Roch Hachana

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Modèle:Confusion Modèle:Infobox Célébration

Roch Hachana (Modèle:Lang-he, prononcé /ʁɔʃ a.ʃa.na/ ; nom complet : Modèle:Lang, roch hachana lachanim, « commencement des années civiles ») est une fête juive célébrant la nouvelle année civile du calendrier hébraïque.

Appelé dans la Bible Modèle:Lang (Lévitique 23:24, « souvenir de la sonnerie ») ou Modèle:Lang (Nombres 29:1, « jour de la sonnerie »), laquelle s'effectue au moyen d'un Modèle:Lang taillé dans la corne d'un bélier, le jour devient dans la tradition rabbinique celui du jugement de l'humanité, et inaugure une période de dix jours de pénitence dans l'attente du grand pardon accordé aux repentants (Modèle:Lang). La sonnerie du chofar sur différents rythmes invite dès lors l'assemblée à la Modèle:Lang (« repentir »), ancêtre hébraïque de l'examen de conscience des chrétiens.

Une coutume plus tardive s'est développée sous l'influence du Talmud de Babylone consistant à tenir un repas rituel, le Modèle:Lang (Modèle:Lien) au cours duquel les Modèle:Lang, des mets « signes des temps » dont une pomme trempée dans le miel et une grenade, sont consommés dans un but propitiatoire.

Elle est fêtée, en terre d'Israël comme en diaspora, les deux premiers jours du mois de tishri qui tombe, selon les années, en septembre ou en octobre dans le calendrier grégorien.

Roch Hachana dans les sources juives

Dans la Bible hébraïque

La Bible fait commencer l'année au mois de l'aviv, c'est-à-dire en nissan<ref>Exode 12:2.</ref>. Roch Hachana n'est donc pas évoquée en tant que telle dans le Pentateuque et il n'est pas établi que la seule occurrence biblique du terme Roch Hachana (Ézéchiel 40:1) fasse référence au Modèle:1er tishri<ref>Modèle:Harvsp ; voir aussi Modèle:Abréviation discrète Arakhin 12a.</ref>.

Cependant, la date à laquelle le nouvel an juif est actuellement célébré, le « premier jour du septième mois » (tishri est une appellation post-exilique), apparaît à plusieurs reprises dans le récit biblique et présente à chaque fois une importance particulière (bien qu'aucun passage ne comporte explicitement l'idée d'un début de l'année).

Elle est, dans le Pentateuque, donnée aux enfants d'Israël dans le désert comme une convocation sainte, « jour de chômage en souvenir de la sonnerie » (Modèle:Lang) ou « jour de la sonnerie » (Modèle:Lang). Il est prescrit de s'abstenir en ce jour de toute « œuvre servile » et de faire une offrande par le feu à YHWH<ref>Lévitique 23:24-25.</ref> ; en outre, un holocauste avec ses oblations et un bouc doivent être offerts en offrande expiatoire, en sus des holocaustes de la néoménie et de l'offrande perpétuelle<ref>Nombres 29:1-6.</ref>.

C'est aussi, selon la Septante (mais non le texte massorétique), la date que donne Ézéchiel pour l'offrande d'un sacrifice expiatoire « pour la maison »<ref name="Iezekiel 45">Modèle:Lien web, Modèle:Cf. Modèle:Harvsp.</ref>. C'est enfin la date choisie par Ezra le scribe après le retour à Sion pour faire la lecture publique de la Loi. En l'entendant, le public prend peur et se met à pleurer mais il le rassure et lui enjoint de manger des plats riches, de boire des douceurs et d'en envoyer des parts à ceux qui n'ont rien pu préparer « car ce jour est consacré à notre Seigneur » et que « la joie en YHWH est votre force »<ref name="N8110">Néhémie 8:1-10.</ref>.

Dans la littérature rabbinique

La signification et les ordonnances de la fête du Modèle:1er tishri se développent autour de la sonnerie du Modèle:Lang et des sens qui s'attachent à cette pratique dans la Bible et la tradition orale. Elles sont principalement discutées dans le traité Roch Hachana, huitième de l'ordre Moëd, dont la Mishna et les élaborations talmudiques constituent la première source écrite faisant du Modèle:1er tishri le premier jour de la nouvelle année<ref>Modèle:Cf. Modèle:Harvsp.</ref>.

Le jour de l'an

La tradition rabbinique compte quatre Modèle:Lang (« jours capitaux de l'année ») : le Modèle:1er nissan, le Modèle:1er eloul, le Modèle:1er tishri et le [[Tou Bichvat|Modèle:1er ou le 15 shevat]].

