Gilles de Robien

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Modèle:Voir homonyme Modèle:Infobox Politicien

Gilles de Robien, né le Modèle:Date à Cocquerel (Somme), est un homme politique français.

Il a été député de la Somme, de 1986 à 2002, maire d'Amiens, de 1989 à 2002, ministre de l'Équipement et des Transports dans les gouvernements de Jean-Pierre Raffarin, de 2002 à 2005, ministre de l'Éducation nationale dans celui de Dominique de Villepin, de 2005 à 2007, puis à nouveau maire d'Amiens, de mars 2007 à mars 2008.

De 2007 à janvier 2015, il est ambassadeur « chargé de promouvoir la cohésion sociale » et délégué du gouvernement français au conseil d'administration du Bureau international du travail (BIT), qu'il préside du Modèle:Nobr au Modèle:Nobr.

À partir du Modèle:Date-, il préside le Conseil d'orientation et de prospective de l'ILERI. Modèle:Sommaire

Origines et cursus

Gilles de Robien<ref name="LEPREUX">« Gilles le Preux. Il soutient les sans-papiers parce qu'il n'appartient pas à la "droite constipée" », Libération, 26 août 1996.</ref> est le fils cadet de Jean de Robien (1899-1959)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>« Généalogie de Jean de ROBIEN », geneanet.org, consulté le 27 juillet 2023.</ref>, cultivateur et industriel<ref>Modèle:Lien web.</ref>, maire de Cocquerel (Somme), et d'Éliane Le Mesre de Pas (1902-1989). Il épouse, le 5 juillet 1965, Jeanne Hoarau de la Source et ont quatre enfants (Laure, Hugues, Thibaut, Gaël)<ref name="BIO">« Biographie de Gilles de Robien », Les Echos, 2008.</ref>.

La Modèle:Page h' est une famille bretonne<ref name="BRETON">« Robien francisation de Roc'h bihan », Pierre-Louis-Achille de Robien, par P. Huard et M. Wong.</ref>, catholique pratiquante<ref name=" BIOEXPRESS">« Gilles de Robien », L'Express, 7 mai 2002.</ref>, appartenant à l'ancienne noblesse de robe<ref name = "titre" group="Note">Gilles de Robien peut éventuellement porter le titre de courtoisie de « vicomte ». En France, avant la République, un titre de noblesse était transmis uniquement à l'aîné des garçons. C'est pour cela qu'il était d'usage d'acheter des charges aux cadets : l'un devenait officier, l'autre ecclésiastique, etc. S'il n'y avait pas d'héritier mâle survivant en descendance directe, le titre familial revenait à l'héritier mâle le plus proche : au frère cadet, ou si celui-ci était décédé, au fils du frère cadet et, à défaut, à l'oncle paternel ou alors au cousin paternel le plus proche, etc. De nos jours, sans aucune légitimité, tous les enfants s'attribuent bien souvent le titre de leur père, alors que seul l'aîné – que l'on nomme « chef de nom et d'armes » – a vocation à porter le titre familial. Les cadets adoptent généralement le même titre (quand l'aîné est comte, vicomte ou baron) ou un titre inférieur (quand l'aîné est duc ou marquis), en intercalant leur prénom entre le titre et le nom de famille. Il s'agit là d'un titre dit « de courtoisie », dépourvu de reconnaissance officielle et réservé à un usage mondain. Ainsi le comte N... de X... porte un titre de courtoisie, alors que le comte de X... porte le titre régulier (cf. Les titres de noblesse et Titre de courtoisie).</ref> et de descendance capétienne<ref>« Descendance Capétienne : fiche de Christophe de Robien à la date du 15-12-2011 »</ref>,<ref>« Généalogie Dollo - de Plaintel - Gautron - de Robien »</ref>. Ses armes se blasonnent d'azur à 10 billettes d'argent 4, 3, 2 et 1<ref>« Les 50 qui font bouger Amiens », L'Express, 18 avril 2002.</ref>,<ref name="BLASON"/> et sa devise est « sans vanité ni faiblesse »<ref name="BRETON"/>,<ref>« Le seigneur Roch-Bihan : blason et devise sur le château Saint-Antoine », Cœur de Provence, 7 avril 2006.</ref> (Familles subsistantes de la noblesse française : Noblesse d'extraction chevaleresque [1389], admise aux Honneurs de la cour). Il est membre de la sixième section du corps académique de l'Académie Catholique de France<ref>https://academiecatholiquedefrance.fr/corps-academique/section-vi-diplomatie-politique-et-defense/</ref>.

Il suit sa scolarité à l'école de la Providence d'Amiens puis au collège Saint-Jean-de-Béthune à Versailles et à l'école militaire de Sorèze (1958-1959)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il passe avec succès les épreuves du baccalauréat, option philosophie, au lycée Hoche de Versailles<ref>« De la vieille école », Thomas Lebègue, Libération, 2 septembre 2005, Modèle:P..</ref>, puis obtient une capacité en droit, à Amiens<ref>« Recensement des personnalités ayant obtenu une Capacité en droit », sur le Site du Certificat de Capacité en droit</ref>, avant de commencer à l'université Paris II une licence en droit qu'il ne termine pas<ref>« Ministre de l'Equipement, des Transports, du Logement, du Tourisme et de la Mer : Gilles de Robien », L'Express.fr, 7 mai 2002.</ref>. À partir de 1965, il exerce jusqu'au début de ses mandats politiques, la profession d'agent général d'assurance et d'agent de crédit, à Amiens.

Activités et mandats politiques

Partisan de Valéry Giscard d'Estaing, Gilles de Robien devient président de la fédération départementale de la Somme du Parti républicain (PR), à partir de 1977. En 1978, il perd la première élection législative à laquelle il se présente, à Amiens, où il est ensuite élu conseiller municipal d'opposition, en 1983, à la tête d'une liste de l'Union pour la démocratie française (UDF).

