Louis XVII
Modèle:Titre mis en forme Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Rôle monarchique Louis-Charles de France, plus connu sous le nom de Modèle:Souverain-, né à Versailles le Modèle:Date et mort à Paris le Modèle:Date, est le deuxième fils de Modèle:Souverain2 et de Marie-Antoinette. Titré duc de Normandie à sa naissance, il devient dauphin de France en 1789 à la mort de son frère aîné, puis prince royal aux termes de la Constitution de 1791 à 1792.
Durant la Révolution française, la famille royale est emprisonnée le [[Journée du 10 août 1792|Modèle:Date-]] à la Tour du Temple, puis Modèle:Louis XVI est exécuté le Modèle:Date-. Louis-Charles est alors reconnu par les gouvernements des puissances coalisées contre la France et par son oncle, le futur Modèle:Souverain2, comme le titulaire de la couronne de France, sous le nom de « Modèle:Souverain- ». Il meurt en captivité en 1795, à l’âge de dix ans.
L'éventualité de sa survie a longtemps suscité la curiosité de certains auteurs.
Biographie
Naissance et baptême
Louis-Charles de France est né au château de Versailles le Modèle:Date de naissance-. Il est baptisé le même jour dans la chapelle du château de Versailles par Louis René Édouard de Rohan, grand aumônier de France, en présence d'Honoré Nicolas Brocquevielle, curé de l'église Notre-Dame de Versailles<ref>Registre des baptêmes (1785) de l'église Notre-Dame de Versailles, Archives départementales des Yvelines</ref> : son parrain est Louis Stanislas Xavier de France, futur Modèle:Souverain2, et sa marraine est Marie-Caroline de Lorraine, archiduchesse d'Autriche, reine des Deux-Siciles, représentée par Madame Élisabeth<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Titré duc de Normandie avant la mort de son frère aîné, il a pour armes un écartelé de France (d'azur à trois fleurs-de-lis d'or) et de Normandie (de gueules à deux léopards d'or)<ref>Hervé Pinoteau, La symbolique royale française, Modèle:S mini- - Modèle:S mini- siècle, P.S.R. éditions, 2004, Modèle:P..</ref>.
Des rumeurs de l'époque se sont répandues à la naissance de l'enfant, selon lesquelles il ne serait pas le fils de Modèle:Louis XVI mais d'Axel de Fersen (aucune étude scientifique ne valide ou n'invalide cette thèse) gentilhomme suédois qui nourrissait un profond amour pour la reine<ref>lire en ligne</ref>. Dès Modèle:Date-, Mercy note dans une lettre à l'empereur Modèle:Souverain2 que « les habitudes du roi ne donnent guère d'espérance à lui voir une nombreuse postérité »<ref>Correspondance secrète du comte de Mercy-Argenteau avec l'empereur Modèle:Souverain-, Modèle:Nobr, Modèle:P.</ref>. Et Evelyn Farr remarque que chaque fois que Marie-Antoinette est tombée enceinte, en 1783, 1784 et 1785, Fersen était présent à VersaillesModèle:Sfn. Au baptême de Louis-Charles de France, le comte d'Artois est absent et il n'y a « ni compliment, ni révérences »<ref>Louis Nicolardot, Journal de Modèle:Louis XVI, Modèle:P.</ref>. En Modèle:Date-, La Fayette et à sa suite l'Assemblée nationale menaceront Marie-Antoinette d'un procès en adultère et de faire déclarer bâtards ses enfantsModèle:Sfn (bien que Fersen ne puisse être impliqué dans la naissance de Madame Royale), ce qui montre la persistance de ces rumeurs. Il n'en sera cependant plus question lors du procès de la reine<ref>Le Procès de Marie-Antoinette, présenté et commenté par Gérard Walter, éditions Complexe, 1993</ref>.
Louis-Charles est surnommé « Chou d'amour » par sa mère et Gabrielle de Polignac, gouvernante des Enfants de France depuis le Modèle:Date-. Marie-Antoinette le rappellera à Gabrielle dans une lettre qu'elle lui écrira alors que cette dernière est partie en exil<ref>Marie-Antoinette, correspondance (1770-1793), édition établie et présentée par Évelyne Lever. Éditions Tallandier, 2006, Modèle:Pp..</ref>.
