Éric de Montgolfier

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Éric de Montgolfier, né le Modèle:Date de naissance à Lyon, est un magistrat français. Sa notoriété médiatique en tant que magistrat du parquet est due aux nombreuses « affaires » sensibles qu'il a eu à gérer dans le cadre de ses fonctions.

Biographie

Début de carrière

Éric de Montgolfier<ref group=Note>Descendant de la famille de Montgolfier dont sont issus les frères Montgolfier, inventeurs de la montgolfière.</ref> est né en 1946 à Lyon. Malgré le conseil de son père, il étudie le droit à l'Université Paris II<ref>Modèle:Lien web.</ref> et suit l'enseignement de l'École nationale de la magistrature dont il sort diplômé en 1975.

De 1977 à 1985, il travaille au ministère de la Justice à Paris.

Affaire OM-VA

En 1993, alors qu'il est procureur de la République du Tribunal de grande instance de Valenciennes (Nord), il instruit l'affaire VA-OM (Union Sportive Valenciennes-Anzin - Olympique de Marseille), où est impliqué Bernard Tapie. Il confie en 1994 à Télérama : Modèle:Refins puis interrogé par les journalistes de France Télévision en 2009<ref>Modèle:Extrait vidéo.</ref>, Éric de Montgolfier, déclare : Modèle:Citation

Nomination au Tribunal de Nice

En 1999, Éric de Montgolfier devient procureur de la République du Tribunal de grande instance de Nice par décision d'Élisabeth Guigou, alors garde des Sceaux, ministre de la Justice, Modèle:Refins.

Sophie Coignard dans son ouvrage L'État dans l'État<ref>Albin Michel, 2009, Modèle:P.69-74.</ref>, avance qu'il est alors la victime d'une contre-attaque maçonne.

Dans un entretien au Nouvel Observateur Modèle:Référence obsolète<ref>[1], Le Nouvel Observateur, 9 octobre 1999.</ref>, le magistrat laisse entendre son intention de s’intéresser à la loge niçoise<ref>Reportage « La Franc-Maçonnerie mise en cause à Nice », 2000, sur le site de l'INA.</ref>.

L'affaire Renard et le désaveu du procureur

L'une des affaires suivies par Éric de Montgolfier concerne le juge d'instruction Jean-Paul Renard suspecté, entre autres, d'avoir transmis des éléments de casiers judiciaires à une loge maçonnique de la GLNF<ref>Sophie Coignard, Modèle:Opcit, Modèle:P.70-71.</ref>.

À la même époque, à la suite d'élections, la majorité change, et Dominique Perben devient le nouveau garde des sceaux. L'enquête de l'Inspection générale des services judiciaires (IGSJ) demandée par Éric de Montgolfier est acceptée, mais apparaît faussée aux yeux du procureur<ref>« Le devoir de déplaire », Éric de Montgolfier, 2006.</ref>. Des doutes sur la sincérité de cette enquête sont relevés par la presse. Un journaliste commentera : « Le directeur des services judiciaires réussit toutefois l'exploit, en une heure, de ne pas prononcer une seule fois le terme franc-maçonnerie, pourtant au cœur des griefs faits au juge Renard. Certains inspecteurs chargés de faire la lumière sur les dysfonctionnements de la justice azuréenne étaient eux-mêmes maçons »<ref name="Libé Dernière audience">Modèle:Lien web.</ref>.

Pour la première fois de l'histoire de l'IGSJ, ce rapport, d'une centaine de pages, est publié sur le Net. La majorité des journaux se focalise sur la conclusion : « Le maintien de M. de Montgolfier à son poste ne paraît pas compatible avec le redressement qui s'impose »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Malgré la pression, le procureur décide de ne pas démissionner et reste en place.

Ultérieurement le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) lance sa propre enquête, dont les conclusions contrediront celles de l'IGSJ<ref name="Libé Dernière audience" /> et mettront en évidence les « relations » entre le juge Renard et la franc-maçonnerie. Cette enquête met en effet au jour les relations du juge Renard avec des personnes liées à la mafia calabraise, et ses habitudes procédurales peu morales (libération d'une personne impliquée dans un trafic de cocaïne mais qui menaçait de donner le nom de deux magistrates impliquées dans des affaires). Le juge Renard sera en conséquence mis à la retraite d'office, puis condamné à Modèle:Unité d'amende pour violation du secret professionnel.

Mise en examen

Éric de Montgolfier publie en 2006 Le Devoir de déplaire<ref>Éditions Michel Lafon 2006</ref>.

Il est mis en examen en 2007 pour des faits liés à l'exercice de ses fonctions (affaire d'acte attentatoire à la liberté individuelle concernant un homme incarcéré en raison de la non exécution d'une décision de remise en liberté ; l'homme est décédé depuis durant une autre détention, des années plus tard). Le Modèle:Date Éric de Montgolfier est renvoyé en correctionnelle pour « atteinte à la liberté individuelle » <ref>« Le procureur Eric de Montgolfier renvoyé en correctionnelle », Le Monde, 26 août 2008.</ref>.

Mais le parquet lui-même réclame une relaxe le Modèle:Date-. Le tribunal rend son jugement le Modèle:Date- en suivant l'avis du parquet.

Fin de carrière

Le Modèle:Date à Bruxelles, il reçoit des mains de la princesse Astrid de Belgique le prix de la fondation du Forum de Crans-Montana. En Modèle:Date-, il est nommé avocat général à la Cour de cassation pour exercer les fonctions de procureur général près la cour d'appel de Bourges<ref>Décret du 22 février 2012, J.O.R.F. du 24 février 2012, texte n° 47</ref>. Puis, à 66 ans il prend sa retraite à compter du Modèle:Date-<ref>Décret du 30 juillet 2012 portant admission à la retraite, JORF n°0177 du Modèle:1er août 2012, texte n° 55</ref> et retourne en famille dans le sud de la France.

Il rédige régulièrement des chroniques pour le magazine Le Point.

En Modèle:Date-, il rejoint l'équipe de la campagne présidentielle de Benoît Hamon comme conseiller justice<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il explique : Modèle:Citation

Ouvrages

Prix

Notes et références

Notes

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Références

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Pour approfondir

Articles connexes

Liens externes

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