Albert Dupontel
Modèle:Infobox Cinéma (personnalité)
Albert Dupontel est un acteur, réalisateur, scénariste et humoriste français, né le Modèle:Date de naissance à Saint-Germain-en-Laye (en Seine-et-Oise, actuelles Yvelines).
Découvert par Patrick Sébastien au début des années 1990, il débute comme auteur et comédien de seul-en-scène (one-man-show) puis devient acteur de cinéma. Il commence ensuite une carrière de réalisateur et de scénariste, tout en continuant à jouer pour d'autres cinéastes.
Concernant ses seuls films, il remporte de multiples César du cinéma (dans les catégories Meilleur scénario original, Meilleure adaptation, Meilleur réalisateur et Meilleur film), pour son travail dans [[Modèle:Unité ferme]], Au revoir là-haut et Adieu les cons.
Biographie
Jeunesse et formation
Jusqu'à l'âge de Modèle:Unité, Albert Dupontel vit à Conflans-Sainte-Honorine avec ses parents. Son père, originaire de Trégomeur<ref>Modèle:Lien web.</ref> (Côtes-d'Armor), est médecin<ref name=":02">Il a raconté cet épisode dans l'émission Tout le monde en parle du 10 avril 2004 Modèle:Voir en ligne à 1:38 (archive INA).</ref>, et sa mère, qui était enfant cachée à Royan<ref name=":2">ThinkerView, « Second tour, fable politique ? Albert Dupontel » (entretien), Modèle:Date-, à Modèle:Heure.</ref>, est dentiste. Il raconte avoir été Modèle:Citation de l'école maternelle à l’âge de quatre ans et demi, la directrice se plaignant de son refus de toute discipline<ref name="master2">Dans l’émission Master Classe du Modèle:Date- sur France 5 Modèle:Voir en ligne.</ref>. Durant son cursus primaire à l'école Paul-Bert de Conflans, il pratique la gymnastique<ref name=":02" /> et le judo.
Après avoir obtenu son baccalauréat en 1982, il fait quatre ans d'études médicales à l'UFR de médecine de l'université Paris-Diderot (CHU Bichat-Claude-Bernard). Stagiaire dans le service de neurochirurgie à un poste peu intéressant, il s’ennuie et déserte souvent ce poste pour aller au cinéma<ref name="master2" />. Son chef de service ne validant pas son stage du fait de ces absences, il renonce à poursuivre médecine<ref name="master2" />. Il s'inscrit ensuite à un cours de théâtre, dirigé par Yves Pignot, et choisit alors comme nom de scène Albert Dupontel ; il souhaite en effet préserver sa famille et particulièrement son père<ref>Interview dans l'émission Eclectik, France Inter, 22 mai 2011.</ref>,<ref name="master2" />.
Il reçoit ensuite une formation de deux ans (1986-1988) à l'École du théâtre national de Chaillot, sous la direction d’Antoine Vitez. Il commence alors à écrire des sketchs pour se défouler<ref>Modèle:Lien web</ref>. Durant cette période, il joue de petits rôles. Il est brièvement (une dizaine de jours) l'élève d'Ariane Mnouchkine, dont l'enseignement l'a cependant marqué et lui a servi plus tard dans sa carrière. Elle lui propose d'entrer dans sa compagnie de théâtre, mais il décline la proposition<ref>Modèle:Lien brisé, Modèle:Pdf transcription de l’entretien.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Révélation sur scène et débuts au cinéma (1990-1999)
En 1990, Albert Dupontel écrit les Sales Histoires, une série d’histoires brèves pour Canal+<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Son ton grinçant est nouveau et tranche radicalement avec ce qui se fait à l’époque<ref name=":0"/>.