Tous ne revêtent pas la même importance : le Modèle:1er eloul et le Modèle:1er ou le 15 shevat sont essentiellement des dates comptables pour la dîme sur le bétail et les années de plantation des arbres fruitiers alors que les Modèle:1er nissan et tishri fixent les calendriers « religieux » et « civil » et sont en outre des jours de jugement sur la récolte et les actes de l'humanité, respectivement<ref name="MRH">Mishna Roch Hachana 1:1-2, Modèle:Cf. Modèle:Harvsp & Modèle:Harvsp.</ref>.

Le Modèle:1er nissan détermine les années de règne des rois israélites et le cycle des fêtes ; c'est à partir de lui que la Bible décompte les mois, en ce mois que l'année doit avoir été déclarée embolismique s'il y a lieu et que [[mahatsit hashekel|les Modèle:Lang doivent avoir été offerts]]<ref>Modèle:Abréviation discrète Roch Hachana 2b-3a, 4a & 7a-b.</ref>.

Le Modèle:1er tishri est quant à lui appelé « jour du nouvel an » pour les années. Il détermine les années de règne des rois non israélites (le Talmud se fonde sur le récit attribué à Néhémie, échanson du souverain perse), les années sabbatiques et jubilaires ( יוֹבֵל yôvēl) ainsi que les années de semis et les années de croissance des légumes.

De ces quatre jours, seul le Modèle:1er tishri fait, à l'époque de la Mishna, l'objet d'une observance particulière et bien que la Mishna donne formellement la préséance à nissan dans son énumération des nouveaux ans et des jours de jugement, il est établi depuis le siècle précédant sa rédaction que la priorité est en réalité donnée au Modèle:1er tishri, conformément à l'opinion de Rabbi Eliezer et au détriment de celle de Rabbi Yehoshoua.

Tous deux s'accordent sur le fait que Dieu s'est souvenu de Sarah, Rachel et Hanna lors du mois de tishri (car le Modèle:1er tishri est dénommé dans la Bible « jour du souvenir [de la sonnerie] »). Ils ont la même lecture du Modèle:Nobr, l'associant au mois de tishri sur la base de Modèle:Nobr (Modèle:Citation — compris dans son sens simple, ce verset se rapporte à la coutume de faire résonner le Modèle:Lang lors des néoménies<ref>Modèle:Cf. Lévitique Rabba 29:6 & Pessikta deRav Kahana 23:6 (s.v. Rabbi Berakhya) ; voir aussi Rachi, Ibn Ezra et Radak sur Modèle:Nobr.</ref>, mais selon une exégèse moins littérale, il désigne plus spécifiquement la seule fête pendant laquelle « la lune se cache » — Modèle:Lang —, à savoir le Jour de la Sonnerie<ref name="Ps81">Modèle:Abréviation discrète Roch Hachana 8a-b, 34a & Beitza 16a, Modèle:Cf. Modèle:Harvsp.</ref>), et en déduisent, d'après Psaumes 81:6, que c'est en tishri que Joseph a été libéré de sa prison. Cependant, le premier situe la naissance et la mort des patriarches ainsi que la création du monde en tishri tandis que le second place ces évènements en nissan. C'est en nissan qu'aura lieu selon lui la rédemption future, à l'image de celle qui eut lieu lors de la sortie d'Égypte, tandis que selon Rabbi Eliezer, elle se produira en tishri.

Dans les faits, la Mishna ne désigne plus par la suite comme roch hachana que le Modèle:1er tishri<ref>Modèle:Lang 4:1, 4:8Modèle:Etc.</ref> et lui seul fait l'objet d'une observance élaborée tandis que les trois autres jours ne sont plus rappelés que par des lectures de la Torah particulières lors du cycle triennal ; ces lectures tombent elles aussi en désuétude après l'adoption du cycle de lecture annuel, de sorte que ces jours ne sont plus observés aujourd'hui, à l'exception du 15 shevat, qui a acquis une nouvelle importance au cours des siècles précédents<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le jour du jugement

Appelé Jour de la Sonnerie ou Jour Mémorial, le Modèle:1er tishri n'est pas explicitement désigné comme un Jour du Jugement dans la Bible. Cette tradition prend sa source dans Psaumes 81:5 (Modèle:Citation) où le terme Modèle:Lang est interprété dans son sens plus courant de « jugement » ; la juxtaposition de ce mot à « Dieu de Jacob » en souligne, selon l'exégèse rabbinique, le caractère universel et, alors que la prescription de la sonnerie n'incombe qu'à Israël, le jugement concerne l'humanité dans son ensemble<ref name="Ps81" />.

