Paul Rebeyrolle

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2 Paul Rebeyrolle, né le Modèle:Date de naissance à Eymoutiers (Haute-Vienne) et mort le Modèle:Date de décès à Boudreville (Côte-d'Or), est un peintre, lithographe et sculpteur français<ref>Cf. notice d'autorité du catalogue général de la Bibliothèque nationale de France.</ref>.

Artiste expressionniste et matiériste, il est rattaché au courant de la nouvelle figuration.

Biographie

Né du mariage de Jean Rebeyrolle et de Marie Ensergueix, instituteurs, Paul Rebeyrolle voit son enfance marquée par le mal de Pott, tuberculose osseuse l'obligeant à de longs moments d'immobilité<ref name="EYM">Espace Rebeyrolle, Eymoutiers, Paul Rebeyrolle, biographie.</ref>. Il effectue ses études secondaires jusqu'à l'obtention du baccalauréat de philosophie au lycée Gay-Lussac de Limoges avant de rejoindre Paris en Modèle:Date-<ref name="EYM"/>. Il découvre alors les peintres contemporains ainsi que la peinture classique au musée du Louvre et, restitue Bernard Dorival, c'est rapidement qu'il est remarqué Modèle:Citation<ref name="DOR">Bernard Dorival, Les Peintres du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle du cubisme à l'abstraction, 1914-1957, Paris, Éditions Pierre Tisné, 1957, Modèle:Pp..</ref>.

Il est acteur engagé du Manifeste de l'homme témoin qui, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, prône autour du critique d'art Jean Bouret un retour au réalisme contre les tendances de l'art contemporain<ref>René Huyghe de l'Académie française et Jean Rudel, L'Art et le monde moderne, Larousse, 1970, vol. 2, Modèle:P..</ref>. Il participe ainsi le Modèle:Date- à la galerie du Bac à l'exposition de « L'homme témoin » avec Bernard Lorjou, Yvonne Mottet, Michel Thompson, Michel de Gallard et Gaston Sébire. Ce groupe de « L'homme témoin », que rejoindront bientôt Bernard Buffet, Jean Couty, Simone Dat et André Minaux, sera fondateur du mouvement de la Jeune Peinture. En la même année 1948, il exécute pour les abattoirs de la Villette une fresque murale précisément intitulée Les Abattoirs de la Villette<ref name="MUS"/>.

Ainsi, en 1949 (année où il épouse Simone Dat<ref name="JUR"/>), Rebeyrolle Modèle:Incise est à l'origine du Salon de la Jeune Peinture avec Denys Chevalier, Pierre Descargues, Philippe Cara Costea et Gaëtan de Rosnay, dont la première édition intitulée Premier Salon des Jeunes Peintres se tient du Modèle:Date- au Modèle:Date- Modèle:Incise à la galerie des beaux-arts<ref name="DES">Pierre Descargues (préface), Premier Salon des Jeunes Peintres - Catalogue, édition de la Galerie des Beaux-Arts, janvier 1950.</ref>. C'est à la fin du quatrième salon, soit le Modèle:Date-, que le comité fonde l'Association de la Jeune Peinture dont les statuts, rédigés par l'avocat Jean Guillemot Modèle:Citation<ref name="JEU">Francis Parent et Raymond Perrot, Le Salon de la Jeune Peinture - Une histoire, 1950-1983, Éditions Jeune Peinture/Imprimeurs libres, 1983, Modèle:P..</ref> sont déposés en préfecture le Modèle:Date- revêtus de la signature de l'artiste<ref name="JEU"/>.

Membre du parti communiste français à partir de 1953, Rebeyrolle rompt avec ce dernier en 1956 lors de l'invasion russe en Hongrie et du fait de la duplicité du parti face à la guerre d'Algérie<ref>Jean-Paul Sartre, « Coexistences », Derrière le miroir, Modèle:N°, Éditions Maeght, Modèle:Date-.</ref>. À cette occasion, il peint un grand tableau intitulé À bientôt j'espère<ref name="HUM">Dominique Widemann, « Les travaux et les jours de Paul Rebeyrolle », L'Humanité, Modèle:Date-.</ref>.

En 1959 à Eymoutiers, il exécute un grand tableau intitulé Planchemouton (nom d'une rivière et d'une grange), commandé par le comité de la première Biennale de Paris, pour orner l'escalier du palais des Beaux-Arts. En 1963, il quitte Paris et s'installe à la campagne pour y vivre et travailler, d'abord dans le département de l'Aube puis en Côte-d'Or.

