Mirabel-aux-Baronnies
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Mirabel-aux-Baronnies est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
Localisation
Mirabel-aux-Baronnies est situé à Modèle:Unité de Valréas
Rose des vents | Vinsobres | Nyons | Nyons Châteauneuf-de-Bordette |
Rose des vents |
Vinsobres Villedieu (Vaucluse) |
Modèle:Abréviation discrète | Châteauneuf-de-Bordette Piégon | ||
Modèle:Abréviation discrète Mirabel-aux-Baronnies Modèle:Abréviation discrète | ||||
Modèle:Abréviation discrète | ||||
Villedieu (Vaucluse)"" | Puyméras (Vaucluse) | Piégon{{#if:| | ||
Enclave : }} |
Relief et géologie
Sites particuliers<ref name=":2">https://www.geoportail.gouv.fr/</ref> :
- le Calvaire (313 m) ;
- le Valat Blanc (327 m) ;
- Montagne du Devès (696 m) ;
- Pas du Rocher ;
- Plateau des Cailles ;
- Tour de Mialon (317 m).
Géologie
Hydrographie
La commune est arrosée par les cours d'eau suivants<ref name=":2" /> : Modèle:Colonnes
Climat
Urbanisme
Typologie
Mirabel-aux-Baronnies est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La commune fait partie de l'aire d'attraction de Nyons dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (69,8 %), forêts (22 %), zones urbanisées (5,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,9 %), zones agricoles hétérogènes (1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
Bourg posé sur une butte.
Quartiers, hameaux et lieux-dits
Site Géoportail (carte IGN)<ref name=":2" /> : Modèle:Colonnes
Logement
Projets d'aménagement
Voies de communication et transports
La commune est desservie par les routes départementales D 4, D 160, D 185, D 185A, D 516, D 516A et D 538<ref name=":2" />.
Risques naturels et technologiques
Risques sismiques
Modèle:Article connexe Modèle:...
Autres risques
Toponymie
Attestations
Dictionnaire topographique du département de la Drôme<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref> :
- 1059 : de Mirabello castello (cartulaire de Saint-Victor, 689).
- 1115 : mention de la paroisse : ecclesia de Mirabel (Pérussis, 844).
- 1231 : oppidum quod dicitur Mirabel, in dioecesi Vasionensi (Gall. christ., XVI, 210).
- 1284 : castrum de Mirabello (Valbonnais, II, 118).
- 1321 : castrum de Miribello (Inventaire des dauphins, 225).
- 1326 : castrum Miribelli baronniarum Medullionis (Inventaire des dauphins, 181).
- 1331 : Miribellum (Inventaire des dauphins).
- 1345 : mention de l'atelier monétaire des dauphins : moneta Mirabelli (Num. du Dauphiné, 109).
- 1353 : Miribellum Vasionis dioecesis (Num. du Dauphiné, 125).
- 1408 : castrum Mirabelli in Baroniis (B. de Sainte-Marthes, Hist. de Saint-Paul-Trois-Châteaux, 325).
- 1465 : Mirabel au Dauphiné (Num. du Dauphiné, 180).
- 1496 : mention de l'église Saint-Julien : ecclesia parrochialis Sancti Juliani Mirabelli (terrier de Pierre).
- 1585 : Mirabeau (correspondance de Lesdiguières, III, 18).
- 1587 : Mirabeau sur Gaude (archives de la Drôme, E 4547).
- Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : Mirabeau en Dauphiné (Pérussis, 94).
- 1619 : Mirebel (Pérussis, 3405).
- 1632 : Myrebel (Pérussis, 4550).
- 1891 : Mirabel, commune du canton de Nyons.
(non daté)Modèle:Refnec : Mirabel-aux-Baronnies.
Étymologie
D'après une légende, le village tirerait son nom d'une tour merveilleuse, appelée Mirabellis, du haut de laquelle on apercevait OrangeModèle:Refnec.
Histoire
Préhistoire
Nécropoles et poteries préhistoriques<ref name=":1">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Protohistoire : les Celtes
Mirabel est l'ancienne chef-lieu de la tribu voconce des Gaudenses qui portait le nom de la rivière Gaude, affluent de l'EyguesModèle:Refnec.
Antiquité : les Gallo-romains
Du Moyen Âge à la Révolution
- La seigneurie<ref name="
- 0" /> :
- Au point de vue féodal, Mirabel était une terre (ou seigneurie) des barons de Montauban.