Parmi les Modèle:Lang élaborant sur cette tradition, certains visent à en souligner le bien-fondé en notant que le mois de tishri se trouve sous le signe zodiacal de la Balance, elle aussi associée au jugement<ref>Pessikta deRav Kahana (édition Mandelbaum) 23:8 (s.v. Rabbi Hiyya), Modèle:Cf. Modèle:Harvsp.</ref>. D'autres veulent en élargir le sens, rapportant le terme Modèle:Lang de Modèle:Nobr aux fautes que Dieu promet de « cacher » si les enfants d'Israël se repentent<ref>Pessikta Rabbati (édition Modèle:Lang) 29.</ref> ou au trône (Modèle:Lang) sur lequel Il siège lors du jugement<ref>Cité in Modèle:Harvsp.</ref>. Il est en effet rapporté au nom de Rabbi Yohanan qu'à Roch Hachana, Modèle:Citation bloc

La portée et la nature de ce jugement varient selon les opinions : pour les uns, il se fait au cas par cas, déterminant les pertes et bénéfices pour l'année à venir (à l'exception des dépenses pour le chabbat et les fêtes qui dépendent de l'investissement qu'on y apporte)<ref>Modèle:Abréviation discrète Baba Batra 10a & Beitza 16a, Modèle:Cf. Modèle:Harvsp.</ref> mais pour les autres, il affecte le monde dans son ensemble, déterminant notamment le climat pour l'année entière<ref>Modèle:Abréviation discrète Baba Batra 147a, Modèle:Cf. Modèle:Harvsp.</ref>.

Quoi qu'il en soit, le jour de Roch Hachana marque le début d'une période de pénitence s'achevant à Modèle:Lang, au cours de laquelle Dieu se laisse plus facilement trouver<ref name="RH 18a">Modèle:Abréviation discrète Roch Hachana 18a.</ref> (au Moyen Âge, certains font commencer cette période le premier jour du mois d'eloul car c'est à cette date que Moïse serait remonté sur le mont Sinaï pour écrire les secondes tables de la Loi<ref>Tour Orah Hayim 581, citant les Pirqé de-Rabbi Éliézer 46 ; Modèle:Cf. Modèle:Harvsp.</ref>). Son caractère solennel exclut qu'on puisse lire le Modèle:Lang en ce jour, bien qu'il s'agisse d'une néoménie<ref>Modèle:Abréviation discrète Arakhin 10b.</ref>. Cependant, il est recommandé de ne pas s'affliger et de faire bonne chère dans de beaux habits afin de marquer sa confiance dans la miséricorde du Juge<ref name="TJRH">Modèle:Abréviation discrète Roch Hachana 1:3 (57a & b).</ref>. Lors des repas de fête, Abaye prescrit de manger (ou regarder) des plats et mets jugés propices ou propitiatoires<ref>Modèle:Abréviation discrète Keritot 6a.</ref> ; cette recommandation donnera lieu à l'un des aspects les plus typiques de la fête, à savoir la consommation de grenades, épinards, pommes trempées dans le miel, têtes de mouton ou de poisson et autres nourritures variant selon les communautés<ref name="DG">Modèle:Lien web.</ref>.

à placer dans le second jour de la fête : un usage se développe dans les communautés rhénanes d'aller « jeter » ses fautes dans un point d'eau en récitant le passage Michée 7:18-20, sur lequel la coutume est fondée<ref>Modèle:Lien web.</ref><ref>Modèle:Lang 1:1.</ref>. En outre, on célèbre lors du Modèle:1er tishri l'intronisation de Dieu, le jugement de l'humanité (ou du monde) et la ligature d'Isaac<ref>Modèle:Lang 1:2, Modèle:Abréviation discrète Roch Hachana 8a & 16a, Modèle:Lang 12b ; Modèle:Cf. Modèle:Harvsp.</ref>.

Plusieurs auteurs modernes voient une série d'innovations menées sous l'influence de divers festivals sémites<ref name="JE">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="Mowinckel">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="USF">Modèle:Lien web.</ref>, ont, selon les rabbins, leurs sources dans la Bible : tishri aurait marqué la nouvelle année agricole dès le Pentateuque (Modèle:Cf. Exode 23:16 & 34:22) et les différents caractères de la fête seraient déductibles des différents passages se rapportant à la « sonnerie » et au Modèle:Lang (Modèle:Nobr, Modèle:NobrModèle:Etc.)<ref name="Mowinckel" />,<ref>Modèle:Cf. Modèle:Harvsp, Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="EJ">Modèle:Cf. Modèle:Harvsp.</ref>.

L'époque à laquelle le mois de tishri est entré en compétition avec celui de nissan est difficile à déterminer avec précision. Seule l'utilisation du mois de nissan pour dater les années de règne apparaît explicitement dans les Livres prophétiques tandis que celle du mois de tishri ne peut qu'être supposée sur la base de déductions textuelles<ref name="JE" />. D'aucuns veulent en conclure que la Bible ne connaît qu'un nouvel an et que l'introduction de tishri serait le fait de rabbins influencés par l'Akitou, nouvel an babylonien célébré à tasritu et nissanu<ref name="USF" />. Cependant, l'idée de plusieurs dates de nouvel an se retrouve dans des écrits juifs non-rabbiniques (dans la version grecque d'Ézéchiel 45:20<ref name="Iezekiel 45" /> et dans les œuvres de Flavius Josèphe<ref name="FJ">F. Josèphe, Antiquités judaïques, Modèle:Nobr romains, Modèle:Chap., § 3, Modèle:Cf. Modèle:Harvsp mais voir Antiquités judaïques, Modèle:Nobr romains, Modèle:Chap., §5.</ref>), et le calendrier de Gezer, daté du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avant l'ère commune, fait commencer l'année par les « mois de la récolte », qui équivalent vraisemblablement à tishri et heshvan<ref name="EJ" />.

