La Chaussée-Tirancourt

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Modèle:Infobox Commune de France

La Chaussée-Tirancourt est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France. Modèle:Sommaire

Géographie

La Chaussée-Tirancourt se trouve entre Abbeville et Amiens, dans la vallée de la Somme. Le village est situé à l'intersection des routes départementale 49 et 1235.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Transports en commun routiers

La localité est desservie par la ligne d'autocars Modèle:N° (Saint-Léger - L'Étoile - Flixecourt - Amiens) du réseau inter-urbain Trans'80<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

La Chaussée-Tirancourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (75,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (69 %), forêts (11,2 %), zones humides intérieures (9,2 %), prairies (4,4 %), zones urbanisées (3,8 %), zones agricoles hétérogènes (2 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (0,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Chaussée est attesté sous les formes Le Cauchie (1142.) ; Calceia (1174.) ; Calceia Pinconiensis (1209.) ; Calceia de Pinconio (1218.) ; Le Cauchie de Pinkeigny (1279.) ; La Chaucée de Piquigny (1296.) ; Calceya Pinkonii (1301.) ; Calcheya (1301.) ; La Cauchie de Pinquegny (1301.) ; La Cauchie de Picquegny (1561.) ; La Chaussée de Picquigny (1599.) ; Conchie (1634.) ; Canchie (1638.) ; Calcey près Picquigny (1648.) ; Calceis près Picquigny (1648.) ; La Chaussée de Pequigny (1680.) ; La Chaussée prez Pecquigny (1701.) ; La Chaussé (1710.) ; La Chaussée (1757.) ; La Chaussée-Tyrancourt (1801.) ; La Chaussée-lez-Picquigny (1781.) ; Lachaussée-Tirancourt (1850.) ; La Chaussée-Tirancourt<ref>Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 235 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].</ref>.

Chaussée, un des premiers sens du mot est une « Levée de terre pour retenir l'eau d'une rivière ou d'un étang, pouvant servir de chemin de passage ». La Chaussée tire son nom du bas-latin calceata, évoquant une voie romaine<ref name="sehet"/>.

Tirancourt, hameau de La Chaussée, attesté sous les formes Tirincurt en 1066 ; Terincort en 1198 ; Tirencourt en 1300 ; Thirencourt en 1432 ; Tiraucourt en 1733 ; Tyrancourt en 1801. Auguste Vincent, dans sa Toponymie de la France (1937), se référant à Ernst Förstemann, estime que le nom vient du germanique Tarro<ref name="sehet"/>.

Histoire

Préhistoire

Mésolithique, le gisement mésolithique de La Chaussée-Tirancourt

Des fouilles archéologiques, réalisées en 1991, ont mis au jour des restes humains remontant à 8 000 ans. Ces ossements humains appartiennent à la période du mésolithique, période charnière entre le paléolithique et le néolithique<ref name="sehet">Site historique de La Chaussée-Tirancourt.</ref>. Les Calcéens<ref group=Note>Nom des habitants de La Chaussée-Tirancourt.</ref> de cette époque seraient les derniers chasseurs-cueilleurs ayant vécu dans la région<ref>Le Courrier picard du Modèle:1er juillet 1991.</ref>.

À l'occasion de la découverte de pointes de flèches en silex dans la tourbe lors des travaux d'installation du jardin botanique du parc de Samara et de terrassements du parking, en 1988, à la confluence de la Somme et de l'Acon, le site mésolithique du Petit Marais a fait l'objet de fouilles de sauvetage qui ont été analysées dans le cadre de la thèse de Thierry Ducrocq<ref>Ducrocq T., 2001 - Le Mésolithique du bassin de la Somme : insertion dans un cadre morpho-stratigraphique, environnemental et chronoculturel. Publ. Du CERP(USTL), 7, 1-253 - INIST-CNRS - Cote INIST : 22738, 35400010108935.0010</ref>.

Quelque Modèle:Unité sur plusieurs milliers couverts du site ont montré le caractère exceptionnel du gisement. La qualité et la richesse des niveaux archéologiques - la présence de sépultures - ont permis une reconstitution assez précise de l'environnement, du mode de vie des chasseurs-cueilleurs. Il y a environ 8 000 ans, les derniers chasseurs-cueilleurs régionaux parcouraient les forêts du Nord de la France.

Le campement de la Chaussée-Tirancourt livre le même type de vestiges mais diffère par une densité d'objets très importante, témoignage d'une occupation longue ou d'une succession de haltes. Le Petit Marais se singularise également par de nombreux restes d'oiseaux (canard colvert, buse variable…) et de poissons qui correspondent à une diversification des ressources alimentaires. De plus, une hémi-mandibule atteste la présence du chien près de 2 000 ans avant l'apparition des premiers herbivores domestiqués en Picardie par les Néolithiques. Plusieurs grandes fosses semblent liées à un rituel funéraire. Deux sépultures différentes ont été trouvées : les restes d'une incinération dispersés dans une petite fosse en cuvette et une inhumation secondaire où les os longs sont disposés horizontalement au fond d'une toute petite fosse, le crâne placé au-dessus et les os pairs furent disposés symétriquement, côtes et vertèbres furent placées près du bord de la fosse. Le mobilier funéraire initial comportait probablement une partie des centaines d'éléments de parures retrouvés dans toute la couche archéologique (objets percés : gastropodes fossiles ou holocènes, coques et dents d'herbivores).

Néolithique, la sépulture mégalithique de la Chaussée-Tirancourt

Découverte en 1967, l’allée couverte consistait en une fosse de Modèle:Unité de long sur Modèle:Unité de large regroupait des ossements. Le plancher à Modèle:Unité du sol a été creusé dans la craie. Des dalles de grès délimitent l'espace funéraire de Modèle:Unité sur Modèle:Unité et deux blocs placés en travers marquent l'entrée. La fosse un peu plus large que l'allée couverte elle-même laissait ainsi une sorte de couloir périphérique. La sépulture mégalithique de la Chaussée-Tirancourt appartenait à la civilisation de Seine-Oise-Marne (Néolithique final-Chalcolithique). Elle a livré les restes de quelque 400 individus. Stratigraphiquement, ces restes osseux se répartissent en sept sous-couches correspondant au total à une durée de quelques siècles. On a distingué des secteurs plus ou moins autonomes et, des cellules d'inhumation dites « cases » qui sont autant de petites sépultures collectives à l'intérieur de la grande<ref>Masset C., 1979 - La population de la Chaussée-Tirancourt: approche méthodologique. In Anthropologie et Archéologie : le cas des premiers âges des Métaux. Actes du Symposium de Sils-Maria, 25-30 septembre 1978. Archives Suisses d'Anthropologie Générale, Genève, 43, 2 : 223-230</ref>.

Le couloir périphérique est resté fonctionnel pendant toute la durée de l'utilisation funéraire du monument mégalithique, et n'a été définitivement comblé qu'à la fin de celle-ci. Deux orthostates ont été extraits par les hommes de la Préhistoire avant le dépôt de la principale couche d'inhumation. Le système d'accès à la sépulture a été modifié au moins une fois et plusieurs incendies sont intervenus en cours d'utilisation. Enfin une couche charbonneuse et un lit régulier de plaquettes de grès éclaté ont été établis sur l'ensemble du monument<ref>Leclerc J., Masset C., 19 - Construction, remaniement et condamnation d'une sépulture collective néolithique : La Chaussée-Tirancourt (Somme). Bull. de la Soc. Pr fr. CR des Séances Mensuelles Paris, 77, 2 : 57-64</ref>.

Une reconstitution photographique de la sépulture est présentée au pavillon des expositions.

Protohistoire

L'oppidum de La Chaussée-Tirancourt

Le territoire communal possède un site fortifié gaulois où des pièces de monnaie ont été trouvées<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Époque moderne

Le Modèle:Date, les Allemands bombardent et mitraillent<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>…

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Enseignement

L'école primaire publique André-Sehet compte Modèle:Unité à la rentrée 2017-2018<ref>L'école sur le site du ministère de l'éducation nationale.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Le parc de Samara avec le Camp César, consacré à l'archéologie et à la nature, se trouve sur le territoire de la commune.

Modèle:Article détaillé

  • Église Saint-Martin. Elle a fait l'objet de travaux importants dès 1730 mais paraît bien antérieure<ref>Le Courrier picard, éd. Picardie maritime, Modèle:P., 11 octobre 2017.</ref>. Ses deux séries de cinq vitraux sont dédiées aux mystères joyeux et aux mystères glorieux. Ils ont été réalisés par les ateliers Cagnard d'Amiens<ref>Thierry Griois, « Le dernier vitrail de l'église est posé », Le Courrier picard, édition Picardie maritime, Modèle:P., 11 octobre 2017.</ref>.

Modèle:Article détaillé

Personnalités liées à la commune

  • Henri de Francqueville (1898-1944), maire du village, tué le jour de la Libération, le Modèle:1er septembre<ref>Modèle:Lien web.</ref>, une rue du village porte son nom.
  • André Sehet, ancien maire, a rédigé l'histoire communale<ref name="sehet" />.
  • Modèle:Refnec
  • Marc Fasquel (1947-1986), criminel français.

Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune

Bibliographie

  • Sylviane Schwal et André Sehet, Le patrimoine religieux de La Chaussée-Tirancourt, Modèle:Date-<ref>Le Courrier picard, édition d'Abbeville, « La chaussée-Tirancourt, un livre sur le patrimoine religieux », Modèle:P., Modèle:Date-.</ref>.

Articles connexes

Modèle:Autres projets

Liens externes

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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Modèle:Portail