Liste des séismes historiques en France

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Modèle:Article général Modèle:Autre Modèle:Double image Cette liste recense l'ensemble des séismes historiques en France. Il s'agit des séismes pour lesquels il n'existe pas de donnée instrumentale et qui sont uniquement connus par des traces écrites de chroniques et de témoignages reportés soit au moment des faits, soit a posteriori. Elle concerne les séismes qui se sont produits avant 1962, date à laquelle les séismes sont recensés par instruments.

Zones touchées

En France métropolitaine, l'Est du pays (Alsace, Jura, Alpes), le Sud-Est (Alpes-Maritimes, Provence) et les Pyrénées sont les plus concernés. Un risque plus diffus existe du Cotentin aux Charentes<ref>Source : explication données à l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques, le 7 juillet 2010, lors d'une table ronde sur le sujet, Pierre-Yves Bard, chercheur au Laboratoire de géophysique Internet et tectonophysique</ref>. Les derniers gros séismes recensés datent ainsi de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avec notamment celui de Provence en 1909, qui a fait des centaines de victimes et des dommages économiques estimés à Modèle:Unité d'euros.

En Outre-mer, aux Antilles, l'aléa (la probabilité) de séisme est élevé, et les constructions sont vulnérables. Le risque de tsunami existe aussi. En 2010, l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) a conclu qu'Modèle:Citation<ref>Communiqué annonçant la publication des actes d'une audition, publié sous forme de rapport de l'OPECST, le 28 octobre 2010</ref>. Selon les experts interrogés par l'OPECST, un séisme comme celui survenu en Provence en 1909 ferait des centaines de victimes et des dommages économiques aussi importants qu'il y a un siècle, et un séisme comme celui de Fort-de-France en 1839 ferait aujourd'hui plus de Modèle:Nombre.

Liste chronologique des séismes ressentis sur le territoire actuel de la France

Moyen Âge

  • 463, Dauphiné, plus ancien séisme connu et répertorié en France métropolitaine<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
  • 502, France et Belgique, «Tremblement de terre qui dure trois heures (dit-on), renverse mille bâtiments (+) et tue (4) trois cents personnes  » (Essai chronologique pour servir à l'histoire de Tours)<ref>Grégoire de Tours - Histoire des Francs - Livre X ici : « Le 14 juin, au moment où la lumière du matin commençait à disparaître, il y eut un grand tremblement de terre ».</ref>.
  • 922, Cambrai<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • 1059, Saint Maixent (Deux Sèvres). Un tremblement de terre détruit l'Abbatiale. Les habitants, effrayés, s'enfuient dans la forêt de Vouvant.
  • 1083, Poitiers (15 novembre) "Un grand tremblement de terre détruit une grande partie de la ville de Poitiers et l'église sainte Radegonde"<ref>Modèle:Ouvrage</ref>

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  • 1155, Bourgogne, " La première année du règne de l'empereur Frédéric {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} (-Modèle:P.)...(Modèle:P.-). En Bourgogne, la terre fut trois fois ébranlée dans une seule nuit, et la secousse renversa plusieurs bâtiments. " (Histoire du Hainaut traduite de Français avec le texte en Latin, par Jacques de Guise, 1831, Vol 12, chapitre XXV, bas de pages 163 à 167). [[Frédéric Barberousse|Frédéric {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] ayant été couronné le 18/06/1155, on peut raisonnablement croire que ce séisme a donc eu lieu entre Modèle:Date- et Modèle:Date-.

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  • 1321, Perpignan (Modèle:Date-) « très fort tremblement de terre, court et sans conséquence, le jour de Noël ».
  • 1330, Perpignan (Modèle:Date-) « une heure avant le jour, secousse de la durée d’un Ave Maria » (Fuster, loc, cit. Modèle:P.).
  • 1356, France, Suisse et Allemagne (Modèle:Date-) le séisme de Bâle fait de très gros dégâts et plusieurs centaines de morts (magnitude entre 6,6 et 6,8).
  • 1373, Perpignan (Modèle:Date-) « En Roussillon et dans toute la Catalogne ; il y eut un grand tremblement de terre qui dura neuf heures. Tout le monde était terrorisé » (Livre vert mineur ; lot2 Arch., Mairie de Perpignan).
  • 1374, Roussillon & Catalogne N-E (Modèle:Date-) « D’après La Penya, Marca et Corbéra, une multitude de tours et fortins croulèrent ou furent lézardés à Barcelone durant 3 jours » (Octave Mengel, Monographie des Terretremols de la région catalane in Bulletin de la Société Ramond, Arch Dépt Perpignan).
  • 1375, Perpignan (Modèle:Date-) « Ce jour qui était un jeudi, une heure avant le chant du coq, la terre trembla l’espace d’un Ave Maria » (Livre vert mineur, folio 2).
  • 1376, Catalogne (Modèle:1er février) « Toute la Catalogne et d’autres points ressentirent une forte secousse » (La Renaixensa, loc. cit.).
  • 1381, Perpignan (Modèle:Date-) « Modèle:Date- qui était un samedi, un modeste tremblement de terre fut ressenti » (Livre vert mineur).
  • 1382, Calais (intensité VIII à IX).
  • 1387, Antibes (intensité VI à VII).

