Christine Angot
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Écrivain Christine Angot (API : kʁis.tin ɑ̃.ɡo), née Schwartz le Modèle:Date de naissance à Châteauroux (Indre), est une romancière et dramaturge française. Elle pratique fréquemment la lecture publique de ses textes, notamment sur scène.
L'œuvre littéraire de cette figure emblématique de l'autofiction – un terme que toutefois elle rejette –, ainsi que ses nombreux articles et ses interventions médiatiques suscitent la controverse. Depuis la parution de L'Inceste en 1999, elle est devenue une personnalité de la littérature francophone contemporaine, lauréate du prix France Culture en 2005, du prix de Flore en 2006, du prix Décembre en 2015 et du prix Médicis en 2021. Elle est membre de l’académie Goncourt depuis le 28 février 2023<ref>Modèle:Lien web</ref>. Modèle:Sommaire
Biographie
Enfance et études
Christine Angot passe son enfance à Châteauroux, avec sa mère Rachel Schwartz, fille d'un juif d'Europe centrale, né à Alexandrie<ref>Voir sur onlalu.com.</ref>,<ref>Ainsi s'expliquent par exemple les inscriptions antisémites qui visaient la romancière, invitée au festival Les Émancipées qui se tenait à Vannes en Modèle:Date-, et dont la philosophe Sabine Prokhoris a dénoncé l'abjection dans une tribune du Monde en date du Modèle:Date- : Modèle:Article.</ref>, et sa grand-mère. Son père, Pierre Angot, traducteur auprès des institutions européennes et pour la base aérienne américaine de Châteauroux-Déols, fils d'un rédacteur géographe pour le Guide Michelin<ref>Chaque week-end, les premières pages d'un roman de la rentrée (5/7). Christine Angot : « Mon père et ma mère se sont rencontrés à Châteauroux », Libération, Modèle:Date-.</ref>, a quitté le foyer familial avant sa naissance et ne la reconnaîtra officiellement que lorsqu'elle aura quatorze ans. Elle prend alors le nom d'Angot.
Les rapports avec son père seront très éprouvants pour elle, car, comme elle l'a confié au Monde, entre treize et seize ans, celui-ci la violera à plusieurs reprises, lui laissant de graves traumatismes. Elle racontera plus tard ces viols dans ses romans L'Inceste, Un amour impossible ainsi que dans Le Voyage dans l'Est<ref name=":1">Modèle:Lien web.</ref>.
Elle quitte Châteauroux et s'installe à Reims avec sa mère. Après le baccalauréat, elle entame des études d'anglais et de droit. Elle obtient un diplôme d'études approfondies (DEA) de droit international public, sur l'imputabilité des crimes contre l'humanité en droit international, puis commence une spécialisation en droit européen au Collège d'Europe, à Bruges, qu'elle quitte en milieu d'année et dont elle n'est pas diplômée<ref name="La Règle du jeu">« Repères biographiques », laregledujeu.org, consulté le Modèle:Date-.</ref>.
Vie littéraire
Débuts littéraires
Christine Angot se désintéresse alors de ses études et commence ses premières années d'écriture : Modèle:Citation bloc
Dès lors, pendant six ans (elle est mariée avec Claude Chastagner, mère d'une fille, Léonore, et réside à Nice), ses manuscrits lui sont retournés par les maisons d'édition à qui elle propose ses textes<ref name="La Règle du jeu"/>. Elle ne publie son premier roman, Vu du ciel, qu'en 1990 chez Gallimard dans la collection « L'Arpenteur » dirigée par Gérard Bourgadier. Ce roman et les deux suivants, Not to Be et Léonore, toujours connaissent une faible résonance médiatique et se vendent peu<ref>Le premier ouvrage, Vu du ciel, s'est vendu à Modèle:Nombre, quand Not to be et Léonore, toujours à Modèle:Nombre chacun. (Source : Christine Angot, L'Usage de la vie, Fayard, 1998, Modèle:P.).</ref>. Son quatrième manuscrit, Interview, est refusé par son éditeur. Christine Angot quitte Gallimard à la suite d'un rapport de lecture qui lui est défavorable : Modèle:Citation bloc
Angot est ensuite éditée chez Fayard puis Stock, par Jean-Marc Roberts<ref>Christine Angot, « Te perdre c'est aussi me perdre » : hommage à Jean-Marc Roberts, Libération, Modèle:Date-.</ref>.
Production littéraire
Christine Angot est propulsée sur le devant de la scène littéraire en 1999 avec la publication de L'Inceste, qui défraie la chronique littéraire et qui se vendra à près de Modèle:Nombre<ref>C'est le chiffre fourni par Christine Angot dans Quitter la ville et par Jean-Marc Roberts dans le magazine Lire, no 384, Modèle:Date-.</ref>. Le livre suscite un accueil médiatique et critique houleux. Pierre Jourde et Éric Naulleau dans Le Jourde & Naulleau notent que Modèle:" Au contraire, dans Le Monde, Josyane Savigneau écrit : Modèle:Citation bloc
En 2005, elle obtient le prix France Culture pour Les Désaxés et Une partie du cœur<ref>« Angot et Kureishi prix France Culture », Libération, Modèle:Date-.</ref>.