-
Louis XVI, père de Louis-Charles, vers 1774-1776, par Joseph-Siffred Duplessis,
-
Marie-Antoinette d'Autriche, reine de France, mère de Louis-Charles 1788, par Elisabeth Vigée Le Brun
-
Marie-Thérèse Charlotte de France, dite Madame Royale, sœur aînée de Louis-Charles, après 1795, par Heinrich Friedrich Füger
-
Louis-Joseph-Xavier François, dauphin de France, frère aîné de Louis-Charles vers 1787-1788, attribué à Dagoty
-
Louis-Charles de France, duc de Normandie, 1786, par Elisabeth Vigée Le Brun
-
Sophie-Béatrix de France dite Madame Sophie, petite sœur de Louis-Charles, vers 1787, par Elisabeth Vigée Le Brun
-
Marie-Antoinette d'Autriche, reine de France et ses enfants, 1787, par Elisabeth Vigée Le Brun
Enfance (jusqu'en août 1792)
Il passe sa première enfance dans l'insouciance, sa vie parmi les enfants de la Cour se déroulant entre les escaliers du château de Versailles et la terrasse du Midi où a été aménagé un petit jardin qui fait le bonheur de l'héritier du trône<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Faisant preuve d'une certaine maturité et d'une grande sensibilité malgré son jeune âge, il cultive un petit jardin et offre fréquemment des fleurs à la reine ou à sa sœur car il « [veut] les faire croître [lui]-même, pour qu’elles soient plus agréables à maman qui les aime beaucoup »<ref>Modèle:Lien web</ref> est entouré d'une nombreuse Maison, comprenant de très nombreux serviteurs attachés à sa personne, parmi lesquels Agathe de Rambaud, sa berceuse<ref group="Note">dont Alain Decaux écrit "Madame de Rambaud [1] a été placée auprès du Dauphin depuis le jour de sa naissance jusqu'au Modèle:Date-, soit pendant sept ans. Durant ces sept ans, elle ne l'a pas quitté, elle l’a bercé, elle l’a soigné, elle l’a vêtu, elle l’a consolé, elle l’a grondé. Dix fois, cent fois plus que Marie-Antoinette, elle a été pour lui, une véritable mère." (Modèle:Souverain- retrouvé, Modèle:P.).</ref>, Louise-Élisabeth de Croÿ de Tourzel comme gouvernante<ref group="Note">Après le 14 juillet 1789, remplaçant madame de Polignac partie en émigration au lendemain de la prise.</ref> et Jean-Baptiste Cant Hanet dit Cléry, son valet<ref group="Note">de 1785 à 1792.</ref>.
Second fils de Modèle:Souverain2, Louis-Charles de France n'est pas destiné, au départ, à succéder à son père ; la mort de son frère Louis-Joseph le Modèle:Date- fait cependant de lui le dauphin de France.
Au début de la Révolution française, il déménage avec sa famille au palais des Tuileries le 6 octobre 1789.
En 1791, la Constitution du Royaume de France remplace ce titre par celui de « prince royal » : ce changement est la conséquence logique du remplacement du titre de roi de France par celui de roi des Français<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Prisonnier au Temple
Après la [[journée du 10 août 1792|journée du Modèle:Date-]], Louis-Charles qui a perdu son titre de prince royal est transféré avec ses parents au couvent des Feuillants puis le Modèle:Date- emprisonné à la Prison du Temple. Le Modèle:Date-, Modèle:Louis XVI est séparé de sa famille et conduit au deuxième étage tandis que le troisième étage est réservé à Marie-Antoinette, ses deux enfants et sa belle-sœur. À partir du Modèle:Date-, l'Modèle:Citation est confié à la garde de son père, qui poursuit son éducation avec le valet de chambre Jean-Baptiste Cléry. Séparé de sa mère qu'il peut retrouver à l'occasion de promenades, le dauphin est à nouveau confié à elle le Modèle:Date- lorsque commence le procès de Modèle:Louis XVI. Il ne revoit son père que le Modèle:Date-, pour un ultime adieu, avant l'exécution de ce dernier le matin du Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Aux yeux des royalistes, le dauphin Louis-Charles succède à son père en vertu du principe selon lequel la continuité dynastique est automatique en France (un nouveau roi succède au roi précédent dès l'instant de la mort de ce dernier). Il est reconnu sous le nom de Modèle:Souverain- par le comte de Provence, frère cadet de Modèle:Louis XVI et futur Modèle:Souverain2, alors émigré à Hamm, près de Dortmund, en Westphalie. Les Vendéens et les Chouans, ainsi que les royalistes d'autres provinces, vont se battre en son nom. Leurs étendards portent l'inscription : « Vive Modèle:Souverain- »<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Louis-Charles est également reconnu comme roi de France et de Navarre par toutes les puissances étrangères, y compris les États-Unis, qui ne reconnaissent pas la Première République française<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Louis-Charles est confié à sa mère au troisième étage du Temple, jusqu'au Modèle:Date-. Les captifs bénéficient à cette époque d'un confort incontestable (baignoire, garde-robe, nourriture abondante)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Plusieurs tentatives d'évasion sont tentées par des royalistes afin de délivrer Marie-Antoinette et ses enfants<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Par arrêté du Comité de salut public du Modèle:Date-, Louis est enlevé à sa mère et mis sous la garde du cordonnier Antoine Simon (« l'instituteur » désigné, qui sait pourtant à peine écrire) et de sa femme, qui résident au Temple<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Enfermé au deuxième étage, le but est alors d'en faire un petit citoyen ordinaire et de lui faire oublier sa condition royale<ref group="Note">Pierre-Gaspard Chaumette, procureur-syndic de la Commune de Paris, déclara : « Je veux lui faire donner quelque éducation ; je l'éloignerai de sa famille pour lui faire perdre l'idée de son rang. Quant au Roi, il périra ! » (F. Hue).</ref>. Il est impliqué, ainsi que sa sœur, dans le procès de sa mère, Marie-Antoinette. On lui fait signer une déclaration de reconnaissance d'inceste<ref group="Note">L'enfant ayant eu « un relâchement du témoin gauche », la reine s'est chargée d'appliquer la pommade prescrite par le médecin sur son testicule gauche. Le substitut du procureur Hébert exploite le soin délicat de cette blessure du testicule pour étayer l'accusation d'inceste (cf Modèle:Ouvrage).</ref>, pour ajouter un chef d'accusation contre cette dernière<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Selon Georges Bordonove, c'est l'épouse de Simon, attachée à l'enfant, qui prend soin de le nourrir correctement<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Cependant, Simon, rappelé à ses fonctions municipales, quitte le Temple le Modèle:Date-. Sa femme, malade, quitte également la prison. Louis-Charles est alors enfermé au secret dans une chambre obscure, sans hygiène ni secours, pendant six mois, jusqu'au Modèle:Date-. Son état de santé se dégrade, il est rongé par la gale et surtout la tuberculose. Il vit accroupi<ref group="Note">Gagnié, ancien cuisinier des Tuileries, obtint d’approcher le prisonnier. Il découvrit le petit « courbé et accroupi ayant les bas retroussés, une tumeur au genou et ayant le cou rongé de gale, dans l’impossibilité de se redresser. »</ref>. Sa nourriture lui est servie à travers un guichet et peu de personnes lui parlent ou lui rendent visite. Ces conditions de vie entraînent une rapide dégradation de son état de santé. L'isolement total dans lequel il est placé laisse planer un certain mystère et donne l'occasion à l'imagination populaire de soulever l'hypothèse de substitution de l'enfant et de son exfiltration, donnant naissance au « mythe évasionniste et survivantiste »<ref name="Lambeau">Modèle:Ouvrage</ref>.
Le député Barras découvre ainsi un enfant mutique, brisé psychologiquement. Le Modèle:Date-, les comités de salut public et de sûreté générale nomment Laurent, membre du comité révolutionnaire de la section du Temple, pour le garder, lui et sa sœur<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Son sort s'améliore relativement, mais le prisonnier de la tour du Temple est rongé par la tuberculose, ce qu'omet de signaler Laurent lorsqu'il écrit, sur le bulletin de la tour du Temple, que les prisonniers « se portent bien ». Le Modèle:Date-, Laurent démissionne. Il est remplacé par Étienne Lasne (1757-1841) de la section des Droits de l'homme.
-
Modèle:Souverain- au Temple, avec son geôlier le cordonnier Antoine Simon, par Yan' Dargent, 1866.
-
Modèle:Souverain- au Temple par Joseph-Marie Vien le Jeune, musée Carnavalet, vers 1793
-
Modèle:Souverain-, au Temple par Jacques-Émile Lafon (détail), huile sur bois, vers 1867.
Dégradation de sa santé (mai 1795)
Le Modèle:Date- (Modèle:Date républicaine-), les gardiens Gomin et Lasne inscrivent sur les registres du Temple : « Le petit Capet est indisposé ».
Le Modèle:Date- (Modèle:Date républicaine-), la tuberculose prend un tour critique, caractérisé par l'apparition d'une péritonite, si bien que dans les derniers jours de mai, les gardiens signalent au comité de Sûreté générale que l'enfant Capet manifeste « une indisposition et des infirmités qui paraissent prendre un caractère grave »<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Le Comité « arrête que le premier officier de santé de l'hospice de l'Humanité (Hôtel-Dieu de Paris) visiterait le malade en présence de ses gardiens et administrerait des remèdes ». Le docteur Pierre Joseph Desault passe à cette époque pour être le premier praticien de Paris. Le Modèle:Date-, Desault fait sa dernière visite au malade, car il meurt le Modèle:Date-, à l'âge de Modèle:Nobr.
Le Modèle:Date-, lui succède Philippe-Jean Pelletan, Modèle:Nobr, chirurgien en chef de l'Hospice de l'Humanité. Ne voulant pas le laisser prendre seul la responsabilité de soigner l'enfant, le Comité de sûreté générale lui adjoint le docteur Jean-Baptiste Dumangin, Modèle:Nobr, médecin chef de l'hospice de l'Unité (Hôpital de la Charité de Paris). Dans la nuit du Modèle:Date- au Modèle:Date-, Gomin et Lasne, alarmés par l'état de santé de l'enfant, ont envoyé chercher en urgence le docteur Pelletan. Il répond qu'il viendra le lendemain matin avec le docteur Dumangin<ref>Archives nationales BB30 964. Document reproduit dans Modèle:Souverain- par André Castelot, Modèle:P.206 et 207, Librairie académique Perrin, 1968 Modèle:ISBN</ref>.
Le lundi Modèle:Date- (Modèle:Date républicaine-), les docteurs Dumangin et Pelletan arrivent ensemble à Modèle:Nobr du matin au Temple, l'état de l'enfant s'était aggravé<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Mort
Témoignage de Damont commissaire civil au Temple : « Le sieur Lasne gardien et moi, nous prêtions nos soins au petit dauphin, et enfin à Modèle:Nobr (de l'après-midi) lorsque le sieur Gomin fut revenu, l'enfant venoit de mourir ». Pelletan arrivé à Modèle:Nobr confirme la mort. Le docteur Dumangin arrive à Modèle:Nobr, il apprend le décès du fils Capet.
Modèle:Souverain- meurt dans sa prison, probablement d'une péritonite ulcéro-caséeuse<ref group="Note">Ramollissement d’un nodule caséeux initial dans le poumon, ce qui favorise la multiplication et la dissémination des bacilles de Koch dans l'ulcère.</ref> venue compliquer la tuberculose (le « vice scrofuleux » qui a déjà coûté la vie à son frère aîné)<ref name="Delorme2000">Modèle:Ouvrage</ref>, le Modèle:Date-, à l'âge de dix ans et après presque trois ans de captivité.
Le lendemain Modèle:Date-, le chirurgien Philippe-Jean Pelletan réalise son autopsie qui confirme le diagnostic de tuberculose. Il est secondé par trois médecins, voici l'extrait de la lettre du docteur Dumangin adressé au docteur Pelletan sous la Restauration en 1817 : « Vous m'aviez à la vérité proposé d'autres adjoints ; et sur mon observation que, d'après les qualités personnelles et les rapports qu'avaient eus Modèle:M. Lassus (1741-1807) avec Mesdames de France et Nicolas Dieudonné Jeanroy (1750- 1816) dans la Maison de Lorraine, leurs signatures seraient d'un tout autre poids, vous aviez agréé ce choix<ref>Modèle:Ouvrage</ref> ». Le docteur Jean-Baptiste Dumangin rédige le procès-verbal d'autopsie, recopié en quatre exemplaires : un pour le Comité de sûreté générale et un pour chaque médecin. L'exemplaire présent aux Archives nationales depuis 1891 a été restitué par un libraire de la ville d'Alger. Ce procès-verbal d'autopsie avait été mis en gage par M. Grasset qui l'avait dérobé avant 1848 à Théophile Dumangin, fils du docteur Dumangin, à Vielmanay ou à Narcy dans la Nièvre<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Il est officiellement enterré le Modèle:Date- dans le cimetière Sainte-Marguerite<ref name="Lambeau" />. Sous la Seconde Restauration, Modèle:Souverain- fait rechercher la sépulture de son neveu : l'énigme de « l'enfant du Temple » se développe alors avec les témoignages contradictoires de ceux qui ont assisté à l'enterrement le Modèle:Date- (fossoyeur, concierge du cimetière, abbé…) qui évoquent une inhumation en fosse commune (le corps ne pouvant dès lors plus être identifié<ref group="Note">Voisin, le conducteur des pompes funèbres, affirme cependant avoir marqué le cercueil de l'enfant d'un D (pour « Dauphin ») au charbon.</ref>), une ré-inhumation dans une fosse particulière près de la Chapelle de la Communion de l’église, voire dans le cimetière de Clamart<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Titulature
Titulature reconnue
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : Son Altesse Royale Louis-Charles de France, fils de France, duc de Normandie (étant le second fils du roi de France, il reçoit un titre d'apanage, ici celui de duc de Normandie porté pour la dernière fois par Charles de France, frère cadet du roi Modèle:Souverain2) ;
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : Son Altesse Royale le dauphin de France ;
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : Son Altesse Royale le prince royal.
Titulature revendiquée
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : Son Altesse Royale le dauphin de France (titre de courtoisie reconnu par les royalistes fidèles à la famille royale, et par les pays qui ne reconnaissent pas la Première République) ;
- Modèle:Date- - Modèle:Date- : Sa Majesté le roi de France et de Navarre (bien qu'il n'ait jamais régné sur la France, qui était alors une république, il est reconnu comme roi par les royalistes toujours fidèles à la famille royale, et par les pays qui ne reconnaissent pas la république en France ; son oncle le comte de Provence se proclame régent au nom de son neveu enfermé à la prison du Temple).
Ascendance
« L'énigme du Temple »
L'acte de décès de « Louis Charles Capet » dans l'état civil de Paris
L'acte de décès de Modèle:Souverain- est rédigé le Modèle:Date- (Modèle:Date républicaine). L'original du document a disparu dans les incendies de la Commune de 1871, mais l'original avait été recopié par des archivistes et un exemplaire se trouve aussi aux Archives nationales :
Les faux Dauphins
Dès 1795, des rumeurs faisaient courir le bruit que le Dauphin, remplacé dans sa geôle par un autre garçon, aurait été libéré du Temple. Ces rumeurs avaient été favorisées par les exhumations des restes d’un enfant au crâne scié Modèle:Incise du cimetière Sainte-Marguerite (au cours des deux exhumations réalisées en 1846 et en 1894, plusieurs spécialistes attribuent pourtant le corps à un sujet masculin âgé de plus de seize ans, d'Modèle:Unité<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et de morphologie différente de celle de Modèle:Souverain-)<ref name="Lambeau"/> et la réaction thermidorienne : tandis que les royalistes osaient à nouveau s'afficher comme tels, des accords de paix étaient négociés entre la République et les révoltés vendéens et chouans (traités de La Jaunaye, de la Mabilais et de Saint-Florent-le-Vieil). La mort du Dauphin, en juin de cette même année, fut par conséquent accueillie avec scepticisme par une partie de l'opinion publique. Ce contexte permit l'éclosion de théories « évasionnistes » et « survivantistes »<ref name="Étienne">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Ces bruits influencèrent, au tout début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le romancier Regnault-Warin. Dans les derniers volumes de son Cimetière de la Madeleine, cet auteur développa - sans y croire lui-même - un scénario de l'enlèvement du Dauphin : des agents royalistes envoyés par Charette s'introduisent dans la tour, où ils apportent, au moyen d'une cachette ménagée dans un « cheval de bois », un orphelin drogué à l'opium destiné à prendre la place du vrai Dauphin. Ce dernier, dissimulé dans le même objet, est ainsi libéré de sa prison. Aux termes de nombreuses péripéties, et notamment d'une tentative d'exfiltration vers l'Amérique, l'orphelin royal est repris avant de mourir de maladie.
Malgré les nombreuses invraisemblances et le triste dénouement de ce récit, la thèse de la substitution gagna ainsi un nouveau mode de diffusion<ref name="Étienne"/>.
Peu de temps après la publication de ce roman, des « faux Dauphins » commencèrent à apparaître et à réunir un nombre variable de partisans autour de leurs prétentions<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Les condamnations des trois premiers (Hervagault, Bruneau et un certain Hébert, connu sous le titre de « baron de Richemont ») à de lourdes peines de prison ne découragèrent pas d'autres imposteurs, dont le plus célèbre est l'horloger prussien Karl-Wilhelm Naundorff, qui eut de nombreux adeptes jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Lamoureux">Modèle:Lien web.</ref>.
Dans les récits qu'ils firent de leur prétendue évasion du Temple, la plupart de ces prétendants reprenaient la trame du roman de Regnault-Warin, le cheval de bois étant quelquefois remplacé par un panier de linge sale, et Charette par le comte de Frotté, ce dernier ayant effectivement échafaudé, sans pouvoir y donner suite, des projets d'enlèvement des orphelins royaux.
Aux imposteurs plus ou moins convaincants s'ajoutent de nombreux fous (comme Dufresne, Persat et Fontolive) ou encore des personnages dont l'identification à Modèle:Souverain- a surtout été l'œuvre de tiers, le plus souvent de manière posthume : c'est notamment le cas de l'officier de marine puis architecte français Pierre Benoît (actif à Buenos Aires), du pasteur iroquois Eliézer Williams, du musicien anglais Augustus Meves, du célèbre naturaliste John James Audubon<ref>Modèle:Ouvrage</ref> et même de Louvel (assassin du [[Charles-Ferdinand d'Artois|cousin de Modèle:Souverain-]]).
Les circonstances exactes de la mort de Modèle:Souverain- et la rumeur concernant une éventuelle évasion de la prison du Temple ont attisé la curiosité de nombreux auteurs, comme G. Lenotre, Philippe Ebly avec l'Evadé de l'Modèle:Nobr, André Castelot, Alain Decaux, Georges Bordonove<ref>Modèle:Lien web</ref> ou Jacques Soppelsa qui remet en scène l'aïeul français de la famille argentine Zapiola, l'officier de marine puis architecte Pierre Benoît précité<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Aujourd'hui encore, de nombreuses personnes prétendent au titre de descendant de Modèle:Souverain-, le dernier en date étant Alain Soyer, selon le dernier livre de Philippe Delorme, Modèle:Souverain- : la biographie<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
-
Le « baron de Richemont »
L'authentification du cœur de Louis-Charles de France
Selon Georges Bordonove, dans son Modèle:Souverain- et l'énigme du Temple, Modèle:Souverain- est mort, non pas en 1795, mais plutôt entre les Modèle:1er et Modèle:Date-. Sa mort aurait entraîné la révocation de Simon et le remplacement de Modèle:Souverain- par un enfant qui, lui, serait mort en 1795. Cette hypothèse, partagée par Louis Hastier, est aujourd'hui infirmée et dépassée par les analyses ADN positives effectuées en 2000 sur le cœur de l'enfant mort au Temple en 1795<ref name="Lamoureux"/>.
Le Modèle:Date-, une autopsie est pratiquée en prison sur le corps du jeune prince par le chirurgien Philippe-Jean Pelletan assisté de trois médecins : Pierre Lassus, Jean-Baptiste Dumangin et Nicolas Dieudonné Jeanroy (ou Geanroi)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En 1814, Pelletan déclare la soustraction du cœur lors de l’autopsie et le prélèvement d'une mèche de cheveux qu'il donne au commissaire de section Antoine Damont en guise de souvenir<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le corps est alors inhumé au cimetière Sainte-Marguerite, puis recouvert de chaux vive. Les ossements n'ont jamais été retrouvés et ceux dégagés au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au cimetière Sainte-Marguerite proviennent de plusieurs squelettes, dont un crâne d'un jeune adulte d'au moins dix-huit ans.
