Philippe Martin (homme politique, 1953)

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique

Philippe Martin, né le Modèle:Date à La Garenne-Colombes (Seine), est un haut fonctionnaire et homme politique français, membre du Parti socialiste.

Président du conseil général et député du Gers, il est ensuite ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie du Modèle:Date au Modèle:Date. Remplacé au gouvernement par Ségolène Royal, il retrouve son siège de député et le conserve jusqu'aux élections législatives de 2017, lors desquelles il ne se représente pas. Il est président de l’Agence française pour la biodiversité depuis 2017.

Il est condamné pour détournement de fonds publics en janvier 2022, et démissionne dans la foulée de la présidence du département.

Biographie

Parcours et action politique

Titulaire d'une licence de géographieModèle:Refnec, Philippe Martin est adjoint au secrétaire général de la mairie de Suresnes en 1978, et conseiller parlementaire du groupe socialiste de l'Assemblée nationale l'année suivante. Il poursuit sa carrière comme chef de cabinet ministériel, auprès de Roger Quilliot, ministre de l’Urbanisme et du Logement de 1981 à 1983, puis auprès de Paul Quilès, successeur de M. Quilliot avant d’être nommé ministre de la Défense en 1985. De 1986 à 1988<ref>Qui est Philippe Martin, le nouveau ministre de l'Écologie ?, Midi Libre, 2 juillet 2013 [1]</ref>, il est directeur aux relations extérieures de la Société d'administration et de réalisation d'investissements (SARI), société immobilière présidée alors par Christian Pellerin<ref>Christian Pellerin, l'ex-roi de l'immobilier, revient à… La Défense, Le Parisien, 25 décembre 2008 [2] ; Nathalie Bensahel, Christian Pellerin. On croyait le promoteur de La Défense enterré. Erreur, il construit toujours pour Vivendi, Libération, 27 août 1999 [3]</ref>, devenue filiale de Nexity. Il devient chef de cabinet de Michel Charasse, ministre du Budget, entre 1988 et 1992, date à laquelle il est nommé préfet du Gers et, de 1994 à 1995, des Landes.

En Modèle:Date-, il est élu conseiller général du canton de Valence-sur-Baïse et président du conseil général du Gers.

En 1999, il acquiert une notoriété nationale en déclarant qu'il va faire abattre environ 6 000 platanes au bord des routes du Gers, qu'il considère comme responsables de la mortalité sur les routes du département<ref>Dans le Gers, pour plus de sécurité routière, le président du conseil général lance une opération visant à abattre les platanes jugés dangereux parce que trop proches de la chaussée. Cet abattage est source de polémique. Images d'illustration et d'archives. Interview de Didier BACH, Directeur du service des roues du conseil général du Gers ; de Philippe MARTIN, Président du conseil général du Gers ; de Chantal FAUCHE, Présidente de l'association de protection des arbres du Gers ; de Jacques AUBE, Directeur de cabinet du conseil général de Haute-Garonne (Muriel Lassaga, Journal télévisé, France 2, le 24 février 1999 diffusé à 20:32:27:00 - durée 00:02:56:00, Inathèque, Catalogue du dépôt légal)</ref>.

En 2001, il est en outre élu conseiller municipal et adjoint au maire de Valence-sur-Baïse.

Ce fabiusien est élu député<ref>Fiche de Philippe Martin sur le site de l’Assemblée nationale</ref> en 2002, puis le Modèle:Date-, pour la [[XIIIe législature de la Cinquième République française|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:|  }} }} législature]] (2007-2012), dans la [[Première circonscription du Gers|Modèle:1re du Gers]]. Il fait partie, au sein de l’Assemblée nationale, du groupe socialiste, radical et citoyen (SRC), et occupe la place Modèle:N° de l'hémicycle. C'est pour lui une occasion de voir sa notoriété locale confirmée mais il sera vivement critiqué pour s'être fait élire dans un département, le Gers, où il a été précédemment préfet.

Lors des élections législatives 2012, il est réélu député dans la même circonscription dès le premier tour le Modèle:Nobr avec 52,36 % des suffrages exprimés.

Le Modèle:Date, il demande aux restaurateurs et cavistes d’arrêter de vendre des vins de Californie pour protester contre l’entrée en vigueur dans cet État américain d'une loi interdisant la production et la vente de foie gras au nom du bien-être animal<ref>Le Gers boycottte le vin californien, Le Figaro, Modèle:1er juillet 2012.</ref>.

Le Modèle:Date, il est nommé ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie du gouvernement français, en remplacement de Delphine Batho. En août, il annonce la création prochaine d'une « contribution climat énergie » (taxe carbone)<ref>« Philippe Martin annonce la création d'une "contribution climat énergie », in nouvelbobs.com, 22 août 2013.</ref>.