En 2006, elle quitte Stock pour Flammarion, où elle publie Rendez-vous, qui obtient le prix de Flore<ref>« Le prix de Flore va à Christine Angot », Le Nouvel Observateur, Modèle:Date-.</ref>.
Elle entretient une courte liaison avec Doc Gynéco, qu'elle a rencontré lors d'une foire littéraire<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle évoquera cette relation dans son roman Le Marché des amants paru en 2008<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Toujours en 2006, elle intervient régulièrement dans l'émission Campus<ref>Article sur Buzz… littéraire.</ref>, animée par Guillaume Durand sur France 2.
En 2007, elle prend pour agent littéraire Andrew Wylie, qui négocie son transfert aux Éditions du Seuil en 2008<ref>Mohammed Aïssaoui, « Le contrat en or de Christine Angot », Le Figaro, Modèle:Date-.</ref>. Ce transfert est largement médiatisé en raison de la somme déboursée par la maison d'édition, Modèle:Unité<ref>Article sur les agents et transferts littéraires sur La Fabrique du livre, 2008.</ref>. Elle se met en couple avec Charly Clovis, musicien martiniquais et un des meilleurs amis de Doc Gynéco<ref>Modèle:Lien web.</ref> et publie son roman Le Marché des amants dans lequel l'ex-compagne de Charly Clovis reconnaît une partie de sa propre vie<ref>Modèle:Article.</ref>.
En 2011, Angot fait son retour chez Flammarion, où elle publie Les Petits. À partir de la même année, elle fait partie du jury du prix Saint-Germain<ref>« Le prix Saint-Germain : rendez-vous le Modèle:Date- », bernard-henri-levy.com, consulté le Modèle:Date-.</ref>, qu'elle préside en 2012.
En 2012, elle obtient le prix Sade pour Une semaine de vacances, court roman qui fait scandale<ref>Quentin Girard, « Une semaine de vacances de Christine Angot reçoit le prix Sade », Libération, Modèle:Date-.</ref>. Son éditeur, Flammarion, avait pourtant annoncé qu'il ne souhaitait pas qu'elle reçoive ce prix, notamment pour lui donner plus de chances d'en obtenir un autre plus prestigieux<ref>« Christine Angot récompensée contre son gré par le prix Sade », Le Magazine littéraire, Modèle:Date-.</ref>. Elle refuse le prix, dans une lettre au président du jury, Emmanuel Pierrat, en expliquant : Modèle:"
Interprétation de ses œuvres
Au-delà des lectures organisées dans les librairies, Christine Angot se produit régulièrement sur des scènes théâtrales, comme en 2000, au théâtre national de la Colline, où elle propose une lecture de Quitter la ville<ref>Le cas Angot, lexpress.fr, Modèle:Date-.</ref> – théâtre dans lequel, en 2008, elle ouvre le festival Mediapart avec une lecture de son roman Le Marché des amants<ref>Festival Mediapart : Christine Angot à la Colline, Médiapart, Modèle:Date-.</ref>.
Plusieurs « événements » consacrés à son œuvre ont été organisés : en 2013, par exemple, durant le festival d'Avignon, Christine Angot, accompagnée de comédiens, propose des lectures, mises en scènes et conversations autour de ses œuvres dans la cour du musée Calvet. Le programme est retransmis sur France Culture sous le titre Une semaine de vacances avec Christine Angot<ref>Une semaine de vacances avec Christine Angot, France Culture, consulté le Modèle:Date-.</ref>. La même année, le théâtre Sorano lui est confié et propose, durant une semaine, des rencontres, des lectures et des projections avec, notamment, Laure Adler, Jacques-Alain Miller, Camille Laurens, Rachid O. et Tiphaine Samoyault<ref>Modèle:", laregledujeu.org.</ref>.
À partir de 2013, elle se produit régulièrement à la Maison de la poésie, où elle propose notamment des lectures<ref>Modèle:", maisondelapoesieparis.com, consulté le Modèle:Date-.</ref> et conférences<ref>Modèle:", maisondelapoesieparis.com, consulté le Modèle:Date-.</ref> autour de ses livres et des lectures d'œuvres d'autres écrivains comme Marguerite Duras<ref>Modèle:", maisondelapoesieparis.com, consulté le Modèle:Date-.</ref>.
Autres activités littéraires
En Modèle:Date-, elle est la rédactrice en chef du supplément Libé des écrivains du journal Libération<ref>L'écrivaine Christine Angot sera la rédactrice en chef du « Libé des écrivains » à retrouver demain en kiosques., liberation.fr, Modèle:Date-.</ref>.