Le Modèle:Date-, Pelletan remet la relique à Hyacinthe de Quélen, archevêque de Paris<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Durant les Trois Glorieuses, l'archevêché est pillé et le cœur « Pelletan » passe entre les mains de plusieurs personnes. En 1895, Édouard Dumont, héritier de Philippe-Gabriel Pelletan (fils du docteur) remet le cœur « Pelletan » au duc de Madrid, Charles de Bourbon (1848-1909), aîné des Capétiens, fils de la « comtesse de Montizón » et neveu de la comtesse de Chambord, par l’entremise de Modèle:Me et du comte Urbain de Maillé (1848-1915), en présence de Paul Cottin, cousin du propriétaire et donateur du cœur, Édouard Dumont<ref>Modèle:Article</ref>. En 1909, Jacques de Bourbon, duc d'Anjou et de Madrid, prétendant légitimiste au trône de France (fils et successeur de Charles de Bourbon), hérite du cœur, puis sa sœur la princesse Fabrizio Massimo, née princesse Béatrice de Bourbon (« fille de France ») et enfin en 1938, la fille de celle-ci, Modèle:Mme Charles Piercy, née princesse Marie-des-Neiges Massimo (1902-1984). En 1975, l’urne en cristal rejoint le Mémorial de France à la basilique Saint-Denis, où ont été enterrés ses parents et une grande partie des rois de France<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En 1999-2000, l'analyse ADN établit une parenté du cœur à l’urne avec les Habsbourg-Lorraine<ref>Modèle:Souverain-, memorialdefrance.org.</ref>.
Des analyses génétiques par comparaison d'ADN mitochondrial, pratiquées par le professeur Jean-Jacques Cassiman de l'Université catholique de Louvain en Belgique, et par le docteur Bernd Brinkmann de l'université allemande de Münster, sur le cœur du présumé Modèle:Souverain-, et des cheveux de Marie-Antoinette, ont démontré en 2000 qu'il appartient bien à un enfant apparenté à cette dernière, en ligne féminine. Cependant, Modèle:Souverain- a eu un frère aîné décédé en Modèle:Date- et dont le cœur a lui aussi été conservé. Mais ce cœur a subi, comme les autres cœurs princiers, un traitement d'embaumement (ouverture, utilisation d'aromates, bandelettes, double boîte de vermeil et de plomb) très différent de celui auquel fut soumis le cœur de Modèle:Souverain-, Modèle:Citation par Pelletan, simplement conservé dans l'alcool, comme une vulgaire curiosité anatomique. Donc, les deux cœurs, s'ils étaient venus à être rassemblés (ce qu'aucun document historique ne prouve), n'auraient pu être ni confondus ni échangés<ref name="Lamoureux"/>.
Après enquête, l'historien Philippe Delorme établit que ce cœur est bien celui que le docteur Philippe-Jean Pelletan a « soustrait » sur le cadavre de l'enfant mort au Temple le Modèle:Date-. Cette conclusion réhabiliterait donc les témoignages de contemporains recueillis par l'historien Alcide de Beauchesne. L'urne funéraire contenant ce cœur a été placée le Modèle:Date- sous l'oraison funèbre de l'aumônier Christian-Philippe Chanut<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dans la chapelle des Bourbons de la basilique Saint-Denis, lors d'une cérémonie présidée par Louis de Bourbon, duc d'Anjou, accompagné par l'archiduc Charles de Habsbourg-Lorraine et rassemblant des membres de différentes branches de la famille de Bourbon<ref group="Note">Emmanuelle, « duchesse d'Anjou et de Ségovie » et François de Bourbon, duc de Séville (et son épouse Ángeles de Bourbon), Françoise, Marie-Thérèse et Cécile de Bourbon-Parme, Jean de Luxembourg, Charles-Emmanuel, Constance, Amaury, Charlotte, Élisabeth, Zita, André, Marina, Axel, Rémy et Chantal de Bourbon-Parme, Brenda de Bourbon-Busset.</ref> et diverses personnalités<ref group="Note">Jean-Jacques Aillagon, Pierre d'Arenberg, Jacques de Bauffremont, Thierry de Beaumont-Beynac, Emmanuel de Broglie, Hélène Carrère d'Encausse, Jean Charles-Roux, Aynard de Clermont-Tonnerre, Jean Foyer, Édouard et Charles-Henri de Lobkowicz, Constantin et Suzanne Mourousy, Hervé Pinoteau, Patrice de Plunkett, Pierre Pujo, Marguerite de Wurtemberg…</ref>.
Pour le professeur Jean Tulard, appelé par le ministre de la Culture à donner son avis sur le dépôt du cœur de Modèle:Nobr, le Modèle:Date-<ref group="Note">Il écrit dans son ouvrage «Les Thermidoriens» (Paris, 2005) (Modèle:P.81Modèle:Sqq.) :« […] il y avait ce cœur que le médecin Pelletan affirmait avoir dérobé lors de l'autopsie qu'il avait pratiquée sur l'enfant mort au Temple avec le concours des docteurs Dumangin, Lassus et Jeanroy. […] Que le cœur ait été refusé par Modèle:Souverain- et la duchesse d'Angoulême ne signifie pas qu'il n'est pas celui de l'enfant royal. C'était une forme de prudence que ne pouvait que partager l'historien jusqu'aux résultats des analyses d'ADN publiés le Modèle:Date-. Les résultats obtenus par les professeurs Cassiman et Brinkmann montrent un lien de parenté avec Marie-Antoinette et confirment en conséquence que ce cœur est bien celui de Modèle:Souverain- mort au Temple. (Note de l'auteur : "Philippe Delorme, Modèle:Souverain- la vérité. Philippe Delorme a été à l'origine de l'examen") […] Il est vrai que Louis-Charles avait eu un frère aîné, Louis-Joseph, décédé le Modèle:Date- […] Mais le cœur qui a été soumis à l'analyse de l'ADN ne montrait pas de traces d'embaumement ou d'un traitement respectueux de la personnalité du Dauphin. On peut donc penser, si l'on fait confiance à l'analyse ADN (procédé reconnu par la justice), que Louis-Charles est bien mort au Temple le Modèle:Date- ».</ref>, l'analyse de l'ADN du cœur, conjuguée avec l'enquête menée sur son origine et les péripéties de son histoire, est suffisante pour attester de la mort du prince au Temple.
Représentation dans les arts et la culture
Iconographie
Peinture
En 2005, le musée de la Révolution française a acquis un tableau d'Émile Mascré représentant Modèle:Souverain- au temple avec ses geôliers<ref>Annales historiques de la Révolution française, N°346, octobre-décembre 2006.</ref>.
En 2019, le château de Versailles a acquis un portrait du jeune dauphin vers 1790 avec son chien :
-
Marie-Antoinette et ses enfants, par François Dumont, 1790. Musée du Louvre.
-
Le Dauphin arraché à sa mère, vers 1794
-
Minerve conduisant Louis XVII devant le tombeau de son père, par Augusto Nicodemo, 1794. Musée de la Révolution Française
-
Le Dauphin au Temple, par Gustave Wappers, XIXe siècle
-
Capet, lève-toi ! par Emile Mascré, 1838. Musée de la Révolution Française.
-
L'Apothéose de Louis XVI, (cette scène représente la mort de Louis XVI), par William Hamilton, fin du XVIIIe siècle.
-
Louis XVII au Temple, par Anne Chardonnet. Musée des Beaux-arts de Besançon.
-
Buste du dauphin Louis-Charles de France par Deseine vers le début des années 1790
.
Littérature romanesque
- 1884 : Mark Twain, Les aventures de Huckleberry Finn Modèle:ISBN
- 1897 : Thérèse de Lisieux, Derniers Entretiens
- 1913 : Baronne Orczy, Eldorado - la capture du mouron rouge Modèle:ISBN
- 1972 : La Rose de Versailles de Riyoko Ikeda (manga)
- 1973 : Philippe Ebly, L'Évadé de l'Modèle:Nobr, Hachette Jeunesse, 1977, 1979, 1982, 1987, 1993 et Degliame, 2003
- 1937 : Rafael Sabatini, The Lost King Modèle:ISBN
- 2003 : Françoise Chandernagor, La Chambre, éditions Gallimard, Modèle:ISBN
- 2003 : Amélie de Bourbon-Parme, Le Sacre de Modèle:Souverain-, éditions Folio Modèle:ISBN
- Plusieurs romans de la collection Signe de piste : Le Roi d'infortune, Le Chemin de la liberté, Le Château perdu (Georges Ferney), Le Lys éclaboussé (Jean-Louis Foncine et Antoine de Briclau)
- 2005 : Ann Dukthas, En Mémoire d'un prince, éditions 10/18 ; Grands Détectives, Modèle:ISBN
- 2007 : Christophe Donner, Un roi sans lendemain, éditions Grasset, Modèle:ISBN
- 2009 : Dominic Lagan, Live Free or Die Modèle:ISBN
- 2010 : Jennifer Donnelly, Revolution Modèle:ISBN
- 2011 : Modèle:Ouvrage
- 2011 : Louis Bayard, La Tour noire<ref group="Note">Louis Bayard est journaliste au Washington Post et au New York Times</ref> (trad. Jean-Luc Piningre), Pocket, 2011 Modèle:ISBN
- 2011 : Missouri Dalton, The Grave Watchers Modèle:ISBN
- 2014 : Modèle:Ouvrage
- 2017 : Isabelle Duquesnoy, L'Embaumeur ou l'Odieuse confession de Victor Renard - Éditions La Martinière. Modèle:ISBN
Théâtre
- 1893 : Victor Delaporte : Louis XVII, drame en trois tableaux, en vers, Desclée de Brouwer, 1893.
- 1898 : Victorien Sardou, Paméla, Marchande de frivolités, création le 11 février 1898 au Théâtre du Vaudeville (Paris). Modèle:ISBN
- 1909 : Pierre Decourcelle, Le roy sans royaume, création le 23 septembre 1909 au Théâtre de la Porte Saint-Martin (Paris).
Filmographie
Cinéma
Louis XVII
- 1908 :
- Le Martyre de Louis XVII de Pathé Frères
- Louis XVII de Gérard Bourgeois
- 1910 : Le Petit Roi d’Etienne Arnaud
- 1923 :
- Der Dauphin von Frankreich de Zoltan Korda avec Tibor Lubinsky
- L’Enfant-Roi de Jean Kemm avec Pierrette Luguand et Jean Munier
- 1937 : Le Roi sans couronne (The King Without a Crown) de Jacques Tourneur joué par Scotty Beckett
- 1938 :
- La Marseillaise joué par Marie-Pierre Sordet-Dantès
- Marie-Antoinette joué par Scotty Beckett
- 1945 : Paméla joué par Serge Emrich
- 1956 : Marie-Antoinette reine de France de Jean Delannoy, joué par Olivier Richard
- 1957 : Le Prisonnier du Temple de Brian Desmond Hurst, joué par Richard O'Sullivan
- 1979 : Marie-Antoinette à Versailles
- 1982 : La Nuit de Varennes d' Ettore Scola
- 1989 : La Révolution française joué par Sean Flynn
- 1991 : Killer Tomatoes Eat France! joué par Steve Lundquist
- 1995 : Jefferson à Paris joué par Damien Groelle
- 2001 : L'Affaire du collier joué par Thomas Dodgson-Gates
- 2006 : Marie Antoinette joué par Jago Betts, Axel Küng et Driss Hugo-Kalff
- (pré-production) : La Rose de Versailles (adaptation du manga).