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  • 1410, Catalogne (Modèle:Date-) « Il y eut un violent tremblement de terre » (dans toute la Catalogne).
  • 1420, Perpignan jusqu'à Tortosa « Il parut en Espagne des signes terribles. On entendit en Catalogne des grondements souterrains, joints à de fréquents tremblements de terre. Il se forma, à Amer, petite ville près de Gérone, deux gouffres de feu d’où sortaient des torrents de flammes, qui étouffaient ceux qui avaient la curiosité et l'imprudence de s’en approcher à deux jets de pierre ».
  • 1427, Amer (près d'Olot) « Nous arrivons au paroxysme de violence pour la région située au sud d’une ligne allant de Gérone à Prats-de-Mollo-la-Preste (F). La série des méga-séismes commence le Modèle:Date- et se continue le dimanche Modèle:Date-, les 13, 14, 15, 17, 19, 21 et 22 du même mois. Celui du 15 détruisit Amer en partie ».
  • 1428, Prats-de-Mollo-la-Preste (Modèle:Date-) « La ville perd ses remparts et nombre d'édifices dans le tremblement de terre (des lettres d'Alphonse V d'Aragon données à Tortosa le Modèle:Date- accorderont des indemnités justifiées à la ville et vallée de Prats de Mollo et l’autorisation de lever des impôts et revenus exceptionnels pour réparer ponts et remparts détruits ou ébranlés par les récents séismes et inondations). La procession du lundi de Pentecôte 1430 est fondée pour commémorer ces évènements du Modèle:Date-. »
  • 1428, Arles sur Tech « Une charte du roi Alphonse V d'Aragon et de Marie, son épouse, oblige les recteurs de la communauté d'Arles sur Tech à établir des impôts extraordinaires pour réparer deux tours et une partie des remparts détruits par le tremblement de terre du Modèle:Date- ».
1427-1428-1429, Gérone, Prats de Mollo, Barcelone, Amer, Olot, Puigcerda, Arles sur Tech, Céret, Saint Martin du Canigou, Olette, le Haut Conflent (intensité VIII à IX).
  • 1448, Perpignan jusqu'à Barcelone (Modèle:Date-) « Ce samedi Modèle:Date- eut lieu un tremblement de terre qui fut ressenti dans tout le territoire roussillonnais et à Barcelone. Il dura l'espace d'un pater noster et un ave maria".
  • 1449, Calais (intensité VII).
  • 1450, Perpignan (Modèle:Date-) "Ce jour qui était un mercredi des quatre temps, avant la fête de St Mathieu apôtre, année de la nativité MCCCCL, la terre trembla à Perpignan, l'espace d'un pater noster et un ave maria".
  • 1458, Puigcerda (Modèle:Date-) le Modèle:Date-, les consul de cette ville ordonnent une procession générale pour raison du tremblement de terre qui a eu lieu la nuit passée  ».
  • 1466, Catalogne et toute l'Espagne « grand tremblement de terre qui fut ressenti aussi en Catalogne » (Cazzurro, loc.cit, Modèle:P.).
  • 1477, Riom, Auvergne (intensité VII à VIII).
  • 1490, séisme de Limagne de 1490, importants dégâts à Clermont-Ferrand et Riom en Auvergne (intensité VIII).
  • 1494, Roquebillière, comté de Nice (intensité VIII).

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  • 1509, Manosque, (Modèle:Date-) Haute-Provence, faille de la Moyenne Durance (intensité VIII)<ref name=faille_durance>Sismotectonique de la faille de la Moyenne Durance, Site de l'IRSN, à partir de SISFRANCE, archives historiques, consulté le 9 août 2011.</ref> ;
  • 1512, Saint Maixent, Deux-Sèvres (25 août) "La terre trembla tellement que les solives et autres bois des maisons criaient en leur mortaise"<ref>Modèle:Ouvrage</ref>
  • 1548-1549, 16 janvier, la saint Antoine, Montélimar, Châteauneuf du Rhône, d'après Mtre Jean PERRAT notaire d'Orange
  • 1556, comté de Nice (intensité VIII à IX, 150 morts) ;
  • 1560, Perpignan (Modèle:Date-) « Vers 9 heures se produisit une agitation qui dura peu de temps » ;
  • 1564, Roquebillière, comté de Nice (intensité VIII, 500 morts) ;
  • 1579, (25 ou Modèle:Date-), centre et sud-ouest de la France<ref>Nicolas Le Roux, La faveur du roi, Mignons et courtisans au temps des derniers Valois (vers 1547-vers 1589), Seysse, Champ Vallon, 2001, Modèle:P.</ref>,<ref>Témoignage de Michel Le Riche, avocat du roi à Saint-Maixent (Deux-Sèvres), contemporain des évènements : « Le lundi 26 [janvier 1579], entre 7 et 8 heures du matin, la terre trembla » (Michaël Piat, Le papier journal d'un avocat aux temps des guerres de religion : édition critique d'un texte disparu, mém. de maîtrise, histoire moderne, dir. Jean Duma, univ. Poitiers, 1998, t. 2, Modèle:P.).</ref> ;
  • 1580 (Modèle:Date- 16h), Pas de Calais (intensité VII-VIII épicentre en mer dans le détroit, Calais, Douvres, plusieurs victimes<ref>Ce tremblement de terre est signalé par F. C. Louandre (Modèle:P.) dans Histoire d’Abbeville et du Comté de Ponthieu jusqu’en 1789 [Paris, Joubert ; Abbeville, Jeunet, 1845] (Louandre évoque aussi les mémoires-journaux de Pierre de L'Estoile, Paris, librairie des Bibliophiles, 1875, tome I, page 357). « Le mercredi après Pâques, 6 avril 1580, sur les six heures du soir, l’épouvantable tremblement de terre dont il est parlé dans le Journal de l’Étoile se fit ressentir à Abbeville et dans les lieux circonvoisins ; il dura sept à huit minutes, ébranlant les maisons et les églises, mais il n'eut point, à ce qu'il paraît, de suites funestes ».</ref>,<ref>Document de l'académie d'Amiens, « Le séisme du Pas-de-Calais du 6 avril 1580 ».</ref>,<ref>Une violente secousse s'est fait sentir pendant une minute de Paris (France) à York (Grande-Bretagne) et dans tous les Pays-Bas. Selon un chroniqueur qui le rapporte en 1692 et le date du 5 avril 1580, il avoit fait bondir les eaux de la mer comme dans une tourmente mais n'avoit causé aulcun dommage considérable.</ref>,<ref>BRGM Sismicité en France.</ref>
  • 1580, Cornella en Catalogne « Entre 9 et 10 heures de la nuit, un tremblement de terre qui dura l'espace d'un pater noster et un autre un peu moindre » « Peut-être faut-il voir dans ce séisme la répercussion en Catalogne du violent tremblement de terre qui, le Modèle:Date- de cette même année, se fit sentir dans toute la France et dont l'épicentre, d'après M. Montessus de Ballore, se trouvait vraisemblablement sous la Manche.
  • 1584, Marboz Ain, (11 Mars) entre 11h et 12h un tremblement de terre qui dura l'espace d'un 1/8 heure d'après Jullian Mosset, curé de Marboz »

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  • 1613, Roquebillière, Alpes-Maritimes (intensité > VII).
  • 1640, Valenciennes, Bruxelles, « Le troisième jour du mois d'apvril dudit an, environ les deux heures de nuict se fit un tremblement de terre par toute l'Europe que plusieurs villes des Pais-Bas en eurent de la grande appréhension, signament à la ville de Bruxelles, capitalle de Brabant, que la plupart des habitans en furent grandement effaié, le jour ne pouvant luire et esclairer à temps assé à leur desir et souhait afin de pouvoir aller aux églises pour mander des confesseurs signament aux RR. PP. jésuites, selon que la presché en l'église abbatialle de St-Jean en Valentienne, le R. P. Bernard Jhallia, liègeois.<ref>3 avril : de violentes secousses ont fait des dégâts, extrait de Histoire des choses les plus remarquables advenues en Flandre, Hainaut, Artois et pais circonvoisins depuis 1596 jusqu'en 1674 par Pierre Le Boucq, Amédée Le Boucq de Terna, page 30 d'origine ou page 41/407 de l'ouvrage sur Google Books ; https://books.google.fr/books/download/Histoire_des_choses_les_plus_remarquable.pdf?id=9VZbAAAAQAAJ&hl=fr&capid=AFLRE70SO1o-TVmCu3iZxw2fOEmz5PwjvNEkqdQQ0wbUaCvSZQao8RgcLwm28nREoMSuCTCmrkLkwr4wjKhgLS2OUvawd3XSUQ&continue=https://books.google.fr/books/download/Histoire_des_choses_les_plus_remarquable.pdf%3Fid%3D9VZbAAAAQAAJ%26hl%3Dfr%26output%3Dpdf</ref>
  • 1640, entre la Somme, la Meuse et la mer<ref>4 avril : de violentes secousses dans le sens Est-Ouest ont fait des dégâts.</ref>.
  • 1644, Roquebillière, Alpes-Maritimes (intensité VIII).
  • 1657, Sainte-Maure-de-Touraine, Touraine (intensité VII à VIII).
  • Séisme de 1660 en Bigorre (intensité VIII-IX, ± 30 morts).
  • 1678, (Modèle:Date-) entre Saint-Paul-lès-Durance et Ganagobie, faille de la Durance (magnitude ≥ 6)<ref name=faille_durance/>.
  • 1682, (Modèle:Date-), ressenti de Saint-Pierre-d'Albigny (Savoie) à Chambéry<ref>Source : Registre paroissial, visible en ligne sur le site des Archives départementales de Savoie, Saint-Pierre d'Albigny, registre 138EDEPOT41, vue 101/133, texte : Tremblement de terre du douzième may 1682 a deux heures après minuit environ, il est arrivé un tremblement de terre a St-pierre d'Albigny qui m'a fait crouler dans le lit et craquetter le plancher l'espace de plus d'un ave maria tout entier. Le même arriva à Chambéry et dans tous les pays voysins.</ref> ; Remiremont, Vosges (intensité VIII)<ref>Église Saint-Pierre, 12 mai 1682 : Les secousses d'un tremblement de terre font s'écrouler les voûtes du transept. Le roi Louis XIV, dont les armées occupent alors le duché de Lorraine, fait un don de Modèle:Nombre pour la reconstruction de l'abbatiale.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Le tremblement de terre de 1682 de Plombières-Remiremont</ref>; Bains-les-Bains, Vosges, fut détruite en 1682 par un violent tremblement de terre. Cela explique l'absence de constructions antérieures au Modèle:S mini-.
  • 1692, Fenain (Modèle:Date-), Nord<ref>le registre d'état civil de Fenain de cette année-là [1] porte le témoignage du curé de la paroisse d'un tremblement de terre centré près de Liège (B), ressenti dans tout le Nord et au-delà, une tour ronde du château de Coucy ayant alors présenté une fissure du haut en bas</ref> ; Houplin-Ancoisne, Nord<ref>Me Hennuyer, curé d'Houplin, relate dans son état-civil que le 18 de septembre 1692, il se fit un tremblement de terre sur les deux heures de midy. On croioit que toutes les maisons tomberoient et ceux qui estoient sur les sièges estoient élevés.</ref> ; Lille, Nord<ref>: Me Lefrancq rajouta à la suite de cet acte à Linselles que le même jour à la même heure, la maison de ville de Lille et plusieurs murailles se sont ouvertes par l'effet de ce tremblement de terre, que toutes les maisons de cette ville firent un mouvement, et semblablement à Courtrai o* s'étendait l'armée du Duc de Luxembourg, de même à Cambrai et à Mons. Tous croyoient que c'étoit la fin du monde et pensoient à mourir. De là je m'attends à voir de mauvaises suites si Dieu le laisse encore un peu de temps sur la terre.que le même jour à la même heure, la maison de ville de Lille et plusieurs murailles se sont ouvertes par l'effet de ce tremblement de terre, que toutes les maisons de cette ville firent un mouvement, et semblablement à Courtrai où s'étendait l'armée du Duc de Luxembourg, de même à Cambrai et à Mons. Tous croyoient que c'étaoit la fin du monde et pensoient à mourir. De là je m'attends à voir de mauvaises suites si Dieu le laisse encore un peu de temps sur la terre.</ref>,<ref>: Houzé de l'Aulnoit en dit ceci : Le jeudi 18 septembre 1692 à deux heures après dîner (diner est alors midi) il se fit à Lille un grand tremblement de terre ; toutes les maisons sentirent cinq ou six secousses bien rudes (Le Livre de Messire Daniel Le Comte, secrétaire du Roy. 1664-1715).</ref> ; Linselles, Nord<ref>Un acte notarié de Linselles confirme que Félix Vincre, clerc paroissial, et deux autres personnes de Linselles, affirment avec serment pardevant Me Maximilien Lefrancq, notaire, et en présence de deux témoins, que le 18 septembre 1692 vers deux heures et demie après midi, il est arrivé un tremblement de terres audit Linselles. Félix Vincre déclare, que, se trouvant en ce moment dans le grenier de la clergerie, la maison trembloit à ce point qu'il craingnit qu'elle s'abattit. Les deux autres attestent qu'étant dans une grange derrière le cimetiète, ils virent l'église paroissiale trembler de telle sorte qu'elle faisoit le mouvement d'une balançoire, qu'ils entendirent la grosse cloche sonner dix coups par l'effet de ce mouvement bien qu'il ne fit ni vent ni tempête. Ensembles ils certifient que ce tremblement a été ressent par tous les voisins de la place.</ref> ; Mons, (Belgique)<ref>Me Lefrancq encore rajoute à la suite de cet acte à Linselles qu'il s'est fait le 18 septembre au-dessus de la ville de Mons une chose effroyable ; le ciel s'est ouvert par deux fois, et on y vit deux armées qui se combattoient, et une infinité de têtes de morts.... L'esprit ébranlé du brave homme a dû plutôt lui faire penser entrevoir les armées de France sous le commandement du Duc de Luxembourg (qui pillèrent Wervick) et celles ennemies du Duc de Bavière allié au Roi d'Angleterre.</ref>.

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  • 1812, Beaumont-de-Pertuis, Provence(Modèle:Date-) (intensité VII-VIII), faille de la Durance<ref name=faille_durance/> ;
  • 1822, Bugey Bresse (Intensité VII-VIII) ;
  • 1828, Le Quesnoy (Modèle:Date- 9 h 30 min), Nord, magnitude nc ;
  • 1835, (Modèle:Date-) entre Saint-Paul-lez-Durance et Ganagobie, faille de la Durance<ref name=faille_durance/> ;
  • 1839, Martinique (Modèle:Date-). Un violent séisme de magnitude estimée entre 7,6 et 7,8 (d'après Dorel) frappe l'île durant une quarantaine de secondes. Cependant un rapport du BRGM datant d'Modèle:Date- estime entre 7,0 et 7,5 la vraie magnitude du séisme en tenant compte d'une part des isoséistes et d'autre part, de la relation entre la durée des secousses et la magnitude<ref>[3].</ref>. Quoi qu'il en soit, le séisme a atteint des intensités de VIII en Martinique avec des intensités locales de IX à Fort-de-France<ref name="seis"/>.On dénombre plus de 300 morts mais le bilan a pu être plus lourd étant donné l'absence de recensement à l'époque (esclavage)<ref>[4].</ref>. Voir séisme du 11 janvier 1839 en Martinique.
  • 1843, Guadeloupe (Modèle:Date-). L'un des séismes les plus puissants jamais ressentis aux petites Antilles et le plus fort dans l'ensemble du territoire français (Métropole et Outre-Mer), d'une magnitude estimée entre 8,0 et 8,3 ébranle pendant près de 90 longues secondes la Guadeloupe et les petites Antilles ce qui provoque la mort de plus de Modèle:Unité dans l'arc<ref name="seis"/>,<ref>[5].</ref>. Les intensités sont de IX sur l'ensemble du territoire Guadeloupéen mais aussi à Antigua et Barbuda. En Martinique l'intensité atteint toujours VI-VII. Il est ressenti jusque dans le sud de la Floride aux États-Unis. Un rapport du BRGM datant de mars 1985 révise la magnitude entre 7,5 et 8,0 en tenant compte de la loi d'atténuation macrosismique mais estime que la magnitude devrait être supérieure à 7,7<ref>http://infoterre.brgm.fr/rapports/85-SGN-085-GEG.pdf.</ref>. Cet magnitude plus faible aurait alors expliqué l'absence de tsunami ou de subsidence notable. La magnitude du séisme reste matière à débat puisque de plus récentes études (Feuillet en 2011 et Hough en 2013) suggèrent une magnitude de 8,5<ref>http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/jgrb.50083/epdf.</ref>. Hough explique l'absence de tsunami d'envergure soit par une profondeur élevée, soit par un mécanisme transformant. Jusqu'alors le séisme du Modèle:Date- qui a touché la Guadeloupe avait toujours été envisagé comme un séisme de subduction inter-plaque.
  • 1851, L'île de la Guadeloupe est touchée par un séisme (magnitude estimé: 5,5) dont l'épicentre est situé près de Capesterre-Belle-Eau (intensité VII)<ref name="seis"/>
  • 1854, Argelès-Gazost Bigorre (intensité VII-VIII) ;