Par ailleurs, Angot publie des récits<ref>« Mélodrague », Marie Claire, no 720, Modèle:Date-.</ref>, ainsi que des articles en lien avec son travail d'écriture<ref>« Acte biographique », La Nouvelle Revue française, no 598, Modèle:Date-.</ref> et qui évoquent la réception de ses livres<ref>« La Page noire », Libération, Modèle:Date-.</ref>,<ref>« Non, non, non et non », Le Monde, Modèle:Date-.</ref>, ses apparitions médiatiques<ref>« Une femme sous influence vous influence », Livre Hebdo, 2000<.</ref> ou encore des sujets plus intimes<ref>« Sujet : l'amour », L'Infini, no 68, 1999.</ref>,<ref>« La Carte chance », Télérama, no 3181, 2011.</ref>.
Des textes ont également été publiés dans le magazine Epok, lorsque l'auteur y tenait une chronique : « Le mot d'Angot », au début des années 2000Modèle:Secsou.
Invitée du musée Eugène-Delacroix
En 2017, Christine Angot se voit invitée par le musée national Eugène-Delacroix à Paris pour un accrochage « carte blanche » intitulé « Regards sur les collections », à la faveur duquel elle rédige divers cartels et met les œuvres en perspective avec sa vie et ses points de vue. Cette intervention est vivement déplorée et critiquée pour son égocentrisme et sa banalité<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Personnalité médiatique
Christine Angot collabore régulièrement au journal Libération au sein duquel elle tient, en alternance avec d'autres écrivains, la chronique « Écritures »<ref>Chroniques de Christine Angot parues dans le journal Libération, consulté le Modèle:Date-.</ref>. Elle publie également, de façon fréquente, notamment dans Le Monde, Le Point ou encore Télérama, des chroniques sur la littérature et l'art (sur Emmanuel Carrère<ref>Christine Angot, « Nous sommes tous des Jean-Marie Le Pen », Les Inrockuptibles, semaine du Modèle:Date- au Modèle:Date-.</ref>, Michel Houellebecq<ref>Christine Angot, « C'est pas le moment de chroniquer Houellebecq », Le Monde,Modèle:Date-.</ref>, Van Gogh<ref>« Van Gogh : le suicidé de la société », Le Monde, Modèle:Date-.</ref>, Marguerite Duras par exemple), des réactions en lien avec l'actualité<ref>« Chère Christiane Taubira… », Libération, Modèle:Date-.</ref>, ainsi que des portraits d'hommes politiques (dont François Hollande<ref>« Dans la voiture de François Hollande », Le Point, no 2056, Modèle:Date-.</ref>, Ségolène Royal<ref>« Rendez-vous avec Ségolène Royal », Le Point, Modèle:Date-.</ref>, Dominique Strauss Kahn<ref>« Le Problème de DSK avec nous », Libération, Modèle:Date-.</ref>, Nicolas Sarkozy, Marine Le Pen<ref>« Miss France : portrait de Marine Le Pen », Télérama, Modèle:Date-.</ref>) et de personnages médiatiques (Bernard-Henri Lévy<ref>Christine Angot, « Plexus, solaire : portrait de BHL », Le Point, no 1951, Modèle:Date-.</ref>, Jean-Marc Roberts<ref>« Te perdre c'est aussi me perdre », Libération, Modèle:Date-.</ref>). À partir de 2016, elle collabore au journal Le Nouvel Observateur, pour lequel elle rédige des portraits des candidats à l'élection présidentielle de 2017.
Recrutée pour remplacer Vanessa Burggraf, elle est chroniqueuse de Modèle:Date- à Modèle:Date-, aux côtés de Yann Moix (2017-2018) puis de Charles Consigny (2018-2019), dans l'émission de Laurent Ruquier On n'est pas couché, diffusée par France 2. Elle s'y distingue par des prises de position et des réactions polémiques. La période voit les audiences baisser, un essoufflement qui serait dû d'après François Jost, professeur en science de l'information et de la communication, à une perte de légitimité des chroniqueurs dans des échanges où la forme a pris le pas sur le fond. Jost souligne également l'« impopularité de Christine Angot » causée par son « incapacité à dialoguer », une attitude qu'il qualifie de « consternante », voire de « dramatique »<ref>Modèle:", lesinrocks.com, Modèle:Date-.</ref>.
Prises de positions politiques
En Modèle:Date-, elle fait partie des signataires d'une lettre ouverte adressée au président de la République, publiée dans Libération, qui s'oppose à la gestation pour autrui<ref>Collectif, « Modèle:" », Libération, Modèle:Date-.</ref>,<ref>Cécile Daumas, « Deux camps distincts parmi les intellectuels », Libération, Modèle:Date-.</ref>.
En Modèle:Date-, Christine Angot exhorte François Hollande à se représenter à l’élection présidentielle. Dans une lettre ouverte, elle affirme que celui-ci dans les situations exceptionnelles, a Modèle:"<ref>« Christine Angot écrit à François Hollande : “Ne désertez pas” », lejdd.fr, Modèle:Date-.</ref>.
En Modèle:Date-, elle intervient dans L'Émission politique sur France 2 qui reçoit François Fillon Modèle:InfraModèle:Secsou.
Décoration
- Modèle:Déco (17 janvier 2013)<ref>Arrêté du Modèle:Date- portant nomination dans l'ordre des Arts et des Lettres.</ref>
Controverses
Coups d'éclat à la télévision
Elle est critiquée pour la violence de ses interventions politiques et médiatiques<ref>Voir sur valeursactuelles.com.</ref>. Le Modèle:Date-, dans l'émission Bouillon de culture animée par Bernard Pivot, elle prend à partie Jean-Marie Laclavetine, écrivain et lecteur chez Gallimard, pour son roman Première Ligne. Ce livre raconte l'histoire d'un éditeur fatigué d'avoir à refuser des manuscrits. Elle le qualifie de « tout à fait insupportable » et de « livre inutile ». Dans les faits, c'est Laclavetine qui a refusé le quatrième roman de Christine Angot chez Gallimard<ref name=":2">Modèle:Article.</ref>.
Cette intervention attire l'attention sur elle. Le lendemain de l'émission, les ventes de son livre L'Inceste décollent. Dès lors, ses « coups d'éclat » médiatiques se succèdent : en 2000, elle quitte le plateau de l'émission Tout le monde en parle, « ulcérée par les questions trop légères de Thierry Ardisson et de ses invités<ref name=":1"/> ». Invitée de l'émission On n'est pas couché, elle s'emporte contre Éric Zemmour puis contre Natacha Polony. En 2015, elle préfère quitter le plateau de Laurent Ruquier plutôt que de faire face à Michel Houellebecq, dont elle avait critiqué le dernier roman en ces termes : Modèle:"
Intervention face à François Fillon
Le Modèle:Date-, durant l'affaire Fillon, elle a, en direct sur le plateau de L'Émission politique, une violente altercation verbale avec François Fillon qui est largement commentée dans la presse<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Parmi les nombreuses réactions qui critiquent cette intervention, Benoît Duteurtre écrit déplorer ces artistes qui se prennent pour des « procureurs » et qui fréquentent Modèle:" Alain Finkielkraut se demande quant à lui : Modèle:"
D'autres voix se font entendre pour au contraire soutenir l'écrivaine, comme Jean-Michel Aphatie : Modèle:" Les Inrockuptibles soutiennent également Christine Angot en affirmant qu'elle a remporté son débat<ref>Voir sur lesinrocks.com.</ref>.
François Fillon considère que ce type d'attaque lui est profitable et déclare : Modèle:"
Le Modèle:Date-, Angot réagit à la polémique dans un entretien accordé au journal Libération<ref>Voir sur liberation.fr.</ref>. Elle y déclare ne pas regretter cet échange et évoque les messages qu'elle a reçus à la suite de son intervention télévisée : Modèle:"
Chroniques dans On n'est pas couché
Le Modèle:Date-, face à Alexis Corbière, elle acquiesce quand celui-ci lui demande si, selon elle, « Dieudonné = Francis Lalanne = La France insoumise » (en précisant qu'elle identifie surtout les deux premiers), le mouvement du député n'ayant pas protesté après le report de voix en sa faveur des deux candidats issus du show-business lors d'une législative partielle<ref name="Dieudo">Modèle:Lien web.</ref>. Elle affirme sur le même plateau : Modèle:"
Le Modèle:Date- survient une autre polémique. Face à l'ancienne porte-parole de Europe Écologie Les Verts Sandrine Rousseau, qui présentait le livre où elle a raconté son combat pour faire reconnaître l'agression sexuelle qu'elle a subie de la part de Denis Baupin, elle s'emporte jusqu'à faire pleurer l'invitée<ref>Lucie Valais, « "On n'est pas couché" : Christine Angot furieuse face à Sandrine Rousseau, en larmes », rtl.fr, Modèle:Date-.</ref>,<ref>Voir sur marianne.net.</ref>. Durant la séquence diffusée à la télévision, Christine Angot affirme que ce livre démontre que les féministes se sont trompées de combat (souhait d'une féminisation des professions, mouvement féministe au sein d'un parti politique, communication sur la libération de la parole, etc.) et que, de fait, le nombre des viols et des agressions sexuelles ne baisse pas significativement. Sandrine Rousseau évoquait en effet dans son livre Christine Angot et, selon celle-ci, déformait sa démarche. La réaction, jugée agressive, de Christine Angot entraîne la saisine du CSA par Marlène Schiappa, secrétaire d'État chargé de l'égalité entre les femmes et les hommes<ref>Voir sur francetvinfo.fr.</ref>. Une pétition<ref name="pétition">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref> réclamant des excuses publiques de l'émission à Sandrine Rousseau est lancée par l'écrivaine Valentine Goby et recueille près de Modèle:Unité le Modèle:Date<ref name="pétition"/>. Le Modèle:Date suivant, le CSA a finalement rendu sa décision avec une mise en demeure de France Télévisions<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Une autre polémique naît le Modèle:Date- lorsque, face à Grand Corps Malade, Christine Angot explique que « être artiste est toujours le résultat d'un échec, c'est un plan B. » Ces propos jugés naïfs et insultants, parce qu'ils supposent que la création artistique ne serait qu'un substitut à une frustration sociale, suscitent l'indignation et la consternation dans de nombreux médias, et donnent à nouveau lieu à une pétition demandant des excuses de la présidente de France Télévisions ou une sanction à l'encontre de l'écrivaine<ref>Modèle:Lien web.</ref>Modèle:Refins,<ref name=figaro130318>Modèle:Lien web.</ref>.
