Clodion le Chevelu

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Modèle:En-tête label Modèle:Voir homonyme Modèle:Infobox Personnalité politique

Clodion dit « le Chevelu », appelé dans les sources primaires Cloio ou Chlogio, né vers 390 et mort vers 450, est un chef des Francs saliens, l’un des peuples germaniques qui constituent la ligue des Francs. Il est essentiellement connu pour être le plus ancien roi de la dynastie des Mérovingiens dont l’existence soit certaine. Clodion n’est connu que par deux brèves mentions, ce qui rend difficile l’établissement d’une biographie par les historiens.

Vers le milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Clodion pénètre avec son armée en territoire romain et s’empare du Cambrésis et de l’Artois méridional. Il fonde ainsi un petit royaume franc dont héritera son descendant Modèle:Noble et qui sera l’embryon du futur royaume de France.

Contexte

Les sources

Clodion est connu uniquement par deux sources d'époque, le Panégyrique de Majorien de Sidoine Apollinaire en 458 et l’Histoire des Francs de Grégoire de Tours en 592<ref name="Renard1001">Modèle:Harvsp.</ref> :

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Les Francs saliens et l'Empire romain au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Avant l'avènement de Clodion, depuis 342 les Francs saliens sont installés comme fédérés à l'intérieur de l'Empire romain, dans le Nord de la Gaule, en Toxandrie<ref name="HMartin">Modèle:Harvsp</ref>, entre les marais mosans, au nord de l'actuelle Maastricht, et la forêt Charbonnière<ref name="legay">Modèle:Harvsp</ref>. Depuis le Modèle:Date, l'Empire romain est divisé en deux parties : l'Empire d'Orient et l'Empire d'Occident<ref name="Le Nain2">Modèle:Harvsp.</ref>. À partir de 407, plusieurs peuples germaniques pénètrent en Gaule et s'y installent. Les Wisigoths fondent un royaume en Aquitaine, les Alains (peuple non germanique) prennent leurs quartiers près d'Orléans, les Burgondes et les Alamans s'établissent le long du Rhin<ref name="Inglebert40">Modèle:Harvsp</ref>. Durant le règne de Clodion, c'est Modèle:Noble qui dirige la partie occidentale de l'Empire romain<ref name="Demougeot1">Modèle:Harvsp</ref>.

Étymologie

Selon l'historien Etienne Renard Cloio ou Chlogio viendrait du germanique hluda et signifierait « réputé ou illustre »<ref name="Renard1014">Modèle:Harvsp.</ref>. Cette graphie exclut que son nom ait pour base le nom romain Claude<ref name="Renard1014"/>. De manière générale, le radical hlod est très présent dans la généalogie des Mérovingiens, on le retrouve dans Clovis (Chlodovecus), ce qui indique une parenté certaine avec Clodion<ref name="Rouche202">Modèle:Harvsp.</ref> mais aussi dans Clodobert, Clodomir, Clodovald, Clodoswinthe, Clotaire et Clotilde<ref name="RichéPérinClo">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Robert Latouche dans Grégoire de Tours, Histoire des Francs, éditions Les Belles lettres, Modèle:P..</ref>.

Biographie

Fichier:Conquêtes de Clodion.png
Les conquêtes de Clodion (limites approximatives).

Clodion commence à régner vers 428<ref name="Le Nain">Modèle:Harvsp</ref>,<ref name="Geary">Modèle:Harvsp</ref>. Il succède peut-être au roi des Francs Théodomir, sans que l'on sache s'il y a des années d'interrègne entre les deux rois<ref group="Note" name="Théodomir">Théodomir est du moins le dernier roi Franc dont parle Grégoire de Tours avant d'aborder Clodion. Voir Histoire des Francs, Modèle:Nobr, Modèle:IX, 592 : Modèle:Citation bloc</ref>,<ref name="Bordonove34">Modèle:Harvsp</ref>. Il dirige le peuple des Francs saliens depuis sa capitale, la forteresse de Dispargum, située à l'est du Rhin<ref name="Kurth-Dispagnum"/>.

Vers 432-435<ref name="Rouche108"/>, Clodion apprend que les villes de la province romaine de Belgique seconde sont sans défense<ref name="Demougeot2">Modèle:Harvsp</ref>. En effet, Aetius le général romain chargé de la défense de la Gaule a prélevé beaucoup de soldats de ces territoires pour combattre tour à tour les Burgondes, les Alains, les Francs rhénans, les révoltes antifiscales et les Wisigoths<ref name="Inglebert50">Modèle:Harvsp</ref>. Clodion décide donc de monter une expédition et mobilise toute son armée. Traversant la forêt Charbonnière, les Francs s'emparent de Tournai, emportent Cambrai et Arras au premier assaut et réduisent tout le pays des environs jusqu'à la Somme<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="Lebecq">Modèle:Harvsp</ref>. En fait, plus que des pillages faciles, Clodion cherche à conférer à son autorité de roi guerrier une assise territoriale<ref name="Bordonove35"/>, qu'il veut voir s'étendre sur le riche territoire entre le Rhin, la Somme, la Meuse et la mer du Nord<ref name="Bayard">Modèle:Harvsp</ref>. L'occupation perdure quelques années sans qu'Aetius tente d'y mettre fin. Le général romain a en effet beaucoup à faire ailleurs<ref name="Rouche110">Modèle:Harvsp</ref>.