- 1026 : les Montauban la soumettent au fief de l'abbesse de Saint-Cézaire d'Arles.
- 1259 : l'abbesse de Saint-Cézaire cède le haut domaine à la maison de Baux.
- 1305 : les Montauban la donne aux dauphins.
- 1345 : la maison de Baux cède le haut domaine aux dauphins. Ces derniers y transfèrent, de Visan, leur atelier monétaire. Il y fonctionna jusqu'en 1426, date à laquelle il fut transféré à Montélimar.
- 1349 : la terre elle-même devient domaniale.
- 1563 : elle est aliénée au profit des Soyans.
- 1573 : les droits sont rachetés par la communauté du lieu qui garda la seigneurie jusqu'à la Révolution.
- Démographie<ref name="
- 0" /> :
- 1755 : 1204 habitants (309 hommes, 319 femmes, 279 garçons, 297 filles).
- 1770 : 312 habitants ou familles.
- Détail
Le Modèle:Date, Dragonet de Montauban et son fils Raymond cédèrent leur haute justice sur le fief, en échange de droits seigneuriaux sur Vinsobres, à Eldiarde, abbesse de Saint-Césaire d'ArlesModèle:Refnec.
Après l'annexion de la baronnie par les dauphins, ceux-ci comblèrent Mirabel de largesses : Mirabel fut atelier monétaire ; le château fut agrandi et embelli, l'église Saint-Julien reconstruite avec une chapelle spéciale pour eux. Ils firent de leur domaine de Beaulieu l'une de leurs principales résidencesModèle:Refnec.
Jusqu'en 1348, il existait un quartier juif, nommé Les Josiols, en contrebas, au nord du village. À cause de rumeurs selon lesquelles les juifs étaient responsables de la peste qui menaçait cette année-là, ils furent assassinés ou envoyés vers Carpentras. Le quartier fut intégralement détruitModèle:Refnec.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : la seigneurie est pillée et saccagée par les compagnies de RoutiersModèle:Refnec.
Après les guerres de Religion, la chapelle Saint-Julien fut détruite, puis, en 1633, ce fut le tour du château et des remparts.
L'église actuelle fut construite sur les ruines de l'ancienne chapelle entre 1645 et 1651.
Par peur de la peste, les remparts furent reconstruits en 1652 et on y aménagea quatre portesModèle:Refnec.
Avant 1790, Mirabel était une communauté de l'élection de Montélimar et de la subdélégation et du bailliage du Buis, formant une paroisse du diocèse de Vaison dont l'église, premièrement dédiée à saint Victor, puis à saint Julien, appartenait, ainsi que les dîmes, à l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem à cause du prieuré de Notre-Dame de Beaulieu (voir ce nom)<ref name=":0" />.
De la Révolution à nos jours
En 1790, Mirabel devient le chef-lieu d'un canton comprenant les municipalités d'Aubres, Châteauneuf-de-Bordette, Curnier, Mérindol, Mirabel et Piégon. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait une simple commune du canton de Nyons<ref name=":0" />.
Après le 9 thermidor 1794 (assassinat de Robespierre), la commune devient un foyer de réaction royaliste. L'ordre ne sera rétablie qu'après la fête du 14 juillet 1802)Modèle:Refnec).
1876 : Mirabel-aux-Baronnies est l'un des premiers villages avec un réseau d'alimentation d'eau publique. Des spécialistes italiens restèrent pendant quelques années à Mirabel avec leurs familles ; il existait même une école primaire en langue italienne pour leurs enfants. L'eau venait (et vient toujours) de la source nommée « Tune », Modèle:Unité au nord-est (direction Châteauneuf). L'eau était collectée et conduite par des dallots (canalisations) en béton vers le village où quatre lavoirs, deux fontaines et quelques robinets étaient alimentés. Les canalisations étaient fabriquées sur place. L'ancienne fontaine de la place des Armes, datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, fut adaptée pour cette alimentationModèle:Refnec.
Politique et administration
Tendance politique et résultats
Administration municipale
Liste des maires
Modèle:Section à sourcer Modèle:Article connexe Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées : de la Révolution au Second Empire Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées : depuis la fin du Second Empire Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Rattachements administratifs et électoraux
Pour les élections législatives, la commune faisait partie du Canton de Nyons avant mars 2015. Depuis, elle est dans la Troisième circonscription de la Drôme.