- 2018 : Un peuple et son roi de Pierre Schoeller, joué par Ruggero Barbera
- 2023 : Vaincre ou mourir de Paul Mignot et Vincent Mottez, joué par Léon Durieux<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les faux Modèle:Souverain-
- 1943 : Le Baron fantôme, de Serge de Poligny
- 1949 : Monseigneur, de Roger Richebé
Télévision
- 1956 : L’Énigme du Temple de Guy Lessertisseur et Stellio Lorenzi, série Les énigmes de l’Histoire, La caméra explore le temps
- 1958 : The Lost King de Naomi Capon avec Felix Felton
- 1963 : Le Chevalier de Maison-Rouge joué par Benjamin Boda
- 1966 : Reign of Terror de Sobey Martin avec Patrick Michenaud
- 1975 : Marie-Antoinette joué par Eric Brunet<ref>Modèle:Lien web</ref>
- 1975 : La Tulipe noire (série télévisée d'animation), doublé par Brigitte Lecordier
- 1978 : Rejtekhely joué par András Várkonyi<ref>Modèle:Lien web</ref>
- 1979 :
- Lady Oscar
- La nuit de l'été joué par Romain Verlier
- 1982 : The Scarlet Pimpernel de Clive Donner avec Richard Charles
- 1999 : The Scarlet Pimpernel d’Edward Bennett avec Dalibor Sípek
- 2006 : Marie-Antoinette joué par Charles Dury
- 2007 : Secrets d'Histoire : [[Saison 1 (2007) de Secrets d'Histoire#Louis XVII, l'enfant roi, est-il mort en prison ?|Modèle:Souverain-, l'enfant roi, est-il mort en prison ?]], documentaire grand-public sur les derniers jours de Modèle:Souverain-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- 2009 : [[Ce jour-là, tout a changé|Ce jour-là tout a changé - L'Évasion de Modèle:Souverain-]] de Arnaud Sélignac, joué par Morgane Rouault
- 2018 : Marie-Antoinette, ils ont jugé la reine de Alain Brunard avec Octave Delaunoy
Musique
- 2014 : Symphony Of The Vampire de Modèle:Lien
Expositions
- En 1987, première exposition consacrée à Modèle:Souverain-, à la mairie du Modèle:5e arrondissement de Paris
- Du Modèle:Date- au Modèle:Date-, exposition à l'Hôtel de Ville de Versailles
- Du Modèle:Date- au Modèle:1er octobre 2018, exposition au musée de la Révolution française
Bibliographie
Ouvrages contemporains
Sur Louis XVII et sa famille
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Article.
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:OuvrageModèle:Plume
- Modèle:Ouvrage
Sur la mort de Louis XVII
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
Textes anciens
- C. C. Perceval, Account of the misfortunes of the Dauphin, The Gentleman's Magazine, Modèle:Nobr 1838 Modèle:P. Modèle:Lire en ligne
- Alcide de Beauchesne, Modèle:Souverain-, sa vie, son agonie, sa mort ; captivité de la famille royale au temple, Paris, Plon, 1852.
- Modèle:Article. — Tiré à part : Paris, V. Palmé, 1882.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Article. — Lettre datée du 13 juillet 1894.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage. — Le tome 3 contient les pièces justificatives ; le tome 4 (qui manque très souvent) est un album de fac-sim. auxquels est joint un index alphabétique.
- Otto Friedrichs, La question Modèle:Souverain-, Paris, La Plume, 1900
- Ad. Lanné, Modèle:Souverain- et le secret de la révolution, Paris, Dujarric, 1904
- Armand Bourgeois, Nouvelle Étude historique sur Modèle:Souverain-, Paris, H. Daragon, 1907. In-8°, 8 p. Modèle:BNF
- Joseph Turquan, Du nouveau sur Modèle:Souverain-. Solution du problème, Paris, Emile-Paul, 1908
- Armand Bourgeois, Mes dernières découvertes sur Modèle:Souverain- et sa sœur, Paris, H. Daragon, 1909. In-8°, 24 p.
- Henry Provins (pseudonyme d'Henri Foulon de Vaulx), Le dernier roi légitime de France
- Henri Foulon de Vaulx, Modèle:Souverain-, ses deux suppressions, Payot, 1928
- André Castelot, Modèle:Souverain-, l'énigme résolue, 1949
- Maurice Garçon, Modèle:Souverain- ou La Fausse énigme, 1952
Notes et références
Notes
Références
Annexes
Articles connexes
- Prétendants au trône de France depuis 1830
- Karl-Wilhelm Naundorff
- Modeste Gruau de la Barre
- Agathe de Rambaud
- Pierre Benoît
Liens externes
Modèle:Succession/Début Modèle:Succession/Ligne Modèle:Succession/Fin