En Modèle:Date-, il commence par des prestations scéniques d'humoriste en seul-en-scène au Théâtre de poche Graslin à Nantes. La même année, il tourne une série de spots publicitaires pour la Lada Samara<ref>Publicité pour la Lada Samara sur YouTube.</ref>,<ref>Série complète des pubs de la Lada Samara avec A. Dupontel, sur culturepub.fr.</ref>. Un temps de vaches maigres, jusqu'à ce qu'il soit remarqué par Patrick Sébastien qui, ayant vu une captation vidéo de son spectacle sur cassette<ref>Modèle:Lien web.</ref>, lui propose de faire un sketch dans son émission télévisée Sébastien c'est fou (devenant son producteur par la suite), ce qui le fait accéder à la reconnaissance du grand public. Il se produit ensuite avec succès dans de nombreuses salles parisiennes, avec son spectacle intitulé le Sale Spectacle<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>, notamment au théâtre Tristan-Bernard (avec entre autres les sketchs cultes « Le Bac », « Rambo », « La Plaidoirie » ou « La Reproduction »). En 1992, il poursuit en se produisant à l'Olympia avec le Sale spectacle 2 et remporte un grand succès (avec notamment ses sketchs cultes « Burt » le super-flic, « Les Pourris d'Or », « La Pause » ou « le Hard-Rockeur » malvoyant, Alphonse in the Dark). Toutefois, il ne fait de la scène que Modèle:Citation, comme il dit, car son projet à long terme, c'est le cinéma.
Toujours en 1992, il se lance dans la mise en scène avec Désiré, son premier court métrage. En tant que comédien, il apparaît dans des films tels que Un héros très discret ou Chacun pour toi avec Jean Yanne. Grâce à l'argent gagné avec ses spectacles, il se lance dans la réalisation et son premier film, Bernie (1996), obtient un grand succès. Le film suscitera l'enthousiasme de nombreuses personnalités, comme les membres des Monty Python, Terry Jones et Terry Gilliam, ou encore Robin Williams qui fit même une petite parodie du film pour l'édition collector du DVD<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 1999, il réalise Le Créateur, toujours entouré de la même équipe. Le Créateur est un échec commercial et comptabilise peu d'entrées. La même année, Michel Deville lui offre son premier grand rôle sérieux dans La Maladie de Sachs. Son interprétation est saluée par une première nomination aux César<ref name=":1">Modèle:Lien web.</ref>.
Acteur et retour à la réalisation (2000-2008)
Entre 2001 et 2005, Albert Dupontel tourne plusieurs films par an dans les genres de la comédie et du drame. En 2002, il monte les marches du festival de Cannes pour défendre Irréversible : le film est entouré d'une grande polémique en raison de sa violence<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Il commence à travailler sur son troisième long métrage, Enfermés dehors<ref name=":1" />. En 2004, il est à l'affiche de plusieurs films dont Le Convoyeur et Un long dimanche de fiançailles. La recherche de financement pour sa troisième réalisation est compliquée. En 2005, après avoir essayé de produire le film aux États-Unis, puis envisagé une production franco-espagnole<ref>Modèle:Lien web</ref>, il trouve finalement plusieurs partenariats en France. France 2 accepte de financer le film mais souhaite ses spectacles en DVD<ref>Émission On ne peut pas plaire à tout le monde du 20 mars 2005, présentée par Marc Olivier Fogiel.</ref>. Les spectacles à l'Olympia et au théâtre Tristan Bernard sont donc édités en 2005.
En 2006 sort Enfermés dehors, où il est à la fois réalisateur et acteur principal. Il parvient à réaliser un film d'action burlesque et déjanté, faisant à nouveau l'admiration de Terry Gilliam et Terry Jones, qui participent brièvement au film<ref>Interview de Terry Gilliam et Terry Jones à propos d'"Enfermés dehors", Albertdupontel.com.</ref>.
De 2006 à 2008, il multiplie les apparitions au cinéma, avec trois films par an. Il a notamment le premier rôle dans Président, Odette Toulemonde, Chrysalis, L'Ennemi intime et Deux Jours à tuer, pour lequel il est de nouveau nominé aux César dans la catégorie Meilleur acteur.