Il a été avancé que les habitants du royaume de Judée auraient décompté les années à partir de tishri tandis que ceux du royaume d'Israël l'auraient fait à partir de nissan ou encore que le choix du mois de tishri comme début de l'an aurait répondu à un souci d'universalisme. Moïse Nahmanide, un commentateur traditionnel, suggère quant à lui que la relation entre tishri et nissan serait du même ordre que celle entre le chabbat, septième jour de la semaine, et le premier jour de celle-ci<ref>Modèle:Cf. Modèle:Harvsp.</ref>.

Quoi qu'il en soit, le moment auquel tishri prend le pas sur nissan est connu : environ un siècle avant la compilation de la Modèle:Lang, Rabbi Eliezer et Rabbi Yehoshoua, principales autorités spirituelles de leur temps, débattent pour savoir lequel du Modèle:1er tishri ou du Modèle:1er nissan marque l'anniversaire de la création de l'homme ; l'opinion de Rabbi Eliezer acquiert force de loi à la génération suivante<ref name="MRYRE">Modèle:Abréviation discrète Roch Hachana 10b-11a, 8a & 27a ; voir aussi Lévitique Rabba 29:1, Rachi & Malbim s.v. Psaumes 61:6. Modèle:Cf. Modèle:Harvsp.</ref>.

Le jour de la sonnerie

Fichier:Picart The Sounding of the Shofar on Rosh Hashanah.jpg
« La sonnerie du Shofar à Roch Hachana » (Picart, v. 1733)

Des versets du Lévitique, les rabbins ont déduit que la sonnerie du chofar, une sorte de clairon traditionnellement fabriqué dans la corne d'un bélier, doit être le rite principal de la fête et il en est ainsi à l'époque du second Temple<ref>Mishna Roch Hachana 4:1, Modèle:Cf. Modèle:Harvsp.</ref>.

Aucune raison n'a été explicitement fournie pour ce commandement mais Rabbi Yehoshoua et Rabbi Eliezer tirent tous deux de Psaumes 81:4-6 qu'en ce jour, Dieu s'est souvenu de Joseph dans sa geôle<ref name="MRYRE" />. D'autres s'appuient sur les mêmes versets pour faire valoir que ce jour est un jour de jugement<ref>Modèle:Abréviation discrète Roch Hachana 8a-b, Modèle:Cf. Modèle:Harvsp & Modèle:Harvsp.</ref>. Rabbi Modèle:Lien le rattache quant à lui à la ligature d'Isaac car au terme de cet épisode, Abraham immole un bélier dont les cornes se sont prises dans un buisson<ref>Modèle:Abréviation discrète Roch Hachana 16a, Modèle:Cf. Modèle:Harvsp.</ref>. Modèle:Lien enseigne quant à lui que la sonnerie du Modèle:Lang sert à proclamer la royauté divine par les hommes tandis qu'ils se rappellent au bon souvenir de Dieu<ref>Modèle:Abréviation discrète Roch Hachana 34b.</ref>.

On s'appuie généralement sur les explications avancées au Moyen Âge par Saadia Gaon et Moïse Maïmonide, selon lesquels la sonnerie du Modèle:Lang secoue le fidèle de sa torpeur spirituelle et l'invite au repentir<ref>Modèle:Cf. Abudraham ha-Shalem, éd. S. Krauser (1959), Modèle:P. & Modèle:Lang, Hilkhot Teshouva 3:4, Modèle:Cf. Modèle:Harvsp.</ref>.

La qualité de la sonnerie fait progressivement débat chez les rabbins après la destruction du Temple car les souvenirs s'estompent : tous s'accordent sur le caractère de la Modèle:Lang, une longue sonnerie s'achevant abruptement mais la Modèle:Lang doit selon certains évoquer une exclamation et consister en trois sonneries brèves (Modèle:Lang) tandis qu'elle imite, selon d'autres, un gémissement avec une série de neuf sons saccadés. Afin de donner lieu à toutes les interprétations, les trois sonneries initiales deviennent cent, permettant ainsi diverses combinaisons des trois rythmes.