À partir de 1968, il commence un cycle de séries souvent définies par le terme de « politique », que l'on peut énumérer par leurs titres<ref>Rebeyrolle, publication de l'Espace Paul-Rebeyrolle, avec le concours du ministère de la Culture, délégation aux arts plastiques, texte de Jacques Kerchache, 1995 Modèle:ISBN.</ref> : Modèle:Colonnes

Son œuvre, immense, toujours figurative, est marquée par la violence, la rage, la révolte face à l'oppression ou l'engagement politique. Elle est ponctuée de tableaux animaliers et paysagers, ainsi que de tableaux employant des matières collées sur la toile (terre, crin, ferraille…)<ref name="RIM"/>. Modèle:Citation<ref>Jean-Louis Prat, « Les corps à corps de Rebeyrolle », Rebeyrolle, coédition domaine national de Chambord/Somogy éditions d'art, 2012, Modèle:P..</ref>.

Peu médiatisée de son vivant, méconnue du grand public ainsi que de certaines institutions, cette œuvre a néanmoins été appréciée par les philosophes Jean-Paul Sartre ou Michel Foucault ainsi que par certains collectionneurs, tel François Pinault. Il meurt le Modèle:Date- dans sa maison de Boudreville<ref>Sabine Gignoux, « Paul Rebeyrolle, la mort d'un peintre enragé », La Croix, Modèle:Date-.</ref>,<ref>Hervé Gauville, « Rebeyrolle le rebelle se fait la belle », Libération, Modèle:Date-.</ref>,<ref>« Le peintre Paul Rebeyrolle est mort », L'Obs, Modèle:Date-.</ref>,<ref name="LYD">Lydia Harambourg, « Disparition : Paul Rebeyrolle », La Gazette de l'Hôtel Drouot, Modèle:N°, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>. Ses cendres ont été dispersées dans la rivière Planchemouton à Eymoutiers<ref>Lieux-dits, D'Eymoutiers à Chambord, Paul Rebeyrolle.</ref>.

Œuvres

Collections publiques

France

Canada

Cuba

États-Unis

  • Mission permanente de la France auprès de l'Organisation des Nations-Unies, New York, Paysage, huile sur toile Modèle:Dunité<ref name="PAN"/>

Collections privées référencées

Publications illustrées par l'auteur

Récompenses

  • Prix Paillard du jury du prix Drouant-David de la Jeune Peinture, 1949<ref name="PAN"/>.
  • Prix de la Jeune peinture, 1950, pour La femme au gant (portrait de Simone Dat)<ref name="SCH"/>.
  • Prix Fénéon, 1951, pour Portrait de Jean Rebeyrolle<ref name="DOR"/>.
  • Prix de la Biennale de Paris, 1959, pour Planchemouton, panneau de Modèle:Unité titré du nom de la grange du Limousin dans laquelle il a été peint<ref name="MUS"/>.
  • Premier prix de la section française à la John Moores Exhibition, Liverpool, 1959.
  • Grand prix de la Ville de Paris, Modèle:Date-<ref name="SCH"/>.

Expositions

(Liste non exhaustive, classée par année de publications ou de réalisations).

Catalogues d'expositions

Expositions personnelles

Modèle:Colonnes

Expositions collectives

Modèle:Colonnes

Réception critique

Modèle:Citation bloc Modèle:Citation bloc Modèle:Citation bloc Modèle:Citation bloc Modèle:Citation bloc Modèle:Citation bloc Modèle:Citation bloc Modèle:Citation bloc Modèle:Citation bloc Modèle:Citation bloc

Notes et références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Bibliographie