Vers 445-448, Clodion, qui célèbre les noces d'un membre important de son armée au bourg d'Helena près d'Arras<ref name="Renard1005">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="KurthHelena2">Modèle:Harvsp</ref>, est attaqué par le général Aetius et son lieutenant Majorien<ref name="RichéPérin"/>. Le général veut remettre au pas les Francs saliens qui ont annexé des territoires sans son autorisation<ref name="Kurth-autorisation">Modèle:Harvsp</ref>,<ref name="Geary"/>. Clodion, qui n'est pas préparé à l'affrontement, est contraint de fuir<ref name="KurthHelena1">Modèle:Harvsp</ref>. Cependant, Aetius est conscient qu'il n'a pas les moyens militaires pour occuper à nouveau le territoire. Il préfère donc renégocier avec Clodion le fœdus, le traité d'alliance de 342 qui fait des Francs saliens des fédérés combattant pour Rome<ref name="Rouche116">Modèle:Harvsp</ref>. Il les autorise à s'installer dans l'Empire, en l'occurrence sur les territoires qu'ils ont déjà conquis à Arras, Cambrai et Tournai<ref name="Bordonove36">Modèle:Harvsp</ref>. Clodion reçoit d’ailleurs cette dernière ville comme capitale<ref name="Demougeot3">Modèle:Harvsp</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Il s'agit là des origines du futur royaume franc de Modèle:Noble<ref name="KurthClovis">Modèle:Harvsp.</ref>.

Après plus d'une vingtaine d'années de règne, Clodion meurt peu avant l'an 451<ref name="Kurth-Géné">Modèle:Harvsp</ref>. Selon la coutume franque, son royaume est divisé entre ses fils. L'aîné, sans doute Mérovée, obtient la ville de Tournai et sa région<ref name="Bordonove40"/>. Un second héritier a peut-être obtenu Cambrai et un troisième Tongres<ref name="Kurth-partage">Modèle:Harvsp</ref>.

Débats historiographiques

Plusieurs éléments de la biographie de Clodion restent obscurs. Certains autres sont encore discutés par les historiens. Sont notamment controversés son lieu d'origine, sa généalogie, ses sources historiques et son surnom.

Dispargum

La seule information que donne Grégoire de Tours pour situer Dispargum est que, à son époque (seconde moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle), cette forteresse est située dans un territoire occupé par les Thuringiens<ref group="Note" name="Chevelu"/>. Malheureusement ni Grégoire de Tours ni son contemporain le poète Venance Fortunat n'indiquent les limites de la Thuringe au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref group="Note" name="GTetVF">Grégoire de Tours indique seulement dans son Histoire des Francs qu'il faut franchir le Rhin pour passer en Thuringe. Venance Fortunat dans ses Poèmes est aussi vague. Il déclare seulement qu'en 556, le prince franc Sigebert bat les Thuringiens près de la rivière Naab.</ref>.

En 1893, l'historien Godefroid Kurth refuse de chercher la localisation de Dispargum. Il rappelle d'ailleurs que ce lieu peut être légendaire<ref name="Kurth-Dispagnum">Modèle:Harvsp</ref>. En 1896, Kurth est plus affirmatif. Il indique que Modèle:Citation<ref name="Kurth-Poésie">Modèle:Harvsp.</ref>. En 1979, l'historienne Émilienne Demougeot n'identifie pas formellement Dispargum, se contentant de le situer aux confins de la Belgique et de la Hollande<ref name="Demougeot2"/>. En 1988, l'écrivain Georges Bordonove indique que la ville n'est toujours pas identifiée<ref name="Bordonove35"/>.

En 1720, Louis-Sébastien Le Nain de Tillemont affirme qu'il faut voir le village de Duisburg, près de Bruxelles comme étant le Dispargum de Clodion<ref name="Le Nain"/>. Cette identification est reprise notamment par les historiens Pierre Riché et Patrick Périn en 1996<ref name="RichéPérin">Modèle:Harvsp</ref>. Toujours en 1996, Michel Rouche hésite entre l'identification à Duisburg en Belgique et Duisbourg en Allemagne<ref name="Rouche108">Modèle:Harvsp</ref>. En 2014, l'historien Etienne Renard penche pour Duisburg<ref name="Renard1002">Modèle:Harvsp.</ref>.