Politique environnementale
Finances locales
Jumelages
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Services et équipements
- Une crèche municipale a ouvert ses portes en Modèle:Date-. Le multi accueil Côté Soleil propose trois types d'accueil : permanent, occasionnel et péri-scolaire ; ceux-ci s'adressant à une quarantaine d'enfants de 2 mois ½ à 6 ansModèle:Refnec.
Enseignement
Mirabel-aux-Baronnies dépend de l'académie de Grenoble, circonscription de Nyons<ref>Fiche académique de la commune.</ref>.
Les élèves débutent leur scolarité à l'école maternelle du village (deux classes<ref>école maternelle publique.</ref> pour environ cinquante enfants) puis continuent à l'école primaire communale Renaud-Séchan, inaugurée par le chanteur le Modèle:Date- (quatre classes pour environ cent enfants<ref>école primaire.</ref>).
Santé
Mirabel-aux-Baronnies a créé son propre pôle médical, situé près de la mairie et achevé en 2008. L'Espace Médical du Vieux Relais dispose de deux médecins généralistes, un dentiste, un podologue, un kinésithérapeute, un ostéopathe, un ergothérapeuteModèle:Refnec.
Il y a aussi un cabinet infirmiers et une pharmacieModèle:Refnec.
Manifestations culturelles et festivités
Fête : premier dimanche de septembre<ref name=":1" />.
Loisirs
- Randonnées<ref name=":2" />.
Sports
- Football : Union Sportive Mirabellaise<ref>https://www.ledauphine.com/sport/2016/03/24/que-l-histoire-commence.</ref>.
Médias
Cultes
Mirabel-aux-Baronnies est rattaché à la paroisse catholique « Saint François d’Assise en Nyonsais », dépendant du diocèse de Valence, doyenné de Nyons<ref>paroisse catholique.</ref>.
Économie
Agriculture
En 1992 : oliviers et moulin à huile, vignes (vins AOC Côtes-du-Rhône et VDQS Haut-Comtat), lavande (distillerie), vergers (coopérative fruitière), ovins, apiculture, truffes<ref name=":1" />.
- Marché aux olives : tous les samedis du 30 novembre au 29 février<ref name=":1" />.
Plusieurs marchés sont organisés sur la commune, en plus du celui, hebdomadaire du vendredi : marché aux olives le samedi du Modèle:Date- au Modèle:Date-, Marché aux brocantes Modèle:1er et Modèle:3e de juin à septembreModèle:Refnec.
La commune fait partie de la zone d'appellation de l'huile d'olive de Nyons. Deux moulins à huile sont installés à Mirabel-aux-Baronnies. L'agriculture est également basée sur la viticulture, avec la production de côtes-du-rhône, même s'il n'y a pas de cave coopérative locale. Les producteurs apportent leur vendange à Saint-Maurice-sur-Eygues ou Vinsobres<ref>agriculture.</ref>.
Commerce
Le commerce de proximité est encore actif, avec la présence de : deux boulangeries, un libre service, un bureau de tabac, un restaurant, deux bars, un salon de thé, une boucherie, un bouquiniste, une brocante, une boutique dépôt-vente, une boutique vêtements et accessoiresModèle:Refnec.
Tourisme
- Syndicat d'initiative (en 1992)<ref name=":1" />.
- Camping<ref name=":1" />.
Entreprises
Nombre d'établissements actifs au 31/12/2011 |
225 |
Part de l'agriculture |
41,8 % |
Part de l'industrie |
3,6 % |
Part de la construction |
6,2 % |
Part du commerce, transports et services divers dont commerce et réparation automobile |
36 % 10,2 % |
Part de l'administration publique, enseignement, santé et action sociale |
12,4 % |
Part des établissements de 1 à 9 salariés |
18,2 % |
Part des établissements de 10 salariés ou plus |
0,9 % |
Source : Insee, CLAP (connaissance locale de l'appareil productif).
Revenus de la population et fiscalité
Emploi
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Restes de la tour de Mialon (ancien château seigneurial)Modèle:Refnec.
- Chapelle Notre-Dame-de-Beaulieu (origine au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref name=":1" />.
- Chapelle Notre-Dame de Beaulieu (à Modèle:Unité au sud-ouest de Mirabel) : reste de l'ancienne résidence des dauphinsModèle:Refnec.
- Fortifications : tour de guet (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref name=":1" />.
- Anciens remparts (chemin des Barrys), fortifications et tour du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Ancienne fontaine sur la place des Armes (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)Modèle:Refnec.
