Roger-Edgar Gillet

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Artiste Roger-Edgar Gillet, né à Paris le Modèle:Date de naissance et mort le Modèle:Date de décès à Saint-Suliac<ref>Relevé des fichiers de l'Insee</ref> (Ille-et-Vilaine), est un peintre et graveur français.

Biographie

Modèle:Section à sourcer Né en 1924 à Paris, Roger-Edgar Gillet suit les cours de gravure en médaille de l'École Boulle de 1939 à 1943, fréquentant également, afin d'éviter le Service du travail obligatoire, les cours de Maurice Brianchon à l'École nationale supérieure des arts décoratifs<ref>Bernard Dorival, Les peintres du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle du cubisme à l'abstraction, 1914-1957, Éditions Pierre Tismé, 1957, Modèle:P..</ref>. Puis il enseigne à l'Académie Julian<ref>Modèle:Bénézit.</ref> de 1946 à 1948, où il rencontre Thérèse qui deviendra son épouse.

Il œuvre dans un premier temps dans une esthétique abstraite. Il participe à plusieurs expositions organisées par les critiques Michel Tapié et Charles Estienne. Il est alors associé à l'abstraction lyrique européenne, aussi dénommée art informel ou Nouvelle École de Paris avec des peintres comme Georges Mathieu, Pierre Alechinsky, Jean Messagier, Serge Poliakoff, Jean-Paul Riopelle, Jean Fautrier, Hans Hartung ou Zao Wou-Ki

Il présente sa première exposition personnelle en 1953 à la galerie Craven, à Paris. En 1954, il reçoit le prix Fénéon, puis à la suite d'une exposition à la galerie de France, il obtient le prix Catherwood et part aux États-Unis. À son retour, il expose à la galerie Ariel. En 1957, il rejoint la Galerie de France avec d’autres jeunes peintres (Alechinsky, Levée, Maryan) et y a trois expositions personnelles en 1959, 1961 et 1963. S’éloignant de l'abstraction il quitte la Galerie de France et retrouve la galerie Ariel de son ami Jean Pollack. Celui-ci affirme clairement la ligne de sa galerie, notamment avec l'exposition « 15 peintres de ma génération » en 1964. Ces peintres sont des amis de Gillet, surtout Albert Bitran, Jacques Doucet, André Marfaing, Maryan, Jean Messagier, Paul Rebeyrolle

Au milieu des années 1960, Roger-Edgar Gillet se tourne vers la figuration, et l'humanité devient le sujet central de son œuvre. Sa production se présente clairement sous forme de séries : Les Poux, Les Juges, Les Bigotes, Marilyn, Les Musiciens, Les Mutants… Par ailleurs, il n'hésite pas à citer des thèmes de la peinture religieuse tels que La Cène ou la Crucifixion. Il traite également le paysage, par ses Villes et ses Marines.

Esthétiquement, Gillet a des affinités avec Goya et le flamand James Ensor. Il peut être rattaché à la nouvelle figuration et au courant expressionniste.

Il fait partie du comité de sélection du Salon de mai avec lequel il se rend à Cuba en 1967 et participe à la réalisation d'une fresque collective à La Havane.

Dans les années 1970, il vit près de Sens dans l'Yonne, avec sa femme et ses quatre enfants. Il partagera ensuite sa vie entre Paris et Saint-Suliac, près de Saint-Malo. Il est membre du comité d'honneur de la Maison internationale des poètes et des écrivains de Saint-Malo<ref>Dodik Jégou et Christophe Penot, La Maison internationale des poètes et des écrivains, Saint-Malo, Éditions Cristel, 2002, Modèle:Nb p. Modèle:ISBN.</ref>.

Gillet cesse de peindre en 1998. Il meurt d'un cancer en 2004 à Saint-Suliac<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>. Ses cendres sont dispersées à Paris dans le jardin du souvenir du cimetière du Père-Lachaise<ref name=":0" />.

Réception critique

Récompenses

Œuvres

Collections publiques

Belgique
Brésil
France
Norvège
République de Macédoine
  • Skopje, musée d'Art contemporain<ref>Sylvain Lecombre, La collection française du Musée d'art contemporain de Skopje, Skopje, Éditions Magor, 2015.</ref>.

Collections privées

Contributions bibliophiliques

Expositions et salons

Roger-Edgar Gillet a eu environ une centaine d'expositions personnelles et a participé à quelque 200 expositions collectives.

Salons

Postérité et hommages

  • L'association Le fond Roger-Edgar Gillet se charge d'établir le catalogue raisonné de l'œuvre du peintre et de le présenter sur son site<ref>Site internet R.E. Gillet.</ref>.
  • Une rue de la ville de Sens porte le nom de Roger-Edgar Gillet.
  • La commune de Saint-Suliac a donné le nom de Roger-Edgar Gillet à la salle des associations en Modèle:Date-.

Notes et références

Modèle:Références nombreuses

Annexes

Bibliographie

Monographies et entretiens

  • Jean Grenier, Gillet, Paris, Éditions Galerie de France/Imprimerie du Compagnonnage, 1960.
  • Jean-Jacques Lévêque, Roger-Edgar Gillet ou le surgissement du réel, Éditions Galerie des Arts, 1968.
  • Jean Grenier, Lucien Curzi, Charles Estienne, Max-Pol Fouchet, Georges Boudaille, Guy Marester, Roger-Edgar Gillet, Paris, édition J-F Guyot, 1980.
  • P. Cayez et Stéphane Janssen, Roger-Edgar Gillet - La marche des oubliés, Paris, Éditions Galerie Ariel, 1981.
  • Lucien Curzi, R.-E. Gillet, Paris, Éditions Galerie Ariel, 1988.
  • Philippe Curval, Gillet, Les Éditions de l'Amateur, 1994.
  • Roger-Edgar Gillet, Journal, Éditions Henry Bussière Art's, 1995.
  • Georges Boudaille, Roger-Edgar Gillet, Jean-Claude Lethiais et René Robinet, Roger-Edgar Gillet, Éditions de la ville de Bonneval, 2002.
  • Frédéric Hallier, Robert Rocca et Jean-Claude Vollot, Humanités - Roger-Edgar Gillet, Stani Nitkowski, Paul Rebeyrolle, Paris, Centre d'art contemporain de l'abbaye d'Auberive, Modèle:Date-.
  • La Matière et le geste, interview d'Alexis Pelletier en 1998, galerie Guigon, 2006.
  • Jean Pollac, Roger-Edgar Gillet, Paris, Éditions Galerie 53, 2010.
  • Sylvain Lecombre, La collection française du Musée d'art contemporain de Skopje, Skopje, Éditions Magor, 2015.
  • « Redécouvrir Roger-Edgar Gillet », Connaissance des arts, Modèle:N°, Modèle:Date-.
  • Patrick Descamps, Roger-Edgar Gillet (1924-2004) - Exercices de survie, Bergues, Éditions du Musée du Mont-de-Piété, 2017.

Articles et préfaces

Modèle:Refnec : Michel Tapié, Denys Chevalier, Pierre Alechinsky, Yvon Taillandier, Jean-Jacques Levêque, Michel Nuridsany, Gaston Diehl, Harry Bellet, Henri-François Debailleux, Patrick-Gilles Persin.

Varia

Filmographie

  • On lui permet de faire ça ?, de Gérard Sanas, FR3, 1981.

Liens externes

Modèle:Liens

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