Cependant, en 1999, en note de sa traduction de l' Histoire des Francs de Grégoire de Tours, Robert Latouche indique que Dispargum Modèle:Citation. Il rappelle que les Modèle:Citation<ref>Robert Latouche dans Grégoire de Tours, Histoire des Francs, éditions Les Belles lettres, Modèle:P..</ref>.

Généalogie

L'historien Godefroid Kurth déclare en 1893 que Modèle:Citation<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Cette donnée est ensuite largement acceptée par les historiens ultérieurs<ref name="Bordonove35">Modèle:Harvsp</ref>. En revanche, le nom de sa reine et le nombre de ses enfants sont inconnus<ref name="Bordonove33">Modèle:Harvsp</ref>. Malgré cela, plusieurs historiens et généalogistes ont élaboré des hypothèses sur la parenté de Clodion en se basant sur des témoignages anciens ou en falsifiant certains éléments.

Hypothèses généalogiques

Modèle:Article détaillé Théodomir, Mérovée et Clodovald sont des personnages historiques qui sont souvent rattachés à Clodion par des généalogistes.

En 660, La Chronique de Frédégaire indique que le roi Théodomir a eu pour successeur son fils Clodion<ref>Frédégaire, Chronique, 2-9.</ref>. Cette filiation entre Théodomir et Clodion est considérée par les historiens comme une interpolation faite par Frédégaire à partir du texte de Grégoire de Tours<ref name="KurthRichimir">Modèle:Harvsp</ref>,<ref name="SettipaniThéo">Modèle:Harvsp</ref>,<ref group="Note" name="Théodomir"/>.

Grégoire de Tours écrit dans son Histoire des Francs que Modèle:Citation. À partir de ce passage, l'historien Godefroid Kurth affirme que Mérovée est donc le fils de Clodion<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Il est suivi dans cette hypothèse par plusieurs historiens<ref name="Bordonove40">Modèle:Harvsp</ref>. Cependant, certains autres comme Pierre Riché et Patrick Périn sont plus circonspects et disent seulement que Mérovée Modèle:Citation<ref>Modèle:Harvsp, notice « Mérovée ».</ref>.

Deux généalogies du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle donnent également pour fils de Clodion, un certain Clodovald. Ces généalogies remplies d'erreurs ne sont généralement pas retenues par la plupart des historiens contemporains<ref group="Note" name="Clodovald">Émilienne Demougeot, Georges Bordonove, Stéphane Lebecq, Pierre Riché, Patrick Périn, Michel Rouche et Jean-Pierre Leguay ne le mentionnent même pas.</ref>, notamment par Godefroid Kurth<ref name="Kurth-mysterieux">Modèle:Harvsp</ref>,<ref group="Note" name="PositionKurth">Godefroid Kurth rejette Clodovald, mais admet que Clodion a pu avoir plusieurs fils. Le manque de documents de cette époque ne permet pas de trancher définitivement la question. D'ailleurs, Mérovée, le seul fils vraiment attesté de Clodion, est cité uniquement par un bref passage de Grégoire de Tours et par l'une des généalogies sus mentionnée.</ref>. Cependant, le fait qu'elles sont indépendantes l'une de l'autre et qu'elles citent toutes deux Clodovald (Ghlodobedus et Chlodebaudus) poussent certains généalogistes à admettre son historicité<ref name="SettipaniClodo">Modèle:Harvsp</ref>,<ref name="Renard1011">Modèle:Harvsp.</ref>. Les historiens ne savent en revanche rien d'autre sur ce Clodovald, si ce n'est qu'il porte le même nom qu'un autre mérovingien, Clodovald plus connu sous le nom de saint Cloud<ref group="Note" name="Cloud">Voir Histoire des Francs, Modèle:Nobr, Modèle:VI, 592.</ref>. En 2014, l'historien Etienne Renard propose de voir en Clodovald, le fils unique de Clodion. Il l'aurait uni à la petite-fille de Mérovée. De leur union serait né le futur roi Chilpéric<ref name="Renard1037">Modèle:Harvsp.</ref>.

