Nyons

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Modèle:Confusion Modèle:Sources à lier Modèle:Infobox Commune de France

Nyons Modèle:API-fr est une commune française, sous-préfecture du département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ses habitants sont dénommés les Nyonsais.

Géographie

Localisation

La commune de Nyons se trouve à 100km au sud de Valence, à 50km au sud-est de Montélimar, à 40km au nord-est d'Orange, à 60km au nord d'Avignon et à 100km au sud-ouest de Gap.

Relief et géologie

La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; son altitude varie entre Modèle:Unité<ref>Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Située dans les Baronnies, à une quarantaine de kilomètres à l'est de la vallée du Rhône (Pierrelatte), la commune est entourée de moyennes montagnes dont les plus hautes culminent à près de Modèle:Unité : Éssaillon, Garde-Grosse, Saint-Jaumes et Vaux. Ces reliefs forment un hémicycle (cirque) qui s'ouvre au couchant en éventail sur la vallée aval de l'Eygues. Ces contreforts lui confèrent un micro-climat exceptionnelModèle:Refnec.

Sites particuliers<ref name=":3">Modèle:Lien web.</ref> : Modèle:Colonnes

Géologie

Modèle:...

Hydrographie

Nyons est nichée au cœur d'une cuvette naturelle, au bord de la rivière Eygues<ref>fiche de l'Aygues sur le site du Sandre.</ref>, affluent du Rhône qu'elle rejoint à Caderousse.

Outre l'Eygues, la commune est arrosée par les cours d'eau suivants<ref name=":3" /> : Modèle:Colonnes

Climat

Modèle:Article connexe La commune est surnommée « la Nice des Alpes dauphinoises » ou « le Petit Nice » en raison d'un ensoleillement comparable à celui de Nice et de sa RivieraModèle:Refnec.

Nyons est situé dans l'aire du climat méditerranéen. L'olivier y est d'ailleurs cultivé depuis l'Antiquité.

Il y a donc deux saisons sèches : l'été et l'hiver. Les pluies tombent massivement, au printemps et à l'automne. L'ensoleillement est important (environ Modèle:Unité par an<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. De ce fait, Nyons est plus ensoleillée que Bordeaux, Toulouse ou Montélimar et autant que Montpellier ou Nice).

Le brouillard est exceptionnel à Nyons.
René Barjavel, écrivain originaire de Nyons, écrivait<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref> :

« Tout de suite après la guerre, je rencontrai un autre phénomène météorologique totalement inconnu des Nyonsais. Mon père avait à faire à Valence, et il décida de m'emmener.(...) Nous couchâmes dans un hôtel dont je n'ai gardé aucun souvenir, mais le lendemain matin, en sortant, je vis au milieu de la petite place, sur une pelouse, une sorte d'arabesque diaphane qui se déroulait lentement, pareille à l'écharpe de gaze d'une fillette jouant à la mariée. Je m'exclamai : Oh ! papa, regarde ! l'herbe qui fume !. Mon père éclata de rire : C'est pas de la fumée ! dit-il. Puis il redevint grave, et d'une voix dramatique : Ça, c'est du brouillard. Telle fut ma première prise de contact avec les pays d'outre-soleil, les pays où le ciel est gris, où on sort dans la rue même quand il pleut, et où on se mouille les pieds sans en mourir »<ref name=":0" />.

Son vent local, le Pontias (« Vent froid »<ref name=":2" />), souffle généralement de Modèle:Heure à Modèle:Heure. Ce vent très sec, de nord-est, fournit une parfaite aération à la ville. Il donne un ressenti de froid l'hiver mais il est apprécié en été.Modèle:Refnec
Une légende locale (rapportée dans l'ouvrage de Gervais de Tilbury, le Livre des Merveilles) raconte qu'il a été apporté dans un gant par l'archevêque Césaire d'Arles, au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Gabriel Boulé, ancien pasteur et historiographe du roi, en a écrit l'histoire au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Nyons est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle appartient à l'unité urbaine de Nyons, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune fait partie de l'aire d'attraction de Nyons dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en octobre 2020, l'ancienne notion d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (55,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (37,9 %), forêts (34 %), zones agricoles hétérogènes (16,3 %), zones urbanisées (8,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

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Quartiers, hameaux et lieux-dits

Site Géoportail (carte IGN)<ref name=":3" /> : Modèle:Colonnes

Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :

  • Antignan est un quartier attestée en 1891. Il était dénommé Hantignan en 1590 (parcellaire)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Logement

En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 4 069, alors qu'il était de 4 593 en 1999<ref group="I" name="LOG T1M">LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.</ref>.

Parmi ces logements, 75,8 % étaient des résidences principales, 19,6 % des résidences secondaires et 4,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 46,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 50,6 % des appartements<ref group="I" name="LOG T2">LOG T2 - Catégories et types de logements.</ref>.

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 48,6 %, en hausse par rapport à 1999 (45,4 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était en baisse sensible : 8,3 % contre 10,1 % en 1999, leur nombre ayant diminué de 311 à 288<ref group="I">LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.</ref>.

Projets d'aménagement

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Voies de communications et transports

Réseau routier

Située sur un axe régional important, permettant de lier la vallée du Rhône, et plus précisément le Tricastin au Dauphiné et à la région de Gap, par la route départementale RD 94, Nyons est également le centre d'un réseau routier local dense la RD 538, vers Vaison-la-Romaine et le Vaucluse, au sud, ou Le Pègue et Taulignan au nord.

Recharge pour véhicule électrique

Nyons dispose de 4 bornes de recharge pour véhicule électrique. Chaque borne dispose de 2 places de stationnement, pour une puissance totale de 22kw. 7 point de recharge sont des Connecteur Type 2, 1 emplacement possède un connecteur CHAdeMO et 1 Combined Charging System. L'ensemble est géré par le réseau eborn<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Transports en commun

Afin de faciliter les déplacements dans le centre-ville, dans le cadre de la charte municipale de l'environnement, une navette par bus, de Modèle:Nombre, est en service depuis le Modèle:Date. Depuis avril 2023 la navette est 100% électrique<ref>Modèle:Lien web</ref>

La ligne 71 des Cars Région Express propose 3 allers-retours quotidiens entre Nyons et Montélimar, assurant les correspondances avec les TGV de la ligne Paris-Marseille<ref>transports en commun.</ref>.