Il est député de la Somme de 1986 à 1988 (Élections législatives de 1986 - Scrutin proportionnel plurinominal), puis de la [[Deuxième circonscription de la Somme|Modèle:2e de la Somme]], de 1988 à 2002 (Scrutin uninominal majoritaire à deux tours). À son entrée dans le gouvernement en Modèle:Nobr, il est remplacé par son suppléant, Olivier Jardé.

Il est élu maire d'Amiens à l'occasion des élections municipales de 1989<ref>« Campagne Municipales 1989 / Amiens », Ina.fr, 19 février 1989.</ref>,<ref>« Résultats Municipales 1989 / Amiens », Ina.fr, 19 mars 1989.</ref>,<ref>« Réactions Municipales 1989 / Amiens », Ina.fr, 20 mars 1989.</ref> et succède à René Lamps, maire communiste de la ville depuis 1971. Il est réélu en 1995, puis en 2001<ref>« Les bonnes connexions de Robien », L'Express, 6 mai 1999.</ref>,<ref>« Résultats Municipales 2001 - Amiens », Ipsos</ref>, et reçoit une Marianne d'Or en 1999<ref name="PALMARES">« Biographie de Gilles de Robien », Site de la Mission permanente de la France auprès de l'ONU à Genève.</ref>, le titre de « Ville la plus sportive de France » étant décerné à Amiens la même année, par le journal L'Équipe<ref name="PLUSSPORTIVE">« Palmarès de la Ville la plus sportive sur le site de L'Équipe ».</ref>.
À son entrée dans le gouvernement en Modèle:Nobr, il est remplacé par Brigitte Fouré, l'une de ses adjointes, dont il devient l'adjoint du Modèle:Nobr au Modèle:Nobr, date à laquelle il est à nouveau maire (à l'issue d'une élection que la gauche amiénoise qualifie de « mascarade »<ref>« Gilles de Robien et sa mascarade », Vidéo du Parti socialiste de la Picardie</ref>) pour le rester jusqu'au Modèle:Nobr<ref>« Gilles de Robien va retrouver fin mars son fauteuil de maire d'Amiens », Maire info, 26 mars 2007.</ref>. Il est président de la communauté d'agglomération Amiens Métropole de 1994 à 2008 (réélu en 1995 et 2001).

En 2006, débute un vaste plan de modernisation de la gare d'Amiens construite par Auguste Perret. Voulue par Gilles de Robien et exécutée sur les plans de Claude Vasconi, la nouvelle gare est controversée<ref>Vidéo de Modèle:Nobr (émission Quoi de neuf depuis) sur les aménagements de l'ensemble architectural d'Auguste Perret (consultée le Modèle:Date-).</ref>,<ref>Gilles Plum, « L’œuvre de Perret à Amiens, le Grand Palais : existe-t-il encore une politique de mise en valeur du patrimoine ? », Modèle:Date-, sur le site de La Tribune de l'art (consulté le Modèle:Date-).</ref>,<ref>« Espace Perret : donnons vie à la place de la gare ! », sur amiens-la-fabrique.com (consulté le Modèle:Date-) ; cette page est une archive</ref> et, en 2020, l'Académicien Jean-Marie Rouart estime qu'elle est l'« oeuvre monstrueuse et inepte d'un maire iconoclaste » et qu'elle défigure à jamais la magnifique tour érigée par Auguste Perret » à proximité<ref>« Jean-Marie Rouart: «Monseigneur Aupetit, pitié pour Notre-Dame!» », Le Figaro, 23 novembre 2020.</ref>.

Le 21 février 2008, un mois avant qu'il ne perde sa mairie le Modèle:Nobr, le magazine Challenges attribue à Amiens la première place de son « Palmarès des villes les mieux gérées de France » et décerne à Gilles de Robien le titre de « Meilleur Maire »<ref name="PALMARES"/>,<ref name="PALMA">« LE DOSSIER ÉCO / Mairies et entreprises : les attentes des patrons - Amiens au palmarès des maires », L'Union, 4 mars 2008.</ref>.

Secrétaire de l'Assemblée nationale de 1986 à 1988, puis vice-président de 1993 à 1998<ref>« Fiche de Gilles de Robien », Assemblée Nationale.</ref>, il est l'auteur de la [[Loi Robien (temps de travail)|loi du Modèle:Nobr tendant à favoriser l'emploi par l'aménagement du temps de travail]]<ref>« Texte de la Loi n° 96-502 du Modèle:Nobr tendant à favoriser l'emploi par l'aménagement et la réduction conventionnels du temps de travail », Légifrance, consulté le 5 mars 2012.</ref>, première loi française dite « loi Robien » (deux autres suivront en 2003). En 1997, il crée une Association du Modèle:Nobr pour l'innovation sociale.

Il devient membre du bureau exécutif et du comité directeur du PR en 1990. Il siège parallèlement au conseil national et au bureau politique de l'UDF, à partir de 1991, et préside son groupe parlementaire de Modèle:Unité à l'Assemblée nationale, de 1995 à 1997. Il est désigné en 1996 « Parlementaire de l'année »<ref name="CURRI">« Candidature au poste de directeur général du BIT : Curriculum vitæ », site de l'OIT.</ref>.

Il est élu conseiller régional de Picardie en 1992.

En 1993, il s'engage derrière la socialiste Martine Aubry lorsqu'elle lance sa Fondation Agir contre l'exclusion (FACE), qui vise à faciliter l'insertion par l'emploi<ref>« Le maire d'Amiens présidera le groupe parlementaire de l'UDF », Libération, 31 mai 1995.</ref>.

En 1996, il soutient les étrangers en situation irrégulière qui occupent l'Église Saint-Bernard de la Chapelle, à Paris<ref name="LEPREUX"/>.

De 1998 à 2002, il est vice-président du Conseil national des villes et du développement social urbain<ref name=" BIOEXPRESS"/>,<ref>« Le Conseil national des villes », site de Pierre Cardo.</ref>,<ref name="BIO"/> .

Le 12 juin 1997, candidat à la présidence de l'Assemblée nationale, il est soutenu par l'UDF et recueille, à l'issue du premier tour, 111 suffrages. Il retire cependant sa candidature pour le second tour, soutenant de fait la candidate du RPR, Nicole Catala ; celle-ci est battue par l'ancien Premier ministre socialiste, Laurent Fabius<ref>« Les députés au Palais, Fabius haut perché. Les parlementaires ont fait leur rentrée hier et ont élu le président de l'Assemblée », Libération, 13 juin 1997.</ref>.