Une nouvelle polémique se déclenche à la suite de l'émission du Modèle:Date-, durant laquelle Christine Angot attaque Virginie Calmels, vice-présidente des Républicains, en évoquant sans justification avec le sujet de la discussion, sa vie privée et son milieu social supposé. L'avocat Éric Dupond-Moretti, présent sur le plateau, et applaudi par le public, dénonce alors ce comportement « d'une grande violence », s'attirant à son tour les critiques de la chroniqueuse : « Il faut y aller fort avec ces gens-là » (sic). Cette séquence provoque une violente réaction négative des réseaux sociaux et des signalements au CSA<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name=figaro130318/>.
Le Modèle:Date-, en voulant saluer un livre publié par Franz-Olivier Giesbert<ref>Le Schmock par Franz-Olivier Giesbert, 2019, qui raconte une histoire d’amour dans l’Allemagne nazie.</ref>, elle fait resurgir des débats nés lors de l'affaire Olivier Grenouilleau<ref>« Les termes du débat sont posés de la même manière », estime l'historienne Myriam Cottias, dans Les Inrockuptibles qui lui pose cette question.</ref> du nom de l'historien Olivier Grenouilleau, selon qui les abolitionnistes auraient exagéré les conditions de vie sur les navires négriers, et déclenche un tollé en déclarant que l'esclavage des Noirs était « exactement le contraire » de la Shoah car les esclaves devaient être « en bonne santé » à leur arrivée<ref name=angottv>Modèle:Vid Modèle:", France Télévisions le Modèle:Date-.</ref>. Plus de 900 signalements de téléspectateurs au CSA sont effectués dans la soirée<ref>L'Obs du Modèle:Date-.</ref>. L'historienne Mathilde Larrère rappelle les conditions de navigation : coups de fouet, violence à tout bout de champ, viol des femmes, tandis que l'historienne Myriam Cottias, spécialiste de l’esclavage, y voit un discours idéologique<ref name=Cottias/>, voire Modèle:" et rappelle que la durée moyenne de vie en plantation à Saint-Domingue ne dépassait pas huit ans<ref name=Cottias>Modèle:", dans Les Inrockuptibles.</ref>. La chroniqueuse s'excuse ensuite de ne pas avoir Modèle:" et l'émission, la semaine suivante invite des représentants d'associations antiracistes<ref>Voir dans lexpress.fr.</ref>.
Affaires judiciaires
En 2008, à la suite de la publication du Marché des amants, Christine Angot se voit obligée de dédommager, après accord, à hauteur de Modèle:Unité, Élise Bidoit. Celle-ci, ex-épouse de Charly Clovis, compagnon de Christine Angot, a reconnu une partie de sa situation personnelle transcrite dans l'œuvre<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 2011, lors de la publication du roman Les Petits, Élise Bidoit accuse à nouveau Christine Angot d'atteinte à sa vie privée et familiale<ref>Pierre Assouline, « Christine Angot face à la révolte de ses personnages », Le Monde des livres, Modèle:Date.</ref> et décide d'attaquer l'auteur en justice. Le roman évoque des épisodes précis, parfois violents ou terribles, de la vie intime du couple inspiré par Élise Bidoit et Charly Clovis. Il reproduit les résultats d’une enquête sociale, demandée par un juge aux affaires familiales, visant à régler le problème de la garde des quatre enfants d’Élise Bidoit et Charly Clovis, auxquels Angot a eu accès par ce dernier. Par ailleurs, il y est écrit que la fille aînée du personnage calqué sur Élise Bidoit, née d’un premier mariage, a été agressée sexuellement par son père, ce qui n’est selon la plaignante jamais arrivé. Christine Angot comparaît le Modèle:Date- pour atteinte à la vie privée<ref>Jérôme Dupuis, « Procès : Christine Angot a-t-elle dépassé les limites de l'autofiction ? », L'Express, Modèle:Date-.</ref>,<ref>David Caviglioli, « Le procès de Christine Angot comme si vous étiez le juge », Le Nouvel Observateur, Modèle:Date-.</ref>,<ref>Sophiane Meddour, « Christine Angot et Lionel Duroy attaqués en justice par des proches », L'Express, Modèle:Date-.</ref>. Le Modèle:Date-, elle est condamnée, conjointement avec son éditeur, à verser Modèle:Nb de dommages et intérêts à Élise Bidoit<ref>Condamnation de Christine Angot pour atteinte à la vie privée.</ref>,<ref name="rom">Modèle:Lien web</ref>.
