Marielle de Sarnez
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique
Marielle Lebel de Sarnez, dite Marielle de Sarnez, née le Modèle:Date de naissance à Paris et morte le Modèle:Date de mort dans la même ville, est une femme politique française.
Membre du Parti républicain (PR) et de l’Union pour la démocratie française (UDF), elle soutient Valéry Giscard d'Estaing puis devient le « bras droit » de François Bayrou et la première vice-présidente du parti fondé en 2007 par celui-ci, le Mouvement démocrate (MoDem).
Elle est députée européenne de 1999 à 2017 et exerce la fonction de secrétaire générale du Parti démocrate européen. En 2017, elle est brièvement ministre chargée des Affaires européennes, avant de démissionner du gouvernement après avoir été citée dans l'affaire des assistants parlementaires du MoDem au Parlement européen Modèle:Incise. Elle siège ensuite comme députée, élue dans la onzième circonscription de Paris, et prend la présidence de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale ; elle occupe ces fonctions jusqu'à sa mort.
Famille et jeunesse
Marielle Lebel de Sarnez naît le Modèle:Date- à Paris. Elle est la fille du résistant et député Olivier de Sarnez<ref>Modèle:Article.</ref>.
Après l'obtention de son baccalauréat, elle exerce différents métiers, parmi lesquels vendeuse d'encarts publicitaires pour un annuaire d'artisans.
Divorcée de l'homme politique Philippe Augier, elle est la mère de l'écrivaine Justine Augier et d'Augustin Augier<ref name="WsW">Who's Who in France, édition 2015, Modèle:P..</ref>, directeur général de l'Alliance pour l'action médicale internationale (ALIMA), une ONG médicale humanitaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Parcours politique
Débuts
Entrée en politique pour soutenir la candidature de Valéry Giscard d'Estaing à l’élection présidentielle de 1974, elle est après 1979 une des chevilles ouvrières du Mouvement des jeunes giscardiens<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et participe à la création de l'Union pour la démocratie française (UDF) en 1978.
Elle collabore successivement auprès des responsables de l'UDF, Jean Lecanuet, Simone Veil et Raymond Barre avant d'être nommée secrétaire générale des États généraux de l'opposition, lancés par l'UDF et le RPR en 1989<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
De 1993 à 1997, elle est d'abord conseillère, puis directrice de cabinet de François Bayrou au ministère de l'Éducation nationale. Elle est la première femme française non-énarque à occuper un tel poste, et est restée toujours très proche de François Bayrou. Elle est ensuite secrétaire générale du groupe UDF à l’Assemblée nationale entre 1997 et 1998.
Vice-présidente de l'UDF, elle est élue en Modèle:Date- à la tête de la fédération de son parti à Paris, contre le sénateur et conseiller de Paris, Yves Pozzo di Borgo.
En 2007 et 2012, elle est directrice de campagne de François Bayrou pour l’élection présidentielle française<ref>Modèle:Article.</ref>. Dans la foulée du scrutin de 2007, elle devient cofondatrice et vice-présidente du Mouvement démocrate (MoDem).
Le Modèle:Date-, elle est élue présidente du MoDem à Paris<ref>Modèle:Article.</ref>. Elle en cède la présidence à l'automne 2009, devenant alors vice-présidente du mouvement départemental.
Au Parlement européen
En 1999, elle obtient son premier mandat électif au Parlement européen sur la liste conduite par François Bayrou. Réélue en 2004, elle fait partie des principaux fondateurs du Parti démocrate européen, dont elle est la secrétaire générale depuis 2009.
Elle est membre du groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe (ADLE), dont elle est vice-présidente de 2004 à 2017.
Le Modèle:Date-, elle s'oppose, avec Sylvie Goulard (MoDem), Corinne Lepage (Cap21) et tous les députés socialistes, écologistes et communistes, à la résolution du PPE qui a finalement contré avec succès le rapport Estrela en faveur des droits sexuels et génésiques<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Lors des élections européennes de 2014, Marielle de Sarnez est tête de liste de L’Alternative dans la circonscription Île-de-France. La liste obtient 11,99 % des voix (Modèle:Unité, Modèle:Unité), un résultat en hausse par rapport à celui de 2009 (8,52 %). Elle est donc réélue députée européenne.
Corinne Lepage, également eurodéputée du MoDem, indique que l'assistante parlementaire de Marielle de Sarnez travaillerait en réalité comme secrétaire particulière de François Bayrou et serait donc rémunérée pour un emploi fictif<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Au Conseil de Paris
Elle devient conseillère de Paris en 2001, élue dans le [[14e arrondissement de Paris|Modèle:14e]] sur la liste d'union RPR-UDF menée pour la capitale par l'ancien ministre Philippe Séguin (RPR) et dans l'arrondissement par la députée Nicole Catala (RPR).
Le Modèle:Date-, Marielle de Sarnez est investie par la commission électorale nationale de l'UDF-MoDem pour être la candidate de son parti aux élections municipales de 2008 à Paris dans le Modèle:14e. Les listes du MoDem, qui se présentent hors de toute alliance électorale, obtiennent 9,08 % des suffrages dans la capitale. Seule élue du MoDem au Conseil de Paris, Marielle de Sarnez siège parmi les non-inscrits<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Absente chronique du Conseil de Paris<ref>Modèle:Lien web.</ref>, elle en démissionne en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref> en invoquant la difficulté de cumuler deux mandats, et cède sa place à Jean-François Martins, qui n'adhère alors à aucun groupe.
Le Modèle:Date-, elle se déclare candidate à la mairie de Paris en vue des élections municipales de 2014<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle trouve finalement un accord avec la candidate UMP Nathalie Kosciusko-Morizet et le candidat UDI Christian Saint-Étienne ; la première devient tête de liste de la droite et du centre et plusieurs places éligibles sont accordées aux centristes. Marielle de Sarnez est élue conseillère de Paris et conseillère municipale du [[6e arrondissement de Paris|Modèle:6e]].
Lors des élections régionales de 2015 en Île-de-France, elle figure symboliquement en dernière place de la liste parisienne Les Républicains-UDI-MoDem conduite par Pierre-Yves Bournazel, dont le chef de file régional est Valérie Pécresse<ref>Modèle:Article.</ref>.
Elle renonce à se représenter aux élections municipales de 2020 à Paris<ref>Modèle:Lien web.</ref>, après avoir été pressentie pour figurer sur la liste LR dans le Modèle:6e<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Au gouvernement
Elle soutient Alain Juppé pour la primaire française de la droite et du centre de 2016<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Après la défaite de ce dernier et l'alliance de François Bayrou avec Emmanuel Macron, elle le rejoint également<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, elle est nommée ministre des Affaires européennes auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Quelques mois auparavant, elle critiquait pourtant Emmanuel Macron<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Parisien du Modèle:Date- fait état de l'ouverture d'une enquête préliminaire sur Marielle de Sarnez, pour Modèle:Citation, concernant des soupçons d'emplois fictifs visant des eurodéputés et leurs assistants parlementaires. Cette enquête commence après la dénonciation d'une eurodéputée FN, Sophie Montel, qui a demandé à la justice de se saisir du cas de Modèle:Unité de droite, de gauche et écologistes, parmi lesquels Marielle de Sarnez, et d'une trentaine d'assistants<ref>Modèle:Article.</ref>.
Dans ce contexte, et après avoir été élue députée, elle annonce, le Modèle:Date-, qu'elle n'intégrera pas le second gouvernement Philippe<ref>Modèle:Article.</ref>.
À l'Assemblée nationale
En Modèle:Date-, Marielle de Sarnez est candidate UDF aux élections législatives dans la [[Onzième circonscription de Paris|Modèle:11e de Paris]]. Obtenant Modèle:Unité parmi Modèle:Unité exprimés, soit 18,4 % des suffrages exprimés, elle ne peut se maintenir au second tour.
Elle est investie candidate La République en marche-MoDem dans la Modèle:11e de Paris pour les élections législatives de 2017<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sa désignation suscite des remous au sein du parti en raison de ses quatre mandats de députée européenne qui contreviendraient avec la règle de non-cumul des mandats exigée par le parti pour l'investiture de ses candidats<ref>Modèle:Article.</ref>. Associée à sa suppléante Maud Gatel, elle obtient 40,6 % des suffrages exprimés au premier tour, puis est élue à l'issue du second tour avec 63,5 % contre Francis Szpiner, candidat Les Républicains.
Marielle de Sarnez est élue le Modèle:Date- présidente de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Soupçons d'emplois fictifs
Modèle:Article connexe En Modèle:Date-, une ancienne assistante parlementaire de Marielle de Sarnez affirme avoir été sa Modèle:Citation. Selon elle, 65 % de son temps étaient consacrés à des Modèle:Citation, telles que la supervision des travaux de construction d’une demeure sur l’île de Patmos en Grèce, ou encore l'organisation des voyages pour l’eurodéputée et ses neveux, et la gérance du salaire de sa femme de ménage<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Marielle de Sarnez est mise en examen dans l'affaire des assistants parlementaires du MoDem le Modèle:Date- pour « détournement de fonds publics »<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>.
Mort et hommages
Marielle de Sarnez meurt le Modèle:Date- à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, des suites d'une leucémie foudroyante, à l'âge de Modèle:Nb<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Quelques heures après l'annonce de sa mort par François Bayrou sur Twitter, de nombreuses personnalités politiques lui rendent hommage, notamment Xavier Bertrand, Olivier Faure, Jean Castex, Éric Ciotti, Valérie Pécresse, Jean-Luc Mélenchon, ou encore Marine Le Pen<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":RTL">Modèle:Lien web.</ref>.
Le président de la République réagit également sur Twitter<ref name=":RTL" /> : Modèle:Citation bloc
Ses obsèques ont lieu le Modèle:Date- à l'église Saint-Sulpice de Paris<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle est ensuite inhumée au cimetière du Montparnasse (division 19).
Détail des mandats et fonctions
Au cours de sa carrière politique, Marielle de Sarnez est :
- députée européenne (1999-2017) ;
- conseillère de Paris (2001-2010 et 2014-2020) ;
- députée, élue dans la onzième circonscription de Paris (2017-2021) ;
- présidente de la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale (2017-2021) ;
- ministre chargée des Affaires européennes (2017).
Publications
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
- Femmes ministres en France
- Liste des députés de Paris
- Liste des familles subsistantes de la noblesse française