- Ruines du château du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (ou Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Refnec).
- Église (ancienne chapelle privée des dauphins) : porte romane, choeur (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), intérieur restauré en 1973<ref name=":1" />.
- Église paroissiale Saint-Julien et son chœur : reste de l'ancienne chapelle delphinale du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, reconstruit en 1645-1651.
- Calvaire à deux stations<ref name=":1" />.
- Chapelle de Saint-RochModèle:Refnec.
- Chapelle des Pénitents BlancsModèle:Refnec.
- Chapelle du CalvaireModèle:Refnec.
- Chapelle de Saint-Pierre (nord-est du village, sur l'ancien chemin des soldats, sur une butte, isolée)Modèle:Refnec.
-
Vue de Mirabel, au fond la montagne de La Lance.
-
Clocher de l'église Saint-Julien.
-
Les remparts.
-
Fontaine classée du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
-
Une partie des canalisations en ciment, datant de 1876, du réseau d'alimentation des fontaines, pendant réparation et pose d'un robinet en 2006.
Anciens remparts de Mirabel
Modèle:Section à sourcer Mirabel possédait trois enceintes. Il n'en demeure que des éléments épars. Les éléments les plus visibles se situent sur la partie est du chemin des Barrys où l'on voit un reste de tour carrée (devenu escalier) et surtout une tour dite sarrasine, de forme semi-circulaire. On trouve un portail en contrebas, qui ouvrait sur un ancien « jas » (bergerie). Plus loin une arcade franchit le chemin qui conduisait au « poste de garde ». Un deuxième élément défensif de l'enceinte extérieure se situe au nord.
Église de Mirabel
Modèle:Section à sourcer
L'église paroissiale Saint-Julien-et-Saint-Victor possède un chœur roman, reste de l'ancienne chapelle delphinale, restaurée avec l'ensemble de l'église au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Son origine remonte à l'époque de l'installation des Montauban (premières années du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) alors que Mirabel était la capitale de la baronnie. Il ne reste du château qu'un élément de tour, à l'angle nord de la place de l’église.
La chapelle fut réaménagée au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Anne, fille de Guy, frère du dauphin Humbert II, et consacrée à saint Victor par l'évêque de Vaison. À l'époque, Mirabel faisait partie du Comtat-Venaissin.
Elle appartient ensuite aux templiers de Beaulieu, puis à leurs successeurs hospitaliers et enfin à l'ordre de Malte jusqu'en 1789.
L'abside en « cul de four » est de style roman provençal, à deux fenêtres (au lieu de une ou trois habituellement).
La voûte en pierre qui la prolonge donne le chœur actuel de style ogival méridional, soutenue par quatre nervures en arc brisé dont la croisée est ornée d’une clé du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Cette clé porte sur sa face inférieure un Agneau de Dieu sculpté.
Sur l'appui de la nervure gauche, on voit un homme accroupi, assis sur sa jambe droite, retenant son genou de la main, son visage tourné vers l'autel. Le drapé de ses vêtements et sa chevelure bouclée ont une facture Renaissance.
Le premier agrandissement date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avec la création de sept autels consacrés par l'évêque de Vaison le Modèle:Date-. Des restaurations seront entreprises en 1616 et 1776.
En 1820, il a fallu renforcer le soubassement du clocher en supprimant une des chapelles latérales.
En 1824, le maire, Mr. Garnier, adresse une supplique au roi Louis XVIII, mettant l'accent sur le mauvais état du bâtiment et sa capacité insuffisante.
Vers 1840; les travaux sont réalisés, donnant à l'église son aspect actuel : extension de la nef, réalisation de tribunes et de stalles, construction d'un nouveau clocher. Les travaux furent réalisés par les compagnons du Devoir. Les chapelles latérales rappellent le style roman, avec les voûtes en briques, celle de la nef prolongeant le style ogival du chœur. Enfin, la sacristie a été construite en 1854.
La dernière restauration intérieure de 1972 est due à la ténacité du père Morel, curé de la paroisse, qui déplâtra les murs, mettant au jour le bel appareillage de pierres, et la signature des Compagnons dans la chapelle qui abrite l'ancien maître-autel.
Les cloches ont été électrifiées en 1992.
- Descriptif intérieur (de l'entrée vers l'autel)
- à droite :
- chapelle des fonts baptismaux et statue de procession en bois doré de la Vierge,
- chapelle Sainte-Anne et autel en bois doré à la feuille (ancien maître-autel),
- orgue et entrée latérale,
- clocher ;
- à gauche :
- chapelle des morts des deux guerres,
- chapelle Saint-Joseph,
- chapelle de la Vierge,
- chapelle du Saint-Sacrement ;
- dans le chœur :
- Vierge à l'Enfant en bois polychrome du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle,
- grand Christ en bois du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle,
- vitrail de saint Julien,
- vitrail de saint Victor.
- Extérieur
Sur la place, se trouve une croix de Mission en fer forgé de 1756. Il existe dans le village plusieurs croix sur les chemins.
Chapelles du village
- Notre-Dame de Beaulieu
Pour accéder à la chapelle, il faut prendre le premier chemin vicinal à droite à la sortie sud de Mirabel, direction Beaulieu. La chapelle de Beaulieu est masquée par un bouquet d'arbres qui couronne un mamelon, à droite de la route.
La chapelle de Beaulieu est un édifice défiguré lors de sa reconstruction en 1841.
Ce fut l'oratoire des Montauban. Ils venaient s'y recueillir lorsqu'ils séjournaient sur leur domaine de Mirabel.
L'existence d'une chapelle à Beaulieu est attestée en 1059 par une charte de l'abbaye Saint-Victor de Marseille.
La chapelle a été reconstruite et décorée par les Montauban qui en ont fait cession en 1237 aux templiers. Après 1308 les biens des templiers furent dévolus aux chevaliers hospitaliers (devenus plus tard les chevaliers de Malte). La chapelle était semblable aux nombreux édifices ruraux construits sur les domaines seigneuriaux pour une communauté relativement restreinte. Comme ailleurs, on trouvait l’abside en cul-de-four, la nef voûtée en plein cintre.
Aujourd'hui, l'abside a disparu, mais on en voit la trace sur le sol devant l'entrée actuelle. L'orientation de la chapelle a été retournée : à l'origine, les fidèles entraient par l'ouest.
L'intérieur est d’une grande simplicité. L'attention est attirée, à droite de la porte, par une dalle de safre (grès local). Il s'agit de la pierre tombale des Montauban. Quelques ossements ont été retrouvés, en 1969, sous le dallage de l'actuelle entrée, à l’emplacement primitif de l'autel. La pierre tombale porte, de part et d'autre de la croix donnée à l'ordre des templiers par le pape Eugène III en 1146, deux écus en ronde-bosse. Celui de droite est orné de la croix templière sculptée dans le cercle traditionnel, celui de gauche représente le blason des Montauban : « fascé de cinq pièces (bandes) et brochant sur le tout, un meuble ». Le meuble est difficile à identifier ; ce pourrait être la représentation emblématique du Drac rhodanien dont le prénom Dragonnet serait issu. C'est sous cette pierre que Dragonet II aurait été enseveli, en 1276, par sa fille Randonne, près des restes de sa femme et de ses parents.
Détruite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, pendant les guerres de Religion, la chapelle fut d’abord relevée au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle puis elle fut laissée à l'abandon par son commanditaire, le prieur de Poët-Laval. À nouveau ruinée, elle fut rebâtie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans des dimensions plus réduites, avec une toiture sur charpente et une façade plate, embellie de modillons sculptés, représentant des têtes de monstres, des personnages, un cheval au front frappé d'une rosace, une fleur hexapétale, etc. Sous le rampant du toit, sont placés la bordure à décor d'oves et de feuilles d'eau. Une curiosité : les deux petits chapiteaux utilisés comme vases à l'antique, aux deux extrémités du pignon. L'ensemble de ces éléments décoratifs provient de l'ancien prieuré templier qui jouxtait la chapelle, et dont on retrouve quelques vestiges : pierres sculptées en réemploi dans le mur de la terrasse actuelle, et surtout la croix templière découverte lors d'une récente restauration et placée à l'entrée de la maison d'habitation.
Longtemps, Notre-Dame de Beaulieu fut le principal lieu de pèlerinage local. Les fidèles allaient prier sur la tombe de Dragonet comme sur celle d'un saint. La mémoire collective a aussi des enjolivures : elle avait gommé le caractère violent et querelleur du baron, et transformé en bonté et en charité l'attachement qu'il portait à Beaulieu.
La chapelle est propriété de la commune. Elle est ouverte au culte le lundi de Pâques.
