroïques, Modèle:N° et 83)
  • Don Juan — tome I et Le Roi amoureux — tome II (1916 — Tallandier, Le Livre national, Modèle:N° et 103)
  • La Reine Isabeau — tome I et Le Pont de Montereau — tome II (1918 — Tallandier, Le Livre national, Modèle:N° et 149)
  • Le Pré aux Clercs — tome I et Fiorinda la Belle — tome II (1920 — Tallandier, Le Livre national, Modèle:N° et 187) — Posthume
  • La Reine d'Argot — tome I et Primerose — tome II (1922 — Tallandier, Le Livre national, Modèle:N° et 326) — Posthume
  • La Grande Aventure — tome I et La Dame en blanc, La Dame en noir — tome II (1926 — Tallandier, Le Livre national, Modèle:N° et 350) — Posthume
  • Fleurs de Paris (1921 — Tallandier, Librairie Populaire et moderne, Roman d’amour et de passion inédit — 30 fascicules) — Posthume
  • Déchéance (1935 — Tallandier, Le Livre national, Modèle:N°) — Posthume
  • Modèle:Ouvrage

Notes et références

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Bibliographie

Liens externes

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