Falsifications

Modèle:Article détaillé Au fil des siècles, le manque d’information généalogique sur la famille de Clodion se voit comblé arbitrairement. Ainsi, au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l’auteur anonyme du Liber historiæ Francorum donne pour père de Clodion, le mythique Faramund. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, c'est Jacques de Guyse dans son Histoire du Hainaut qui indique que Clodion est le père du personnage légendaire Aubéron<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Plus tard, au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle le poète Jean Desmarets de Saint-Sorlin attribue à Clodion dans un de ses ouvrages, une femme du nom d’Ildegonde<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Enfin au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Alexandre Lenoir, dans son livre Musée des monuments français, indique que la mère de Clodion se nomme Argote<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Sources

L'écrivain Sidoine Apollinaire (430-486) est un contemporain de Clodion, ce qui n'est pas le cas de l'évêque Grégoire de Tours (539-594). Selon l'historien belge Godefroid Kurth dans son Histoire Poétique des Mérovingiens, la source de l'évêque de Tours serait un chant populaire. L'historien avance qu'il Modèle:Citation<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Surnom

Le surnom « le Chevelu » vient de cette phrase de Grégoire de Tours à propos des premiers rois Francs : « [Les Francs] auraient créé au-dessus d'eux dans chaque pays et chaque cité des rois chevelus appartenant à la première et, pour ainsi dire, à la plus noble famille de leur race ». Clodion serait ainsi le roi chevelu de la forteresse de Dispargum<ref group="Note" name="Chevelu">Histoire des Francs, Modèle:Nobr, Modèle:IX, 592.</ref>. Ce surnom est utilisé au moins depuis 1616<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Cette coutume de différencier les hommes avec leur chevelure abondante ou non est répandue chez les Germains. Les Wisigoths la réservaient aux hommes libres, et les Vandales Hasdings l’avaient réservé à la famille royale, tout comme les Mérovingiens<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

Clodion ancêtre des dynasties royales : un symbole légitimant

Dessin d'un roi avec une couronne et une longue barbe.
Estampe du roi Clodion réalisée en 1690 par Modèle:Noble<ref group="Note" name="BNF"/>.

Clodion n’est pas le roi des origines le plus important dans le processus de légitimation de la dynastie mérovingienne, comme le montre l’interprétation symbolique d’une légende concernant la naissance de Mérovée. Grégoire de Tours n'a pas voulu la reprendre, soit car elle était trop problématique<ref>Robert Latouche dans Grégoire de Tours, Histoire des Francs, éditions Les Belles lettres, Modèle:P. : Modèle:Citation bloc</ref>, mais plus sûrement à cause de son caractère païen<ref name="KurthPaien"/>,<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la Chronique de Frédégaire, en donne une version<ref name="KurthPaien">Modèle:Harvsp</ref>. L'historien Godefroid Kurth la résume ainsi : « Un jour que la reine, femme de Clodion, se baignait dans la mer, un dieu s'unit à elle, et de cette union naquit Mérovée, le héros éponyme de la dynastie franque. » Le dieu en question est une bête de Neptune (Bistea Neptuni), un Quinotaure, un dieu fluvial anguipède à cinq cornes<ref name="Rouche184">Modèle:Harvsp.</ref>. Sur le plan purement factuel, cette légende donne d'ailleurs un élément que Grégoire de Tours n'indique pas : Mérovée aurait pour mère la femme de Clodion<ref name="KurthBistea">Modèle:Harvsp.</ref>.

Cette hiérogamie est fondatrice de la légitimité mérovingienne, et fait de Mérovée le premier élément d’une triade de fonctions dumézilienne. Son père étant un taureau venu de la mer, Mérovée assume par ce double symbole la fonction de fertilité, Childéric assumant la fonction de la violence et Clovis la fonction sacrée<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Cette légitimation symbolique et sacrée écarte donc le roi Clodion (c’est son fils qui donne son nom à la dynastie). Malgré toutes les difficultés des Mérovingiens, la force de ce symbole garantit aux Mérovingiens que les rois seront toujours choisis dans leur famille (même si elle ne garantit pas à un roi en particulier de rester sur le trône, un remplaçant pouvant être trouvé dans sa famille)<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

Mais, près d’un millénaire plus tard, le souvenir de Clodion s’étant transmis, il est considéré comme un des fondateurs de la monarchie franque et des dynasties qui lui succèdent. Cinquante-huit statues des rois de France ornent la salle d’apparat du palais que Philippe le Bel se fait construire sur l’île de la Cité au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, dont celle de Clodion. Le but de Philippe le Bel est de renforcer sa légitimité, à la fois en faisant remonter la monarchie au-delà de l’élection de Clovis, et en rappelant que les trois « races » (Mérovingiens, Carolingiens et Capétiens) n’en formaient plus qu’une dont les sangs s’étaient mélangés<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

Clodion demeure un symbole légitimant jusqu’à la fin de la monarchie en France. Encore sous Modèle:Noble, on faisait des Francs les fondateurs de la noblesse, par le droit du conquérant. Lorsqu'en 1713 l’abbé Gabriel Daniel met en doute l’existence de Faramund, Clodion et Mérovée dans son Histoire de France depuis l’établissement de la monarchie française dans les Gaules, on lui reproche de porter atteinte à la majesté de la monarchie<ref>Modèle:Harvsp</ref>,<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

Notes et références

Notes

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Références

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Annexes

Modèle:Autres projets

Bibliographie

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Sources primaires

Sources secondaires

Articles connexes

Liens externes

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