  • 1854, Coucy-le-Château-Auffrique Aisne; Communication d'une note envoyé par M. Grégoire, sur les effets du tremblement de terre qui, Modèle:Date-, à une heure de l'ap.-midi, a ébranlé le château de Coucy et a rouvert les crevasses du Donjon. Pour conserver le souvenir de ce phénomène, la Société décide qu'une note sera insérée à son procès-verbal....<ref>Bulletin de la Société Académique de Laon, tome 5, éd. à Laon chez Baston, 1856, Modèle:P.=Bulletin de la Société Académique de Laon, tome 5, éd. à Laon chez Baston, 1856, Modèle:P..</ref>.
  • 1855, Chasteuil Haute-Provence (intensité VIII) ;
  • 1857, Rumilly (Modèle:Date- 7 h 3 min), Nord, magnitude 5 ;
  • 1858, (Modèle:Date-) entre Saint-Paul-lez-Durance et Ganagobie, faille de la Durance<ref name=faille_durance/> ;
  • 1863, Beynes Haute-Provence (intensité VII) ;
  • 1866, La Motte-du-Caire Haute-Provence (intensité VII-VIII) ;
  • 1867, Douai (Modèle:Date- 3 h 30 min), Nord, faible intensité ;
  • 1870, Cerdagne (Modèle:Date-) « Vers 8 h 30 du soir, une secousse est ressentie à Bourg-Madame et à Latour-de-Carol, très perceptible par tout le monde, surtout les personnes couchées. Pas de dégâts »<ref>Journal des P.O. du 4 février 1870.</ref>.
  • 1873, Châteauneuf-du-Rhône Drôme (intensité VII-VIII) ;
  • 1883, Douai (Modèle:Date- 6 h 45 min), Nord, faible intensité ;
  • 1884, Guillestre Dauphiné (intensité VII) ;
  • 1886, Haute-Loire (Modèle:Date-), secousse ressentie à Alleyras et Langogne<ref>Modèle:Lien web.</ref>
  • 1887, le Séisme de 1887 en Ligurie ressenti dans les Alpes-Maritimes, les Alpes-de-Haute-Provence et jusqu'en Languedoc oriental ;
  • 1889, Cantal (Modèle:Date-), secousse ressentie à Neuvéglise et Chaudes-Aigues<ref>Modèle:Lien web.</ref>
  • 1889, Auvergne (Modèle:Date-), secousse ressentie dans les départements du Puy-de-Dôme, du Cantal, de la Haute-Loire, de la Lozère et de l'Aveyron<ref>Modèle:Lien web.</ref>
  • 1892 (Modèle:Date-)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, secousse ressentie à Mende, Nasbinals, Saint-Chély-d'Apcher et Laissac, mais également en Isère, dans la Drôme et à Lyon
  • 1892, Sin-le-Noble, (Modèle:Date- 6 h 30 min et réplique 10 h 30 min), Nord, magnitude pour la Modèle:1re secousse 4,5 (non communiquée pour la Modèle:2e)<ref>BRGM, Sismicité en France métropole.</ref> ;
  • 1894, Cerdagne (Modèle:Date-) à 7h35, forte secousse ressentie surtout à Bourg-Madame. Le mouvement venant du N-E a duré 3 à 4 secondes<ref>Indépendant des P.O. du 21 janvier 1894.</ref> ;
  • 1896, Vitry-en-Artois (Modèle:Date- 21 h 15 min), Cambrésis, Pas de Calais, intensité VI ;
  • 1897, Guadeloupe, un violent séisme de magnitude estimé à 5,5 frappe dans le port de Pointe-à-Pitre et provoque de très nombreux dégâts en raison de son emplacement dans cette zone urbanisée et marécageuse (intensité VIII), 7 morts et 40 blessés<ref>[6].</ref>,<ref name="seis"/>

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (avant 1962)

Fichier:Salon - Tremblement de terre - 11 juin 1909.jpg
Effets du séisme de juin 1909 à Salon

Notes et références

Modèle:Crédit d'auteurs Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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