Louis de Buade de Frontenac
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Modèle:Infobox Personnalité politique
Louis de Buade, comte de Frontenac et de Palluau, né le Modèle:Date au château de Saint-Germain-en-Laye (France) et mort le Modèle:Date à Québec (Nouvelle-France)<ref>Registres paroissiaux (1698) de la paroisse Notre-Dame de Québec.</ref>, est un militaire et administrateur français. Nommé à deux reprises gouverneur de la Nouvelle-France par le roi de France Louis XIV, il développe la colonie et la défend contre les attaques anglaises, notamment lors de la bataille de Québec en 1690<ref name=":2">Modèle:Lien web</ref>.
Biographie
Origine familiale
L'origine de sa famille se situe très certainement dans le Sud-Ouest de la France. L'historien William John Eccles rappelle que les Buade Modèle:Citation (Froutana à Cahuzac semble-t-il ; Buade peut évoquer un lieu-dit de Ginestet en Périgord, au nord de Bergerac ; en tout cas, la branche aînée des Buade avait Saint-Cernin-de-la-Barde, au sud de Bergerac et au nord de Castillonnès).
- Le grand-père et le père de Louis, Antoine de Buade de Frontenac et Henri de Buade de Frontenac, sont gouverneurs de l'actuel château de Saint-Germain-en-Laye (« château vieux ») et sont très proches de la famille royale. C'est à Saint-Germain-en-Laye que naît Louis de Frontenac le Modèle:Date. Il est baptisé dans la chapelle le Modèle:Date, le roi Louis XIII, roi de France, devenant son prestigieux parrain<ref name=":2" />, sa marraine étant Catherine Henriette de Bourbon (1596-1663), épouse du duc d'Elbeuf et demi-sœur de Louis XIII. Sa mère Anne, fille de Raymond II Phélypeaux de La Vrillière, était la nièce de Jean Phélypeaux de Villesavin et Buzançais. Son grand-père Antoine de Buade avait acquis la terre de Palluau (Indre) en 1606.
L'acte de baptême de Frontenac, conservé aux archives municipales de Saint-Germain-en-Laye, est rédigé de la façon suivante :
Deux autres exemplaires de cet acte sont conservés aux Archives départementales des Yvelines.
Jeunesse et expérience militaire
L'incertitude plane sur les années de formation de Frontenac. Il semble qu'il aurait fréquenté un des collèges des Jésuites, très réputés à l'époque<ref name=":0" />.
À l'âge de dix-sept ans, il se joint à l'armée française. Il participe à plusieurs campagnes lors de la guerre de Trente Ans. En Modèle:Date-, on lui décerne le brevet de maître de camp (colonel) au régiment de Normandie. Au siège d'Orbitello en 1646, il est blessé au bras droit, blessure dont il ne guérira jamais. On l'élève alors au grade maréchal de camp, correspondant à celui de général de brigade dans les armées actuelles<ref name=":0" />.
Le Modèle:Date-<ref>Auguste Jal, Dictionnaire critique de biographie et d'histoire, Paris, Henri Plon, 1872, Modèle:P.622.</ref>, en l'église Saint-Pierre-aux-Bœufs à Paris, Frontenac épouse en secret Anne de La Grange-Trianon, célèbre pour sa beauté physique et dont le portrait se trouve à Versailles. Elle est l'héritière d'une immense fortune. Le père d'Anne s'oppose violemment à ce mariage et quand il apprend que les noces ont quand même eu lieu, il déshérite sa fille<ref name=":0" />. Le Modèle:Date-, à Clion-sur-Indre (Indre), Anne donne naissance à François-Louis, le seul enfant du couple Frontenac<ref name=":0" />. L'une des sœurs de Louis, Henriette-Marie, est l'épouse de l'érudit et homme de lettres, Henri Louis Habert de Montmor.