Le 25 avril 1998, il est agressé par le député communiste de la Somme, Maxime Gremetz, pendant l'inauguration d'une rocade d'autoroute à Amiens, en présence de Charles Baur, président de la région<ref>« Bagarre Gremetz », Ina.fr.</ref> (une condamnation du communiste à trois mois de prison avec sursis sera prononcée, puis augmentée en appel de Modèle:Unité d'inéligibilité et confirmée en cassation, avant que le président Jacques Chirac ne le gracie finalement en 2002)<ref>« Maxime Gremetz voit sa condamnation confirmer », L'Humanité, 28 juin 2001.</ref>,<ref>« Amiens : le match Robien-Gremetz », Le Point, 28 avril 2000.</ref>,<ref>« Résultats des élections municipales de 2001 - Amiens », Ipsos.</ref>.

Opposé à la ligne politique d'Alain Madelin, il quitte Démocratie libérale (organisation ayant succédé au Parti républicain) après la réintégration en son sein de Jacques Blanc, élu en Modèle:Nobr président du conseil régional de Languedoc-Roussillon avec les voix du Front national (FN), allant jusqu'à déchirer sa carte d'adhérent en direct à la télévision<ref>« Gilles de Robien déchire sa carte », La Vie, 20 août 1998.</ref>,<ref>« Un libéral- social franc-tireur : le maire d'Amiens », Libération, 15 août 1998.</ref>. Il participe à la fondation du Pôle républicain indépendant et libéral (PRIL)<ref>« Front anti-Jacques Blanc à Démocratie libérale », Libération, 18 août 1998.</ref>,<ref>« José Rossi, président du groupe DL à l'assemblée revient sur la réintégration de Jacques Blanc », Libération, 19 août 1998.</ref> puis, à partir du Modèle:Date, devient membre du bureau politique et vice-président de la « nouvelle UDF », dirigée désormais par François Bayrou. Ce dernier le choisit pour être son directeur de campagne lors de l'élection présidentielle de 2002.

En novembre 1999, il se déclare favorable au droit de vote des étrangers lors des élections municipales<ref>« Le vote des étrangers embrase l'UDF », Libération, 29 novembre 1999.</ref>.

Le 19 novembre 2001, il présente 25 propositions pour la sécurité de proximité, allant de l'instauration d'un commandement unique police-gendarmerie à l'aménagement de l'ordonnance de 1945 sur la délinquance des mineurs<ref name=" BIOEXPRESS"/>, et déclare devant l’Association des maires de France que « les élus doivent redevenir les vrais patrons de la sécurité de proximité »<ref>« 25 propositions pour restaurer la confiance », Rapport de Gilles de Robien au congrès de l'Association des maires de France</ref>,<ref>« Peurs sur les villes (2005) pages 21-45 : un maire patron de la sécurité locale : Gilles de Robien à Amiens, par Tanguy Le Goff », Centre de recherches sur l'action politique en Europe (CRAPE) CNRS : UMR6051 – Université de Rennes 1 – IEP) - Rennes.</ref>,<ref>« L’insécurité « saisie » par les maires. Un enjeu de politiques municipales, par Tanguy Le Goff », CAIN.info, Revue française de science-politique (3/2005 (Vol. 55), pages 415-444).</ref>.

Fonctions gouvernementales

Ministre de l'Équipement, des Transports, du Logement, du Tourisme et de la Mer

De Modèle:Date à Modèle:Date, il est ministre de l'Équipement, des Transports, du Logement, du Tourisme et de la Mer dans les gouvernements Raffarin 1, 2 et 3, dont il est le seul membre issu de l'UDF à ne pas avoir rejoint la nouvelle Union pour un mouvement populaire (UMP).

En 2001, le projet de construction d'un « troisième aéroport parisien » continue à être étudié Modèle:Incise près de Chaulnes, canton de l'Est du département où est déjà implantée la gare « Haute-Picardie » de la ligne TGV Paris → Lille / Bruxelles / Londres. Fortement contesté par les riverains et par Gilles de Robien<ref group ="Note">Selon certains médias (cf. par exemple un article de La Dépêche du Midi du Modèle:Nobr) et ouvrages (cf. par exemple Territoires en mouvement: le cas de la Picardie, de Frédéric Seitz, aux Éditions L'Harmattan, 2008 - 223 pages, pp. 97-103, également consultable en ligne sur books.google.fr, outre la destruction de surfaces agricoles particulièrement fertiles, ce projet aurait induit un trafic routier supplémentaire sur l'autoroute du Nord, déjà considérée comme l'une des plus fréquentées de France, ainsi que la nécessité probable de construire une autre voie ferrée à grande vitesse, parallèle à celle existant déjà. Également, les pistes à construire sur ou près de l'emplacement de nombreuses tombes de guerre, dont celles du Commonwealth bénéficiant d'une concession perpétuelle, auraient nécessité d'obtenir l'accord des États Modèle:Incise qui avaient participé aux combats de la Première Guerre mondiale, notamment de la très meurtrière Bataille de la Somme.</ref>, ce projet est finalement abandonné en 2002, au profit d'un accroissement des capacités de l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle. Pour le journal Le Parisien, la présence du maire d'Amiens au ministère des Transports ne serait pas étrangère à cet abandon, du moins à la rapidité de la prise de décision<ref>« Avec Robien ministre, le 3ème aéroport s'envole », Le Parisien, 8 mai 2002.</ref>.

Le site de Chaulnes avait déjà été étudié en 1992 pour y implanter la Gare de TGV Haute-Picardie, finalement construite à l'emplacement choisi initialement, sur un tracé de la LGV Nord décidé par François Mitterrand début 1986 et confirmé par Jacques Chirac fin 1986, favorisant Lille et son maire Pierre Mauroy<ref>« Pierre Mauroy raconte l'arrivée du TGV à Lille : "Il a fallu écarter Amiens" », 20 minutes, 21 septembre 2006.</ref>,<ref>« Pierre Mauroy à Jean-Pierre Pernaut : "Je m'en fous d'Amiens" », La Voix du Nord, 21 février 2009.</ref>,<ref>« Tunnel sous la Manche - Tracé TGV Nord - Euralille »</ref> au détriment de la capitale picarde, malgré l'opposition des amiénois<ref>« Un train nommé désir », Sylvie Ducoing, Politix vol.2 1989 Modèle:P..</ref> et de leur maire<ref>« Gilles de Robien : "En 1986 on a pris la décision de faire un TGV politique" », Ina.fr, 29 juillet 1993.</ref>. Le Modèle:Nobr, Gilles de Robien annonce le lancement de l'étude d'un projet de TGV "Paris-Londres" par Amiens, avec un financement de l'État<ref>« Robien annonce le lancement de l'étude d'un projet de TGV Paris-Londres par Amiens », AFP, 17 septembre 2004.</ref>.

À partir de la fin 2003, il met en place des radars automatiques sur le réseau routier français. Cinq années plus tard, « Modèle:Unité ont été épargnées et 150 000 blessés évités, très largement à cause des radars », selon la déléguée interministérielle à la Sécurité routière<ref>« En cinq ans, les radars ont prouvé leur efficacité », L'Express, 31 octobre 2008.</ref>.
Le 3 avril de la même année, une deuxième loi Robien est adoptée. Elle incite fiscalement les contribuables à investir dans l'immobilier locatif, pour favoriser la construction et lutter ainsi contre la pénurie de logements et la hausse des loyers.
Le 2 juillet, une troisième loi Robien est votée. À la suite de plusieurs accidents mortels survenus depuis Modèle:Nobr<ref>« Les principaux accidents d'ascenseurs depuis 2000 », 20 minutes, 20 juin 2006.</ref>, dont un à Amiens en 2002<ref>« Ascenseurs : l'accident de trop », La Dépêche, 17 juin 2002.</ref> et Modèle:Nobr<ref>« Mortel accident d'ascenseur : la colère », La Dépêche, 4 février 2004.</ref>, elle impose dans son Modèle:Nobr une mise aux normes de tous les ascenseurs collectifs<ref>« Loi Robien sur l’urbanisme et l’habitat - Article 79 »</ref>. Sept années plus tard, un rapport accuse les ascensoristes d'avoir profité de la situation<ref>« Le rapport qui accuse les ascensoristes », Marianne, 17 mai 2010.</ref>.

En janvier 2004, une loi relative à la sécurité des piscines entre en application (loi promulguée le Modèle:Nobr)<ref>« Les piscines priées de se barricader », Libération, 16 janvier 2004</ref>. Gilles de Robien précise que son objectif est de réduire le nombre de noyades<ref>« Hausse des décès par noyade accidentelle durant l'été 2003 », Maire Info, 2 mars 2004.</ref>, dans les piscines privées (Modèle:Unité familiales recensées en France en Modèle:Nobr<ref>« La loi sur les piscines n'engagera pas la responsabilité des collectivités locales », Maire Info, 20 décembre 2002.</ref>), en particulier celles de jeunes enfants<ref>« Sécurité des piscines privées »,Société de Contrôle et d'Ingénierie Immobilières.</ref>.

À la suite de l'accident d'avion de Charm-El-Cheikh survenu le Modèle:Nobr, Gilles de Robien se prononce pour la création d'un « label qualité pour les compagnies aériennes vertueuses »<ref>« Un label qualité pour les compagnies aériennes vertueuses », Libération, 19 août 21004.</ref>, une « liste bleue » française qui sera le précurseur d'une « liste noire » européenne<ref>« Label bleu : Afaq-Afnor définira les critères d'attribution »,TourMag, 24 mai 2005.</ref>,<ref>« Liste des compagnies aériennes qui font l’objet d’une interdiction d’exploitation dans l’UE », Commission européenne des transports.</ref>.

À partir de février 2004, un groupe se faisant appeler « AZF » menace le réseau ferroviaire français<ref>« AZF : une tentative de rançon finit dans le brouillard », Libération, 15 mars 2004.</ref>. Le plan Vigipirate passe au niveau rouge dans les gares<ref>« Plan vigipirate »</ref>, après les [[attentats du 11 mars 2004 à Madrid|attentats du Modèle:Nobr]] visant des trains de la banlieue de Madrid<ref>« Les réactions en Espagne et en France », nouvelobs.com, 13 mars 2004.</ref>. Gilles de Robien signe le Modèle:Nobr, en tant que Ministre des Transports, un décret imposant l'étiquetage nominatif des bagages dans les trains<ref>« Journal officiel du 29 septembre 2004 ».</ref>.

En mars 2004, il est à la tête de l'union UMP-UDF à l'élection régionale de la Picardie, avec dans son équipe Élodie Gossuin, Miss France 2001. Sa liste est battue par celle du socialiste Claude Gewerc.

Le 28 octobre 2004, un accord « historique » sur « l'amélioration du dialogue social et la prévention des conflits à la SNCF » est signé entre la direction de la société nationale et sept syndicats sur neuf<ref>« SNCF : accord historique à la SNCF sur la prévention des conflits », Memoclic, octobre 2004.</ref>, dont la CGT, majoritaire chez les cheminots, à l'issue d'une longue négociation pilotée directement par Gilles de Robien durant deux années<ref>« Accord historique à la SNCF sur la prévention des conflits », L'Expansion-L'Express, 27 octobre 2004.</ref>,<ref>« SNCF : signature d'un accord sur la prévention des conflits », INA, 28 octobre 2004.</ref>.

Ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche

De Modèle:Date à Modèle:Date, il est ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, dans le gouvernement de Dominique de Villepin<ref>« Biographie de Gilles de Robien sur le site du Ministère de l'éducation nationale ».</ref>.

À son entrée au ministère, il est confronté à la Loi d'orientation et de programme pour l'avenir de l'école du ministre qui l'y a précédé, François Fillon. Il l'allège et revient à une cogestion de l'Éducation nationale entre le ministère et les syndicats<ref>« Education. Robien corrige Fillon », La Dépêche, 17-6-2005.</ref>,<ref>« Gilles de Robien doit mettre en oeuvre la loi Fillon sur l'école et préparer celle sur la recherche », Le Monde, 3-6-2005.</ref>.

Il est désigné en Modèle:Date chef de la délégation française à la Modèle:33e de la Conférence générale de l'UNESCO<ref>« Archives de la 33e session de la Conférence générale de l'UNESCO ».</ref>.

Le Modèle:Date, il est suspendu par François Bayrou de la vice-présidence de l'UDF et de ses responsabilités dans les instances exécutives, car ses fonctions ministérielles lui valent d'être critiqué au sein même de son parti. Seul centriste du gouvernement<ref>« Le système Robien / Le moins parisien possible », L'Express, 21 septembre 2006.</ref>, il est partagé entre sa fidélité à Jacques Chirac, qu'il connaît de longue date, et sa fidélité au parti qui est le sien depuis Modèle:Unité<ref>« Un ministre tiraillé entre centre et droite », Libération, 18 janvier 2006.</ref>. Après avoir été proche de François Bayrou au point de diriger sa campagne présidentielle de 2002, il s'en éloigne à cause de l'attitude d'« électron libre » adoptée par le président de l'UDF. Malgré cette prise de distance, il annonce devant le Conseil national du mouvement, le Modèle:Date, son soutien à la candidature de François Bayrou à l'Élection présidentielle française de 2007<ref>« Gilles de Robien se rallie à une candidature de François Bayrou en 2007 », Le Monde, 10 juin 2006.</ref>, puis se rallie finalement à Nicolas Sarkozy, le Modèle:1er avril 2007<ref>« Gilles de Robien se rallie à Nicolas Sarkozy », La Dépêche, Modèle:1er avril 2007.</ref>, après avoir fondé un cercle intitulé Société en Mouvement, pour regrouper ses partisans au sein de l'UDF.

À l'occasion des manifestations étudiantes de Modèle:Date contre le Contrat première embauche (CPE), Gilles de Robien déclare dans la presse et au Sénat que le « blocage » d'une université par certains étudiants minoritaires n'est pas démocratique et peut être dangereux<ref>« CPE : les étudiants durcissent le ton », Le Monde, 10 mars 2006.</ref>,<ref>« Journal officiel du Sénat, 31 mars 2006 ».</ref>. Il fait preuve de fermeté, rappelle à l'ordre les lycéens et les étudiants, promet de sanctionner les professeurs qui incitent leurs élèves à manifester et n'exclut pas d'utiliser la force publique pour lever les blocages des lycées, ce que le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, juge « irresponsable »<ref>Fabrice Madouas in Valeurs Actuelles, Les audaces de Robien, 7 avril 2006.</ref>.

Au début du mois de juin 2006, il représente la France au G8 de l'éducation, à Moscou<ref>« G8: éducation », RIANOVOSTI, 2 juin 2006.</ref>.

Le 12 février 2007, il signe un décret allongeant de une à trois heures hebdomadaires le temps de travail de certains enseignants, sans contrepartie financière, et donnant la possibilité aux chefs d'établissement de les contraindre à enseigner deux matières (bivalence). Devant la forte opposition qui se manifeste, plusieurs candidats à l'élection présidentielle 2007, dont Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, annoncent au cours de leur campagne qu'ils abrogeront ce décret s'ils sont élus. Nicolas Sarkozy devenu Président de la République l'abroge effectivement le Modèle:Nobr<ref>« Nicolas Sarkozy abroge le décret Robien sur le travail des enseignants », Libération, 11 juin 2007.</ref>, ce que Gilles de Robien déplore encore quatre ans après<ref name="revenir">« Il ne me déplairait pas de revenir ! », vousnousils, 7 janvier 2011.</ref>.

Le 7 mars 2007, il annonce à la Sorbonne la création de l'agence CampusFrance<ref>« Site de CampusFrance »</ref>, destinée à promouvoir l’enseignement supérieur français et l’accueil des étudiants étrangers dans les établissements d’enseignement supérieur en France<ref>« Lancement de CampusFrance », Agence universitaire de la francophonie.</ref>.

En tant que ministre de l'Éducation nationale, Gilles de Robien a accordé une attention toute particulière aux enseignements fondamentaux, et plus particulièrement à l'apprentissage de la langue. Il a mis l'accent sur l'importance de la lecture et a souhaité un renforcement en même temps qu'une clarification de l'enseignement grammatical. Disant bénéficier du soutien d'un fort courant scientifique, il a dénoncé les méthodes globales d'apprentissage de la lecture<ref>« « Les méthodes globales d'apprentissage de la lecture sont nocives », 9 décembre 2005.</ref>, mené une « bataille du bon sens », promis de « stopper les chauffards de l'enseignement »<ref>« Xavier Darcos veut décorer Marc Le Bris », Le Monde, 22 octobre 2008.</ref> et œuvré pour la promotion de la méthode syllabique<ref>« Arrêté du 24 mars 2006 modifiant l'arrêté du 25 janvier 2002 fixant les programmes d'enseignement de l'école primaire »</ref>. Certains scientifiques de l'éducation ne cautionnaient pas des positions<ref>« Lecture : Retour sur l'épisode Robien, un an après », Café pédagogique du 17 décembre 2007.</ref> qui provoquèrent débats, contestations et controverses entre les « anti-pédagogistes »<ref>« Positions du Groupe de Réflexion Interdisciplinaire sur les Programmes (GRIP) »</ref> et leurs adversaires<ref>« Le laboratoire des "anti-pédagogistes" », Le Monde de l'éducation, Septembre 2006.</ref>,<ref>« Apprentissage de la lecture : dossier de presse 2003-2007», Éducation et Devenir.</ref>.

Parmi ses décisions, on note l'instauration<ref>« Discours de Gilles de Robien lors de la conférence de presse sur le Socle commun », 10 mai 2006.</ref> d'un socle commun des connaissances et des compétences fixant « tout ce qu’il est indispensable de maîtriser à la fin de la scolarité obligatoire » (décret du Modèle:Nobr<ref>« Le Socle commun de connaissances et de compétences », 11 juillet 2006.</ref> ), la relance de l'éducation prioritaire (à propos de laquelle il s'oppose au ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy<ref>« Bilan des ZEP : Robien réplique à Sarkozy », Le Nouvel Observateur, 13 décembre 2005.</ref>) par la mise en place de 249 réseaux ambition Réussite<ref>« La relance de l'éducation prioritaire », Ministère de l'Éducation, 8 février 2006.</ref>,<ref>« Réseaux ambition Réussite : décisions de Gilles de Robien », Ministère de l'Éducation.</ref>, après deux mois de concertation avec les syndicats d'enseignants et les associations de parents d'élèves<ref>« Présentation de la relance de l'éducation prioritaire », Ministère de l'Éducation, 8 février 2006.</ref>, la revalorisation de l'apprentissage<ref>« L'apprentissage à 14 ans adopté », Le Nouvel Observateur, 6 février 2006</ref>, le renforcement du calcul mental à l'école<ref>« Gilles de Robien veut renforcer le calcul mental à l'école », Le Monde, 10 janvier 2007</ref> et l'assouplissement de la carte géographique scolaire<ref>« Carte scolaire : ce que font les autres pays », Le Figaro, 21 septembre 2006.</ref>.

Son ministère a géré l'extension de la Base élèves 1er degré<ref>« Base élèves 1er degré », Ministère de l'Éducation, juillet 2011.</ref>, contrôlée et validée par la CNIL<ref>« Base élèves 1er degré : mode d'emploi », CNIL, 30 septembre 2010.</ref>.

À la suite de la promulgation de la loi handicap du 11 février 2005, il présente le Modèle:Nobr les mesures prises par le gouvernement pour la Modèle:Citation<ref>Déclaration de M. Gilles de Robien, ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche, sur la scolarisation des élèves handicapés et leur parcours scolaire, Paris le 31 août 2005. Texte complet sur discours.vie-publique.fr, Direction de l'information légale et administrative.</ref>.

En mai 2006, il a pris sept mesures en faveur des directeurs d'école<ref>« Sept mesures pour les directeurs d’école », Lettre ministérielle du 11 mai 2006</ref>, dans le cadre d'un protocole recueillant la signature d'un seul syndicat<ref>« Protocole de mesures pour les directeurs d'école », Ministère de l'éducation nationale, 10 mai 2006.</ref> et leur attribuant en particulier l'aide administrative d'un emploi vie scolaire et le doublement de leurs indemnités<ref>« Les indemnités des directeurs d'école doublées », Le Monde, 14 mars 2007.</ref>. Le 15 février 2007, il a signé une convention avec la Fédération française des échecs pour mettre le jeu d'échecs au centre de l'éducation<ref>« Le jeu d'échecs dans les écoles », Europe Échecs, 17 février 2005</ref>,<ref>« Convention Éducation nationale - Fédération française d'échecs », Ministère de l'Éducation nationale, 15 février 2007.</ref>.

Gilles de Robien pense avoir « contribué à dessiner le visage qu'aura le pays dans quelques années » et voit s'amorcer une « vraie petite révolution tranquille » dans le monde éducatif, grâce à ses nombreux chantiers<ref>« Le bilan de Gilles de Robien au ministère de l'Éducation », vousnousils, 23 mars 2007.</ref>,<ref>« Rapport d'activités 2005-2007 », Ministère de l'Éducation</ref>. Le journal Le Monde estime qu'après deux ans aux commandes du ministère de l'Éducation nationale, il « laisse des chantiers inachevés »<ref>« Cinq ministres et leur action », Le Monde, 16 mai 2007.</ref>.

Le 19 décembre 2006, il avait arrêté un « Cahier des charges de la formation des maîtres »<ref>« Arrêté du 19 décembre 2006 », Bulletin Officiel de l'Éducation nationale, Modèle:1er au 4 janvier 2007.</ref>, qui préconisait une formation des enseignants plus pratique et moins théorique qu'elle ne l'était dans les instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM)<ref>« Profs : qu'apprennent-ils à l'école? », L'Express, 14 décembre 2006.</ref> et qui avait reçu un avis favorable de la part du Haut Conseil de l'éducation (HCE), mais qui était rejeté par le Conseil supérieur de l'éducation (CSE) et par le Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche (CNESR)<ref>« Publication du cahier des charges national de la formation des maîtres », Portail des IUFM.</ref>.

En janvier 2011, il déclare que la réforme de la formation des enseignants en cours « va exactement à l'encontre de ce qu'il faut faire » et avoue qu'« il ne [lui] déplairait pas de revenir »<ref name="revenir"/>.

Violences à l'égard des professeurs et des élèves

Alors qu'il est ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Gilles de Robien est confronté à deux affaires de violence envers des enseignants :

En janvier 2007, il salue la bravoure d'un professeur lyonnais, Magali Lavocat, qui a désarmé et mis en fuite un individu qui agressait l'un de ses élèves<ref>« Une prof distinguée pour sa bravoure », 20 minutes, 21 janvier 2007.</ref>, et lui remet lui-même les insignes de chevalier dans l'ordre des Palmes académiques<ref>« Les palmes pour un professeur de Mermoz », 20 minutes, 13 février 2007.</ref>.

Fonctions post-gouvernementales

Les fonctions ministérielles de Gilles de Robien se terminent le Modèle:Date-. Le lendemain, il annonce qu'il ne se présente pas aux élections législatives de la [[deuxième circonscription de la Somme|Modèle:2e circonscription]] de la Somme, selon lui « pour se consacrer cent pour cent » à Amiens et à la métropole amiénoise<ref>« Gilles de Robien ne se présente pas aux élections législatives de 2007 », Site du Parti socialiste de la Somme, 17 mai 2007.</ref>.

Déclarant se retirer de la vie politique locale le Modèle:Date-, au soir de sa défaite à l'élection municipale d'Amiens<ref>« Battu, Robien se retire de la vie politique », Le Figaro, 17 mars 2008.</ref>, il ne présente pas de candidat au poste de maire face au socialiste, ancien communiste, Gilles Demailly (professeur de chimie, directeur de l'IUFM de Picardie, de 1991 à 1996, président de l'université de Picardie, de 2001 à 2006), ne participe pas aux votes le Modèle:Date-, puis démissionne de son mandat de conseiller municipal<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il maintient son cercle de réflexion, Société en mouvement, désormais associé au Nouveau Centre et à l'UMP.

À partir du Modèle:Date-, il est délégué du gouvernement français au conseil d'administration de l'Organisation internationale du travail (OIT)<ref>« Site de l'Organisation Internationale du Travail »</ref>,<ref>« OIT ou BIT ? », Site de l'OIT</ref> et, par décret publié le 27 juin 2014 au journal officiel<ref>« Décret du 27 juin 2014 », Legifrance.</ref>, le président de la république française, François Hollande, le reconduit dans cette fonction, jusqu'au 31 décembre 2014<ref>« Gilles de Robien maintenu 6 mois au BIT », Le Figaro, 28 juin 2014.</ref>.

À partir du 5 octobre de la même année, il est ambassadeur<ref>Modèle:Légifrance.</ref> « chargé de promouvoir la cohésion sociale »<ref>« Gilles de robien, ambassadeur à la Cohésion sociale », La Croix, 29 décembre 2009.</ref>,<ref>« Question écrite de Michel Lesage », Assemblée Nationale, septembre-octobre 2012</ref>, jusqu'au 5 janvier 2015<ref>« Décret du 5 janvier 2015 mettant fin aux fonctions d'un ambassadeur, chargé de promouvoir la cohésion sociale - M. de ROBIEN », Journal officiel du 7 janvier 2015.</ref>.

En juin 2010, il assure la présidence de la Modèle:99e conférence internationale du travail<ref>« 99e Conférence internationale du travail ».</ref>,<ref>« La France préside la 99e Conférence Internationale du Travail », site de l'Union nationale des syndicats autonomes (UNSA).</ref>.

En avril 2011, Nicolas Sarkozy lui confie la mission de préparer la partie du sommet du G20 consacrée au social, qui se réunit à Cannes les 3 et Modèle:Date- et présidé par la France<ref>« Lettre de Nicolas Sarkozy à Gilles de Robien »</ref>,<ref>« Le G20 social de Gilles de Robien », Le Courrier picard, 3 novembre 2011.</ref>, au nom de laquelle il défend le projet d’une extension de la protection sociale dans le monde<ref>« Gilles de robien pour un socle mondial de protection », Secours catholique, 13 octobre 2011.</ref>.

Il est le candidat de la France<ref>« La France soutient la candidature de Gilles de Robien à la tête de l'OIT », Le Parisien, 7 décembre 2011.</ref> au poste de directeur général de l'OIT où il se trouve en concurrence avec huit autres personnalités<ref>« Nomination du Directeur général du BIT », site de l'Organisation internationale du travail, consulté le 9 mars 2012.</ref> Le Modèle:Date-, il reçoit le soutien du nouveau président de la République, François Hollande<ref>« BIT : Hollande soutient le centriste Robien », Le Figaro, 24 mai 2012.</ref>, mais lors de l'élection le Modèle:Date-, il est battu<ref>« Candidature de Gilles de Robien au poste de Directeur général du BIT », Mission permanente de la France auprès de l'ONU</ref>,<ref>« Candidature de Gilles de Robien au poste de directeur général du BIT : déclaration d'intention », Site de l'OIT</ref>,<ref name="CURRI"/>,<ref>« Neuf candidats pour la direction de l'OIT », Le Figaro, 12 mars 2012.</ref> et c'est l'ancien syndicaliste britannique, Guy Ryder, qui remporte le duel franco-anglais annoncé par le quotidien économique La Tribune<ref>« Un Français et un Britannique se disputent la direction du BIT », La Tribune, 25 février 2012.</ref>, par 30 voix contre 26, au sixième tour de scrutin<ref>« Direction du BIT : Gilles de Robien battu », France 3, 28 mai 2012.</ref>.

Il préside le conseil d'administration<ref>« Le conseil d'administration du Bureau international du travail », Organisation internationale du travail</ref> de l'Organisation internationale du travail (OIT), du Modèle:Date- au Modèle:Date-<ref>« Gilles de Robien élu Président du Conseil d’administration du BIT », Mission permanente de la France auprès de l'ONU - Genève</ref>,<ref>« 318e session du conseil d’administration de l'Organisation internationale du travail », Communiqué de presse, 21 juin 2013.</ref>.

En août 2021 Gilles de Robien devient Président du Conseil d’Orientation et de Prospective de l'Institut libre d'étude des relations internationales<ref>« Nomination de Gilles De ROBIEN en tant que Président du Conseil d’Orientation et de Prospective de l’ILERI », Site des anciens de l'ILERI, 16 août 2021</ref>,<ref>« Conseil d’orientation et de prospective », Site des anciens de l'ILERI</ref>.

Retrait progressif de la vie politique

Gilles de Robien est retraité et retiré de la vie politique, à partir de juin 2013, ce qui ne l'empêche pas de s'exprimer régulièrement sur divers sujets politiques.

En juillet 2013, il s'implique par exemple dans la préparation de la future élection municipale à Amiens, pour laquelle il soutient la désignation comme tête de liste du centriste Hubert de Jenlis<ref>« L'avis de Gilles de Robien pèse sur le choix de l'UDI », Le Courrier picard, 17 juillet 2013.</ref>,<ref>« Robien rabroué par une partie des militants centristes », Le Courrier picard, 2 septembre 2013.</ref>. Il revient début 2014 sur la scène politique amiénoise<ref>« Amiens : Le retour de Gilles de Robien », Le Courrier picard, 28 février 2014.</ref> et critique le choix fait par les candidats de la droite et du centre, de disjoindre la fonction de maire d'Amiens de celle de président de la Métropole amiénoise, choix qu'il qualifie d'« erreur historique »<ref>« Municipales à Amiens : Gilles de Robien règle gentiment ses comptes », France 3 Picardie, La voix est libre, Modèle:1er mars 2014.</ref>.

En mars 2015, Gilles de Robien est condamné pour « homicide involontaire », en raison de la mort d'un jeune homme sur un chantier de la ville, en 2002, alors qu'il était maire d'Amiens. Il fait appel de cette condamnation<ref>« Affaire Loubota: Gilles de Robien n'entend pas porter le chapeau », L'Express, 30 janvier 2015.</ref>,<ref>« L'ancien maire d'Amiens Gilles de Robien condamné pour homicide involontaire », Le Monde, 12 mars 2015.</ref>. Il est définitivement relaxé par la cour d'appel d'Amiens, en janvier 2016<ref>« De Robien relaxé en appel pour un accident mortel sur un chantier en 2002 », France Soir, 24 janvier 2016.</ref>, et en octobre 2019, par la cour de cassation<ref>« Relaxe définitive de Gilles de Robien dans le décès d'Hector Loubota sur le chantier de la citadelle d'Amiens », France 3 Hauts-de-France, 4 octobre 2019.</ref>.

En décembre 2016, il soutient la candidature d'Hubert de Jenlis aux législatives de 2017, dans la deuxième circonscription d'Amiens<ref>« Gilles de Robien met de Jenlis sur orbite pour les législatives », Le Courrier picard, 7 décembre 2016.</ref>.

En novembre 2016, il annonce son soutien à François Fillon, entre le premier et le second tour de l'élection primaire ouverte, organisée afin de désigner un candidat commun représentant la droite et le centre à l'élection présidentielle française de 2017<ref>« Gilles de Robien soutient François Fillon », Le Courrier picard, 23 novembre 2016.</ref>, et le soutient « encore plus quand il y a des embûches », après le début de l'affaire Fillon, à la fin du mois de janvier 2017<ref>« A La Villette, rangs serrés et gorges nouées pour soutenir Fillon », L'Obs, 29 janvier 2017.</ref>. Le 19 avril, quatre jours avant le premier tour, il déclare à propos d'Emmanuel Macron : « Sa démarche est intéressante, elle est giscardienne comme je le fus moi-même ; j’aurais donc pu le soutenir d’autant qu’il est Amiénois. Mais il n’a rien fait pour sa ville et surtout, il a insulté la France en la qualifiant de criminelle contre l’humanité pour ce qu’elle a fait en Algérie. Il ramène ainsi la France au rang de l’Allemagne nazie ce qui est inacceptable. En outre, il estime qu’il n’y a pas de culture française, mais des cultures en France. Il défend ainsi le communautarisme, une France où les villes seraient morcelées en quartiers d’étrangers. C’est exactement le contraire de l’intégration républicaine » et renouvelle son soutien à François Fillon : « Je trouve disproportionnées les attaques dont il fait l’objet. On lui doit la présomption d’innocence. Surtout, il a le courage de dénoncer les menaces qui pèsent sur la France, notamment le radicalisme extrême, et de vouloir réaliser les réformes nécessaires au redressement de notre pays »<ref>« Gilles de Robien (UDI) tacle Macron et vote Fillon », Le Courrier picard, 19 avril 2017.</ref>.

Après la mort de Valéry Giscard d'Estaing, le Modèle:Date-, une première avenue est inaugurée à son nom en France, à Amiens, le Modèle:Date-, jour de son anniversaire, en présence notamment de Gilles de Robien, Louis Giscard d'Estaing, Brigitte Fouré, Alain Gest et Xavier Bertrand<ref>« L’avenue Valéry Giscard d’Estaing inaugurée à Amiens », Le Courrier picard, 2 février 2021</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

À partir du 16 août 2021, il devient président du conseil d’orientation et de prospective de l'ILERI<ref>« Nomination de Gilles De ROBIEN en tant que Président du Conseil d’Orientation et de Prospective de l’ILERI », Site des anciens de l'ILERI, consulté le 23 janvier 2022</ref>.

Synthèse des mandats et fonctions

Décorations

- Françaises :

- Étrangères (dans l'ordre alphabétique des pays)<ref name="CURRI"/> :

Publications

  • Atout cœur : projet pour Amiens, Éditions républicaines, Rue de la liberté, 1988
    (avec la collaboration de Jean-Philippe Moinet et Jean-Louis Crimon)
  • Des idées plein la ville, préface de Simone Veil, 1993.
  • Hors la loi, Paris, Plon, 1997.
  • Plaidoyer pour une droite plurielle (entretien avec Pierre-Luc Séguillon), Paris, Le Pré-aux-clercs, 1999.
  • Jules Verne, le rêveur incompris, Paris, Michel Lafon, 2000, avec la collaboration d'Emmanuel Haymann (préface de Piero Gondolo della Riva).
  • Quel aménagement-réduction du temps de travail en France ? Réponses européennes, Paris, Agora, 2000.
  • Alexis de Tocqueville, Paris, Flammarion, 2000.
  • Préface de École et collège : tout ce que nos enfants doivent savoir. Le socle commun des connaissances, 2006.
  • Manifeste pour éviter la gueule de bois, Paris, Michel Lafon, 2007.

Représentations insolites

De 1988 à 1990, le Beffroi de la ville d'Amiens a été restauré alors que le maire de la commune était René Lamps, de 1988 à 1989, puis Gilles de Robien, de 1989 à 1990. Comme au temps des cathédrales, un tailleur de pierre « facétieux » a profité de l'occasion pour sculpter aux arrêts de la moulure de l'archivolte de la porte du monument, les deux édiles qui l'un après l'autre ont dirigé la capitale picarde, pendant dix-huit années pour le premier et dix-neuf pour le second (dont cinq années, indirectement)<ref>« Une balade insolite : des maires dans la pierre », Le Point, 5 février 2004.</ref>,<ref>« Amiens insolite », Le petit patrimoine en pays de Somme.</ref>.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

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Articles connexes

Les trois lois françaises qui portent le nom de Gilles de Robien :

Liens externes

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