Vélo à Nyons

Il existe une quinzaine d'arceaux à vélo à 4 endroits de la ville<ref>Modèle:Lien web</ref>. Nyons dispose de 2 magasins de cycles et d'un atelier de réparation de vélos<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Zone piétonne

De mi avril à début novembre, le stationnement et la circulation dans les rues piétonnes du centre historique (rues de la Résistance et des Déportés) sont interdits.

Le marché de Nyons sera piétonnier sur un vaste périmètre en juillet - aout à compter de 2023<ref>Modèle:Lien web</ref>

Réseau ferroviaire

Fichier:Nyons - gare.jpg
Gare de Nyons.

Modèle:Article détaillé Une ligne de chemin de fer a desservi Nyons, depuis Pierrelatte. Ouverte en 1897, elle a été gérée par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée jusqu'en 1938, date à laquelle la concession a été reprise par la SNCF<ref group="Note">En 1938, les sociétés françaises de chemins de fer ont été nationalisées.</ref>. La ligne est fermée au service des voyageurs depuis 1940, et au fret depuis 1951<ref>Chemin de Fer à Nyons.</ref>. L'ancienne gare est maintenant occupée par la sous préfecture de Nyons.

Risques naturels et technologiques

Sur le plan sismicité, la commune de Nyons est en zone de risque Modèle:N°. Les risques naturels les plus fréquents sont les risques d'inondations. La commune a connu de nombreux cas, depuis le début des années 1990 : deux en 1992, un en 1993, un en 2008, en plus d'une tempête en 1982. Le dernier plan de prévention des risques date de 2011<ref>Risques naturels.</ref>.

Toponymie

La commune s'appelle Niom en Provençal (Modèle:API-fr) ou [njun] et s'orthographie Nions (en graphie classique) et Nioun (en graphie mistralienne)Modèle:Refnec.

Attestations

Dictionnaire topographique du département de la Drôme<ref name=":1">Modèle:Ouvrage.</ref> :

  • Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : Noimagos (Ptolémée).
  • 1200 : castrum Nyonis (de Coston, Étym. de la Drôme, 116).
  • 1242 : mention du mandement : mandamentum Nionis (inventaire des dauphins, 229).
  • 1283 : castrum de Noniis (inventaire des dauphins, 235).
  • 1284 : castrum de Nihoni (inventaire des dauphins, 233).
  • 1284 : castrum Nionis (Valbonnais, II, 118).
  • 1302 : Niomis (Valbonnais, II, 119).
  • 1313 : Nyoniis (inventaire des dauphins, 219).
  • 1321 : castrum de Nihoniis (inventaire des dauphins, 225).
  • 1322 : Nichoniis (inventaire des dauphins).
  • 1327 : Nyhoniis (inventaire des dauphins, 222).
  • 1343 : Nihons (inventaire des dauphins, 222).
  • 1343 : Nyours (Duchesne, Hist. des dauphins, 51).
  • 1380 : Nuoniis (cartulaire de Montélimar, 192).
  • Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : Nionoe ou Nionae (rôle de tailles).
  • 1788 : Nions (Alman. du Dauphiné).
  • 1891 : Nyons, chef-lieu d'arrondissement.

Étymologie

Il s'agit d’une formation toponymique celtique (gauloise), un composé courant de l'adjectif novio-<ref name="Dauzat">Modèle:Ouvrage.</ref> (autrement noté nouiios<ref name="Delamarre">Modèle:Ouvrage.</ref>) « nouveau », comparable au vieil irlandais nóe, nuae, gallois newydd, vieux breton nevid > breton nevez « nouveau »<ref name="Delamarre"/> et, comme second élément, du substantif magos « champ », puis « marché » (distinct de magus « enfant, servant, valet »)<ref name="Dauzat"/>,<ref name="Delamarre"/>. Le vieil irlandais mag, génitif maige conserve les sens de « plaine, terrain découvert, champ », tandis que le brittonique a évolué vers le vieux breton ma qui ne signifie plus que « lieu, endroit » et est réduit à l'état d'affixe dans le gallois -ma<ref name="Delamarre"/>. Le sens global de Novio-magos / Nouio-magos est celui de « nouveau marché »<ref name="Dauzat"/>,<ref name="Delamarre"/>.

L'évolution en Nyons est assez insolite, en outre, on manque de formes anciennes qui permettent de comprendre ce qui s'est passé entre le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, cependant on rapproche Nijon (Haute-Marne, Noviomagus (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) et Noyon (Oise, Noviomago (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref name="Dauzat"/>. En revanche Nyon (Suisse) est un ancien Noviodunum. Le -s final de Nyons est l'ancienne marque de l'ablatif - locatif latin.

Homonymie avec les types Nouvion et Novion également<ref name="Dauzat"/>.

Histoire

Modèle:Article connexe

Préhistoire

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Protohistoire

La région de Nyons relevait à l'époque celtique de l'aire de la tribu gauloise des VoconcesModèle:Refnec.

Antiquité : les Gallo-romains

À l'époque gallo-romaine, la région est considérée comme faisant partie de la cité de Vaison<ref>Desaye Henri, Inscriptions nouvelles de la Drôme. Nouveaux textes lapidaires de l'arrondissement de Nyons, Gallia, 18-2, 1960, p. 211-212.</ref>.

André Chastagnol considérait, à partir d'un texte de Ptolémée, que Nyons avait pu être la capitale des Tricastins (leur capitale est aujourd'hui localisée à Saint-Paul-Trois-Châteaux)<ref>CHOUQUER, Gérard, Le plan cadastral « B » : un événement majeur, dans F. Favory dir., Le Tricastin romain : évolution d'un paysage centurié : (Drôme, Vaucluse), Lyon, Alpara, 2013, § 119-120 {https://doi.org/10.4000/books.alpara.2834}.</ref>.