Frontenac et la comtesse allèrent demeurer à Paris pour passer leur temps à la cour, où ils vivaient bien au-dessus de leurs moyens. La comtesse fut, avec Gilonne d'Harcourt, comtesse de Fiesque, qui demeurera sa grande amie, l'une des deux maréchales de camp de Mademoiselle de Montpensier pendant la Fronde, puis accompagna celle-ci dans son exil au château de Saint-Fargeau<ref> Benedetta Craveri, L'âge de la conversation, Gallimard, 2002.</ref>.
Les dettes furent une constante préoccupation de Frontenac au cours de sa vie. En 1653, pour cette raison, il vendit la charge de colonel de son régiment. En 1664, ses dettes dépassaient de beaucoup les 350 000 livres. Au cours de cette dernière année, il s’engagea à rembourser cette partie de ses dettes en quatre ans, mais il ne fit rien pour s'acquitter de cette obligation. Le moyen qu'il trouva d'échapper à ses créanciers fut plutôt d'accepter la charge de lieutenant général des troupes de Venise, en Crète, qui défendaient cette île contre les Turcs<ref name=":0" />.
Le roi Louis XIV était sans doute pressé de le voir quitter la France pour une autre raison. Madame de Montespan ne laissa pas indifférent Frontenac, et il eut même une relation adultère avec elle avant qu'elle soit la favorite du Roi-Soleil. Mademoiselle de Montpensier relate avoir par inadvertance intercepté un billet doux de Frontenac à Madame de Montespan, où il dit qu'il en était Modèle:Citation<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} W.J. Eccles, Frontenac: the courtier governor, University of Nebraska Press, 2003, page 28.</ref>,<ref name=":1">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} W. J. Eccles, version thèse de doctorat, Frontenac: The Courtier Governor (pdf).</ref>. Le scandale éclata. Les chansonniers se moquèrent avec esprit de cette relation. On entend chanter :Modèle:Vers Cette relation de Frontenac avec Madame de Montespan scandalisa sa femme la comtesse, qui allait lui en garder rancune.
En Modèle:Date-, il part pour la Crète afin d'y prendre son commandement lors de l'expédition française pour secourir Candie, accompagné de son fils, qui serait un de ses aides de camp. Son tempérament querelleur lui attira des ennuis avec les autres officiers supérieurs de l’armée vénitienne. Le capitaine général Francesco Morosini, un militaire de grande réputation, fut excédé par son comportement. En septembre, il était limogé et recevait l’ordre de quitter l’île<ref name=":0" />.
Le premier gouvernement de Frontenac
Le Modèle:Date-, Louis de Frontenac obtient de Louis XIV la charge de gouverneur général de la Nouvelle-France. Les revenus qu'il tirait de cette charge étaient assez modestes. (24 000 livres). Toutefois, il améliorait sa situation car il avait réussi à obtenir une ordonnance du Conseil d’État qui levait la saisie dont ses biens avaient été frappés et lui accordait un sursis pour rembourser ses dettes<ref name=":0" />.
Le Modèle:Date-, il embarque (sans sa femme) à La Rochelle à destination de sa nouvelle mission nord-américaine. Il est assermenté le Modèle:Date-. À cette époque, la Nouvelle-France est gérée comme une province métropolitaine, même si l'éloignement rend nécessaires des aménagements importants. Frontenac, en sa qualité de gouverneur, a alors pouvoir absolu sur les affaires militaires, il possède même le droit de véto à l'égard des décisions des autres dirigeants. C'est l’intendant qui a la responsabilité des questions touchant à la justice, aux finances et à l’administration en général. Mais, alors qu'arrive Frontenac en Nouvelle-France, Jean Talon vient d'en partir. Le ministre des Colonies Jean-Baptiste Colbert ne lui ayant pas donné d'instructions relativement à la délégation des pouvoirs de l’intendant, Frontenac supposait que ces pouvoirs lui revenaient. Mais la manière dont il en usa le brouilla avec le Conseil souverain, avec le gouverneur de Montréal et avec plusieurs des principales familles de la colonie. Bon nombre de ces conflits étaient en rapport avec la traite des fourrures<ref name=":0" />.
Frontenac comprit très vite ce que pouvait apporter la traite des fourrures dans l’Ouest. Une des premières initiatives du nouveau gouverneur suscita du mécontentement dans la colonie. Sans en informer le ministre, il établissait, un an après son arrivée, un poste de traite sur le lac Ontario, nommé fort Frontenac (ou Cataracoui) à l’embouchure de la rivière Cataracoui, là où se trouve aujourd'hui la ville de Kingston. Les traitants de fourrures et les habitants de Montréal en furent très mécontents<ref name=":0" />.
Les abus d'autorité de Frontenac se multiplièrent au cours de ce premier gouvernement et finirent par être connus de la Cour. Le gouverneur fut sévèrement blâmé. Colbert nomma un intendant de la colonie, Jacques Duchesneau, qui eut le pouvoir d’agir en qualité de président du Conseil souverain et de remplir toutes les autres fonctions d’un intendant de province. L'autorité de Frontenac était restreinte à ce qu'elle aurait dû être, à savoir les affaires militaires et la surveillance des autres fonctionnaires, mais sans intervenir dans l’exécution de leurs fonctions. Était également aboli le pouvoir du gouverneur général de désigner les membres du Conseil souverain, de concert avec l’évêque. Frontenac conçut une grande amertume de cette restriction imposée à son autorité. Bientôt, les conflits reprirent. Au cours de l'hiver 1678-1679, Modèle:Citation Mis au courant, Louis XIV et Colbert en conclurent que Frontenac avait tort. Il s'en fallut de peu qu'il ne fut rappelé<ref name=":0" />.
Le Conseil souverain l'avait emporté sur Frontenac. La Cour lui avait donné raison contre le gouverneur. En position de force, il poursuivit certains associés de Frontenac à cause de violations des édits royaux régissant le commerce des fourrures<ref name=":0" />.
Au terme de son premier mandat, la situation de la colonie devenait préoccupante. En s'étendant vers l’ouest, celle-ci entra en conflit avec les Iroquois qui étaient décidés à se rendre maîtres de la vallée de l’Ohio. Jusqu’en 1675, les Iroquois n’avaient pu s’opposer à l’établissement de postes français dans des territoires qu’ils convoitaient, à cause de leur guerre avec d'autres tribus amérindiennes. Mais, en 1675, la paix ayant été conclue avec celles-ci, ils se trouvaient en position de s'en prendre aux Français et à leurs alliés. Ce qu'ils firent<ref name=":0" />. Pour Eccles, la faute la plus grave de Frontenac a été de ne rien faire pour écarter la menace iroquoise. Modèle:Citation
C’est dans ce contexte périlleux que, en 1682, Frontenac fut rappelé en France. Ses querelles avec l’intendant et le Conseil souverain excédaient les autorités royales. Modèle:Citation<ref name=":0" /> Mais Frontenac, une fois de plus, n'en tint pas compte.
Le deuxième gouvernement
Après un interrègne de sept ans, le comte revient en Nouvelle-France en 1689, alors que la France et l'Angleterre sont officiellement en guerre (guerre de la Ligue d'Augsbourg). Il est désigné par le roi en Modèle:Date-, Modèle:Citation<ref name=":0" />.
Il est placé à la tête d'une force militaire qui doit attaquer New York. En raison d'un retard dû aux conditions météorologiques, l'expédition n'arrive à Québec que le Modèle:Date-, ce qui est trop tard pour lancer une attaque terrestre contre Albany (Orange) et Manate. Le projet est abandonné<ref name=":0" />.
Il doit défendre la Nouvelle-France contre les Iroquois qui poursuivaient leurs incursions dévastatrices contre les établissements. Quatre mois après la nomination de Frontenac, le Modèle:Date-, a lieu le tristement célèbre « massacre de Lachine », au cours duquel des Iroquois attaquent à l'improviste l'établissement français, tuant un grand nombre de personnes et semant la destruction<ref name=":0" />.