En 2017, elle est mise en examen, ainsi que Laurent Joffrin, directeur de la publication de Libération, pour diffamation après la parution d'un article du journal où elle accuse l'éditeur Christophe Lucquin de « publier des livres à caractère essentiellement pédophile »<ref name="rom" />. Le Modèle:Date-, la cour d’appel de Paris infirme le jugement de première instance la relaxant du chef de diffamation publique, et juge que l’écrivaine a publiquement diffamé l’éditeur Christophe Lucquin, défendu par Modèle:Me Marie Dosé, et sa maison d’édition. Christine Angot est condamnée, civilement et solidairement avec Laurent Joffrin, à verser à l'éditeur et à sa maison une amende de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En Modèle:Date-, elle porte plainte en raison d'inscriptions injurieuses et menaçantes qui sont découvertes à proximité d'un lieu où elle doit se produire en conférence, et qui font explicitement référence à la consonance juive du nom de famille de sa mère, ainsi qu'à la couleur de peau de son ancien compagnon, Doc Gynéco<ref>Modèle:", Le Monde, Modèle:Date-.</ref>.
Littérature
Écriture
La critique littéraire classe souvent les textes d'Angot dans la catégorie autofiction. L'auteur refuse pourtant cette étiquette : Modèle:Citation bloc
Christine Angot déclare ne rien « raconter », au sens purement narratif du terme, mais simplement « dire »<ref>« Je ne suis pas quelqu'un qui écrit quelque chose, je suis quelqu'un qui écrit […] J'écris moi, mais ce n'est pas même chose que de dire « je raconte moi », Interview de Christine Angot, émission Tout le monde en parle, animée par Thierry Ardisson, 1999.</ref>, et concevoir la littérature comme une Modèle:"
Son œuvre se caractérise par le déploiement d'un discours qui met à l'épreuve les rapports entre la vérité et la fiction dans le roman autobiographique : Modèle:Citation bloc
Dès lors, œuvre qui mêle dénudement confessionnel et fiction, les livres de Christine Angot, pour qui, en littérature, Modèle:"<ref>Déclaration dans Libération, Modèle:Date-.</ref>, sont le résultat de la rencontre frontale entre la vie et l'écriture : Modèle:"<ref>Christine Angot, L'Usage de la vie, Fayard, 1998, Modèle:P..</ref>.
Modèle:Qui notera par ailleurs l'emploi du récit « métafictif »<ref name=1vo>« ANGOT, Christine (écrivain) », Autofiction, Modèle:Date-.</ref>, racontant et commentant l'écriture, la lecture et la réception médiatique de ses textes dans, entre autres, Sujet Angot, Une partie du cœur et Quitter la ville.
Christine Angot s'efforce aussi de sonder le rapport de la société à la parole de l'écrivain sur la place publique, parole qu'elle qualifie de « performative » dans les premières pages de Quitter la ville : Modèle:Citation bloc
L'exploration du motif incestueux (ou des liens entre l'espace sociétal et l'interdit fondamental de l'inceste) est un thème récurrent de son œuvre, et plus particulièrement dans L'Inceste et Une semaine de vacances.
Influences littéraires
Les influences littéraires de Christine Angot sont nombreuses, et vont de Louis-Ferdinand Céline à Marguerite Duras en passant par Marcel Proust — page 24 de Léonore, toujours, il y a une allusion claire à l'incipit du roman Du côté de chez Swann et elle cite d'ailleurs Proust en exergue à Pourquoi le Brésil ?. Elle déclare : Modèle:Citation bloc
Elle évoque aussi son admiration pour Samuel Beckett : Modèle:", mais aussi Hervé Guibert qu'elle reconnaît être Modèle:" Elle déclare s'être intéressée tardivement au genre poétique, notamment au travers d'Henri Michaux : Modèle:"
Parmi ses contemporains, elle souligne son goût pour les romans de Camille Laurens : Modèle:"<ref name="Lectures Angot"/> et Mathieu Lindon qu'elle soutiendra lors de la polémique suscitée par la publication de son roman Le Procès de Jean-Marie Le Pen. Par ailleurs, l'œuvre de Christine Angot est souvent rapprochée de celle de Guillaume Dustan, dont elle serait l'« alter-Angot »<ref>« “Merde à la dictature du Vrai roman” par Guillaume Dustan (extrait de Nicolas Pages) », buzz-litteraire.com, Modèle:Date-.</ref>.