Nyons est souvent identifiée au vicus des Noiomagenses mentionné dans une inscription de Tain<ref name=":1" />,<ref>ILN-Vienne, 303</ref>,<ref>Mège Jean-Claude, Bois Michèle, Desaye Henri, Girard Yves, Un milliaire de Nyons et quatre inscriptions des Voconces de la Drôme, Revue archéologique de Narbonnaise, 44, 2011, p. 120</ref>.
L'agglomération se trouvait sur un carrefour de voies secondaires comme en témoigne un milliaire retrouvé dans l'église<ref>Mège Jean-Claude, Bois Michèle, Desaye Henri, Girard Yves, Un milliaire de Nyons et quatre inscriptions des Voconces de la Drôme, Revue archéologique de Narbonnaise, 44, 2011, p. 117-120.</ref>.

On a aussi découvert des sépultures et poteries romaines à Nyons<ref name=":2">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Du Moyen Âge à la Révolution

La villa de Niomes est citée en 972 dans un acte de donation des églises Saint-Vincent et Saint-Ferréol de Nyons à l'abbaye Saint-Césaire d'ArlesModèle:Refnec.

La seigneurie<ref name=":1" /> :

  • Au point de vue féodal, Nyons était une terre (ou seigneurie) des abbesses de Saint-Césaire d'Arles.
  • 1259 : elle est inféodée aux princes d'Orange.
  • 1309 : elle passe aux dauphins.
  • 1337 : les dauphins accordent une charte de libertés municipales aux habitants.
  • 1349 : la terre devient domaniale de la couronne de France.
  • 1421 : elle est engagée aux Louvet.
  • 1439 : passe (par héritage) aux Tanneguy du Châtel.
  • 1483 : la terre est intégrée dans le domaine royal.
  • 1543 : elle est engagée aux Letz.
  • 1548 : elle est engagée aux Macédoine.
  • 1574 : elle est engagée aux Alrics.
  • 1593 : elle est engagée aux La Tour-Gouvernet.
  • 1658 : elle est enfin engagée à la municipalité du lieu, qui jouit de tous les droits seigneuriaux dans cette ville jusqu'à la Révolution.

Indépendamment de la seigneurie principale, il y avait à Nyons une co-seigneurie<ref name=":1" /> :

  • Possession des (du) Chastel.
  • 1349 : vendue aux (de) Pierre.
  • Vers 1430 : elle passe aux Gruel.
  • Passe aux Eschaffin.
  • 1552 : passe (par héritage) aux Colans.
  • Passe aux Diez.
  • 1609 : les droits appartiennent aux Vincens de Causans, héritiers des Diez.

La seigneurie (autre version) : longtemps possession directe de l'abbaye Saint-Césaire d'Arles et des archevêques d'Arles, Nyons passe sous la domination effective de seigneurs laïcs. Les seigneurs de Montauban parviennent à y prendre pied au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Après un siècle de conflits pour la possession de la seigneurie, la ville est intégrée au Dauphiné en 1315. Le dauphin doit cependant rendre l'hommage au pape pour Nyons, Vinsobres et Mirabel.
En 1349, après le transport du Dauphiné à la France, la ville de Nyons devient propriété du roi-dauphin qui restera suzerain jusqu'à la RévolutionModèle:Refnec.

La ville connaît une période de croissance exceptionnelle à partir de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, croissance liée à la présence de la cour papale à Avignon, à celle de marchands italiens et d'une importante communauté juive.
Le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est également une période d'expansion, mais les guerres de Religion, commencées dans la région à la fin des années 1550, bouleversent profondément Nyons.
En 1585, une citadelle est construite sur la rive gauche de l'Eygues et domine la ville et le pont, alors que le château delphinal, construit au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est démanteléModèle:Refnec.

Nyons devient alors une place de sûreté protestante et le reste après l'édit de Nantes de 1598. Elle ne perd ce statut qu'après l'édit de La Rochelle en 1622. En effet, après les insurrections protestantes de cette année-là, Louis XIII décide d'abattre les principales fortifications de la région susceptibles de servir de repaire aux protestants. Un édit de juillet 1627 ayant ordonné le démantèlement de toutes les places fortes qui n'étaient pas frontières, Nyons devient une ville ouverte. C'est le Modèle:Date que commencèrent les travaux de démolition de sa citadelle. Les Nyonsais obtinrent seulement la conservation des murailles de la ville, devenues inoffensives, mais qui, depuis des siècles, avaient assuré la sécurité du paysModèle:Refnec.

Avant 1790, Nyons était une communauté de l'élection de Montélimar et de la subdélégation et du bailliage de Buis-les-Baronnies.
Elle formait une paroisse du diocèse de Vaison, dont l'église, dédiée à saint Vincent, dépendait du prieuré de Saint-Césaire à qui appartenait la dîme<ref name=":1" />.

En fait d'établissements ecclésiastiques, il y avait dans cette ville le prieuré de Saint-Césaire (voir Saint-Pierre), et un couvent de récollets, fondé en 1642 et dont les bâtiments servaient en 1891 d'hôpital<ref name=":1" />.

Le mandement de Nyons ne comprenait que la commune de ce nom<ref name=":1" />.

De la Révolution à nos jours

Fichier:028 album dauphiné, Nyons, Drome, by AD cropped.jpg
Nyons au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, illustrée par Alexandre Debelle (1805-1897).

En 1790, la commune de Nyons forme à elle seule un canton du district de Buis-les-Baronnies, puis devient le chef-lieu de ce district.
La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait celui d'un arrondissement comprenant les cantons de Buis-les-Baronnies, de Rémuzat, de Séderon et de Nyons. Ce dernier canton comprend les communes de Arpavon, Aubres, Châteauneuf-de-Bordette, Condorcet, Curnier, Eyroles, Mirabel, Montaulieu, Nyons, Piégon, les Pilles, Saint-Ferréol, Saint-Maurice, Valouse, Venterol et Vinsobres<ref name=":1" />.