Il devait aussi parer à de possibles attaques de la part des colonies anglaises, tout en fournissant une aide militaire aux alliés amérindiens de l’Ouest. Frontenac peut compter sur des troupes régulières importantes (1 400 hommes), qui sont appuyées par des milices canadiennes. Il peut s'appuyer sur trois hommes compétents en la matière : l’intendant Champigny, le gouverneur de Montréal, Louis-Hector de Callière, et Philippe de Rigaud de Vaudreuil, commandant des troupes régulières<ref name=":0" />. Il décide de faire réoccuper le fort Frontenac (qui avait entretemps été pris par les Anglais) et entreprend des travaux de fortifications à Québec et à Montréal.
En Modèle:Date-, Frontenac se lance à l'attaque contre les établissements anglais frontaliers. Il s'en prend à trois petits établissements, fort éloignés l’un de l’autre : Schenectady (New York), Salmon Falls (Maine) et fort Loyal (baie de Casco). Les fermes et les maisons sont détruites, les colons massacrés, et l'on ramène quelques prisonniers. Utiles afin de remonter le moral de la colonie, elles suscitent, dans les établissements anglais, une colère qui ne peut que les pousser à se porter à l'attaque<ref name=":0" />.
Bataille de Québec
Les Anglais conçoivent donc un plan de campagne par terre et par mer contre la Nouvelle-France. Un corps de milice considérable de New York, de la Nouvelle-Angleterre et du Maryland s'unirait aux Iroquois pour attaquer Montréal, tandis qu’une expédition maritime partirait de Boston sous le commandement de Sir William Phips pour attaquer Québec par la voie du Saint-Laurent. Une mauvaise organisation et une épidémie de petite vérole font avorter l’attaque contre Montréal<ref name=":0" />.
La flotte de Phips remonte le Saint-Laurent et vient assiéger Québec le Modèle:Date-. Frontenac, qui a pu regrouper toutes les forces militaires de la colonie, organise la défense de la ville. Le Modèle:Date-, l'amiral anglais envoie au gouverneur un émissaire portant une sommation rédigée par avance. Frontenac ruse pour faire croire au délégué qu'il y a beaucoup plus de soldats à Québec qu'il n'y en a en réalité. Le délégué présente à Frontenac un ultimatum Modèle:Citation où il invite les Français à se rendre sans combat et termine en disant : Modèle:Citation. Là, le parlementaire anglais tire une montre de sa poche et fait voir l'heure au gouverneur.
Frontenac répond sans délai : Modèle:Citation<ref name=":0" />.
Le lendemain, des renforts dirigés par M. de Callières arrivent de Montréal. Mais le Modèle:Date-, les Anglais de Phips débarquent à Beauport, pendant que quatre de leurs navires bombardent Québec. L'attaque dure trois jours, elle est un échec et Phips quitte définitivement la Nouvelle-France.
Ensuite
Les colonies anglaises ne lancèrent plus d’attaque d'envergure contre la Nouvelle-France. Pendant les sept autres années de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, elles déléguèrent en quelque sorte cette tâche aux Iroquois. N'ayant pas assez de troupes pour envahir les colonies anglaises, Frontenac opta pour une stratégie de guérilla, dans laquelle les Canadiens furent bientôt aussi habiles que leurs ennemis iroquois<ref name=":0" />.
Au plan interne, le second mandat de Frontenac fut moins tumultueux. L’administration ne fut pas complètement désorganisée comme pendant le premier. Sauf pour un épisode l'opposant à Modèle:Mgr de Saint-Vallier au sujet de la représentation projetée du Tartuffe de Molière, ses relations avec le clergé furent plutôt paisibles. Ses rapports avec le Conseil souverain furent moins acrimonieux que lors de son premier passage en Nouvelle-France. Cependant, ses relations avec l’intendant, notamment sur la traite, furent rien moins qu'amicales<ref name=":0" />.
Les guerres iroquoises
Frontenac était d'abord soucieux Modèle:Citation De plus, les Amérindiens de l’Ouest, alliés de la Nouvelle-France, étaient davantage préoccupés par les fourrures que par la guerre contre les Iroquois<ref name=":0" />.
Des postes de traite français étaient établis sur des territoires de plus en plus éloignés. Ainsi, des forts sont bâtis dans la région du Mississippi et dans les Prairies, permettant ainsi aux coureurs des bois, munis d'une autorisation, d'échanger avec les Sioux et les Amérindiens des plaines. Les Outaouais, partenaires commerciaux des Français, voyaient négativement cette expansion car elle les dépossédait de leur rôle d’intermédiaires entre les tribus de l’Ouest et les Canadiens. Ils firent donc la paix avec les Iroquois. L’empire commercial des Français se trouvait ainsi menacé. Les hauts fonctionnaires de Montréal et de Québec demandèrent à Frontenac de lancer une attaque d'envergure contre les villages iroquois. Frontenac ne lança la campagne que lorsqu'il en eut reçu l’ordre exprès du ministre de la Marine<ref name=":0" />.
En Modèle:Date-, une force armée, constituée des troupes régulières, de la milice et des alliés indiens, comprenant 2 150 hommes, quitta Montréal afin d'attaquer le village des Onontagués. Elle n'y trouva plus que des cendres, l’ennemi ayant fui dans les bois après avoir tout incendié. On rasa les cultures et détruisit les vivres et tout ce qui restait. Un groupe de 600 hommes, dirigé par Vaudreuil, se rendit au village des Onneiouts, le brûla et détruisit les récoltes. On rentra ensuite à Montréal<ref name=":0" />.
Même s'il n'y avait pas eu de lutte armée, cette expédition fut un tournant. Elle avait brisé la résistance des Iroquois. Modèle:Citation
Ils cherchèrent donc à conclure la paix. Toutefois, Frontenac se défiait d'eux. Pendant trois ans, les combats se poursuivirent par intermittence dans les bois. En Europe, la guerre de la ligue d’Augsbourg tire à sa fin. En 1697, la paix est signée entre la France et l'Angleterre (traité de Ryswick)<ref name=":0" />.
Sous le gouvernement de Frontenac, la traite des fourrures connut un plus grand essor que jamais auparavant. S'il est certain que Frontenac était avant tout motivé par ses propres intérêts financiers et ceux de ses associés, le fait est que, après sa mort, les autorités métropolitaines abandonnèrent Modèle:Citation
Frontenac et les coureurs des bois
En 1672, peu avant son départ pour le Canada, Frontenac reçoit instruction de publier une ordonnance punissant sévèrement les habitants qui iraient pêcher ou chasser hors des confins de la colonie, sauf avec sa permission écrite et visée par l'intendant. Quelques semaines après son arrivée, il promulgue une ordonnance interdisant de vendre des marchandises aux coureurs des bois non autorisés, ou de leur acheter des pelleteries : quiconque pris à commercer sans permis sera puni de confiscation et d'une amende minimale de 150 livres ; pour une deuxième offense, le contrevenant sera fouetté et envoyé aux galères.
En 1674, douze coureurs des bois furent arrêtés et amenés à Montréal devant Frontenac. Il en fait exécuter un Modèle:Citation<ref name="Eccles">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Mort de Frontenac
À l'automne 1698, sa santé se dégrade rapidement. Il souffre d'asthme et ne peut dormir qu'assis dans un fauteuil. À la mi-novembre, sentant sa fin proche, il fait la paix avec l'intendant et l'évêque, et meurt le Modèle:Date-. Il est inhumé en l'église des Récollets de Québec<ref name=":0" />. Son cœur est rapporté en France pour inhumation près de sa sœur dans une chapelle de l'église Saint-Nicolas-des-Champs de Paris<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Hommages
Un grand nombre de lieux au Canada et aux États-Unis sont nommés en l'honneur de Frontenac : municipalités, comtés, rues, parcs, édifices, etc. Pour des listes partielles, voir notamment le répertoire des toponymes du Canada<ref>Ressources naturelles du canada, Recherche de toponymes.</ref> et les pages Frontenac et Buade. Voir également le site de la Commission de toponymie du Québec<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Pont Pierre-Laporte, traversant le Fleuve Saint-Laurent entre les villes de Québec et de Lévis devait s'appeler à l'origine, Pont Frontenac, de sa construction jusqu'au 21 octobre 1970. Dès cette date, le changement a été fait et, officialisé, avec son inauguration le 6 novembre 1970 pour rendre hommage à Pierre Laporte.
Culture populaire
L'hôtel Château Frontenac de Québec a été nommé ainsi en son honneur.
Louis de Buade de Frontenac est mis en scène dans le livre de Matthieu Santerre, Le Comte de Frontenac : une pièce de théâtre absurde en 2014 aux Éditions Édilivre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- En français
- Modèle:Ouvrage.
- Lilianne et Guy Frégault, Frontenac, textes choisis et annotés, Montréal, Fides, 1956, 95 p.
- Auguste Jal, Dictionnaire critique de biographie et d'histoire (qui contient un article essentiel sur la famille de Frontenac), Paris, Henri Plon, 1872 Modèle:Lire en ligne.
- Ernest Myrand, Frontenac et ses amis, Dussault et Proulx, 1902, 188 p.
- Guy Laviolette, Louis de Buade, comte de Frontenac (1622-1698) : sauveur de la Nouvelle-France, collection gloires nationales, Québec, éditions A.B., 1944, 32 p.
- Henri Lorin, Le comte de Frontenac : étude sur le Canada français à la fin du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:| }} }} siècle, Paris, Armand Colin, 1895, 502 p. Modèle:Lire en ligne.
- Olivier Coyer, Oraison funèbre du comte de Frontenac : prononcée dans l'église des Récollets de Québec le Modèle:Date-, Bulletin des recherches historiques, 1895, 39 p. Modèle:Lire en ligne.
- Nicolas Prévost, « Louis de Frontenac et ses projets pour la Nouvelle-France », dans Ils l'appelaient Nouvelle-France, direction Bernard Emont, Paris, Le Bretteur, 2009, Modèle:P. (actes de la journée d'étude du GRECA organisée à la Maison de la recherche de la Sorbonne à Paris les 21 et Modèle:Date-).
- Nicolas Prévost, « Louis de Buade, comte de Frontenac, et sa correspondance en Nouvelle-France », dans Lettres d'outre-océan, direction Bernard Emont, Paris, Le Bretteur, 2010, Modèle:P. (actes de la IVe journée d'étude du GRECA organisée à la Maison de la recherche de la Sorbonne à Paris le Modèle:Date-).
- Nicolas Prévost, « Louis de Buade, comte de Frontenac, gouverneur en Nouvelle-France », dans l'Encyclopédie du patrimoine culturel de l'Amérique française, 2012.
- Joseph Thibault et Pierre Leveel, Les Buade de Frontenac entre Touraine et Berry, Tours, Éditions de la Brenne Littéraire et Historique, 1975, 92 p.
- Marie-Hélène Morot-Sir, Au cœur de la Nouvelle France, tome I et II, Éditions Publibook, France, 2010-2011.
- Modèle:Ouvrage.
- En anglais
- William John Eccles, Frontenac: The Courtier Governor, McClelland and Stewart, 1959, 406 p. Modèle:Lire en ligne.
- William John Eccles, version thèse de doctorat, Frontenac: The Courtier Governor, 547 p. Modèle:Lire en ligne.
- Jean Delanglez, Frontenac and the Jesuits, Chicago Institute of Jesuit History, 1939, 296 p.
- Charles William Colby, The Fighting Governor: A Chronicle of Frontenac, Hayes Barton Press, 1922, 167 p. Modèle:Lire en ligne.
- William Dawson Le Sueur, Count Frontenac, Toronto, Morang and Co., Ltd., 1906, 382 p. Modèle:Lire en ligne.
- Francis Parkman, Count Frontenac and New France under Louis XIV, Boston Little, Brown, 1877, 463 p. Modèle:Lire en ligne.
- Alfred Billings Street, Frontenac: or, The Atotarho of the Iroquois; A Metrical Romance, Baker and Scribner, 1849, 324 p. Modèle:Lire en ligne.
Articles connexes
Liens externes
- Association Frontenac-Amériques (informations sur Louis de Frontenac et sur la francophonie en Amérique).