Julien Dray
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Modèle:Infobox Personnalité politique
Julien Dray, né le Modèle:Date de naissance à Oran (Algérie française), est un homme politique français. D'abord militant trotskiste, à la Ligue communiste révolutionnaire, il rejoint en 1981 le Parti socialiste. Il est l'un des fondateurs de SOS Racisme. Député de la dixième circonscription de l'Essonne de 1988 à 2012, il a été conseiller régional d’Île-de-France de 1998 à 2021.
Biographie
Naissance, origines et vie familiale
Julien Dray naît le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Fiche de Julien Dray sur le Who’s Who in France. Consulté le 26/12/2010.</ref> à Oran, en Algérie française, dans une famille juive séfarade. Ce fils d'instituteur et petit-fils d'horloger quitte l'Algérie avec sa famille en 1965<ref name="generation Mitterand">Article Julien Dray, une figure du PS issue de la génération Mitterrand paru le 19 décembre 2008 sur le site du magazine Le Point. Consulté le 26/12/2010.</ref>. Il est marié et père de trois enfants<ref name="WE">Fiche de Julien Dray sur le site webeconomie.com Consulté le 26/12/2010.</ref>. Son frère cadet Jean-Paul, chirurgien-ophtalmologue, est un ancien dirigeant du Tagar, a été un membre très actif du Betar et fait partie du Conseil représentatif des institutions juives de France<ref>Les juifs de France en 1994, L'Express, 9 juin 1994.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Scolarité, études et formation
Julien Dray entame des études secondaires au lycée Olympe de Gouges de Noisy-le-Sec, puis au lycée Honoré-de-Balzac. Il est titulaire d’une licence d’histoire-géographie, obtenue à l’université Paris XIII et d’un diplôme d'études approfondies de sciences économiques<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Carrière politique
Militant trotskiste
À son arrivée au lycée Olympe de Gouges à Noisy-le-Sec, l’influence de quelques enseignants le pousse à s’intéresser à la politique. Il commence par participer à l’animation du ciné-club, ce lieu de rencontre devenant vite un lieu de débats<ref name="Juhem">Philippe, Juhem, « Entreprendre en politique. Les carrières militantes des fondateurs de SOS-Racisme », Revue française de science politique, vol. 51, Modèle:N°, février-avril 2001, Modèle:P. : Modèle:Citation</ref>. Petit à petit, il se rapproche de la Ligue communiste (LC-SFQI section française de la [[Quatrième Internationale|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IVe{{#if:| }} }} internationale]], trotskiste) à laquelle il adhère<ref>Biographie de Julien Dray sur le site evene.fr Consulté le 26/12/2010.</ref>. C'est en 1973 qu'il s'y fait remarquer lors du mouvement contre la loi Debré<ref>Article Les filières de la colère paru le 21 février 2005 sur le site de l’hebdomadaire L’Express. Consulté le 26/12/2010.</ref> (qui devait permettre la suppression des sursis longs). Après son baccalauréat, il rentre en classe prépa au lycée Balzac où existait à cette époque un groupe actif de la Ligue communiste.
Lorsqu’il entre à l’université, Julien Dray rejoint le syndicat étudiant Mouvement d'action syndicale (MAS)<ref name="WE"/>. S’impliquant de plus en plus dans la politique et le syndicalisme, il devient un des responsables du secteur Jeunesse de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR). En 1977, la LCR devient majoritaire au MAS. Julien Dray en deviendra quelques mois plus tard le deuxième secrétaire général. En 1980, le MAS participe à la création de l’Unef-ID<ref name="LeMonde 18/12/2009">Article Julien Dray, un chef de bande désormais esseulé paru le 18 décembre 2009 sur le site du quotidien Le Monde. Consulté le 26/12/2010.</ref> au Congrès de Nanterre. À l’Unef-ID, bien que sa tendance "Luttes étudiantes action syndicale" (tendance "LEAS") soit largement minoritaire par rapport aux lambertistes qui obtiennent, derrière Jean-Christophe Cambadélis, la direction du syndicat, Julien Dray occupera ultérieurement le poste de vice-président.
Cependant, Julien Dray est exclu à l’automne 1981 de la LCR<ref name="WE"/>. Après avoir vainement discuté avec Lambert, selon un témoignage ultérieur de Cambadélis, pour essayer d’obtenir le poste de président de l’Unef en échange de son ralliement à l’OCI, il rejoint le Parti socialiste, emmenant avec lui une partie des cadres étudiants de Leas et des trotskistes de la Seine-Saint-Denis<ref name=Nick548>Christophe Nick, Les Trotskistes, Fayard, 2002, Modèle:P.548 sq.</ref>.