Chaque série de sonneries est encadrée par trois séries de versets bibliques, les Modèle:Lang et Modèle:Lang, connues collectivement sous le nom de Modèle:Lang. Elles sont respectivement centrées sur la royauté divine, la remémoration de l'alliance et les sonneries du Modèle:Lang de la Rédemption<ref>Mishna Roch Hachana 4:5-9, Tossefta Roch Hachana 1:11 & Modèle:Abréviation discrète Roch Hachana 33b ; Modèle:Cf. Modèle:Harvsp & Modèle:Harvsp.</ref>.

Ces trois thèmes, en particulier celui de la royauté, se retrouvent dans les prières du jour<ref>Mishna Roch Hachana 4:5-6.</ref>, plus suppliantes qu'à l'ordinaire car les deux jours de Roch Hachana font partie des « dix jours où Dieu se laisse plus facilement trouver »<ref name="RH 18a" />.

La Modèle:Lang est enrichie au cours du temps, notamment par l'école d'Abba Arika<ref name="TJRH" />, puis par des poètes médiévaux<ref>Modèle:Cf. Modèle:Harvsp.</ref>. L'Modèle:Lang attribué à Amnon de Mayence devient particulièrement populaire parmi les Juifs de France du Nord et d'Allemagne<ref>Modèle:Lien web.</ref> tandis que les communautés séfarades adoptent l'Ahot ketana d'Abraham Hazzan Gerondi<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le Modèle:Lang de Juda ben Samuel ibn Abbas<ref>Modèle:Lien web.</ref> et d'autres poèmes.


Deux jours de fête

Il est de coutume, à l'époque de la rédaction de la Mishna, d'observer Roch Hachana pendant deux jours<ref name="TBB36">Modèle:Abréviation discrète Beitza 3b-6a ; Modèle:Cf. Modèle:Harvsp.</ref>.

Selon le Talmud de Babylone, Yohanan ben Zakkaï aurait promulgué cet usage environ un siècle plus tôt, après que les Lévites se furent trompés dans leur chant du jour et non en raison du doute sur la date qui avait justifié l'instauration du second jour de fête des exilés. Par conséquent, le second jour de Roch Hachana concerne tant les communautés de la terre d'Israël que celle de la diaspora. De plus, son statut est identique à celui du premier (exception faite des soins à pourvoir aux morts). Les rabbins insistent d'ailleurs, à plusieurs reprises, qu'il convient de considérer ces deux jours comme un seul Modèle:Lang (« long jour »)<ref name="TBB36" />.

Il semble toutefois que cette opinion n'ait pas été acceptée par les habitants de la terre d'Israël et qu'ils n'observaient le second jour qu'en raison du doute sur la date, abandonnant la pratique vers le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle malgré les divers responsa émis à leur encontre par les Modèle:Lang babyloniens. La pratique ne serait devenue universelle qu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, après que des rabbins ayant quitté le Sud de la France s'installent en terre d'Israël et imposent leur pratique aux Juifs locaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Roch Hachana et la fixation du calendrier

L'adoption d'un calendrier fondé sur les calculs (et non plus les observations astronomiques) permet aux Sages babyloniens de développer un système permettant d'éviter les conflits entre Yom Kippour, Modèle:Lang et le chabbat<ref>Modèle:Abréviation discrète Roch Hachana 20b.</ref>.

Diverses difficultés entraînent l'établissement d'un système de décalage de Roch Hachana dans le calendrier, fondé sur quatre règles. Leur maintien est vital au bon fonctionnement des communautés juives et la tentative menée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Aaron ben Meïr pour changer l'une d'elles entraîne une controverse acerbe entre lui-même et les centres académiques babyloniens. Elles ont depuis été dûment codifiées par Moïse Maïmonide, Jacob ben Asher et Joseph Caro<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Observance de Roch Hachana dans le judaïsme rabbinique

Préparatifs à la fête

Modèle:Article détaillé

Fichier:Rosh Hashana Montevideo 1932.jpg
Carte de salutation pour Roch Hachana, Montevideo, 1932.

Roch Hachana est précédée par une période pénitentielle initiée dès le mois d'eloul. Les séfarades y lisent des Modèle:Lang, poèmes implorant le pardon divin (les ashkénazes ne le font que la semaine précédant Roch Hachana) tandis que les ashkénazes sonnent du chofar après l'office du matin et commencent la lecture du [[Psaume 27 (26)|Modèle:Nobr]] (qu'ils lisent jusqu'à Modèle:Lang, le dernier jour de Souccot)<ref>R' Shlomo Ganzfried, Modèle:Lien 128:1-10.</ref>.

Il est également de coutume de se rendre sur les sépultures des Justes et d'y prier Dieu de prendre en compte le mérite de ces morts lors du jugement des vivants<ref>ibid. 128:13.</ref>.

Veille de la fête

La journée précédant Roch Hachana est tout entière consacrée à l'étude de la Torah et au repentir, en particulier pour les fautes commises envers autrui. La coutume est de jeûner tout ou partie de la journée (le Rem"a, décisionnaire ashkénaze, estime qu'il ne faut pas compléter le jeûne tandis que le [[Hezekia da Silva|Modèle:Lang]], commentateur séfarade, prescrit d'attendre jusqu'à la sortie des étoiles)<ref>Modèle:Lang 128:14 & Yossef Daat ad loc.</ref>. Il est également coutume de tenir une cérémonie de hatarat nedarim<ref>Yalkout Yosef Moadim, Modèle:Lang, Modèle:Nobr.</ref>, les séfarades le font aussi la veille de Modèle:Lang<ref>Modèle:Abréviation discrète 128:15 & Modèle:Quoi ad loc.</ref>.

Rite et liturgie

Fichier:Rosh Hashanah, 1724, from Juedisches Ceremoniel.jpg
Roch Hachana en Allemagne, Jüdisches Ceremoniel, 1724.
Fichier:Mahzor APAM Casale.jpg
Mahzor manuscrit de Roch Hachana de rite ashkénaze (Apam) de la synagogue d'Asti.

Les deux jours de Roch Hachana sont considérés par la tradition rabbinique comme un long jour<ref>Modèle:Lang 601:2.</ref>. Le premier jour de Roch Hachana ne peut tomber un dimanche, un mercredi ou un vendredi ; il a lieu entre le Modèle:Date- (le Modèle:Date- après l'an 2089 du calendrier grégorien, du fait des différences entre celui-ci et le calendrier hébraïque) et le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La liturgie de Roch Hachana est marquée par de nombreuses particularités et modifie également l'ordonnancement des psaumes lorsque la fête a lieu à\le chabbat (diverses coutumes existent à ce sujet)<ref>Modèle:Abréviation discrète 129:7.</ref>. En outre, bien qu'elle célèbre une néoménie, on n'y lit pas le Modèle:Lang, eu égard à la solennité de la fête<ref>Modèle:Lang 584:1.</ref>.

Les prières de Roch Hachana

Les ashkénazes ont pour habitude, afin d'exprimer au mieux de leurs moyens la majesté divine, de changer la phrase Modèle:Lang (« au-delà de toute bénédictionModèle:Etc. ») en Modèle:Lang (« au-delà, au-delà de toute bénédictionModèle:Etc. ») dans l'ensemble des Modèle:Lang<ref>Modèle:Abréviation discrète 129:1.</ref>. En signe d'humilité, beaucoup récitent la Modèle:Lang courbés ou en pleurant, la voix éteinte<ref>Modèle:Abréviation discrète 129:2.</ref>. Cependant, on ne se bat pas la coulpe, comme c'est le cas les jours suivants et à Modèle:Lang, même lors de l'Modèle:Lang où l'on reconnaît ses péchés<ref>Modèle:Abréviation discrète 129:11.</ref>.

C'est également dans le but de mettre en exergue la majesté divine que divers passages de la Modèle:Lang sont remplacés de Roch Hachana à Modèle:Lang. Quiconque, y compris l'officiant, dirait, en concluant la troisième bénédiction, Modèle:Lang (« le Dieu saint ») au lieu de Modèle:Lang (« le Roi saint ») doit reprendre la Modèle:Lang depuis le début (chez les séfarades, l'officiant ne reprend que la troisième bénédiction). La Modèle:Lang comprend par ailleurs de nombreux ajouts implorant Dieu de « nous inscrire dans le livre de vie » ; ces passages ne sont pas critiques et on ne se reprend pas en cas d'oubli ou d'erreur<ref>Modèle:Abréviation discrète 129:3-6 & Yossef Da'at ad loc.</ref>.

C'est enfin pour cette raison que l'assemblée se prosterne totalement, lors de la répétition du Modèle:Lang lorsqu'on lit « et nous ne nous inclinons et prosternons que devant Dieu »<ref>Modèle:Abréviation discrète 129-16.</ref>.

Lecture de la Torah

Il est d'usage, avant de sortir les rouleaux de Torah de l'arche, de lire les treize attributs de Dieu ou d'autres versets et prières<ref>Modèle:Abréviation discrète 129:12.</ref>.

On lit lors du premier jour de Roch Hachana Modèle:Nobr (la naissance miraculeuse d'Isaac, fils d'une femme infertile ; Hagar et Ishmaël sauvés par l'ange de Dieu) dans la Torah et Modèle:Rom-maj Samuel 1:1–2:10 (la naissance miraculeuse de Samuel, fils d'une femme infertile) comme Modèle:Lang. Le Modèle:Lang est lu dans Nombres 29:1-6 (ordonnance des offrandes particulières à Modèle:Lang) lors des deux jours<ref>Modèle:Abréviation discrète Modèle:Abréviation discrète 584:2, Modèle:Cf. Modèle:Lien web.</ref>.

Les lectures du second jour sont Modèle:Nobr (Isaac sauvé par l'ange de Dieu) et Jérémie 31:2–20 (promesse divine de rédemption divine ; Rachel pleure ses enfants)<ref>Modèle:Abréviation discrète Modèle:Abréviation discrète 584:2, Modèle:Cf. Modèle:Lien web.</ref>.

Sonnerie du chofar

Modèle:Article détaillé

Fichier:Roch Hachana Chofar.jpg
Chofar du 19e siècle appartenant au musée juif de Suisse

Une autre particularité liturgique de Roch Hachana est l'intercalation de sonneries du Modèle:Lang, après la lecture de la Torah et lors de l'office de Modèle:Lang. Ces sonneries sont encadrées par la Modèle:Lang, également insérée dans la Modèle:Lang de l'office du matin.

L'ordre des sonneries établi par les rabbins est Modèle:Lang (Modèle:Nombre) – Modèle:Lang (Modèle:Nombre) – Modèle:Lang (Modèle:Nombre) suivi par une Modèle:Lang.

La Modèle:Lang (hébreu Modèle:Lang, « sonnerie ») est une sonnerie longue et ininterrompue, les Modèle:Lang (hébreu Modèle:Lang, « brisés ») sont une série de trois sons entrecoupés et la Modèle:Lang (hébreu Modèle:Lang, « clameur ») une série de neuf sonneries courtes et rapides. Le silence doit régner dès que le sonneur récite les bénédictions précédant les sonneries, lors des premières sonneries, jusqu'à la fin de l'office de Modèle:Lang. Guidé par un dicteur (dans les communautés ashkénazes), il ne peut reprendre son souffle entre Modèle:Lesquels<ref>Modèle:Abréviation discrète 129:13-19.</ref>.

Fichier:Aleksander Gierymski, Święto Trąbek I.jpg
Les Juifs réalisant le Modèle:Lang sur les bords de la Vistule.

Tashlikh

Modèle:Article détaillé Après l'office de l'après-midi, les Juifs se rendent lors du premier jour de Roch Hachana, sauf lorsque celui-ci a lieu le chabbat (les séfarades le font tout de même si le lieu est pourvu d'un Modèle:Lang), vers un point d'eau courante idéalement hors de la ville et contenant des poissons. Ils y récitent divers versets (dont Michée 7:18-20), psaumes et prières avant de secouer les bords de leurs vêtements, préfigurant la remise en question de leurs actes qu'ils effectueront les jours suivants<ref>Modèle:Abréviation discrète 129:21.</ref>.

Fichier:Judeiskaya utvar01.jpg
Pot de miel en forme de pomme, symboles typiques du repas de fête.

Les soirées de Roch Hachana

Il est de coutume, depuis le Moyen Âge, d'inclure dans sa correspondance les vœux que le destinataire soit « inscrit et scellé pour une bonne année ». Ces souhaits sont réitérés en sortant des synagogues lors des deux soirs de la fête (on ne le fait pas en journée car le jugement est en cours).

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Nourriture symbolique du Roch Hachana.

Les Juifs devant manifester leur confiance en la mansuétude divine par la joie, les repas de fête sont dignes de l'occasion. La table comporte des aliments symbolisant, parfois par des jeux de mots, l'année que l'on espère heureuse et les aliments aigres ou âpres sont évités. Cette coutume, déjà mentionnée dans le Talmud, a connu diverses variantes et été fortement développée par les kabbalistes de Safed en un Modèle:Lien<ref name="DG" />. Dans le monde anglophone contemporain, associer laitue, demi grain de raisin et céleri (Modèle:Lang ce qui peut se lire comme Modèle:Lang) exprime l'espérance d'une augmentation de salaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Cependant, afin de ne pas oublier la solennité de la fête, il est de coutume d'éviter les conversations frivoles lors de ces repas et de ne parler que de Torah ; certains étudient aussi les Modèle:Lang du traité Roch Hachana. Les rapports conjugaux sont interdits. Certains ont également coutume de ne pas dormir ou au moins de se réveiller avant l'aube<ref>Modèle:Abréviation discrète 129:8-10 & 20.</ref>.

Observance de Roch Hachana dans les traditions non rabbiniques

Dans le karaïsme

Pour les adeptes du karaïsme, un courant du judaïsme qui ne suit que la Bible hébraïque et en rejette l'interprétation rabbinique, la fête du premier jour du septième mois n'a d'autre nom que Modèle:Lang, il n'est de nouvel an que le premier jour du mois de l'aviv et d'observance pour Modèle:Lang que la Modèle:Lang, interprétée non comme la sonnerie du Modèle:Lang mais comme une clameur humaine. Modèle:Lang serait donc uniquement un jour de prière publique, où l'assemblée aurait clamé à l'unisson le nom de Dieu<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs, certains Karaïtes déterminant la lunaison par observation directe de la conjonction lunaire et non par calcul, ils célèbrent Modèle:Lang à une autre date que Roch Hachana<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} idem, Modèle:Lang, consulté le Modèle:Date-.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Moetzet Hakhamim Official Holidays Dates 2009-2010, consulté le Modèle:Date-.</ref>.

Dans le samaritanisme

Les Samaritains, adeptes d'un mosaïsme non-juif qui ne reconnaît que les six premiers Livres de la Bible comme canoniques, partagent avec les Karaïtes le rejet des ordonnances rabbiniques mais leurs pratiques présentent certaines ressemblances avec le judaïsme traditionnel.

Le premier jour du septième mois est célébré par un jour de prières et de repas festifs. Bien que les versets commandent de faire sonner du Modèle:Lang, les Samaritains ne peuvent réaliser cette prescription en l'absence de Tabernacle.

Ce jour n'est pas considéré comme le début de la nouvelle année mais il marque l'entrée des Israélites dans le pays de Canaan.

À l'instar des Juifs, les Samaritains considèrent ce jour, appelé Modèle:Lang (hébreu samaritain : « jour chômé des dix jours de pardon »), comme le premier de dix jours de prières et d'introspection avant Modèle:Lang<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Dans la tradition des Beta Israël

Les Beta Israël d'Éthiopie sont les dépositaires d'un judaïsme pré-rabbinique principalement fondé sur la Bible, en voie de disparition depuis leur émigration massive en Israël et leur adoption du judaïsme orthodoxe.

Le premier jour du septième mois était traditionnellement appelé berhan saraqa (ge'ez : « la lumière montante ») ou tazkara Abraham (« la commémoration d'Abraham »), puis, sous l'influence de Joseph Halévy et d'autres visiteurs juifs, re'essa awda amat (équivalent ge'ez de Roch Hachana). Leur liturgie du jour est chantée par des kessim qui se divisent en deux chœurs<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Bien que leur tradition commande de sonner du Modèle:Lang, les Beta Israël disent avoir oublié comment produire le son et fabriquer le Modèle:Lang, de sorte que la coutume n'est pas observée<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

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Des pèlerins devant la sépulture de Rabbi Nahman à Ouman.
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Carte de vœux - les Juifs américains accueillent les émigrants de l'Empire russe.

Du kibboutz de Roch Hachana à Roch Hachana au kibboutz

Roch Hachana acquiert une importance supplémentaire dans le mouvement hassidique de Bratslav car Rabbi Nahman, son dirigeant spirituel, l'institue comme réunion pour l'ensemble du mouvement<ref>A. Greenbaum, Modèle:Lang, Modèle:Lang, Jérusalem 1987, Modèle:P..</ref>. Cette [[Kibboutz de Rosh Hashana|réunion (Modèle:Lang) de Roch Hachana]] se transforme, après la mort du rebbe en véritable pèlerinage sur son lieu de sépulture à Ouman qui s'étend progressivement à d'autres publics et réunit de nos jours près de Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

C'est à la même époque que la coutume déjà ancienne des bons vœux de Roch Hachana se développe sous l'impulsion de la carte postale, inventée à Vienne en 1869. Les cartes de vœux de Roch Hachana se développent sur tous les thèmes : certaines montrent des scènes de la vie traditionnelle juive, d'autres font l'apologie de l'Amérique, où la fête est l'occasion d'une forte période d'affluence dans les synagogues jusqu'à nos jours<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, d'autres encore celle du kibboutz<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Dans ce dernier mouvement, idéologiquement orienté à gauche, le nouvel an juif est inclus sur le tard dans le calendrier des fêtes. Il est célébré sur le modèle de Pessa'h, avec un repas de fête collectif copieux, des chants, des textesModèle:Etc. où seuls la pomme et le miel rappellent quelque peu la tradition ; l'aspect solennel de la fête est fortement atténué au profit de son côté joyeux<ref>Fêtes au Modèle:Lang, in Modèle:Ouvrage.</ref>.

Cet esprit caractérise les célébrations qui se tiennent jusqu'à ce jour en Israël aux côtés des cérémonies plus traditionnelles<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Quant aux cartes de vœux, elles ont connu un déclin prononcé avec le développement de l'informatique et des communications mais la tradition se perpétue avec les cartes virtuelles<ref>Modèle:Cf. Modèle:Lien web.</ref>.

Échos de Roch Hachana dans l'islam

Le mois de Mouharram semble avoir été considéré par Mahomet comme l'équivalent de tishri, l'Modèle:Lang étant originellement celui de Modèle:Lang<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Certains musulmans fêtent le premier jour de Mouharram à titre de Modèle:Lang, premier jour de l'année islamique, bien que d'autres considèrent cela comme une Modèle:Lang<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Liens externes

Modèle:Liens

  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lang
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lang
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lang - Exposition de Modèle:Lang sur les célébrations de Roch Hachana et Yom Kippour avant, pendant et après la Shoah
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien brisé, sur morim-madrichim.org

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