Analysant le conflit autour du projet de barrage de Sivens, l'universitaire Philippe Subra relève que Modèle:Citation<ref>Modèle:Chapitre</ref>.

En mars 2015, il est élu conseiller départemental du canton de Baïse-Armagnac en tandem avec Gisèle Biémouret<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, il est nommé président de l’Agence française pour la biodiversité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Préférant rester président du conseil départemental du Gers, il ne se représente pas lors des législatives de 2017<ref>Modèle:Article.</ref>.

La question des OGM

Le Modèle:Date, Philippe Martin, en tant que président, fait adopter par le conseil général du Gers un vœu qui exprime son opposition aux cultures OGM en plein champ. Saisi par le préfet du Gers, Jean-Michel Fromion, le tribunal administratif annule la délibération du conseil général le Modèle:Date-. Confirmée par la cour administrative d'appel de Bordeaux, la décision est finalement infirmée par le Conseil d'État statuant en dernier ressort le Modèle:Date-<ref>« OGM : le Conseil d'État soutient le Gers » sur le blog de Philippe Martin, 6 janvier 2010</ref>.

Philippe Martin propose l'organisation du premier référendum départemental sur la présence d'essais OGM en plein champ. En 2005, cette initiative est soutenue par voie de pétition par plus de 10 % du corps électoral gersois, condition nécessaire pour organiser une telle consultation, comme le prévoit la loi du Modèle:Date<ref>« Un référendum sur les OGM dans le Gers ? » lcitf1.fr 13 juin 2005</ref>. Cependant sa validité fait elle aussi l'objet d'une contestation par le préfet Fromion. À la suite de quoi, le projet de référendum est suspendu<ref>« OGM : le Conseil d'État donne raison au conseil général du Gers » La Dépêche, 6 janvier 2010</ref>.

Philippe Martin quitte, avec la FNSEA et les représentants des semenciers, mais pour des raisons fort différentes, le Grenelle de l'environnement en octobre 2007, lorsqu'il est question de geler les cultures OGM en plein champ, à la suite de la constatation générale de l'impossibilité de contrôler la dissémination hypothétique <ref>« OGM : la FNSEA claque la porte au nez de Borloo »</ref>.

Siégeant au sein de la Haute Autorité sur les OGM, il soutient l'activation de la clause de sauvegarde afin de suspendre l'utilisation de maïs transgénique Monsanto 810.

Fonctions au Parti socialiste

Le Modèle:Date, il est nommé deuxième vice-président du groupe socialiste, radical et citoyen, chargé du développement durable et de l'agriculture. Il est aussi membre de la Commission des finances de l'Assemblée nationale.

Martine Aubry, première secrétaire du Parti socialiste, le nomme en Modèle:Date-, vice-président du Forum des territoires, nouvelle instance dans laquelle il a entre autres rôles celui d'élaborer la doctrine du Parti socialiste en matière de décentralisation en vue des échéances électorales de 2012<ref>Quatre régionaux dans la nouvelle direction du parti</ref>.

Lors de la primaire citoyenne de 2017, il apporte son soutien à Benoît Hamon<ref>Modèle:Lien web</ref>. Après la victoire de ce dernier, il est chargé d'une « mission Énergies 2025 » dans le cadre de sa campagne présidentielle<ref>« Hamon forme une nouvelle "gouvernance" de sa campagne, avec Peillon et Montebourg », lepoint.fr, 26 février 2017.</ref>.

Le Modèle:Date, il participe au lancement du mouvement du Modèle:1er Juillet<ref>« Hamon lance le "mouvement du 1er juillet" à Paris », lepoint.fr, 1er juillet 2018.</ref>, renommé par la suite Génération·s, sans pour autant quitter le PS.

Affaires judiciaires

En 2018, il fait l'objet d'une enquête judiciaire concernant des emplois fictifs présumés au profit de ses proches et notamment de son épouse Joëlle, ancienne élue municipale d’Auch, durant ses mandats de député du Gers, de 2002 à 2013 puis de 2014 à 2017. Dans le cadre de cette enquête, il reçoit le Modèle:Date- une convocation à se présenter au siège du Parquet national financier (PNF) à Paris au début de l'année 2022<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il est reconnu coupable de détournement de fonds publics et condamné à deux ans de prison avec sursis et à rembourser Modèle:Unité à l’Assemblée nationale. Son épouse est condamnée à six mois de sursis probatoire pour « complicité et recel de détournements de fonds publics »<ref name="Monde2002-01-04">Modèle:Article</ref>. De plus, ils sont tous les deux déclarés inéligibles pour trois ans et devront payer respectivement 70 000 et Modèle:Unité d’amende<ref name="Monde2002-01-04" />. Philippe Martin renonce à faire appel et démissionne de la présidence du conseil départemental en janvier 2022<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Mandats

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail