L'Étang-la-Ville

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Modèle:Infobox Commune de France

L'Étang-la-Ville est une commune française située dans le département des Yvelines (78) en région Île-de-France. Située à une vingtaine de kilomètres à l'ouest du centre de Paris, aux confins de l'unité urbaine de Paris, la commune est au cœur du Pays des Impressionnistes et de la forêt domaniale de Marly. Elle abrite les vestiges du château de Pierre Séguier, chancelier de France de Louis XIII et Louis XIV, et membre fondateur de l'Académie française.

Ses habitants sont appelés les Stagnovillois.

Géographie

Modèle:Fragéoloc78 La commune de L'Étang-la-Ville est située au cœur de la forêt domaniale de Marly, à cinq kilomètres au sud-ouest de Saint-Germain-en-Laye. Versailles se trouve à une dizaine de kilomètres à vol d'oiseau et à 15 kilomètres par la route. La ville se trouve dans un vallon encaissé ouvert au nord-est vers Marly-le-Roi et Mareil-Marly. Les dénivellations sont importantes entre le bas de la ville, à l'est, à Modèle:Unité et le plateau boisé, à l'ouest, qui culmine à Modèle:Unité.

Les communes limitrophes en sont Mareil-Marly au nord-est, Marly-le-Roi à l'est, Bailly au sud-est sur environ Modèle:Unité, Noisy-le-Roi au sud, Saint-Nom-la-Bretèche à l'ouest et Saint-Germain-en-Laye au nord-ouest.

Le territoire communal est urbanisé sur seulement un tiers de sa surface, le reste, formant un grand arc de cercle à l'ouest de la ville, est occupé par la forêt domaniale de Marly, ancien domaine de chasse des rois de France, puis des présidents de la République, aujourd'hui gérée par l'ONF.

Transports et voies de communications

Voies routières

La commune est traversée par la route départementale 161 qui conduit à Saint-Germain-en-Laye vers le nord (RN 13) et au sud à Noisy-le-Roi (D 307) et aux axes desservis par l'A13.

Une petite route forestière, passant entre les deux gares de train et de train-tram de Saint-Nom, permet de rejoindre Saint-Nom-la-Bretèche.

Le reste du réseau est constitué de voies communales étroites.

Transports en commun

Située sur la Grande Ceinture, la gare de L'Étang-la-Ville-Grande-Ceinture ouvre aux voyageurs le Modèle:Date, lors de l'inauguration du service de Versailles-Chantiers à Achères. Elle ferme le Modèle:Date, quand cesse le trafic sur la section nord comprise entre Versailles-Chantiers et Juvisy via Argenteuil<ref>L'aventure de la Grande Ceinture par Bruno Carrière et Bernard Collardey, La Vie du rail, 1992, pages 34 et 190.</ref>.

Aujourd'hui, la commune est reliée :

Transport actif

Le sentier de grande randonnée GR 1 (tour de l’Île-de-France) traverse la partie boisée de la commune dans sa plus grande longueur, longeant la limite sud-ouest du territoire, de Marly-le-Roi à l'est jusqu'à Saint-Nom-la-Bretèche à l'ouest.

La commune abrite également de nombreuses sentes et chemins piétonniers qui lui donnent un caractère pittoresque (ruelle à Goupy, chemin du Dessus-des-Jardins...).

La commune en revanche est dépourvue de voie cyclable, bien qu'elle soit appréciée tant de vététistes qui viennent rejoindre les pistes de la forêt de Marly, que des cyclotouristes qui apprécient ses routes en pente. Néanmoins, dans le cadre du plan vélo 2019-2026 lancé par la communauté d'agglomération Saint Germain Boucles de Seine, la commune sera bientôt traversée dans sa longueur par le Réseau Express Vélo<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Depuis 2021, deux bornes de réparation pour vélos sont installées en libre-service (gare de l'Étang-la-Ville et parking Charles-de-Gaulle en face de la mairie).

Urbanisme

Typologie

L'Étang-la-Ville est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune est divisée en plusieurs quartiers.

Le centre-ville, située le long de la rue principale commerciale qui mène à l'église, est située en fond de vallée. Il est dominée à l'est par le quartier bien nommé de la Montagne (ancien hameau de Le Pecq avant 1822)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, avec ses rues escarpées munies d'escaliers. Dans le prolongement du centre-ville se situe Le parc, avec la mairie et des résidences d'immeubles et le pré du Cher Arpent, en cours de lotissement. En montant vers la gare de Saint-Nom, se trouvent les quartiers du Nid d'Aigle et du Jouet d'Eau. Enfin, au sud de la voie de chemin de fer, l'Auberderie et le Fond du chêne, et au nord de celle-ci Les Sablons<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'habitat se compose d'anciennes maisons villageoises groupées en centre-ville et à la Montagne, et de propriétés cossues, disséminées sur la commune et édifiées peu après l'arrivée du chemin de fer pour abriter les parisiens en villégiatures. Nombre de ces grandes propriétés sont détruites dans les années 60 et 70, au profit de lotissements (Pré de l'île ...). Celles qui subsistent sont progressivement divisées, au profit d'habitat individuel, de lotissement et de résidence de petits immeubles.

Les quartiers situés à l'extérieur de la ligne de chemin de fer (l'Auberderie, les Sablons, le Fond du Chêne) ont été lotis dans les années 70.

L'habitat en surface au sol se compose à 68% d'habitat individuel (contre 34 % en moyenne dans la communauté d'agglomération dont elle fait partie), 24% d'habitat collectif (contre 23 %), 4 % d'espace artificiel (voirie, parking...) et 5 % de bâtiment utilitaires (bureaux, écoles, commerces... contre 19 %)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La diversité des reliefs et des paysages conduit à un PLU morcelé en nombreuses zones.

Le prix moyen de l'immobilier (vente) en 2023 est de 5400 € / m² pour les maisons et de 4569 € pour les appartements <ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les habitants sont à 79 % propriétaires et à 18 % locataires.

La commune est déficitaire en logements sociaux, ce qui lui vaut d'être déclarée comme carencée au titre de la loi SRU. Considérant le non-respect des objectifs de construction de logements sociaux sur la période 2017-2020, la commune est redevable d'une pénalité financière sévère pour les années allant de 2021 à 2023.

Toponymie

Vers 825, selon l'abbé Lebeuf, l'abbaye Saint-Germain-des-Prés possédait une chapelle dans la forêt de Creva (forêt de Cruye), au lieu-dit Maisons ou Maisons Rouge, en la paroisse de L'Etang<ref>Abbé Lebeuf, Histoire du diocèse de Paris, doyenné de Châteaufort. (1757), t. 7, p. 247.</ref>. Elle est connue sous le nom de chapelle Chevaudos ou Chevaudeau depuis le {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:s| s }} }} siècle.

Le nom de la localité est attesté sous les formes latines : apud Stagnum en 1140 ou 1150<ref>Abbé Lebeuf, Histoire du diocèse de Paris, doyenné de Châteaufort. (1757), t. 7, p. 243.</ref>, 1180<ref name=negre>Modèle:Ouvrage.</ref>, Stagnum juxta les Neffliers 1273<ref>L. Merlet et Aux.Moutie, Cartulaire de l'Abbaye de Notre-Dame des Vaux de Cernay 1251-1300 (1857), t. 1(2), p. 706.</ref>, de Stanno Ville 1352<ref name=negre/>, Stanno villa ou villa Stanno en 1626<ref>Abbé Lebeuf, Histoire du diocèse de Paris, doyenné de Châteaufort. (1757), t. 7, p. 244.</ref>, Stagnum Villae<ref>Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.</ref>.

En français : L'Etang sous Marly 1290<ref>Mémoires de la Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France, (1885), t. 11, p. 217.</ref>, L'Etang la Ville vers le {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIVe{{#if:s| s }} }} ou {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVe{{#if:s| s }} }} siècles<ref>BEZAUD (A.) RAMIERE de FORTANIER (A.) Guide des archives des Yvelines et de l'ancien département de Seine-et-Oise: Séries anciennes (séries A à H) (2002).</ref>, L'Etang les Sources<ref name="Yvelines, Monique Bardy 1989">La grande histoire des Yvelines, Monique Bardy, Édijac, 1989.</ref> en 1789, L'Etang en 1793, L'Étang-les-Sources en 1801<ref name="Cassini"/>.

L'étang, depuis longtemps asséché, fut d'abord occupé par des prés. Il se trouvait à l'emplacement de l'actuel parc Fonton, situé en centre-ville.

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Histoire

Fichier:Étang-la-Ville- Dolmen001.jpg
Allée couverte du Cher Arpent au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (faussement reconstruite dans le parc du château).

Le site est habité depuis la préhistoire, comme en témoignent l'allée couverte retrouvée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au lieu-dit le « Cher Arpent » et le menhir de la Haute Pierre, aujourd'hui disparu. Il doit son nom à un étang qui occupait autrefois le fond du vallon et était alimenté par des sources à flanc de coteau.

L'église Sainte-Anne est attestée depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Le château a été construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Pierre Séguier. Le château et la seigneurie furent ensuite acquis par la famille Fonton de Vaugelas qui y resta jusqu'en 1790. Le domaine a ensuite appartenu à Monsieur Blossier, écuyer et ancien huissier au Châtelet, à Monsieur Révélière, commissaire général de la Marine, Messieurs Cars et Alléon, tous alliés à la famille de Fonton. Le château sort ensuite de la famille pour être la propriété successive de trois architectes qui seront tous maires de la commune : Philippe-Alphonse de Metz (1807/1879), Alfred-Louis Adam (1824/1890) puis Louis de Pellerin de Latouche (1857/1920) <ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Après le décès de ce dernier, le domaine est vendu à la famille Desombre. Occupé par les allemands durant la Seconde Guerre mondiale, le château est dévasté et le domaine démembré. Voué à la démolition, le bâtiment est sauvé par la mobilisation des Stagnovillois et rénové de 1967 à 1969 pour accueillir la mairie<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le parc est loti (actuelle résidence du Parc).

Le village est longtemps à vocation agricole, habité par des vignerons. Après les ravages causés aux vignes, les cultivateurs reconvertissent les terres en terrains maraîchers et plantent de nombreux arbres fruitiers installés sur les coteaux pour approvisionner les marchés de Versailles, Saint-Germain-en-Laye et Paris.

À partir de l'ouverture de la ligne de chemin de fer allant de Saint-Cloud à Saint-Nom-la-Bretêche en 1884, la population change progressivement. La commune sert désormais de lieux de villégiatures aux bourgeois parisiens qui font édifier des maisons de campagne et de lieu de distraction au sein de plusieurs restaurants et guinguettes implantés dans le village et la forêt.

La commune est occupée par les Prussiens durant la guerre franco-allemande de 1870 et en 1871.

À la fin du siècle, plusieurs peintres du mouvement des nabis - Ker-Xavier Roussel, Edouard Vuillard - habitent et visitent le village, qui est représenté sur plusieurs tableaux.

À compter des années 1960, la commune accueille de nouveaux habitants, résidant dans la commune et travaillant à Paris puis dans le centre d'affaires de La Défense, multipliant par quatre la population en 30 ans.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964<ref>Loi Modèle:N°64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF Modèle:N°162 du 12 juillet 1964, Modèle:P.6204–6209, fac-similé sur Légifrance.</ref>, la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Yvelines et son arrondissement de Saint-Germain-en-Laye après un transfert administratif effectif au Modèle:Date-.

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la troisième circonscription des Yvelines.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Marly-le-Roi de la Seine-et-Oise. Lors de la mise en place des Yvelines, elle est rattachée en 1967 au canton de Saint-Nom-la-Bretèche<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune intègre le canton de Saint-Germain-en-Laye.

La commune relève du Conseil de Prud'hommes de Saint-Germain-en-Laye, et de Versailles pour les Tribunaux judiciaire et de commerce et la Cour d'Appel.

Les commissariats de Marly-le-Roi et de Saint-Germain-en-Laye sont également compétents. La commune possède une police municipale.

Intercommunalité

La commune fait partie depuis le Modèle:Date- de la communauté d'agglomération Saint-Germain Boucles de Seine <ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref> qui groupe 19 communes et 335 000 habitants.

Politique locale

La municipalité de Saint-Germain-en-Laye annonce fin 2017 le lancement d'une réflexion en vue d'une fusion de Saint-Germain-en-Laye, Fourqueux, Mareil-Marly et l'Étang-la-Ville, qui prendrait la forme d'une commune nouvelle en janvier 2019<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Cela permettrait selon ses promoteurs de mieux influer et répondre aux enjeux induits par la métropole du Grand Paris tout en accentuant la représentativité des communes regroupées au sein de la communauté d'agglomération Saint Germain Boucles de Seine<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'étude devant aboutir en un an à l'adoption du projet de commune nouvelle divise les habitants des communes concernées<ref>Modèle:Article.</ref>. Le projet provoque la démission du conseil municipal de la ville limitrophe de Mareil-Marly, qui rejettera le projet quelques mois plus tard. La municipalité de L'Etang-la-Ville décide en septembre 2018 de se retirer du projet<ref>Modèle:Article.</ref>. L'ancienne ville de Fourqueux au contraire a fusionné après des délibérations houleuses avec la commune nouvelle de Saint-Germain-en-Laye à effet du 1er janvier 2019.

En 2020, la liste Unis pour Agir, classée DVC par la préfecture<ref>Modèle:Lien web.</ref>, a remporté les élections municipales avec 25,10% des inscrits.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Tendances et résultats politiques

Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours :

Élections législatives, résultats des deuxièmes tours :

Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores :

Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores :

Élections départementales, résultats des deuxièmes tours :

Élections municipales, résultats des deuxièmes tours :

Référendums :

Vie quotidienne à L'Étang-la-Ville

Enseignement et enfance

La commune dispose d'une crèche publique installée en centre-ville et de crèches privées, bilingues anglaises.

La commune est située dans l'académie de Versailles.

Le groupe scolaire public du Haut-des-Guérines est composée d'une école maternelle (5 classes de petite, moyenne et grande section) et d'une école primaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>(9 classes du CP au CM2). Les deux écoles disposent d'espaces spécifiques mais sont mitoyennes et partagent les installations sportives et un bâtiment annexe affecté aux activités périscolaires. L'école primaire dispose d'un accord avec le lycée international de Saint-Germain-en-Laye pour favoriser la scolarité des enfants bi-nationaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Des écoles alternatives Montessori sont accessibles sur les communes voisines de Saint-Nom-la-Bretêche et Bailly.

Le collège Louis-Lumière<ref>Modèle:Lien web.</ref> et le lycée Louis-de-Broglie<ref>Modèle:Lien web.</ref>, établissements publics du secteur sont situés sur la commune limitrophe de Marly-le-Roi, qui accueille la moitié des enfants de la commune.

L'autre moitié des enfants est scolarisée dans les nombreux établissements publics et privés de Saint-Germain-en-Laye (lycée international, école Saint-Erembert<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Institut Notre-Dame…).

Un Pôle Ado, située en centre-ville, est ouvert le mercredi, le week-end et durant les vacances scolaires.

L'offre d'études supérieures sectorielle est concentrée sur les communes de Saint-Germain-en-Laye et Versailles (classes supérieures de lycées, université de Saclay-Versailles-Saint-Quentin).

Santé

Sont notamment installés à l'Etang-la-Ville deux médecins généralistes, deux chirurgiens-dentistes, six kinésithérapeutes et plusieurs infirmières ainsi qu'une pharmacie. La création d'une maison médicale est une des nombreuses promesses de campagne lors des dernières élections municipales de 2020.

L'Etang-la-Ville relève des services d'urgence des hôpitaux de Poissy et Saint-Germain-en-Laye. Une clinique privée est également située non loin à Port-Marly.Modèle:…

Sports et loisirs

L'association" le Canard de l'Étang informe les stagnovillois des activités dans la commune et dans les environs. Les installations de la commune sont :

  • Le complexe de l'Auberderie : il comprend un stade de football, cinq terrains de tennis dont deux couverts et une maison des Associations équipée de plusieurs salles utilisées par les associations.
  • Le centre-ville comprend la salle Fonton, accolée au parc du même nom.
  • La commune est bordée par la forêt qui comprend un parcours sportif peu entretenu, des sentiers de randonnées, des pistes de vélo et des itinéraires de VTT.
  • La commune voisine de Marly-le-Roi est pourvue d'une piscine située en lisière de L'Étang-la-Ville.

Culte

La commune ne dispose que d'un lieu de culte catholique, l'église Sainte-Anne, située en centre-ville, membre du groupement paroissial de Marly-le-Roi avec les paroisses de Port-Marly et du Pecq. Le prêtre du secteur officie à Sainte-Anne pour une messe dominicale et à Saint-Thibaut au Pecq quotidiennement. La paroisse dispose également d'un presbytère et d'une salle paroissiale gérée par l'association paroissiale. Elle dépend de l'évêché de Versailles.

Une église protestante unie est implantée à Marly-le-Roi. Les synagogues et mosquées les plus proches sont à Saint-Germain-en-Laye et La Celle-Saint-Cloud.

Culture

La commune est prisée par de nombreux artistes qui y résident à l'année et qui participent aux temps forts culturels :

  • Les portes ouvertes des artistes permettent de découvrir une quinzaine d'ateliers d'artistes durant un weekend de juin<ref>Modèle:Lien web.</ref>
  • Le Salon des arts et le Salon des Créateurs de L'Étang-la-Ville, organisés au mois de novembre.
  • Concerts à l'église Saint-Anne.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 32,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 28,4 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 51,96 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,32 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Économie

  • Population active totale : 1 870
  • Taux d'activité entre 20 et 59 ans : 77 %
  • Actifs : 41,7 %
  • Taux de chômage (1999): 7,4 %
  • Retraités : 18,5 %
  • Jeunes scolarisés : 27,1 %
  • Autres personnes sans activité : 12,7 %
  • Cadres, professions intellectuelles : 46,7 %
  • Artisans, commerçants, chefs d'entreprise : 9,8 %
  • Professions intermédiaires : 23,3 %
  • Employés : 15,4 %
  • Ouvriers : 4,8 %
  • Revenus moyens par ménage (2010) : 66 122 € / an<ref>Modèle:Lien web.</ref>

.

Patrimoine

Patrimoine architectural

Cinéma

La ville a servi de décor à plusieurs films, dont Zoé (1954), Les Diaboliques (1955), Sitcom (1998), Jean-Philippe (2006), Des soucis et des hommes (2012) ou Alibi.com (2017)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Fichier:Pierre Bonnard House of the mother of the artist, Roussel, at L'Étang-La-Ville.jpg
Pierre Bonnard, Maison de la mère du peintre Roussel à L'Étang-La-Ville
  • Pierre Séguier (1588-1672), chancelier de France sous Louis XIII.
  • Ker-Xavier Roussel (1867-1944), peintre et sculpteur habite l'Étang-la-Ville, hameau de la Montagne, de 1899 à sa mort.
  • Edouard Vuillard (1868-1940), peintre du mouvement des nabis, beau-frère de Ker-Xavier Roussel, peint plusieurs tableaux lors de son séjour en 1885 à la Joconette, au hameau de la montagne de l'Etang-la-ville.
  • André Lefèbvre (1894-1964), créateur de la Traction et de la DS,
  • Max Ophüls (1902-1957), cinéaste, y prépara son dernier scénario, pour le film Lola Montès (1955), dont l'échec commercial mettra fin à sa carrière de metteur en scène.
  • Jean Rousselot (1913-2004), poète, y habite de 1955 à sa mort en 2004.
  • Jean Bouchéty (1920-2006), musicien et chef d'orchestre, né et issue d'une vieille famille stagnovilloise
  • Gérard Plouviez (1922-1998), comédien, parodiste et artiste de music-hall (Gérard Séty),
  • Guy Degrenne (1925-2006), créateur de la marque éponyme, habita une maison dans le quartier du Nid d'Aigle.
  • Fernand Raynaud (1926-1973), acteur comique
  • Marie-Claire Alain (1926-2013), organiste, habita au 27 chemin de la Butte
  • Jean-Philippe Smet, dit Johnny Hallyday (1943-2017), chanteur et acteur, y résida avec Nathalie Baye.
  • Alain Gournac (1943-), homme politique, sénateur des Yvelines (1995/2017), maire du Pecq (1991/2013), né et ayant grandi dans la commune.
  • Pierre Gadonneix (1943-), PDG de GDF puis d'EDF, habita une maison route de Saint-Nom.
  • Évelyne Bloch-Dano (1948-), écrivaine, installée à l'Etang-la-ville dans les années 1990<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
  • Nathalie Baye (1948-), actrice, y résida avec Jean-Philippe Smet.
  • Carlos Ghosn (1953-), PDG de Renault-Nissan, habita une maison dans le quartier de l'Auberderie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Emmanuel Perrotin (1968-), galeriste d'art contemporain, qui grandit à lL'Étang-la-Ville

Galerie

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

  • Myriam Mennesson, L'Étang-la-Ville de la Préhistoire à nos jours, 1987, 246 p.

Modèle:…

Liens externes

Modèle:Autres projets

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