Réalisateur récompensé (depuis 2009)
En 2009, Albert Dupontel réalise Le Vilain, une fable drolatique qui permet à l'actrice Catherine Frot d'y faire une composition de personne âgée. Le film est un succès (près d'un million de spectateurs<ref>Modèle:Unité selon la fiche du film sur Allociné.</ref>) et permet à Dupontel d'annoncer un nouvel opus pour 2011.
Entre-temps, il refait l'acteur pour Bertrand Blier dans Le Bruit des glaçons (2010) avec Jean Dujardin pour partenaire puis, en 2011, pour Gustave Kervern et Benoît Delépine avec cette fois-ci Benoît Poelvoorde en co-vedette dans Le Grand soir, seul film français primé lors du festival de Cannes 2012.
[[Fichier:Albert Dupontel 2013.jpg|vignette|redresse=0.8|Albert Dupontel en 2013 à l'avant-première du film [[Modèle:Unité ferme]].]]
En Modèle:Date-, il commence le tournage de son nouveau film [[Modèle:Unité ferme]], une comédie sur l'amour impossible entre un prisonnier (incarné par Dupontel) et une juge enceinte (Sandrine Kiberlain, qui obtiendra le César de la meilleure actrice pour ce rôle). Le film sort en Modèle:Date- et totalise plus de 2 millions de spectateurs, tout en étant bien accueilli par la presse. Le réalisateur reçoit même le César du meilleur scénario original lors de la 39e cérémonie des César<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2017, il enchaîne avec Au revoir là-haut, l'adaptation du roman homonyme de Pierre Lemaitre, récompensé par le Prix Goncourt 2013. Tourné avec plusieurs techniques créatives, dont la colorimétrie, le film dépasse le million de spectateurs en salles après deux semaines et jette un regard nouveau sur la Première Guerre mondiale. Au terme de son exploitation, il enregistre plus de deux millions d'entrées<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ce qui en fait son plus gros succès (juste devant Modèle:Unité ferme<ref>Modèle:Lien web.</ref>). Dupontel obtient pour ce film les César de la meilleure réalisation et de la meilleure adaptation (avec Pierre Lemaître) lors des Césars 2018.
D'Modèle:Date- à Modèle:Date- puis de Modèle:Date- à Modèle:Date-, ADCB Films, la société de production créée par Albert Dupontel et Catherine Bozorgan, loue un hôtel particulier délabré<ref>Albert Dupontel présente ce lieu comme « vétuste, inhabitable et inhabité » : Modèle:Lien web</ref> rue Fortuny, à Paris, auprès du conseil régional d'Île-de-France. Plusieurs scènes des films Modèle:Unité ferme et Au revoir là-haut y sont tournées<ref name="parisien">« Paris : Dupontel rendra en décembre l'immeuble loué à bas prix à la Région », Le Parisien.fr, 14 septembre 2017.</ref>. Quand le nouveau conseil régional d'Île-de-France décide de vendre l’hôtel en Modèle:Date-, le faible loyer (Modèle:Unité), défini par le précédent conseil, suscite une polémique. L’immeuble est restitué par ADCB films, comme prévu par la convention initiale<ref name="rtl">« Albert Dupontel délogé d'un hôtel particulier par Valérie Pécresse », RTL.fr, 16 septembre 2017.</ref>,<ref name="parisien" />.
