Esclainvillers
Modèle:Infobox Commune de France
Esclainvillers est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France. Modèle:Sommaire
Géographie
Description
Desservi par les routes départementales 188 et 4188, Esclainvillers est un village de plateau situé, par la route, à une quinzaine de kilomètres au nord-ouest de Montdidier et Modèle:Unité d'Ailly-sur-Noye.
Le sol est argilo-siliceux, assez peu perméable. Au lieu-dit les Vignes, le sous-sol est davantage sablonneux et calcaire<ref name="Noti"/>. Le territoire est marqué par les vallées de la Noye, de Saint-Aubin et d'Ainval<ref name="CC"/>.
Un espace boisé couvre l'est du territoire communal, là où le relief est le plus accidenté<ref name="CC"/>.
Fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'eau est puisée dans une nappe phréatique située alors à Modèle:Unité de profondeur. Quatre mares complétaient les puits. On y tirait encore l'eau destinée à la fabrication du cidre<ref name="Noti"/>.
La commune s'est dotée d'une carte communale en 2011<ref name="CC">Lire en ligne le rapport de présentation de la carte communale.</ref>.
En 2019, le village est desservi par les lignes d'autocars du réseau Trans'80, Hauts-de-France, tous les jours sauf le dimanche et les jours fériés (ligne Modèle:N°, Montdidier - Ailly-sur-Noye - Amiens)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Esclainvillers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (81,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (81,7 %), forêts (12,4 %), zones urbanisées (5,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
D'après les registres, Esclainvillers s'écrivait Esclemviller en 1105 ; Esclenviler en 1301 ; Esclinvilliers en 1567 ; Esclinviller en 1648 ; Esclainviller en 1657 ; Eclainviller en 1733 ; Esclainvillers en 1757 ; Eclinviller en 1778 ; Eclinvillers<ref>Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 337 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].</ref>.
Le nom du village pourrait venir du nom d’une femme germanique Ascila et du latin villare, ferme<ref name="Echo6">Modèle:Article.</ref>.
Histoire
Le village est cité dès 1105.
Dès 1209, l'existence d'un prieuré est signalée. Les revenus sont donnés au seigneur de Folleville, en 1472, par Charles le Téméraire.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Adélaïde d'Esclainvillers vend une partie de sa terre à l'abbaye Saint-Faron de Meaux<ref name="Noti"/> qui a créé un prieuré sur le territoire du village.
En 1505, Jean d'Esclainvillers possède en partie la seigneurie, l’autre partie appartenant à l'abbaye de Saint-Faron<ref name="Echo6"/>.
La famille de Séricourt en devient propriétaire à son tour en 1583 et la garde pendant trois siècles<ref name="Noti"/>. En 1665, le village avait son école<ref name="Noti"/>.
Au {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:s| s }} }}, le hameau de Saint-Martin et sa chapelle sont détruits.
À la fin de l'Ancien Régime, la plupart des habitants filaient la laine, et, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l’industrie du bois disparaît. Il ne reste alors que peu de tourneurs. En hiver, les femmes confectionnaient des chaussons de lisière pour Paillart (0,80 à 1,25 F la journée)<ref name="Echo6"/>.
La commune subit des destructions pendant la Première Guerre mondiale<ref name="CSRD">Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.</ref>.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription de la Somme.
Elle fait partie depuis 1801 du canton d'Ailly-sur-Noye<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton est conservé et s'agrandit, passant de 22 à 54 communes.
Intercommunalité
La commune était membre de la petite communauté de communes du Val de Noye, créée en 2001.
Dans le cadre de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du Modèle:Date-, qui prévoit notamment que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir normalement un minimum de Modèle:Unité, la préfète de la Somme la préfète dévoile en octobre 2015 son projet de schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI), qui prévoit la « des communautés de communes d’Avre Luce Moreuil et du Val de Noye », le nouvel ensemble de Modèle:Unité regroupant 49 communes<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. À la suite de l'avis favorable des intercommunalités<ref>Modèle:Article.</ref> de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016<ref>Modèle:Article.</ref>, et, fin janvier, le tribunal administratif d'Amiens rejette la requête en référé de Jean-Claude Leclabart, ex-président de l’ex-communauté de communes du Val de Noye contestant, sur un fond de conflit de personnes<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>,<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref> la légalité de l'arrêté de fusion des anciennes intercommunalités, qui arguait que les communes de l’ex-Val de Noye n’auraient pas été informées de l’étendue des compétences transférées, de la répartition des sièges entre elles et surtout, de la réalité de la situation financière de la CCALM<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
La communauté de communes Avre-Luce-Noye, à laquelle appartient désormais la commune, est ainsi créée le Modèle:Date-.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section
Enseignement
En 2011, la commune fait partie d’un regroupement pédagogique intercommunal réunissant 9 communes. Aucun niveau d’enseignement n’est dispensé à Esclainvillers. La maternelle se situe à Quiry-le-Sec et Coullemelle ; les classes élémentaires à Grivesnes et Sourdon. Les collégiens se rendent à Ailly-sur-Noye, Montdidier et Moreuil et les lycéens vers Montdidier et Amiens. La communauté de communes gère la compétence pour les transports scolaires<ref name="CC"/>.
Associations
La commune compte cinq associations en 2011<ref name="CC"/> :
- le Comité des fêtes ;
- la société de chasse ;
- l'amicale de chasse ;
- le Judo Club Picpus ;
- le Taekwondo.
Équipements sportifs
La commune est équipée d’un terrain de football, d'un terrain de pétanque et d'un dojo pour la pratique du judo dans la salle multifonctions<ref name="CC"/>.
Un itinéraire balisé de promenade traverse le village : le Val-de-Noye<ref name="CC"/>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Faron<ref>Modèle:Lien web.</ref>, avec un chœur du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à trois pans. Sa porte est conçue en anse de panier. La nef à collatéral est jouxtée d'une tour carrée à flèche aiguë. Elle renferme une chaire de 1737 et des fonts baptismaux en pierre ainsi qu'une statue du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> et un bras-reliquaire du {{#switch: ou du
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XV|-| – | XV }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: ou du |-| – | ou du }}Modèle:S mini- siècle
}}<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> de saint Fiacre, patron des jardiniers.
- À proximité de l'église, se trouve un porche Renaissance en brique et pierre.
-
L'église Saint-Fiacre.
-
Le monument aux morts.
-
Calvaire près de l'église.
Personnalités liées à la commune
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Esclainvillers sur le site de l'Institut géographique national
- Modèle:Lien web.
- Modèle:Lien web.
- Modèle:Ouvrage sur Gallica.