Cadre du Parti socialiste
À l’Unef-ID, il rejoint donc la Tendance pour l’unité syndicale, d’orientation socialiste. Il est bien accueilli par Jean-Marie Le Guen, dirigeant historique de cette tendance. Pour lui, l’arrivée de nouveaux militants expérimentés devait permettre de redynamiser la Tendance plus. En outre, il comptait sur les qualités d’organisateur et sur l’expérience de Julien Dray. Au congrès de 1982, la Tendance plus obtient un score encourageant, avec 30 % des mandats, mais rapidement la tendance atteint ses limites<ref name="WL">Article Julien Dray : homme politique français membre du Parti Socialiste paru le 3 novembre 2008 sur le site d’information web-libre.org Consulté le 26/12/2010.</ref>.
Après son entrée au Parti socialiste en 1981, Julien Dray fonde, avec quelques autres comme Laurence Rossignol, un groupe de réflexion nommé Question socialiste<ref name="WE"/>. Ils se donnent alors pour objectif de construire un courant sur l’aile gauche du PS. Mais, ils commencent à se structurer réellement en 1987 quand Isabelle Thomas entre dans les instances dirigeantes du parti. Cette promotion leur permet de déposer un premier texte lors du congrès de Lille<ref name="WL"/>. Mais ce congrès est surtout pour Question socialiste l’occasion de se faire connaître par l’aile gauche<ref name="WL"/>.
SOS Racisme
En 1984, Julien Dray termine ses études et se consacre alors à d’autres combats. Il participe avec plusieurs de ses proches, dont notamment Harlem Désir, à la fondation de SOS Racisme, au sein duquel il devient vice-président, de 1984 à 1988, distribuant dès Modèle:Date-, lors de la seconde Marche pour l'égalité et contre le racisme organisée par Convergence 84, des badges « Touche pas à mon pote »<ref name=Nick548/>. Le nouveau mouvement récupère le succès de ce que les médias appelleront "Marche des Beurs", éclipsant les Jeunes Arabes de Lyon et banlieue (Jalb), créé aux Minguettes à l’initiative du père Christian Delorme<ref name=Nick548/>.
Pour récompenser son travail à SOS Racisme, François Mitterrand l'impose dans la dixième circonscription de l'Essonne. Parachuté alors qu’un candidat - Gérard Dupeyrat - avait déjà été désigné par le PS, Dray réussit à s’imposer lors des élections législatives de 1988, dans une circonscription dominée par le Parti communiste français, qui vient de tomber à 4% des voix à la présidentielle. L’année suivante, sa liste d’union PS/PCF aux élections municipales de Sainte-Geneviève-des-Bois échoue face au communiste dissident et maire sortant, Jean Ooghe.
Il est réélu avec 50,36 % des voix lors des élections législatives de 1993<ref>Modèle:Lien web</ref>, catastrophiques pour le PS, mais dans une des circonscriptions les plus à gauche de France . Actif dans les mouvements sociaux, il fait émerger toute une génération de jeunes militants, notamment Delphine Batho et Malek Boutih<ref>Article Julien Dray ou l’épuisement d’un système politique en Essonne paru le 20 février 2009 sur le site d’information Mediapart. Consulté le 26/12/2010.</ref>.
Rapprochement avec Jean-Luc Mélenchon au sein du PS
Il fonde avec Jean-Luc Mélenchon le courant Nouvelle école socialiste<ref name="generation Mitterand"/>, qui devient en 1988 la Gauche socialiste, dont l’orientation était opposée à l’ouverture vers le centre du second gouvernement Rocard. Ils déposent une première motion complète lors du congrès de Rennes de 1990. Lionel Jospin lui gardera rancune d’avoir soutenu le mouvement des lycées contre ses réformes<ref name="LeMonde_020508">Un rêve de calife, Jean-Michel Normand, le Monde, 2 mai 2008, page 16</ref>. L’année suivante, Marie-Noëlle Lienemann les rejoint<ref>Article Les virages de la Gauche socialiste. paru le 22 novembre 2000 sur le site du quotidien Libération. Consulté le 26/12/2010.</ref>. La Gauche socialiste porte de manière très isolée dans le PS l’opposition à la Guerre du Golfe<ref>Article Apparatchic paru le 23 janvier 2009 sur le site du quotidien Libération. Consulté le 26/12/2010.</ref>,<ref name="LeMonde 18/12/2009" />. Il soutient la ratification du Traité sur l'Union européenne, avant d’en tirer assez rapidement un constat d’échec d’une Europe politique, ce qui l’amène à une dénonciation des politiques libérales de la Commission européenne<ref>Article Julien Dray ne sera pas un futur Bérégovoy paru le 28 juin 2009 sur le site d’information Come4News. Consulté le 26/12/2010.</ref>,<ref>Article Comment consulter les Français? paru le 5 février 1998 sur le site du magazine L’Express. Consulté le 26/12/2010.</ref>.