Sa réalisation Adieu les cons sort en octobre 2020, pendant la seconde vague de la pandémie de Covid-19, alors qu’un couvre-feu empêche les cinémas d’ouvrir en soirée. Le film reçoit des avis plutôt positifs<ref>Modèle:Lien web.</ref> , il réalise le meilleur démarrage pour un film français en 2020<ref>Modèle:Lien web</ref> en dépassant les Modèle:Nombre la première semaine<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le film est le grand vainqueur de la cérémonie des César en 2021<ref>Césars 2021 : sept récompenses pour « Adieu les cons », d’Albert Dupontel, sur lemonde.fr, consulté le 13 mars 2021</ref> en remportant 7 prix dont celui de la meilleure réalisation, du meilleur film et du meilleur scénario. Le film sort de nouveau au cinéma en mai 2021. Il démarre aussi fort qu'en octobre 2020 malgré les fortes restrictions appliquées aux salles de cinéma<ref>Modèle:Lien web</ref>. En fin d'exploitation, Adieu les cons enregistre plus de deux millions d'entrées<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Engagements
Albert Dupontel est, depuis sa création en 2012, parrain de War on Screen, le festival international du film de guerre de Châlons-en-Champagne<ref>« Le parrain du festival - Albert Dupontel », waronscreen.com (consulté le 10 août 2018).</ref>.
En Modèle:Date-, il est président du jury du Festival international du film grolandais de Toulouse. Il y décerne un prix spécial à Wrong Cops de Quentin Dupieux<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Spectacles
- 1990 : Sale spectacle 1, Modèle:Langue au Théâtre Tristan Bernard.
- 1992 : Sale spectacle 2, Modèle:Langue à l'Olympia.
Filmographie
Acteur
Cinéma
- 1988 : Encore de Paul Vecchiali : Alain
- 1988 : La Bande des quatre de Jacques Rivette : un (faux) voyou
- 1989 : La Nuit du doute de Cheikh Djemai
- 1991: Une vie rêvée (court métrage) d'Ida Palomba
- 1993 : Chacun pour toi de Jean-Michel Ribes : Gus
- 1994 : Giorgino de Laurent Boutonnat : l'infirmier infirme
- 1996 : Un héros très discret de Jacques Audiard : Dionnet
- 1996 : Bernie d'Albert Dupontel : Bernie Noël
- 1998 : Serial Lover de James Huth : Eric Cellier
- 1999 : La Maladie de Sachs de Michel Deville : le docteur Bruno Sachs
- 1999 : Du bleu jusqu'en Amérique de Sarah Lévy : le professeur Helpos
- 1999 : Le Créateur d'Albert Dupontel : Darius
- 2000 : Les Acteurs de Bertrand Blier : un officier de police
- 2001 : L'Origine du monde de Jérôme Enrico : le travesti
- 2002 : Petites Misères de Philippe Boon et Laurent Brandenbourger : Jean
- 2002 : Irréversible de Gaspar Noé : Pierre
- 2002 : Monique : toujours contente de Valérie Guignabodet : Alex
- 2003 : Les Clefs de bagnole de Laurent Baffie : lui-même
- 2004 : Le Convoyeur de Nicolas Boukhrief : Alexandre Demarre
- 2004 : Un long dimanche de fiançailles de Jean-Pierre Jeunet : Célestin Poux
- 2006 : Fauteuils d'orchestre de Danièle Thompson : Jean-François Lefort, le pianiste
- 2006 : Enfermés dehors d'Albert Dupontel : Roland
- 2006 : Avida de Benoît Delépine, Gustave Kervern : le garde du corps
- 2006 : Président de Lionel Delplanque : le président de la République
- 2006 : Odette Toulemonde d'Éric-Emmanuel Schmitt : Balthazar Balsan
- 2007 : Jacquou le croquant de Laurent Boutonnat : le père de Jacquou
- 2007 : Chrysalis de Julien Leclercq : David Hoffmann
- 2007 : L'Ennemi intime de Florent-Emilio Siri : le sergent Dougnac
- 2008 : Louise-Michel de Gustave Kervern et Benoît Delépine : Miro
- 2008 : Paris de Cédric Klapisch : Jean, le maraîcher
- 2008 : Deux Jours à tuer de Jean Becker : Antoine Méliot
- 2009 : Le Vilain d'Albert Dupontel : Sidney
- 2010 : Le Bruit des glaçons de Bertrand Blier : le cancer
- 2011 : La Proie d'Éric Valette : Franck Adrien
- 2011 : La Brindille d'Emmanuelle Millet : le directeur du musée
- 2012 : Cadres noirs de Manuel Boursinhac
- 2012 : Le Grand Soir de Gustave Kervern et Benoît Delépine : Jean-Pierre Bonzini
- 2013 : 9 Mois ferme d'Albert Dupontel : Bob
- 2014 : La Cérémonie de clôture du FIFIGROT 2013, Carnets filmés de Gérard Courant : le maître de cérémonie
- 2015 : En équilibre de Denis Dercourt : Marc
- 2016 : Les Premiers, les Derniers de Bouli Lanners : Cochise
- 2017 : Au revoir là-haut d'Albert Dupontel : Albert Maillard
- 2020 : Adieu les cons d'Albert Dupontel : Jean-Baptiste Cuchas
- 2020 : Mon cousin de Jan Kounen : un patient de l'hôpital psychiatrique (caméo)
- 2022 : Big Bug de Jean-Pierre Jeunet : l'homme à la prothèse (caméo)
- 2023 : Second Tour d'Albert Dupontel Modèle:Fin de colonnes
Courts métrages
Télévision
- 1990 : V comme vengeance d'Andy Bausch
- 2011 : Belmondo, itinéraire… de Vincent Perrot et Jeff Domenech : lui-même (témoignage)
Réalisateur et scénariste
- 1992 : Désiré (court métrage)
- 1996 : Bernie
- 1999 : Le Créateur
- 2006 : Enfermés dehors
- 2009 : Le Vilain
- 2013 : 9 Mois ferme
- 2017 : Au revoir là-haut
- 2020 : Adieu les cons
- 2023 : Second Tour
Livre audio
En 1996, Albert Dupontel prête sa voix à Papoo, père de famille dans Les Enfants du futur, une fable orale écrite par Alan Simon<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Influences
Albert Dupontel considère Charlie Chaplin comme une référence, étant à ses yeux le seul acteur classique du cinéma qui a l'élégance de faire rire avec des histoires dramatiques<ref name=slate_952>Modèle:Lien web</ref>.
Le réalisateur Terry Gilliam fait également partie de ses influences ; ce dernier fait des apparitions (caméo) dans ses films (Enfermés dehors, 9 Mois ferme et Adieu les cons)<ref name=slate_952/>.
Par ailleurs, bien qu'il ne considère pas Raymond Depardon comme une source d'inspiration, il concède que son œuvre lui a inspiré le scénario de 9 Mois ferme et de plusieurs personnages<ref name=slate_952/>.
Collaborateurs réguliers
Acteurs
- Philippe Duquesne<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- Nicolas Marié<ref name=":0"/>
- Claude Perron<ref name=":0"/>
- Philippe Uchan<ref name=":0"/>
- Hélène Vincent<ref name=":0"/>
- Michel VuillermozModèle:Refnec
- Bouli LannersModèle:Refnec
Équipe technique
- Christophe Pinel : montage<ref>Frédéric Robin, Histoire de cinéma : Christophe Pinel, monteur de 9 Mois ferme, produit par Video Effects Prod en Modèle:Date- (présentation en ligne le Modèle:Date-, consultée le Modèle:Date-).</ref>,<ref>Modèle:BNF data.</ref>
- Cédric Fayolle : effets spéciaux numériques<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Guy Monbillard : effets spéciauxModèle:Refnec
- Christophe Julien : musique<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Mimi Lempicka : costumes<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Production
- Catherine Bozorgan<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Distinctions
Récompenses et nominations
Décoration
- Modèle:Déco COAL (2007)<ref name="artsetlettres">Modèle:Lien web.</ref>