André Danjon

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2 André Danjon, né le Modèle:Date de naissance à Caen (Calvados) et mort le Modèle:Date de décès<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>D'autres sources comme l'encyclopédie Universalis indique une mort le 27 avril 1967</ref> à Suresnes (Seine), est un astronome français qui a inventé ou perfectionné plusieurs instruments utiles à l'astronomie de position.

Biographie

Élève du lycée de Caen où il a comme professeur Henri Villat, il est admis à l’École normale supérieure en 1910 et reçu à l'agrégation de sciences physiques<ref name=Chervel>D'après Modèle:Lien web.</ref> en 1914. Mobilisé dans l'infanterie, il est blessé sur le front de Champagne et perd un œil. Promu lieutenant d'artillerie, décoré de la Croix de Guerre et de la Légion d'honneur, il est réaffecté au service du repérage par le son que dirigeaient Pierre Weiss et son professeur de l’École normale, Aimé Cotton<ref name="De_Broglie">Modèle:Article</ref>.

En 1919, recommandé par Émile Borel à Ernest Esclangon , il est nommé astronome-adjoint de l’observatoire de Strasbourg<ref name="De_Broglie"/>, dont il devient le directeur entre 1929 et 1945 ; puis il prend la direction de l’observatoire de Paris entre 1945 et 1963.

Doyen de la Faculté des sciences de Strasbourg en 1935, il devient recteur de l'université de Strasbourg lorsqu'elle se replie à Clermont-Ferrand en 1940. Il va y jouer un rôle important pour protéger de la Gestapo les enseignants et les étudiants alsaciens, ce qui lui vaut d'être révoqué en 1942.

Astronome, il conçoit une méthode pour mesurer le reflet de la Terre sur la Lune à l’aide d’un télescope dans lequel un prisme coupe l’image de la Lune en deux images identiques côte à côte. En réglant le diaphragme pour obscurcir une des images jusqu’à ce que la partie éclairée par le Soleil ait le même éclat apparent que la partie éclairée par la Terre sur l’image non réglée, il parvient à mesurer l’ajustement du diaphragme et obtient ainsi une mesure correcte de l’éclat de la Terre. Il enregistre ces mesures de 1925 à 1950. Sa méthode est connue actuellement sous le nom de balance de Danjon, sur laquelle zéro est égal à une Lune à peine évidente (échelle de Danjon).

Son « astrolabe impersonnel<ref>Cf. Modèle:Article.</ref> » est un instrument d'astro-géodésie permettant d'estimer à la fois la déclinaison et l'ascension droite d'un astre ; toutefois, le poids considérable de cet appareil n'en permet l'emploi que dans un observatoire fixe, car il nécessite une base de mesure extrêmement stable : du fait de sa taille (haut de Modèle:Unité), il est monté sur une vis à pédale. C'est une amélioration de l'astrolabe à prisme de Claude et Driencourt<ref name="AClaude">Cf. Modèle:Lien web. Ludovic Driencourt (1858-1940), ancien élève de l’École polytechnique, a été actif en géodésie.</ref>,<ref name="Driencourt">Cf. Modèle:Ouvrage.</ref> du point de vue de la luminosité et de l’influence de l'équation personnelle de l'observateur.

Comme d'autres astrolabes ou cercles zénithaux, l'astrolabe de Danjon sert à déterminer la trajectoire d'une étoile à distance zénithale constante, c'est-à-dire à déterminer précisément ses coordonnées (latitude et longitude astronomiques), par la méthode des hauteurs égales.

Le transit stellaire est observé, non à travers un réticule, mais par coïncidence de l'image directe de l'astre, et de son image réfléchie par un horizon au mercure. L'almicantarat (distance zénithale de 30°) est défini comme le milieu de la ligne séparatrice des deux images reflétées superposées dans le champ de vision de la lunette. Les deux images se recoupent en effet selon un diamètre horizontal dans le champ d'observation<ref name="Buschmann">D'après Modèle:Article.</ref>.

Pour améliorer sa précision, l'observateur peut maintenir la coïncidence des deux images grâce à un prisme polariseur couplé à une vis micrométrique. Les clichés sont en principe horodatés électroniquement. La précision que l'on peut attendre de cet instrument est supérieure à 0,1 seconde d'arc, et même, après plusieurs nuits d'observation, jusqu'à 0,05 seconde d'arc<ref>D'une nuit à la suivante, les indications d'un même astrolabe peuvent dériver de 0,5 seconde d'arc : ce phénomène tient aux perturbations de l'ambiance (réfraction variable des couches atmosphériques, réfraction des parois du laboratoire et de la coupole, fluctuations thermiques).</ref>. Au cours des dernières décennies, cet appareil a servi, non seulement à déterminer précisément les coordonnées astronomiques des étoiles, mais aussi à fixer l'étalon universel de longueur<ref name="Ramsayer">D'après Modèle:Ouvrage</ref>.

On doit enfin à Danjon la définition de l’année tropique.

Avec Jean Kovalevsky, il crée un laboratoire de recherche moderne, remplaçant l’ancien service des calculs au sein du Bureau des longitudes, lequel devint le service des calculs et de mécanique céleste du bureau des longitudes puis en 1998 l’Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides (IMCCE) au sein de l’observatoire de Paris.

Il est élu membre de l’Académie des sciences en 1948 et reçoit la médaille d'or de la Royal Astronomical Society en 1958. La médaille d'or du CNRS lui est décernée en 1959<ref>Modèle:Lien web</ref>. Danjon préside par deux fois la Société astronomique de France, ce qui représente un cas unique dans l'histoire de cette association<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Œuvres

  • Description du ciel, 89 p., 59 pl., F. Rieder, 1926.
  • Lunettes et télescopes. Théorie : Conditions d'emploi, Description, Réglage, Histoire, en collaboration avec André Couder, 715 p., 346 fig., 14 pl., éditions de la Revue d'optique, 1935 ; rééd. Paris, Albert Blanchard, 1990.
  • Table des fonctions trigonométriques, valeurs naturelles à 6 décimales de centième en centième de degré nonagésimal, suivies de tables diverses, 126 p., un abaque et un encart, librairie Hachette, 1948.
  • Cosmographie pour la classe de Mathématiques, 317 p., 173 fig., 32 pl., Librairie A. Hatier, 1948.
  • Cosmographie pour la classe de Philosophie, 216 p., 123 fig., 32 pl., Librairie A. Hatier, 1950.
  • Astronomie générale. Astronomie sphérique et éléments de mécanique céleste, J. & R. Sennac, 1952 ; seconde édition, revue et corrigée, 1959 ; rééditions multiples.

Reconnaissance

Distinctions

Hommages

Notes et références

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Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

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