Réélu député avec un mandat unique lors des élections législatives de 1997 avec 58,55 % des voix<ref>Résultats de l’élection législative de 1997 dans la dixième circonscription de l’Essonne sur le site de l’Institut d’études politiques de Paris. Consulté le 26/12/2010.</ref>, il devient en 1998 vice-président du Conseil régional d'Île-de-France<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date, Dray est nommé au comité national de lutte contre la violence à l’école<ref>Arrêté du 19 octobre 2000 sur le site legifrance.gouv.fr Consulté le 26/12/2010.</ref>.
Après dix ans de développement, l’entente s’effrite. Au début des années 2000, Julien Dray et Jean-Luc Mélenchon, ce dernier ancien militant de l’Organisation communiste internationaliste (OCI), s’opposent de plus en plus souvent.
En 2002, l’onde de choc de l’échec de Lionel Jospin au premier tour des élections présidentielles se fait ressentir dans la Gauche socialiste. Julien Dray remporte néanmoins une nouvelle fois les élections législatives dans la dixième circonscription, avec 53,04 % des voix<ref>Résultats de l’élection législative de 2002 dans la dixième circonscription sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 26/12/2010.</ref>. Plusieurs stratégies s’affrontent alors. Jean-Luc Mélenchon fait le choix de rejoindre Henri Emmanuelli et de fonder avec lui le Nouveau Monde, alors que Julien Dray et ceux qui étaient restés dans la Gauche socialiste décident de participer à la création du Nouveau Parti socialiste avec Arnaud Montebourg, Vincent Peillon et Benoît Hamon<ref name="Biopolitique.net">Biographie de Julien Dray sur le site politique.net Consulté le 26/12/2010.</ref>. Mais, dès avril 2003, une nouvelle crise éclate au sujet de la participation à la majorité conduite par François Hollande<ref name="LeMonde_020508"/>. La Gauche socialiste, réduite aux soutiens proches de Julien Dray, se rallie à la majorité peu avant le Congrès de Dijon<ref>Article Dray redoute un «accident» au PS. paru le 3 mai 2003 sur le site du quotidien Libération. Consulté le 26/12/2010.</ref>, mais il ne fut pas suivi par Gérard Filoche et d’autres cadres, qui restent au NPS. À la fin du Congrès, Dray est nommé porte-parole du PS par François Hollande<ref name="Biopolitique.net"/>.
Lors de la consultation sur le Traité constitutionnel européen, Julien Dray se prononce pour le « oui »<ref>Article La soirée électorale heure par heure paru le 29 mai 2005 sur le site du quotidien Le Monde. Consulté le 26/12/2010.</ref>. S’il continue à critiquer l’aspect libéral de la construction européenne<ref>voir notamment son article dans Le Monde « La reculade d’Amsterdam »</ref>, Dray considère que les mesures libérales comprises dans le TCE sont essentiellement des reprises des traités précédents (Maastricht, Amsterdam et Nice), déjà entérinés. En outre, il relève deux points positifs : d’abord, le renforcement du pouvoir du Parlement européen ; d’autre part, la Charte des droits fondamentaux. Enfin, Dray pensait que l’Europe ne pouvait se construire que par des compromis, et préférait attendre un rapport de force plus favorable à la gauche pour aller plus loin. D’ici là, il considérait que toute avancée était bonne à prendre<ref name=" lateteagauche">no 46 du magazine La tête à gauche paru le 23 novembre 2004 sur son site officiel. Consulté le 26/12/2010.</ref>.
Julien Dray s’est illustré de 1997 à 2003 en se spécialisant sur les thèmes de la sécurité au sein du PS<ref>Article « La sécurité reste l’impensé du Parti socialiste » JULIEN DRAY député de... paru le 24 août 2010 sur le quotidien Aujourd’hui en France. Consulté le 26/12/2010.</ref>, où ses prises de position « sécuritaires » ont souvent tranché avec celles de ses camarades de parti.
