Cardonnette
Modèle:Infobox Commune de France
Cardonnette est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France. Modèle:Sommaire
Géographie
Description
Cardonnette est un petit village périurbain picard de l'Amienois, situé à Modèle:Unité au nord-est d'Amiens, Modèle:Unité à l'ouest d'Albert et à Modèle:Unité au sud-ouest d'Arras.
Le village, à l'habitat groupé, est desservi par l'ex-RN 319 (actuelle route départementale 919).
Le centre du village est constitué par la place de l'Église, jadis dotée d'une mare. Cette place en partie plantée d'arbres servait aux jeux traditionnels : jeux de tamis, de paume et pelote<ref name="Présentation"/>
En 2019, la localité est desservie par les lignes d'autocars du réseau interurbain Trans'80 Hauts-de-France (ligne Modèle:N°)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Localisation
Urbanisme
Typologie
Cardonnette est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (91,2 %), zones urbanisées (6 %), forêts (2,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Modèle:... Le village est mentionné dès 1279 sous le nom de Cardonnelle<ref name="Présentation">Modèle:Lien web.</ref>, Le Cardonnete en 1300 ; Cardonnette en 1300 ; La Cardonnette en 1567 ; Cardonette en 1579 ; La Cardonete en 1701 ; Cardonnet en 1753<ref>Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 208 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].</ref>.
Nom donné aux terres délaissées en grande partie par la culture et qui n'avaient d'autre parure que des chardons<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Attraction de cardonnette « artichaut sauvage , chardonneret »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, espèce d'artichaut , dont la fleur servait à faire cailler le lait<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Histoire
Au Moyen Âge, la seigneurie de Cardonnette, qui relevait de Picquigny, se divisait en deux parties : l'une appartenait au chapitre de la collégiale Saint-Martin de Picquigny, l'autre à un seigneur laïc, dont le plus anciennement connu est Adam de Cardonnette (en 1222)<ref name="Présentation"/>.
Cette seigneurie passa en mains illustres à la fin de l'Ancien Régime : appartenant tout d'abord à la famille de Saveuse au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle passa ensuite par mariage dans la maison de Montmorency, puis de Lorraine<ref name="Présentation"/>.
L'ensemble du village date des {{#switch: XX
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| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
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| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
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}}, y compris l'église, reconstruite en 1895 par Émile Ricquier<ref name="église"/>. L'habitat regroupé au village est sans doute lié à la rareté de l'eau, qui poussa à la création de mares et de puits communaux tout au long du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : il existait cinq mares en 1884 (toutes comblées aujourd'hui), deux puits avaient été creusés en 1819 et un troisième le fut en 1843<ref name="Présentation"/>.
Politique et administration
De 1790 à 1801, la commune relève de l'administration et de la justice de paix du canton de Querrieux.
En l'an VII et jusqu'au 10 germinal de l'an VIII (Modèle:Date-), tous les mariages civils du canton, sont prononcés au chef-lieu, conformément à l'article IV de la Loy du 13 fructidor de l'an VI (Modèle:Date-).
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme (département). Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.
Après avoir été rattachée au canton de Querrieux de 1793 à 1801, la commune intègre cette année-là le canton de Villers-Bocage<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle fait désormais partie du canton d'Amiens-2.
Intercommunalité
La commune était membre de la communauté de communes Bocage Hallue, créée fin 1999.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du Modèle:Date-, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en Modèle:Date- un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du Département.
Ce projet prévoyait la « fusion des communautés de communes du Bernavillois, du Doullennais et de Bocage Hallue », le nouvel ensemble de Modèle:Unité regroupant 70 communes<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À la suite de l'avis favorable du Doullennais, du Bernavillois, de l'avis défavorable de Bocage-Hallue (dont une partie des communes souhaitait rejoindre la communauté d'agglomération Amiens Métropole), la commission départementale de coopération intercommunale donne un avis favorable à la fusion en Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Celle-ci intervient le Modèle:Date-, créant la communauté de communes du Territoire Nord Picardie à laquelle la commune se retrouve intégrée en 2017, contre son gré<ref name="CP41827">Modèle:Article.</ref>.
Elle obtient de la quitter pour intégrer la communauté d'agglomération dénommée Amiens métropole le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section Modèle:Article connexe
Enseignement
En 2017 et depuis plusieurs années, les enfants de Cardonnette sont scolarisés au sein du regroupement pédagogique avec l'école de Beauvoir, à Rainneville<ref name="CP03102017"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le regroupement pédagogique concentré (RPC) de Beauvoir associe les villages de Cardonnette, Coisy, Molliens-au-Bois et Rainneville. Il compte environ Modèle:Unité répartis de la petite section de maternelle au CM2.
Culture
La commune dispose d'une médiathèque de Modèle:Unité, transférée dans les locaux de l'ancienne école en 2017. Elle est fréquentée par 260 lecteurs inscrits dont 150 actifs, chiffre important pour un village d'environ 500 habitants, mais dont l'équipement rayonne sur les villages voisins<ref name="CP03102017">Modèle:Article.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Par la photographie aérienne, l'archéologue Roger Agache a révélé la position d'une importante villa gallo-romaine au lieu cadastré « L'Herblet », sur la route de Saint-Gratien<ref>Roger Agache, La Somme pré-romaine et romaine d'après les prospections aériennes à basse altitude, Société des antiquaires de Picardie, Musée de Picardie, Amiens, 1978, Modèle:P..</ref>.
- L'église Saint-Vaast
- L'église, vouée à saint Vast, a été inaugurée en 1895 sur des plans de l'architecte Émile Ricquier, l'architecte du cirque Jules-Verne, de l'hôpital Pinel ou de l'horloge Dewailly à Amiens<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- La construction en briques est d'architecture éclectique néo-roman et néo-byzantin, avec quelques éléments qui semblent être empruntés à l'art islamique, comme les motifs ajourés, sortes de dentelle sculptée dans la partie inférieure du clocher. Par ailleurs, les effets de polychromie, obtenus par le jeu des briques rouges et beiges et les décors géométriques et floraux dans l'appareillage des murs, confèrent à l'ensemble un style tout à fait oriental<ref name="église">Modèle:Lien web.</ref>.
- Des opérations de rénovation ont été réalisées par l'organisation de chantiers de bénévoles : association Concordia de 2003 à 2008.
- Le presbytère, 6 place de l'Église, de 1859, édifié par l'entrepreneur amiénois Aimable Lemaire, sur les plans dressés en Modèle:Date- par A. Pointar (inspecteur voyer de la ville d'Amiens)<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Le village possède deux croix en fonte datées : l'une de 1852 (au coin de la rue d'Artois et de la rue de Picardie) , l'autre de 1849 (érigée lors d'une épidémie de choléra, à l'entrée du village)<ref name="Présentation"/>.
- Cimetière communal, qui existait à cet emplacement en 1861, a été étendu en 1888. Il s'étend à flanc de coteau, à la sortie du village et s'organise autour d'une allée centrale montant jusqu'à la tombe de l'abbé Delucheux, ancien curé de Cardonnette décédé en 1897, près de laquelle s'élève une grande croix en fonte sur socle de grès<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Le village présente d'intéressants témoignages de l'architecture rurale picarde, aussi bien pour les constructions en torchis (5 logis et 3 granges) que pour les bâtiments en brique (4 logis, 3 granges). On notera la présence d'un pigeonnier-étable en brique, daté 1903, avec son épi de faîtage en forme de pigeon (14 rue de Normandie). Quelques bâtiments ont conservé des tuiles faîtières denticulées (granges aux n°11 et n°7 place de l'Église, étable au 18 rue de Flandre). Certaines granges présentent de beaux linteaux de bois (notamment 11, place de l'Église et 2, rue de Flandre)<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, parmi lesquelles la ferme du 20 rue de Flandre, édifiée en 1877, est représentative des fermes picardes traditionnelles<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.