Ouvrages dédiés

  • Pierre Descargues, Rebeyrolle, Paris, Presses littéraires de France, 1951.
  • George Besson, Paul Rebeyrolle, Éditions de la Maison de la pensée française, 1956.
  • Robert Anselme, Rebeyrolle - La pluie et le beau temps, Paris, Galerie Saint-Germain, 1958.
  • Yvon Taillandier, Rebeyrolle, Paris, Éditions Galerie Creuzevault, 1959.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Herbert Read, Recent paintings by Rebeyrolle, Londres, Marlborough Fine Arts, 1961.
  • Pierre Descargues, Rebeyrolle, Paris, Maeght, 1969.
  • Serge Sautreau et André Velter, Conte rouge pour Paloma, lithographies de Paul Rebeyrolle, Maeght, 1975
  • Samir Amin, Éloge du socialisme - Une utopie concrète, 15 lithographies de Paul Rebeyrolle (atelier Fernand Mourlot), 175 exemplaires numérotés, Éditions Maeght, 1976
  • André Velter, Rebeyrolle : bronzes et céramiques, galerie Lelong, 1988 Modèle:ISBN.
  • Bernard Sordet et Jacques Dupin, Paul Rebeyrolle, École nationale supérieure des beaux-arts, 1988.
  • Antonio del Guercio, Paul Rebeyrolle, Aoste, Éditions du Centre Saint-Bénin, 1989.
  • Carlos Franqui, Michel Foucault, Jean-Paul Sartre et Anne Dopffer, Rebeyrolle, peintures 1963-1980, collection « Carnets de voyages », Éditions Maeght, 1991.
  • Jean-Baptiste Para, Les Panthéons de Paul Rebeyrolle, Éditions Galerie Daniel Templon, 1992.
  • Hubert de Blomac, Jacques Kerchache et Michel Troche, Espace Paul-Rebeyrolle, Eymoutiers, Éditions de l'espace Paul-Rebeyrolle, 1995.
  • Catherine Flohic, Paul Rebeyrolle, Éditions de l'École supérieure des beaux-arts de Nantes Métropole, 1996.
  • Alain Tourneux, Rebeyrolle, Reims, Éditions du Paysage/Charleville-Mézières, Musée Rimbaud, 1998.
  • Gérard Rondeau, Rebeyrolle ou le journal d'un peintre, collection « Photogalerie », Neuchâtel, Éditions Ides & Calendes, 2000 ; rééd. Éditions des Équateurs, 2006 Modèle:ISBN.
  • Marine Degli, Paul Rebeyrolle, 1926-2005, Panama.
  • Jean-François Bizot, Rebeyrolle - Plongeons dans la peinture, Éditions de l'Espace Paul-Rebeyrolle, 2005.
  • Lionel Bourg, L'Œuvre de chair : Paul Rebeyrolle, la peinture et la vie, éditions Urdla, 2006 (présentation en ligne).
  • Michel C. Thomas, Rebeyrolle ou l'obstination de la peinture - Biographie imaginaire, collection « L'un et l'autre », Gallimard, 2009.
  • Francis Marmande, Jean-Louis Prat, Yannick Mercoyrol et Jean d'Haussonville, Rebeyrolle, coédition domaine national de Chambord/Somogy éditions d'art, 2012 (présentation en ligne).
  • Paul Audi, Francis Marmande, Rebeyrolle vivant ! - 60 ans d'une œuvre essentielle, catalogue de l'exposition à l'occasion du Modèle:20e de l'Espace Rebeyrolle, 2015.
  • Pierre Basset, Valérie Pugin et Stéphane Vacquier, Paul Rebeyrolle et la Jeune Peinture - Héritage de Courbet, Silvana Editoriale, 2016.
  • Sous la direction d'Elisa Farran (contributions de Franz-Olivier Giesbert et Stéphane Vacquier), Les animaux de Paul Rebeyrolle, collection « Arte », Silvana Editoriale, 2017.
  • Francis Marmande, Stéphane Vacquier et Olivier Chaslin, Paul Rebeyrolle - Collection permanente, Eymoutiers, Éditions de l'espace Paul-Rebeyrolle, 2018.
  • Modèle:Ouvrage.

Ouvrages collectifs

Articles

  • Paul Rebeyrolle (entretien avec Francis Marmande), « Autour de quelques vérités premières », revue Lignes, Modèle:N°, 1994, pages 119-132
  • Pierre Basset, « Années 50 - La Jeune peinture et le Manifeste de l'homme témoin », Artension, n°2, 2007.

Dictionnaires et encyclopédies

  • Sarane Alexandrian, Dictionnaire de l'art et des artistes, Hazan, 1967.
  • Dictionnaire des artistes contemporains, Bruxelles, La Connaissance S.A., 1972.
  • Les Muses, encyclopédie des arts, vol.12, Paris, Grange Batelière, 1973.
  • Lydia Harambourg, L'École de Paris, 1945-1965 - Dictionnaire des artistes, Ides et Calendes, 1993.
  • Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs, graveurs, Gründ, 1999.
  • Jean-Pierre Delarge, Dictionnaire des arts plastiques modernes et contemporains, Gründ, 2001.
  • Sous la direction de Michel Laclotte et Jean-Pierre Cuzin, Dictionnaire de la peinture, Larousse, 2003 (lire en ligne).

Fonds d'archives

Filmographie

Articles connexes

Modèle:Colonnes

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Portail

Récupérée de « https://wiki.trucsazeb.re:443/index.php?title=Paul_Rebeyrolle&oldid=101447 »