Ami de longue date de Ségolène Royal<ref>Article Julien Dray pessimiste sur son avenir politique paru le 22 décembre 2008 sur le site du quotidien Le Figaro. Consulté le 26/12/2010.</ref>, il est l’un de ses tout premiers soutiens lorsque celle-ci annonce, à l’automne 2005, qu’elle envisage d’être candidate à l’investiture socialiste pour l’élection présidentielle de 2007<ref>Article Julien Dray juge qu’un pacte Aubry-DSK-Royal est "le plus mauvais service" rendu aux primaires paru le 7 juin 2010 sur le site du magazine Le Point. Consulté le 26/12/2010.</ref>. Il a, depuis lors, affiché son soutien à la présidente de la région Poitou-Charentes. Dray a fait partie de son équipe restreinte de campagne présidentielle, en qualité de « Conseiller chargé de la coordination des porte-paroles »<ref>Biographie de Julien Dray sur le site de l’émission C à dire ! de France 5. Consulté le 26/12/2010.</ref>.
Lors des élections législatives de 2007, il remporte à nouveau la dixième circonscription, avec 53,48 % des suffrages<ref>Résultats de l’élection législative de 2007 dans la dixième circonscription de l’Essonne sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 26/12/2010.</ref>. En 2008, il pose sa candidature au poste de Modèle:1er du PS en vue du Congrès de Reims<ref>Article Julien Dray "prêt" à devenir premier secrétaire du PS paru le 18 février 2008 sur le site du magazine L’Express. Consulté le 26/12/2010.</ref> et signe la contribution de François Hollande en juin. En 2009, mis en examen, avant que l'enquête ne cesse, à la suite de pressions politiques (d'après le Canard Enchaîné), il est un temps écarté de la liste socialiste en vue des élections régionales de 2010 par la fédération de l’Essonne<ref>Article Julien Dray écarté des listes aux régionales paru le 24 novembre 2009 sur le site de FranceInfo. Consulté le 26/12/2010.</ref>.
Julien Dray est aussi un membre fondateur du courant proche de Ségolène Royal « L'Espoir à gauche »<ref>Liste des membres du groupe L’Espoir à gauche sur son site officiel. Consulté le 26/12/2010.</ref>, fondé en Modèle:Date- par Vincent Peillon, aux côtés de Manuel Valls, Jean-Louis Bianco, David Assouline, François Rebsamen, Gérard Collomb ou Jean-Noël Guérini<ref>Modèle:Article</ref>.
Julien Dray a été l'un des administrateurs de l’association des amis de l’Institut François-MitterrandModèle:Refnec.
Le Modèle:Date, il est victime d'un malaise cardiaque<ref>Julien Dray hospitalisé au Val-de-Grâce, Le Figaro, 31 mars 2012.</ref>.
Après s'être positionné un temps à la gauche du Parti, il adhère à la formule de Jean-Christophe Cambadélis d'une nouvelle Modèle:Citation<ref name="Cb"/> expliquant Modèle:Citation <ref>Modèle:Lien web</ref>. Après le Congrès de Poitiers, il intègre le secrétariat national chargé de cette Modèle:Citation<ref name="Cb">Modèle:Lien web</ref>. Durant le quinquennat de François Hollande, il est un conseiller de l'ombre du président, qui a notamment eu pour mission de cornaquer Emmanuel Macron ou encore d'envisager la mise en place d'une campagne pour la réélection du chef de l'État pour 2017, avant que celui-ci ne renonce<ref>Marc de Boni, « 2017 : Dray appelle Hollande à "se mettre en colère" et "à renverser la table" », lefigaro.fr, 5 septembre 2016.</ref>.
Le Modèle:Date-, à propos de la controverse sur la sécurité lors de l'attentat de Nice, il explique sur BFM TV que « la faille est aussi par la pression populaire des gens qui n'ont pas envie d'attendre »<ref>L'Express (22 juillet 2016)</ref>, <ref>Le Point (22 juillet 2016)</ref>.
Il est membre du comité politique de la campagne de Vincent Peillon pour la primaire citoyenne de 2017<ref>« Primaire à gauche. Peillon détaille son organigramme de campagne », ouest-france.fr, 23 décembre 2016.</ref>.
À la rentrée 2017, il rejoint LCI afin de prendre part à un débat hebdomadaire<ref>Florian Guadalupe, « Julien Dray rejoint LCI », ozap.com, 7 août 2017.</ref>.
En Modèle:Date-, il rend public son souhait d'être candidat pour le PS aux élections européennes qui se tiennent l'année suivante<ref>« PS : Dray "souhaite mener la bataille des Européennes" », lepoint.fr, 5 août 2018.</ref>.
Fin 2021, il élabore une stratégie visant à proposer la candidature de François Hollande à l'élection présidentielle, en lieu et place de celle d'Anne Hidalgo, mais abandonne ce projet au bout de quelques mois<ref>Modèle:Article</ref>.
Chroniqueur sur CNews
Chroniqueur sur CNews, il affirme le vendredi 12 mars 2021 qu'il "ne tire pas un trait d'égalité entre Jean-Marie Le Pen et Marine Le Pen", car selon lui "les choses ne sont pas de la même nature". Ces propos suscitent les réactions de plusieurs cadres du Parti socialiste, dont le premier secrétaire Olivier Faure, qui estime que "Si Marine Le Pen est plus habile que son père, elle n’en n’est pas moins à l’extrême-droite que lui. La vraie différence est qu’elle est plus dangereuse parce qu’elle a la volonté de gagner là où son père se limitait au témoignage et à la provocation", tandis que pour le député Boris Vallaud, “l’extrême droite, c’est l’extrême droite, peu importe qui la représente”<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Il annonce le 29 avril 2022 avoir quitté le Parti socialiste à la suite de la signature d'un accord avec La France insoumise en vue des élections législatives de 2022. Il a dans le même temps fondé le mouvement politique « Réinventez ! »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Synthèse des fonctions politiques
Mandats nationaux
Député de la dixième circonscription de l’Essonne
Julien Dray a été élu député le Modèle:Date pour la [[IXe législature de la Cinquième République française|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IXe{{#if:| }} }} législature]] dans la nouvelle dixième circonscription de l'Essonne<ref>Fiche de Julien Dray pour la neuvième législature sur le site officiel de l’Assemblée nationale. Consulté le 26/12/2010.</ref>, il a été réélu le Modèle:Date pour la [[Xe législature de la Cinquième République française|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Xe{{#if:| }} }} législature]]<ref>Fiche de Julien Dray pour la dixième législature sur le site officiel de l’Assemblée nationale. Consulté le 26/12/2010.</ref>, puis le Modèle:Date pour la [[XIe législature de la Cinquième République française|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIe{{#if:| }} }} législature]]<ref name="AN11">Fiche de Julien Dray pour la onzième législature sur le site officiel de l’Assemblée nationale. Consulté le 26/12/2010.</ref>, réélu le Modèle:Date pour la [[XIIe législature de la Cinquième République française|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:| }} }} législature]]<ref name="AN12">Fiche de Julien Dray pour la douzième législature sur le site officiel de l’Assemblée nationale. Consulté le 26/12/2010.</ref> et le Modèle:Date pour la [[XIIIe législature de la Cinquième République française|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:| }} }} législature]]<ref name="AN13">Fiche de Julien Dray pour la treizième législature sur le site officiel de l’Assemblée nationale. Consulté le 26/12/2010.</ref>. Le Modèle:Date, Julien Dray est nommé en tant que chargé de mission temporaire auprès du premier ministre Lionel Jospin<ref>Décret du 27 novembre 2001 sur le site legifrance.gouv.fr Consulté le 26/12/2010.</ref>.
À l’Assemblée nationale, il occupe la place no 416 sur les bancs du groupe Socialiste, radical, citoyen et divers gauche. Il a été successivement membre des commissions des affaires culturelles, familiales et sociales de 1988 à 2000<ref name="AN11"/>, des finances, de l’économie générale et du Plan de 1994 à 2002<ref name="AN11"/>, des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la République de 1993 à 2002<ref name="AN11"/>, de contrôle de la gestion du fonds d’action sociale en 1990<ref name="AN11"/>, de la commission d’enquête parlementaire sur la situation dans les prisons françaises en 2000<ref name="AN11"/>, sur l’immigration clandestine et le séjour irrégulier d’étrangers en France de 1995 à 1997<ref name="AN11"/>, puis membre de la commission des affaires culturelles, du groupe d’amitié France-Canada<ref>Liste des membres du groupe d’amitiés France-Canada sur le site officiel de l’Assemblée nationale. Consulté le 26/12/2010.</ref> et vice-président du groupe d’amitié France-Québec<ref>Liste des membres du groupe d’amitié France-Québec sur le site officiel de l’Assemblée nationale. Consulté le 26/12/2010.</ref> en 2002<ref name="AN12"/>.
En 2010, il est membre de la commission des lois, président du groupe d’amitié France-Koweït<ref>Liste des membres du groupe d’amitié France-Koweït sur le site officiel de l’Assemblée nationale. Consulté le 26/12/2010.</ref> et secrétaire du Groupe d'amitié France-Israël<ref name="AN13"/>,<ref>Liste des membres du groupe d’amitié France-Israël sur le site officiel de l’Assemblée nationale. Consulté le 26/12/2010.</ref>.
Au cours de l’année 2010, Julien Dray est actif durant vingt-sept semaines à l’Assemblée nationale et participe à vingt-sept séances en commission<ref>Activité du député Julien Dray sur le site d’études nosdeputes.fr Consulté le 26/12/2010.</ref>. Il fait partie des députés qui saisirent le Conseil constitutionnel le Modèle:Date- contre la Loi de finances de 1997<ref>Fac-similé de la décision nModèle:°96-385 du Conseil constitutionnel sur le site legifrance.gouv.fr Consulté le 26/12/2010.</ref>, le Modèle:Date contre la Loi pour la sécurité intérieure de 2003<ref>Fac-similé de la décision nModèle:°2003-467 du Conseil constitutionnel sur le site legifrance.gouv.fr Consulté le 26/12/2010.</ref>, le Modèle:Date- contre la Loi de sécurité financière<ref>Fac-similé de la décision nModèle:°2003-479 du Conseil constitutionnel sur le site legifrance.gouv.fr Consulté le 26/12/2010.</ref>, le Modèle:Date- contre la Loi portant réforme des retraites<ref>Fac-similé de la décision nModèle:°2003-483 du Conseil constitutionnel sur le site legifrance.gouv.fr Consulté le 26/12/2010.</ref>, le Modèle:Date- contre la Loi pour la confiance dans l'économie numérique<ref>Fac-similé de la décision nModèle:°2004-496 du Conseil constitutionnel sur le site legifrance.gouv.fr Consulté le 26/12/2010.</ref>, le Modèle:Date contre la Loi de programmation pour la cohésion sociale<ref>Fac-similé de la décision nModèle:°2004-506 du Conseil constitutionnel sur le site legifrance.gouv.fr Consulté le 26/12/2010.</ref>, le Modèle:Date- contre la Loi pour l’égalité des chances<ref>Fac-similé de la décision nModèle:°2006-535 du Conseil constitutionnel sur le site legifrance.gouv.fr Consulté le 26/12/2010.</ref>, le Modèle:Date contre la Loi relative à l’immigration et à l’intégration<ref>Fac-similé de la décision nModèle:°2006-539 du Conseil constitutionnel sur le site legifrance.gouv.fr Consulté le 26/12/2010.</ref>, le Modèle:Date contre la Loi relative au secteur de l'énergie<ref>Fac-similé de la décision nModèle:°2006-543 du Conseil constitutionnel sur le site legifrance.gouv.fr Consulté le 26/12/2010.</ref>, le Modèle:Date- contre la Loi relative à la prévention de la délinquance<ref>Fac-similé de la décision nModèle:°2007-553 du Conseil constitutionnel sur le site legifrance.gouv.fr Consulté le 26/12/2010.</ref>, le Modèle:Date contre la Loi instaurant le service minimum d’accueil dans les établissements scolaires<ref>Fac-similé de la décision nModèle:°2008-569 du Conseil constitutionnel sur le site legifrance.gouv.fr Consulté le 26/12/2010.</ref>, le Modèle:Date- contre la Loi relative à la reconduction à la frontière des jeunes roumains<ref>Fac-similé de la décision nModèle:°2010-614 du Conseil constitutionnel sur le site legifrance.gouv.fr Consulté le 26/12/2010.</ref>, le Modèle:Date contre la Loi relative au contrôle de la validité des mariages<ref>Fac-similé de la décision nModèle:°2006-542 du Conseil constitutionnel sur le site legifrance.gouv.fr Consulté le 26/12/2010.</ref>, le Modèle:Date- contre la Loi portant réforme des retraites<ref>Fac-similé de la décision nModèle:°2010-617 du Conseil constitutionnel sur le site legifrance.gouv.fr Consulté le 26/12/2010.</ref>, le Modèle:Date contre la Loi de réforme des collectivités territoriales<ref>Fac-similé de la décision nModèle:°2010-618 du Conseil constitutionnel sur le site legifrance.gouv.fr Consulté le 26/12/2010.</ref>, le Modèle:Date contre la Loi de financement de la sécurité sociale pour 2011<ref>Fac-similé de la décision nModèle:°2010-620 du Conseil constitutionnel sur le site legifrance.gouv.fr Consulté le 26/12/2010.</ref>.
Il choisit de ne pas se représenter aux élections législatives de 2012 et laisse son siège le Modèle:Date au nouveau député élu le Modèle:Date, Malek Boutih.
Mandats locaux
Conseiller régional d’Île-de-France
Le Modèle:Date, Julien Dray est élu conseiller régional d’Île-de-France<ref>Modèle:Lien web</ref>, sur le quota essonnien de la liste de Jean-Paul Huchon. Il devient alors vice-président du conseil régional d'Île-de-France, chargé de la jeunesse à partir de 2002.
Il est réélu le Modèle:Date et devient vice-président chargé de la culture. Réélu le Modèle:Date, il est toujours en 2010 cinquième vice-président chargé de la culture<ref>Présentation de l’exécutif du conseil régional d’Île-de-France sur son site officiel. Consulté le 26/12/2010.</ref>.
Non reconduit par les siens en Essonne pour les élections régionales de 2015, il est finalement repêché par Claude Bartolone avec le soutien du proche de Manuel Valls Luc Carvounas pour devenir tête de liste dans le Val-de-Marne : Modèle:Citation
Fonctions politiques
Julien Dray est membre du bureau national du Parti socialiste depuis 2003<ref>Liste des membres du bureau national du Parti socialiste sur son site officiel. Consulté le 26/12/2010.</ref>, il fut secrétaire national chargé de la communication et de la presse jusqu’en 1996, secrétaire national chargé de la sécurité de 1997 à 2003, porte-parole de 2003 à 2008, et secrétaire national chargé des programmes et des étudesModèle:Quand. Il fut aussi fondateur et animateur du courant Gauche socialiste. Julien Dray a par ailleurs été candidat au poste de premier secrétaire de son parti, sans succès.
Il lance en avril 2022 un mouvement appelé Réinventez !<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Investigations sur le train de vie de Julien Dray
Fin 1999, Julien Dray est mis en cause dans une enquête préliminaire pour l'achat d'une montre d'une valeur de 250 000 francs (38 000 euros), dont 150 000 francs payés en liquide<ref>Julien Dray et sa montre "à complication", L'Express, 9 décembre 1999.</ref>. L'affaire est finalement classée sans suite<ref>L'affaire Julien Dray, L'Express, 24 décembre 2009 .</ref>.
Déjà, à l’époque de SOS Racisme, au milieu des années 1980, les militants avaient noté ce penchant dispendieux. « À SOS, nous avons découvert, non sans surprise, sa passion pour les lunettes, les montres, les stylos, les cartables et les scooters. C’est un véritable maniaque », écrit Serge Malik, l’un des fondateurs du mouvement, dans son livre, Histoire secrète de SOS Racisme.
Julien Dray a fait l’objet d’une enquête préliminaire ouverte le Modèle:Date par le parquet de Paris pour abus de confiance à la suite d’un signalement de TRACFIN, la cellule anti-blanchiment du ministère des Finances, portant sur des mouvements de fonds suspects à partir de comptes de l’association « Les Parrains de SOS Racisme » et de la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (Fidl) depuis Modèle:Date. Les enquêteurs soupçonnaient Julien Dray d’avoir bénéficié d’une partie de ces sommes, évaluées au total à Modèle:Euro<ref>Ces dépenses de Julien Dray qui intriguent Tracfin</ref>. Selon ce rapport, les enquêteurs de la cellule anti-blanchiment avaient relevé notamment des versements allant jusqu'à Modèle:Euro euros chez l'horloger Breguet. « Nombre de chèques tirés enregistrés posent la question de leur contrepartie. Les émetteurs ont en effet soit leur siège social dans le département dont M. Dray est l'élu, soit ils ont obtenu un chantier public dans sa circonscription, soit obtenu un marché public avec le Conseil régional d'Ile-de-France », écrit Tracfin dans son rapport<ref>Le train de vie luxueux de Julien Dray</ref>.