Politique et administration

Mairie de Nyons
Hôtel de ville de Nyons.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:...

Administration municipale

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Liste des maires

Modèle:Section à sourcer Modèle:Article connexe Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées : de la Révolution au Second Empire Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées : depuis la fin du Second Empire Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Rattachements administratifs et électoraux

Nyons, avec Modèle:Nombre voisines, fait partie de la Communauté de communes du Val d'Eygues.
Les compétences de la communauté de communes, depuis sa création en Modèle:Nobr, sont le développement économique, l'aménagement de l'espace, l'environnement, l'habitat, l'éclairage public et la voirie, l'action sociale, les technologies informatiques et le classement des archives.
En 2003, à la suite de l'évolution sur la loi sur l'eau, les compétences de la communauté ont été élargies, et en 2010, avec la création et la gestion de zones économiques, commerciales et artisanalesModèle:Refnec.

Politique environnementale

À Nyons, la gestion de l'environnement passe par la gestion des déchets. La commune s'est dotée, en 2012, d'une nouvelle station d'épuration d'un coût de Modèle:Unité. Une déchetterie intercommunale est à disposition des Nyonsais et des communes voisines<ref>station d'épuration de Nyons.</ref>.

Finances locales

Les revenus fiscaux de la commune de Nyons proviennent de plusieurs types d’impôts. Les pourcentages de l'imposition étaient en 2010 de :

L'imposition des ménages et des entreprises à Nyons en 2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation (TH) 12,50 % 1,17 % 7,80 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 20,50 % 1,88 % 11,57 % 2,12 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 113,96 % 7,96 % 42,44 % 5,28 %
Taxe professionnelle (ex-TP) 27,72 % 2,84 % 0,00 % 0,00 %
Droit de mutation 1,20 % 3,60 % 0,09 % 0,10 %

Voir aussi la page suivante (finances locales de Nyons de 2000 à 2018)<ref>http://marielaure.monde.free.fr/Finances_Locales_Web/Departement_026/Nyons/Nyons.html.</ref>.

Jumelages

Au Modèle:Date-, Nyons est jumelée avec<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Services et équipements

Modèle:...

Enseignement

Les élèves de Nyons suivent leurs études dans la commune :

Santé

Les services et professionnels de santé sont largement implantés à Nyons, dans diverses structures.
De nombreux cabinets de santé, dont une maison de santé pluridisciplinaire<ref>Modèle:Lien web</ref>, sont installés sur la commune, et bénéficient, le week-end, des locaux de la maison médicale de garde mise à leur disposition au sein de l'hôpital local<ref>Modèle:Lien web</ref>.
L'hôpital local, de Modèle:Unité, propose des services de première urgence, et assure le seul centre de radiologie du secteur<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Deux centres hospitaliers spécialisés sont également présents : un centre psychothérapeutique et un centre de soins et réadaptation pneumologie<ref>professionnels de santé.</ref>.

Manifestations culturelles et festivités

  • Mars : Fête du printemps : les dimanche et lundi de Pâques<ref name=":2" />.
Le corso attire chaque année plusieurs dizaines de milliers de visiteurs. Les chars du défilé ont longtemps servi au carnaval de Nice l'année suivanteModèle:Refnec.
  • Avril-juin : le week-end de l'Ascension, se déroule la fête du livre. Autour d'un thème qui change chaque année, plusieurs dizaines d'écrivains sont invités à rencontrer leurs lecteurs, sous les arcades de la place du Docteur Bourdongle et à la Médiathèque DépartementaleModèle:Refnec.
  • Août : le dernier dimanche (en 1992)<ref name=":2" />.
  • Août : tous les deux ans (années paires), le dernier week-end du mois d'août, les journées Barjavel rappellent le souvenir de l'écrivain René Barjavel, né à Nyons en 1911<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Septembre : lors des journées du patrimoine, une grande fête médiévale appelée « les médiévales du Pontias » est organisée dans la vieille ville<ref>Modèle:Lien web</ref>.
  • Novembre et décembre : le festival des Moulins en Paroles accueille à Nyons, et dans les villages des Baronnies, des spectacles d'art du récit<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Plusieurs fêtes célèbrent l'huile d'olive :

  • le premier dimanche de février avec la fête de l'huile nouvelle, l'Alicoque qui se déroule sur la place des Arcades <ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ;
  • la première quinzaine de juillet (en 1992) : « les Olivades », fêtes internationales de l'olivier et de la vigne<ref name=":2" /> ;
le week-end qui suit le Modèle:Date- avec « les Olivades »<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
  • le week-end avant Noël avec la fête de l'olive piquée, initiée en 2001 et durant laquelle les visiteurs dégustent les premières olives fraîchement récoltées<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> .

Des expositions sont organisées au château delphinal<ref name=":2" />.

Du Modèle:Date au Modèle:Date, une exposition intitulée « Peintures en fleur » s'est déroulée à la galerie Fert à Nyons qui présentait notamment quelques natures mortes floraux de Alice Colonieu<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Loisirs

  • Boule et pétanque : le centre régional compte huit terrains de boule lyonnaise et seize terrains de pétanque<ref>Modèle:Lien web</ref>.
  • Golf<ref name=":2" />.
  • Pêche et chasse<ref name=":2" />.
  • Randonnées : la promenade de la Digue va du pont de l'Europe au passage à gué de la Sauve, en longeant l'Eygues. Elle assure la continuité entre la vieille ville et la ZA Les Laurons qui va maintenant au-delà du Modèle:4e, le pont des BaronniesModèle:Refnec.

Sports

  • Alpinisme<ref name=":2" />.
  • Équitation<ref name=":2" />.

La commune compte de nombreux équipements sportifs<ref>équipement sportif.</ref> :

  • la maison des sports, ouverte en 1994 ;
  • un stade de football ;
  • un stade d'athlétisme ;
  • un parc aquatique ;
  • un skate-parc ;
  • un terrain multi-sports ;
  • un complexe de quatre terrains de tennis, géré par l'association locale de tennis

Médias

Modèle:...

Cultes

La paroisse catholique de Nyons dépend du doyenné de Nyons au sein du diocèse de Valence<ref>paroisse de Nyons.</ref>.

Les membres de l'Église réformée de France, et plus précisément de l'Église réformée de Baronnies et Désert, a une représentation et un temple dans la commune<ref>temple protestant.</ref>.

Les musulmans ont également un lieu de culte<ref>mosquée de Nyons.</ref>.

Économie

Fichier:Huile d'Olive de Nyons (AOC).jpg
Huile d'olive de Nyons (AOC) et vinaigre à la truffe.
Fichier:Nyons - Coopérative oléicole.JPG
Coopérative oléicole de Nyons.

Agriculture

En 1992 : oliviers (AOC olives noires de Nyons, huile d'olive), vignes (vins AOC Côtes-du-Rhône, VDQS Haut-Comtat), vergers, truffes, lavande (extrait) ovins<ref name=":2" />.

  • Coopératives agricoles<ref name=":2" />.
  • Coopérative d'huilerie de Nyonsais (huiles et conserves d'olives)<ref name=":2" />.
  • Marché : le jeudi<ref name=":2" />.
  • Foires : le premier jeudi du mois<ref name=":2" />.

Les spécialités de Nyons sont l'olive (sous AOC) et l'huile d'olive. Nyons est le point le plus septentrional des Alpes du Sud pour la production commerciale d'olives. La tanche, spécifique aux oliveraies de la région de Nyons, est une variété d'olivier particulièrement rustique qui peut supporter des gels à Modèle:Nobr. Cette qualité n'a cependant pas empêché la destruction presque complète des oliveraies par le gel de l'Modèle:Nobr. Mais le sinistre a été l'occasion d'organiser la profession et de fonder le Syndicat de l'olive de Nyons<ref>Au pays des olives Anne Simonet-Avril et Sophie Bousshaba, Kubik 2005, Modèle:ISBN.</ref>. Depuis 1994, les « olives noires de Nyons » et « l'huile d'olive de Nyons » sont classées en Appellation d'Origine Contrôlée. La production est commercialisée par la coopérative du Nyonsais, par plusieurs moulins et des agriculteurs.

Depuis 2005, l'Institut du monde de l'olivier de Nyons est devenu l'antenne Rhône-Alpes de l'AFIDOL. Il abrite plusieurs structures spécialisées dans la promotion de l'olive de Nyons, dont le Syndicat de la tanche et la Confrérie des chevaliers de l'olivier. Un musée de l'olivier a été créé à côté de la Coopérative du Nyonsais<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Nyons est par ailleurs située dans une région produisant des vins rattachés à l'appellation des côtes du Rhône, et bénéficie depuis 2020 de l'appellation Côtes du Rhône Villages Nyons. La commune est à proximité de Vinsobres, Visan et Cairanne. Les vins produits sur le terroir de Nyons peuvent être classés en appellation côtes-du-Rhône Village, côtes-du-Rhône et Vins de pays des coteaux-des-baronnies. Les vignerons de la commune sont représentés au sein de la Commanderie des Costes du Rhône, confrérie bachique, qui tient ses assises au château de Suze-la-Rousse, siège de l'Université du vinModèle:Refnec.

La foire bio-naturellement de Nyons se déroule les samedi et dimanche du week-end de l'Ascension. Autour d'un thème qui change chaque année, elle propose des solutions écologiques aux enjeux de la vie quotidienne<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Tous les jeudis, un marché très important occupe plusieurs places de la ville (place du Docteur Bourdongle, place Buffaven, place de la Libération). Il permet de découvrir l'ensemble des productions agricoles locales<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le dimanche, entre la mi-mai et la fin du mois de septembre, un marché, dit provençal, anime la vieille ville (produits du terroir)<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Entreprises et commerces

Au Modèle:Date-, Nyons comptait Modèle:Nombre : 84 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 44 dans l'industrie, 72 dans la construction, 566 dans le commerce-transports-services divers et 129 étaient relatifs au secteur administratif<ref group="I" name="CEN T1">CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.</ref>.

En 2011, Modèle:Nombre ont été créées à Nyons <ref group="I">DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.</ref>, dont 45 par des autoentrepreneurs<ref group="I">DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.</ref>.

Industrie et artisanat

Depuis 2001, de nombreuses sociétés se sont installées dans la ZAC des Laurons (30 à l'origine, près de 70 en 2012). Certains services publics se sont également implantés sans cette zone : pompiers, centre régional Boule sportive et pétanque<ref>ZAC des Laurons.</ref>.
La ville possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de la Drôme.

En 2001, une brasserie artisanale s'installe à Nyons, La Grihète.

Tourisme

Nyons est un site de villégiature apprécié depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

  • Station climatique Le Pontias<ref name=":2" />.

L'hébergement touristique de Nyons est diversifié : cinq hôtels (un hôtel sans étoile, un hôtel Modèle:Nobr et trois hôtels Modèle:Nobr), pour une capacité de Modèle:Nombre<ref group="I" name="LOG T1M" />.
Une résidence de vacances est également implantée à Nyons. Elle peut accueillir Modèle:NombreModèle:Refnec.
Le camping Modèle:Nobr peut accueillir Modèle:Nombre<ref group="I">TOU T2 - Nombre et capacité des campings selon le nombre d'étoiles.</ref>.

Revenus de la population et fiscalité

En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro, ce qui plaçait Nyons au 28 342e rang parmi les Modèle:Nombre de plus de Modèle:Nombre en métropole<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2009, seulement 42,4 % des foyers fiscaux étaient imposables<ref group="I">REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.</ref>.

Emploi

En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on comptait 68,3 % d'actifs dont 56,7 % ayant un emploi et 11,5 % de chômeurs<ref group="I">EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.</ref>.

On comptait Modèle:Nombre dans la zone d'emploi, contre 2 582 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 2 140, l'indicateur de concentration d'emploi<ref group="Note">L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.</ref> est de 144,9 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre près de trois emplois pour deux habitants actifs<ref group="I">EMP T5 - Emploi et activité.</ref>.

Avec 566 demandeurs d'emploi nyonsais, au Modèle:Date, le taux de chômage approche 17 % des actifs<ref>Chomage à Nyons.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

La commune compte deux<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> monuments (un « classé », un « inscrit ») et Modèle:Nombre<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> répertoriés à l'inventaire des monuments historiques.

Monuments civils

Fichier:Pont roman nyons.jpg
Le pont de Nyons.
Fichier:027 album dauphiné, Nyons, Drome, by AD cropped.jpg
Le pont au centre et les ruines du château féodal à droite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, par Alexandre Debelle.
Fichier:Nyons - Porte Saint Jacques.jpg
Porte Saint-Jacques.
Le château (palais) delphinal (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref name=":2" /> : il n'en reste que trois tours et quelques traces de murs extérieursModèle:Refnec.
Il s'agit du château féodal (dit château vieux au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) : construit sur le rocher du Maupas, il terminait, du côté nord, le quartier des Forts. Les bâtiments actuels, visibles depuis la rue des Grands Forts, datent pour l'essentiel du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (grandes salles au-dessus d'un passage couvert, fenêtres à meneaux) lorsque le bâtiment à vocation militaire fut transformé en résidence de plaisanceModèle:Refnec.
Devenu propriété communale lorsque les Nyonsais rachetèrent la seigneurie en 1626, le château fut converti en presbytère en 1731 puis vendu aux enchères publiques en 1779Modèle:Refnec.
Restauré à partir du début des années 1960, c'est aujourd'hui une propriété privéeModèle:Refnec.
Le passage de la rue des Grands forts et les armoiries placées à l'entrée de ce passage sont inscrits au titre des monuments historiques depuis le Modèle:Nobr<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
  • Le quartier des Forts ({{#switch: XIV
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}})) : six tours, ruelles en escalier, porte avec deux étages de fenêtres à meneaux<ref name=":2" />.

Ce quartier a été organisé à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle autour de deux rues, l'actuelle rue des Petits Forts à l'est et la rue des Grands Forts à l'ouest ; cette dernière est en grande partie couverte par des maisons d'habitation. Il conserve en grande partie une allure médiévale. La crête est dominée par deux tours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la tour Randonne transformée en chapelle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et la tour Dauphine (propriété privée). Le quartier était terminé au nord par le château delphinalModèle:Refnec.
Le quartier ouvrait sur la ville par deux portes vers le sud, le portail Corcosson, qui existe encore (entrée de la rue des Grands Forts) et le portail Gérenton (rue des Petits Forts) dont il ne reste que quelques traces. Le portail Corcosson, qui passe sous le château féodal, est surmonté de trois écussons, dont un représente les armes du dauphin (inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques)Modèle:Refnec.
Au sud-est, se trouve l'ancien hôtel particulier de la famille des La Tour-Gouvernet de La Charce, dont plusieurs membres furent gouverneurs de Nyons. C'est à cette famille qu'appartient Philis de La CharceModèle:Refnec.
Au nord, à côté de la porte Saint-Jacques, une maison abritait la cour de justice dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle fut par la suite appelée « maison du Roi ». Cette place a bénéficié d'un réaménagement complet qui a été distingué en 2006 par l'attribution d'une équerre d'argent par le journal Le MoniteurModèle:Refnec.
Il a été inauguré en 1409 par l'évêque de Vaison. Il relie les deux rives de l'Eygues avec une seule arche de Modèle:Unité et domine la rivière de plus de Modèle:Unité.
Le pont était gardé par une redoute élevée à chaque extrémité. La tour du péage occupait le centre du pont<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Le pont est classé monument historique depuis le Modèle:Nobr<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>).
Il est aussi classé second pont de France de qualité aussi pureModèle:Refnec.
  • La porte de la Pomme : elle tirerait son nom d'une pomme sculptée dans son arc d'ouverture, aujourd'hui disparue.
  • Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : le clocher : il jouxtait la porte de la Pomme. Ses premiers niveaux, voûtés, ont été construits au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le clocher primitif fut édifié en 1352. Une pyramide surmontait l'édifice qui fit place, après sa destruction en 1785 par un ouragan, à la « cage de fer » actuelleModèle:Refnec.
  • Hôtel de La Tour-du-Pin<ref name=":2" />.
  • {{#switch: XIX
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}} : les vieux moulins : au pied du pont roman de Nyons, au bout de la promenade de la Digue, de vieux moulins des {{#switch: XIX

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}} peuvent être visités. Leur présence est liée à l'existence d'une ancienne et importante oliveraie dans le Nyonsais. Les moulins conservés permettent de comprendre la succession des opérations liées à l'huile d'olive, du broyage des olives par une meule au pressage et à la décantation pour séparer l'huile de l'eau. Ils sont ouverts à la visite tous les jours entre mai et octobreModèle:Refnec.

  • Années 1730 : la savonnerie est voisine des vieux moulins. Sa matière première était l'huile d'olive. Les vestiges de la savonnerie sont les plus anciens actuellement conservés en France : on peut y voir les piles destinées à conserver l'huile claire et lampante et les bacs pour la lessive, les traces des fourneaux, les mises réservées à un premier séchage du savonModèle:Refnec.
  • La porte Saint-Jacques : la tour qui mesurait environ Modèle:Unité de circonférence et une hauteur de Modèle:Unité, fut cédée par la ville à la caisse d'amortissement en vertu de la loi du Modèle:Date, qu'avait motivée la pénurie du Trésor impérial. Ladite caisse la fit vendre aux enchères publiques le Modèle:Date. Elle fut adjugée au prix de Modèle:Unité à Jean-Baptiste Villard, maçon, qui la démolitModèle:Refnec.
  • 1824 : La place du Champ-de-Mars (ou place de la Libération) et sa fontaine : ancien lieu du jeu de paume. Le Modèle:Date-, le conseil municipal acquiert cette place et crée la place du Champ-de-Mars, agrandie par la suite. La fontaine monumentale est construite en pierres de taille de Chomérac et date de la fin de 1871Modèle:Refnec.
  • 1857 : le mausolée de Philis de La Charce se trouve dans l'église paroissiale : élevé le Modèle:Date. Elle est célèbre pour avoir barré, en 1692, la route de l'ouest des Baronnies aux troupes du duc de SavoieModèle:Refnec.

Sur le plateau de Guard, se trouvent les ruines d'un château<ref name=":2" />.

Notons aussi la grotte des Huguenots, au Serre de Reynier : refuge des assemblées de protestants nyonsais pendant les guerres de Religion, puis des républicains nyonsais opposés au coup d'État du Modèle:Date-Modèle:Refnec.

Monuments religieux

Fichier:Tour randonne nyons.JPG
La tour Randonne.
  • Avant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : l'ancien monastère (quartier Saint-Pierre) : les sarcophages et vestiges de toutes sortes que l'on y a trouvés, nous apprennent qu'une agglomération y exista dès la plus haute antiquité.
Une tradition locale veut que ce soit à cet endroit que saint Césaire fonda, au commencement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le monastère qui devait exercer sa suzeraineté sur la ville de Nyons jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il y percevait la dîme jusqu'à la Révolution.
À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une chapelle dédiée à saint Pierre, située dans la villa de Patennatis, y est déjà mentionnéeModèle:Refnec.
Le bâtiment actuel renferme l'un des rares escaliers du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de la ville. À l'est, une porte d'entrée sculptée, datée du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ouvrait sur une rue, aujourd'hui élargie et devenue la place Saint-Césaire.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ce bâtiment a abrité la mairie, la sous-préfecture et le tribunal d'instance. Il sert aujourd'hui de « maison des services publics »Modèle:Refnec.
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}}<ref name=":2" />.

L'église Saint-Vincent est mentionnée fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'édifice actuel a été reconstruit au cours de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, après les destructions liées aux guerres de Religion.
Sa large nef conserve une allure romane.
Plusieurs tableaux remarquables y sont conservés. Plus de quinze toiles sont classées au titre des monuments historiques. Ils datent de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Ils provenaient d'un ancien couvent de récollets (actuel temple protestant) : deux œuvres attribuées à des peintres du Velay, Jean et Guy François, inspirés par Le Caravage (L'adoration des Bergers et Saint-Bonaventure) ; un tableau de Guillaume Perrier, frère de François Perrier, Les deux familles du Christ ; quatre tableaux d'un peintre de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, inspiré notamment par l'école vénitienne (L'enterrement du Christ, le Christ chez Marthe et Marie, le Christ et Marie-Madeleine, ainsi qu'un Ecce Homo).
Le tabernacle de l'autel de la chapelle Saint-Joseph est l'œuvre d'un sculpteur originaire de Rouen, Pascal Jouvenet, qui fut moine récollet à Nyons et qui a réalisé des tabernacles dans d'autres couvents de récollets (chapelle de l'hôpital local de Bourg-Saint-Andéol, église de Modèle:Lequel)Modèle:Refnec.
Brûlée lors des guerres de Religion, elle resta en ruine pendant plus d'un siècle et fit place à la petite chapelle actuelleModèle:Refnec.
1280 : la tour Randonne est située sur les hauteurs du quartier des Forts. Elle a été construite par Randonne de Montaubant en 1280, rattachant ainsi sa baronnie à Nyons.
Le Modèle:Date, M.L. Francou, curé de Nyons, se rend acquéreur de la tour et la convertit en chapelle (appelée la chapelle de Bon Secours). La première messe y est célébrée le Modèle:Date.
Sur le vieux donjon se dresse une pyramide de trois étages d'arcades à quatre faces ornées de statues. Elle soutient une statue colossale de la Vierge. Le monument mesure Modèle:Unité de hauteur et domine toute la vallée.  : Le tabernacle du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est classé au titre des monuments historiquesModèle:Refnec.
  • Vers 1640 : l'ancienne église du couvent des Récollets : elle fut commencée au cours des années 1640 et consacrée en 1660.
Son architecture classique est sobre : les trois travées de la nef se terminent par un chœur carré placé à l'ouest.
Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le temple protestant y a été installé. Le reste du monastère a été transformé en hôpital.
Lors de la transformation de l'église en temple, aucune modification majeure n'a été faite. L'ancienne chapelle de la Vierge, située au sud du chœur, a cependant été séparée du reste de l'église pour devenir la chapelle de l'hôpital. Jusqu'à la fin des années 1960, l'entrée se faisait par deux portes : une à l'est qui subsiste et une autre au nord qui a disparu depuis la construction d'une salle paroissialeModèle:Refnec.

Patrimoine culturel

Il existe une « Confrérie des chevaliers de l'olivier »<ref name=":2" />.

L'artisanat créateur est important<ref name=":2" />.

Musées

Fichier:Musée de la scourtinerie à Nyons.jpg
Scourtinerie de Nyons.
  • Au cœur de la vieille ville, l'ancienne école primaire de René Barjavel accueille le musée d'Archéologie et d'Histoire de Nyons et des Baronnies. Il est né en 1968 de la volonté des chercheurs locaux. L'histoire locale des Baronnies occidentales est présentée de façon pédagogique depuis le néolithique jusqu'au Moyen ÂgeModèle:Refnec.
  • La Scourtinerie de Nyons est la dernière fabrique de scourtins en France<ref>Le dernier scourtinier.</ref>.
  • Le Musée de l'olivier présente un inventaire de l'outillage traditionnel nécessaire à la culture de l'olivier et à la fabrication de l'huile. On peut y voir de nombreux objets, comme des lampes, se rapportant aux utilisations multiples de celle-ci<ref>Musée de l'olivier à Nyons.</ref>.

Patrimoine naturel

  • Le Trou de Pontias (caverne)<ref name=":2" />,<ref name=":3" />.
  • La Grotte des Huguenots<ref name=":3" />.
  • Sources d'eau minérale<ref name=":2" />.

La commune fait partie du Parc naturel régional des Baronnies provençales créé en 2015.

Personnalités liées à la commune

  • Saint Césaire, archevêque d'Arles entre 502 et 542. Une légende, consignée pour la première fois au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, rapporte qu'il aurait amené dans un gant un vent miraculeux qui souffle depuis chaque matin à Nyons, le Pontias. Le prieuré féminin de Nyons, qui a existé entre le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et 1789, était la seule dépendance de l'abbaye Saint-Césaire d'Arles, fondée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par l'archevêque qui lui donna son nom.
  • René de La Tour du Pin-Gouvernet, capitaine protestant (né en 1543). Après avoir conquis Nyons en 1575 et une partie des Baronnies pendant les années 1580, il en fut seigneur engagiste à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
  • Antoinette du Ligier de La Garde, dite Madame Deshoulières (1638-1694) fut l'une des poétesses les plus connues de son époque. Elle appartint au cercle des précieuses et anima plusieurs salons littéraires pendant le règne de Louis XIV. Elle vint à Nyons, entre l'automne 1672 et août 1674, où elle résida chez son amie, madame de La Charce. Elle composa deux épitres dédiées à la fille de cette dernière, Philis de La Charce, dont une sur Fontaine de Vaucluse. Une de ses filles, Henriette Clémence, entra au prieuré Saint-Césaire de Nyons en mars 1673 et y mourut en Modèle:Date-.
  • Philis de La Charce (1645-1703). Issue de la branche protestante de la famille de La Tour, Philis se convertit au catholicisme en 1685. Elle est surtout connue pour avoir rassemblé ses paysans et, à leur tête, avoir engagé un combat contre des troupes du duc de Savoie près de son château de Montmorin, au col de la Fromagère. Ses faits d'armes ont par la suite été amplifié et certains ont voulu en faire la libératrice du Dauphiné.
  • Joseph d'Ailhaud de Brisis (1784-1867) : député de la Drôme et juge de paix à Nyons, où il est décédé.
  • Augustin Fresnel (1788-1827) : physicien. Il fut nommé à Nyons en tant qu'ingénieur des ponts et chaussées au début de sa carrière et avant d'entamer les recherches sur l'optique qui le rendirent célèbre.
  • Joseph Roumanille (1818-1891) : écrivain et félibre. Il vint à Nyons en 1843 et 1844 où il fut maître d'étude au collège fondé par Charles et Antoine Dupuy. Il y croisa plusieurs amateurs de langue et d'anecdotes provençales qui furent parmi les premiers à être intégrés au Félibrige après sa fondation en 1854.
  • Clair Tisseur (1827-1895) : architecte et écrivain lyonnais. Il se retira en 1877 à Nyons, dans une petite maison qu’il avait fait construire sous le nom de La Lézardière et où il décéda en Modèle:Date-. C’est là qu'il rédigea ses œuvres majeures, notamment le Littré de la Grand'Côte<ref>Modèle:Article.</ref>. Une voie de la commune porte son nom, le passage Clair Tisseur.
  • Victor Cherbuliez (1829-1899) : écrivain suisse, naturalisé en 1881 et élu à l'Académie française en 1881. Il vécut une partie de sa vie à Nyons qui l'inspira pour plusieurs de ses romans.
  • Georges Colomb dit Christophe (1856-1945) : dessinateur français, il a inventé de nombreux personnages dessinés comme le savant Cosinus, le sapeur Camember et la famille Fenouilard. À la fin de sa vie, en 1940, il vient s'installer à Nyons où il décède en Modèle:Date.
  • Henri Vignet (1857-1920), peintre, y est mort.
  • Ferdinand Deconchy (1859-1946), peintre, y est mort.
  • Camille Bréchet (1862-1934), journaliste et historien local, né à Nyons et mort à Valence, membre de la Société française d'archéologie, de la Société d'archéologie de la Drôme, de l'Académie du Vaucluse et de l'Institut historique de Provence.
  • Adrien Bertrand (1888-1917) : journaliste et écrivain. Adrien Bertrand, issu par sa mère d'une vieille famille nyonsaise, les Vigne, vécut une partie de son enfance et de son adolescence à Nyons. Jeune adulte, il s'installa définitivement à Paris où il fréquenta les milieux littéraires et notamment le cercle qui entourait le poète Catulle Mendès. Il écrivit plusieurs recueils de poèmes, mais c'est un roman, L'Appel du sol, qui lui permet d'obtenir le prix Goncourt 1914 (décerné en 1916). Il meurt en 1917 des suites de blessures de guerre. Un legs qu'il fit avant sa mort à l'Académie Goncourt est à l'origine de la Bourse Goncourt de la poésie - Adrien Bertrand, décernée chaque année à un poète confirmé pour l'ensemble de son œuvre.
  • Albin Vilhet (1896-1981) : résistant, sénateur de la Drôme (1946-1948), cofondateur de la coopérative agricole.
  • Gabriel Genieis (1904-1992) et son épouse Marthe Colleye (1902-1990), peintres français y passent leurs dernières années.
  • René Barjavel (1911-1985) : journaliste, scénariste et écrivain. René Barjavel, qui fut un des premiers auteurs de la littérature d'anticipation en France, vécut à Nyons entre 1911 et 1923, avant de s'installer en Auvergne. La période nyonsaise est marquée par la figure de sa mère qu'il évoqua en 1980 dans La Charrette bleue.
  • Jean Besson (1948-) : sénateur de la Drôme (1989-2014), président du Syndicat d'aménagement des Baronnies (1987-1992), Chevalier de la Légion d'honneur.
  • Françoise Bourdon (1953-) : romancière française. Elle vit à Nyons<ref>Modèle:Article.</ref>.

Héraldique, logotype et devise

Modèle:Article détaillé Modèle:Blason-ville-fr

Annexes

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Modèle:...

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes et cartes

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Insee

Modèle:Références

Autres références;

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Villes de la Drôme Modèle:Portail