Emprunts et réécritures
Dans L'Inceste, Christine Angot note : Modèle:" Modèle:Référence nécessaire
Modèle:Référence nécessaire Quant à Léonore, toujours, le texte évoque Sexus d'Henry Miller et L'Usage de la vie mentionne quant à lui des liens avec C'était tout une vie de François Bon<ref name="Lectures Angot"/>. Modèle:Référence nécessaire
Accueil critique
En 1999, avec la publication de L'Inceste, elle devient une des figures majeures et médiatiques de la nouvelle scène littéraire française. Controversée, se révélant parfois pythique<ref>Irma Krauss, « Modèle:Lien web » sur e-litterature.net, consulté le Modèle:Date-.</ref> voire radicale, Christine Angot défraya alors la chronique littéraire. Qualifiée par les uns d'« écrivain provocateur et histrionique »<ref>Jacques Pierre Amette, « Christine Angot : bluff médiatique ou chef-d'œuvre ? », Le Point, Modèle:Date-.</ref> auteur d'une œuvre racoleuse « rédigée dans un style brouillon »<ref>Éric Naulleau, « Christine Angot », Le Jourde et Naulleau : précis de littérature du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Paris, Mot et Cie, 2004.</ref>, L'Inceste fut qualifiée par d'autres (Les Inrockuptibles, Libération, Le Monde des livres) d'œuvre au modernisme certain et aux qualités littéraires indéniablesModèle:Ref nec. L'Inceste se vendra à près de Modèle:Nb.
Par la suite, la réception de ses textes se fait toujours dans une profonde dichotomie, entre critiques élogieuses et critiques négatives. Lors de la publication de son roman Les Désaxés, la revue Lire se demande : « Faut-il lire Angot ? »<ref>« Critique. Faut-il lire Angot ? », Lire, Modèle:Date-.</ref>. Dès lors, si la critique littéraire note que « la romancière reste unique, seule aujourd'hui à être reconnaissable dès les premières lignes », elle souligne aussi que Christine Angot Modèle:"
Il en est de même, pour illustration, de son livre Le Marché des amants, considéré par Benjamin Berton, écrivain et critique, comme « le meilleur de l’auteur », mais qui souligne aussi que le livre est « le plus ridicule que vous pourrez jamais lire si vous aimez, disons, la littérature d'ambition, la littérature d'aventure, la littérature qui raconte des histoires amples, historiques ou dramatiques », avant de conclure, à propos de Christine Angot : Modèle:"
Le titre de romancière lui est contesté par de nombreuses personnalités<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
À la publication de son livre en 2018 intitulé Un tournant de la vie, les critiques s'avèrent relativement négatives. L'écrivain Éric Neuhoff le qualifie de « roman à l'eau de rose totalement faiblard<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref> ». Michel Crépu parle d'un « effondrement littéraire<ref name=":0"/> » tandis que Jean-Claude Raspiengeas commente l'œuvre comme étant d'une « bêtise abyssale<ref name=":0"/> ». Arnaud Viviant tempère en disant qu'il est « très bien décrit<ref name=":0"/> ».
Œuvres
Romans et récits
Modèle:Colonnes Modèle:Catégorie principale
Monographies
- Les Artistes, éditions de la Villa Arson, Modèle:Coll, 1993.
- Droit au but, photographies de Pierre Schwartz, école supérieure des beaux-arts de Marseille, 1998.
- Othoniel, Flammarion, 2006.
Pièces de théâtre
- Corps plongés dans un liquide, éd. du Théâtre Ouvert, Modèle:Coll, 1992.
- L'Usage de la vie incluant Corps plongés dans un liquide, Même si et Nouvelle vague, Fayard, 1998.
- L'Usage de la vie, Mille et une nuits, 1999.
Entretiens
- Christine Angot, entretiens avec Jacques Henric, éditions IMEC, Modèle:Coll, 2013.
Ouvrages collectifs
- Le Sexe, La Découverte, Modèle:Coll, 2003, chap. « Les Naturistes ».
- Dix ans sous la Bleue, Stock, 2004, Modèle:P..
- Amour toujours ?, Gallimard, Modèle:Coll, Modèle:N°, 2013.
Prix
- 2005 : Prix France Culture pour Les Désaxés et Une partie du cœur
- 2006 : Prix de Flore pour Rendez-vous
- 2012 : Prix Sade pour Une semaine de vacances (refusé par l'auteur)
- 2015 : Prix Décembre pour Un amour impossible<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- 2021 : Prix Médicis pour Le Voyage dans l'Est<ref name=Médicis>Modèle:Article.</ref>
Théâtrographie
Audiographie
Disques audio
- 2001 : Christine Angot lit L'Inceste, Stock/France-Culture, 3 CD.
- 2016 : Un amour impossible, lu par l'auteur, Gallimard, Modèle:Coll.
Radiodiffusions
- 1999 : Mais aussi autre chose, création théâtrale, « Les Fictions de France Culture », France Culture, Modèle:Date-.
- 2013 : Une semaine de vacances avec Christine Angot, créations théâtrales et lectures, France Culture, 22-Modèle:Date-.
Filmographie
Adaptation de son œuvre au cinéma
- 2018 : Un amour impossible, film français de Catherine Corsini, d'après son ouvrage éponyme.
Voir aussi
Bibliographie
Critiques
- Thierry Ardisson, Cyril Drouet et Joseph Vebret, « Christine Angot, écrivain égomaniaque », Dictionnaire des provocateurs, Plon, 2010.
- Régine Deforges, « L'érotisme de la chambre à gaz », Pêle-mêle. Chroniques de L'Humanité, Modèle:Nobr rom, Fayard, 2004.
- Pierre Jourde, « Modèle:Unité pour Christine Angot », La Littérature sans estomac, L'Esprit des péninsules, 2002.
- Marc-Édouard Nabe, « Et Littell niqua Angot<ref>Marc-Édouard Nabe, « Et Littell niqua Angot », Modèle:Date-.</ref> », tract, 2006.
- Éric Naulleau, « Christine Angot », Le Jourde et Naulleau : précis de littérature du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Mot et Cie, 2004.
Pastiches et fiction
- Frédéric Beigbeder pastiche le style de Christine Angot, en 2000, dans un texte intitulé « Quitter Lavil », allusion au roman Quitter la ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- En 2007, Pascal Fioretto pastiche Christine Angot dans Et si c'était niais.
- En 2008, elle est le personnage principal d'un roman de Frédéric Andrau intitulé Quelques jours avec Christine A., publié chez Plon<ref>Jean-Marc Parisis, « Quelques jours avec Christine A. », Le Figaro, Modèle:Date-.</ref>.
- Elle apparaît dans un court texte intitulé « Noir désir », extrait du recueil Tout Paris de Bertrand de Saint-Vincent (Grasset, 2011).
Études universitaires
- Claude Burgelin, « Donner son corps à la littérature ? Brèves remarques sur l'écrivain et son image en l'an 2000 », Portraits de l'écrivain contemporain, éditions Champ Vallon, 2003.
- Martine Delvaux, Histoires de fantômes : spectralité et témoignage dans les récits de femme contemporains, Montréal, Presses de l'université de Montréal, 2005.
- Jeannette Den Toonder, « L'autoreprésentation dans une époque massmédiatisée : le cas Angot », Territoires et terres d'histoires : perspectives, horizons, jardins secrets dans la littérature française d'aujourd'hui, éditions Rodopi, Modèle:Coll, 2005.
- John Faerber, « Le bruissement d'elles ou Le questionnement identitaires dans l'œuvre de Christine Angot », Nouvelles écrivaines : nouvelles voix ?, éditions Rodopi, Modèle:Coll, 2002.
- Éric Fassin, « Le Double « Je » de Christine Angot : sociologie du pacte autobiographique », Le Sexe politique. Genre et sexualité au miroir transatlantique, Éditions EHESS, Modèle:Coll, 2009.
- Francesca Forcolin, « Christine Angot : le désir d'indigner le lecteur », revue Carnets<ref>Article en ligne.</ref>.
- Arnaud Genon, « Christine Angot : l'écriture ou la vie », Autofictions : pratiques et théorie. Articles, Mon Petit éditeur, 2013.
- Nora Hamouche, La Question du sujet dans « L'Inceste » de Christine Angot, Éditions universitaires européennes, 2015.
- Anne-Marie Picard, « L'intime livré au danger : la solution onirique de Christine Angot », Intimité, Presses universitaires Blaise Pascal, 2005.
- Anne-Marie Picard-Drillien, "Martyres de la cause du moi : Écriture et inconscient de l’autofiction (Christine Angot). Autofiction(s). ss la dir. de Claude Burgelin, Isabelle Grell et Roger-Yves Roche. Presses universitaires de Lyon, 2010, Modèle:P..
- Anne-Marie Picard, « La Singlerie de l’écrivain, au-delà du leurre de l’identité : Christine Angot » dans Aventures et expériences littéraires : Écritures des femmes en France au début du vingt-et-unième siècle, Rodopi (Amsterdam, New York), ss. la dir. de Amaleena Damlé, avec Gill Rye, 2014; DOI: 10.13140/RG.2.1.4178.5444
- Anne-Marie Picard, Modèle:" Narratives Of The Therapeutic Encounter. Psychoanalysis, Talking Therapies and Creative Practice. Editors: Susan Bainbrigge, Maren Scheurer. Cambridge Scholars Publishing, 2020, Modèle:P..
- Myriam Rigaud, Deux réécritures contemporaines de contes traditionnels : Christine Angot et Éric Chevillard, Éditions universitaires européennes, 2012.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Marion Sadou, « Christine Angot's autofiction: literature and/or reality? », Women's writing in contemporary France : news writers, new literatures in the 90's, Manchester University Press, 2002.
- Annie Richard, L'Autofiction et les femmes : un chemin vers l'altruisme ?, Paris, L'Harmattan, 2013.