Selon le magazine Paris Match du Modèle:Date<ref>Article Le parcours compulsif de Julien Dray chez les collectionneurs de montres paru le 21 décembre 2009.</ref>, les achats des montres se feraient avec carte American Express Centurion, un modèle spécial VIP fabriqué en titane dont il n’existe qu’une centaine de porteurs en France. Le magazine révèle que Julien Dray a également un faible pour les cartables et les stylos de marque. Il peut dépenser Modèle:Nombre ou Modèle:Unité notamment chez Mora, près du Sénat, la Mecque parisienne du stylo de collection.
Selon le journal Le Monde du Modèle:Date<ref>Article Julien Dray ne devrait pas être renvoyé devant le tribunal correctionnel paru le 16 décembre 2009 sur le site du quotidien Le Monde. Consulté le 26/12/2010.</ref>, Julien Dray a fait l’objet d’un rappel à la loi<ref>Article Simple rappel à la loi pour Julien Dray paru le 17 décembre 2009 sur le site du quotidien La Croix. Consulté le 26/12/2010.</ref> (voie alternative aux poursuites) portant sur une somme de sept mille euros, sans références avec les sommes publiées par certains journaux sur sa collection de montres de luxe. Les sommes en cause ayant été remboursées et en l'absence de plainte, Julien Dray n'a pas été renvoyé devant le tribunal correctionnel. Le procureur de Paris a estimé que les investigations n’avaient pas mis Modèle:Citation tout en reconnaissant cependant un abus de confiance après l'achat, pour Modèle:Unité, de l'une de ses montres de valeur que Dray collectionne, avec un chèque de l'association «Modèle:10e circonscription » de l'Essonne<ref>Article Dray : le parquet recommande un simple rappel à la loi paru le 16 décembre 2009 sur le site du quotidien Le Parisien. Consulté le 26/12/2010.</ref>.
Cette affaire a nui à la carrière de Julien Dray, lui occasionnant une courte traversée du désert, notamment matérialisée par le refus du Parti socialiste de l'investir pour les élections régionales de 2010<ref>Julien Dray et ces amis qui lui veulent du bien, Le Monde, Modèle:1er décembre 2009.</ref>, et par les distances alors prises à son égard par SOS Racisme, association qu'il a cofondée<ref>« Julien Dray lâché par SOS-Racisme et la Fidl », Marianne2, mis en ligne le 7 janvier 2009.</ref>. Toutefois, sitôt le rappel à la loi prononcé, Julien Dray est finalement investi par le PS aux régionales, comme tête de liste en Essonne<ref>« Régionales : Julien Dray sera tête de liste dans l'Essonne », Le Parisien, 18 décembre 2009.</ref>.
« Baron Noir »
Les trois saisons (2016, 2018 puis 2020) de la série télévisée Baron noir tournent autour du personnage de Philippe Rickwaert qui s'inspire largement de Julien Dray<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il l'a d'ailleurs confirmé en déclarant Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>. Philippe Rickwaert est dans cette série, tout d'abord député-maire socialiste de Dunkerque, mais il est surtout un très influent conseiller de l'ombre du président Francis Laugier, puis d'Amélie Dorendeu dont il oriente le parcours et l'ascension jusqu'à ce qu'elle succède à Laugier à l'Élysée. Il manœuvre pour réaliser l'union de la gauche avec le parti fondé par Michel Vidal (qui rappelle Jean-Luc Mélenchon<ref>Modèle:Lien web</ref>) et se débat aussi avec la justice à la suite de malversations avec l'office HLM de Dunkerque, ce qui l'envoie temporairement en prison.
Publications
Julien Dray est l’auteur ou coauteur de divers ouvrages dont :
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- Avec Gérard Filoche Modèle:Ouvrage
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- Avec Andrée Buchmann, Philippe Herzog et François Hollande Modèle:Ouvrage
- Avec François Baroin et Pierre Doncieux Modèle:Ouvrage
- Avec Harlem Désir, Gérard Filoche, Marie-Noëlle Lienemann et Jean-Luc Mélenchon Modèle:Ouvrage
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- La faute politique de Jean-Luc Mélenchon, Cherche Midi, 2014, 166 pages.
Bibliographie
- Marie Bordet et Laurent Télo, C'est toujours moi qui fais le sale boulot<ref>Modèle:Lien web</ref>, Fayard, 2019.
Filmographie
Julien Dray a participé à la préparation et au tournage du documentaire La Disparition ? réalisé en 2021 par Jean-Pierre Pozzi.
Décorations
- Ruban d'officier de l'ordre des Arts et des Lettres Officier de l'ordre des Arts et des Lettres (Promu en 2017)<ref>Modèle:Lien web</ref>
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
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