- Chapelle Saint-Roch
Elle est située à la sortie nord de Mirabel, en bordure de la route D 538 qui conduit à Nyons. Sa construction remonte à la peste de 1629. Après onze mois au cours desquels l'épidémie fit près d’une centaine de victimes, les consuls et la population firent le vœu d'ériger une chapelle dédiée à saint Roch, connu pour son dévouement aux pestiférés. La légende assure qu'il passa par Mirabel au cours d’un voyage qu'il fit en Italie. La construction de la chapelle fut entreprise dès 1630, sur le plan classique des églises rurales. Elle fut consacrée en 1632. Le bâtiment est d'une simplicité extrême. Deux ouvertures carrées encadrent la porte cintrée. Le pignon possède un oculus rehaussé d'une croix en fer forgé. Devant la porte, une croix de mission érigée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La chapelle est propriété privée. La messe n’y était célébrée que le Modèle:Date-.
- Chapelle des Pénitents Blancs
Elle est située au milieu du village dans la D 538 dite « route de Vaison » au croisement avec le chemin de Seguret. À l'origine, il y avait à cet endroit une chapelle dénommée « Notre-Dame-de-Bon-Repos ». Ce fut, jusqu’au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la chapelle du cimetière du village, d'où son nom. Ruinée par les guerres du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et pratiquement abandonnée, Notre-Dame-de-Bon-Repos n'était plus qu’une masure lorsque les Pénitents Blancs de Mirabel voulurent en faire leur chapelle. En 1661, ils obtinrent la cession du vieil oratoire, et bâtirent à sa place une église d'un style dépouillé, avec une façade plate, un peu dans le goût baroque du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle finissant, ornée d'un clocheton aujourd'hui disparu. C'est aujourd'hui une propriété privée.
- Chapelle du Calvaire
Au lieu-dit le Calvaire, dans le quartier Josiol, où le safre rongé par le vent et le ruissellement prend des formes étranges, se dresse un oratoire. Ce petit édifice, posé sur une petite plate-forme, domine un large paysage : la vallée de l'Eygues, la montagne de Garde-Grosse, le défilé du Rieussec, la dépression du Pays Voconce et le Ventoux. De loin, il contraste comme un signal blanc sur un fond coloré. Sa construction remonte au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, à l'époque des dauphins. Sa toiture a conservé sa coiffe de lauzes. En contrebas la grotte du Gisant, autrefois un Christ en bois de figuier a été remplacé en 1942 par un gisant en ciment vandalisé il y a quelques années. Sur la crête de la colline, une stèle en pierres sèches donne le modèle de ce que furent les « stations de chemin de Croix » dont on voit quelques restes dans la garrigue, en redescendant vers le village. La chapelle est propriété communale mais enclavée dans un terrain privé.
- Chapelle Saint-Pierre
La chapelle est située face à la tour Mialon. Elle est propriété privée.
Patrimoine culturel
- Artisanat et expositions<ref name=":1" />.
- Association les « Amis de Mirabel-aux-Baronnies »<ref name=":1" />.
Patrimoine naturel
- Bois du Roi (au sud-ouest du village)Modèle:Refnec.
- Grotte des Sarrasins<ref name=":1" />,<ref name=":2" />.
- Grotte de Serre des Huguenots<ref name=":1" />.
- Fontaines minérales<ref name=":1" />.
La commune ne fait pas partie du parc naturel des Baronnies provençales créé en 2014, bien que située à l'intérieur de son périmètre.
Personnalités liées à la commune
- Fernande Flagon (1908-1996), née dans la commune. Elle fut maire de Valenton, une des premières en France.
- La chanteuse Romane Serda et son mari, RenaudModèle:Refnec.
- Le journaliste Nicolas Crozel (Radio France)Modèle:Refnec.
- Estelle Leblond, pilote de moto sidecarModèle:Refnec.
- René Mella des Compagnons de la chanson, habitait Mirabel-aux Baronnies, où il est mort<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Héraldique, logotype et devise
Annexes
Bibliographie
- P. Ollivier-Elliott, Les Baronnies, Modèle:ISBN.
- Claude Leone-Chanot, Mirabel aux Baronnies, Modèle:ISBN.
- Documentation de la ASPM (Association pour la Sauvegarde du Patrimoine de Mirabel-aux-Baronnies), archivesModèle:Refnec.
Article connexe
Liens externes
- Modèle:Site officiel
- Mirabel-aux-Baronnies sur le site de l'Institut géographique national / page archivée depuis 2011.
- Modèle:Bases géographie
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes