Henry Coston
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2 Henri Georges Coston, dit Henry Coston, est un journaliste, éditeur et essayiste français collaborationniste et antisémite, né à Paris (Modèle:15e) le Modèle:Date de naissance<ref>Modèle:Lien web.</ref> et mort à Caen le Modèle:Date de décès.
Pendant l'entre-deux-guerres, il se fait connaître en tant que journaliste et militant d'extrême droite, antisémite et antimaçon. Collaborationniste durant l'occupation allemande, il est condamné à la Libération. Après sa sortie de prison, il reprend sa carrière de journaliste et d'éditeur, qu'il mène jusqu'à la fin de sa vie en se spécialisant dans l'étude de la politique française et des réseaux d'influence : cela lui vaut d'être considéré, dans une partie des milieux d'extrême droite, comme un auteur de référence. Il a notamment publié un Dictionnaire de la politique française en cinq volumes. Son épouse Gilberte Borie a géré La Librairie française.
Biographie
Jeunesse
Né à Paris de Jean Pierre Coston et Catherine Vizade (tous deux originaires de la Margeride en Auvergne), le jeune Henry vit dans la capitale jusqu'à ses 10 ans. Son père, charcutier au 131 rue Saint-Charles, qui avait été gazé pendant la Première Guerre mondiale, est malade et doit renoncer à y vivre.
Coston entre au collège de Villeneuve-sur-Lot où il a pour camarade Paul Guth et le futur ministre Jacques Bordeneuve<ref>L'Écho républicain de la Beauce et du Perche, 4 octobre 1963 : Modèle:"</ref>, il voit à 16 ans sa famille ruinée par la Modèle:Refnec : il travaille alors comme employé de banque à la Société générale, tout en animant la section locale de l'Action française à Villeneuve-sur-Lot, dont il est le très jeune secrétaire. Il quitte l'Action française en 1932. Des clients importants de la banque où il travaille se plaignent auprès de la direction au sujet des articles qu'il écrit dans le journal toulousain, monarchiste et catholique, Modèle:Lien<ref name="identités">Dossier Henry Coston, site de l'Institut d'histoire des identités nationale et régionale de Francis Bergeron.</ref>, étant responsable de la chronique de l'arrondissement, ce qui l'incite à quitter Villeneuve-sur-Lot et à partir vivre à Paris.
En 1928, le jeune journaliste fonde La Contre-Révolution, revue antisémite, anticommuniste, antimaçonnique et opposée aux sociétés secrètes en général, mais qui ne connut que deux numéros. En 1930, il crée les Jeunesses anti-juives, puis le journal La Révolte ouvrière avec notamment Henry Charbonneau<ref name="identités"/>.
Les années 1930
Antisémite doctrinaire, Coston se réclame d'Édouard Drumont au point de relancer La Libre Parole, le journal créé par le pamphlétaire anti-juif durant les années 1890. Avec la collaboration de Jacques Ploncard d'Assac, d'Albert Monniot, du Docteur Molle et de Jean Drault, il fonde en 1930 le Parti national populaire, puis soutient le Francisme de Marcel Bucard en 1933, auquel il propose d'intégrer La Libre Parole.
Il épouse à Brunoy le Modèle:Date- Maria Rosaria Teresina Dupont, dite del Rosario.
Bucard refusant son antisémitisme virulent<ref>Voir le chapitre consacré au Francisme dans Pierre-Philippe Lambert et Gérard Le Marec, Partis et mouvements de la Collaboration, Grancher, 1993.</ref>, Coston participe à la création du Front national ouvrier paysan, également appelé « Les Francistes » (par opposition aux francistes de Bucard), parti d'inspiration fasciste<ref>Pierre Milza, Les Fascismes, Seuil, 2001, Modèle:P..</ref>, « proche du national-socialisme allemand<ref>Ariane Chebel d'Appollonia, L'Extrême droite en France. De Maurras à Le Pen, éd. Complexe, 1998, Modèle:P..</ref> » quant à sa doctrine et dissous en 1934.
Coston est à partir de 1934 le correspondant français de la Weltdienst, centre allemand de propagande antijuive basé à Erfurt et dirigé par Ulrich Fleischhauer, qui l'aurait considéré comme l'un des siens<ref>Gilles Karmasyn, « Les amis de Rassinier. Henry Coston », Pratique de l'histoire et dévoiements négationnistes, Modèle:Date.</ref>,<ref>Florent Brayard, Comment l'idée vint à M. Rassinier. Naissance du révisionnisme, Fayard, 1996.</ref>. Un an plus tard, il est reçu par le gauleiter de Franconie, Julius Streicher<ref name="plume">Michaël Lenoire, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>, lors du Reichsparteitag de 1935. Ces relations avec l'Allemagne nazie lui valent de violentes attaques dans L'Action française<ref>Michaël Lenoire, « Notice biographique de Coston », dans Pierre-André Taguieff (dir.) L'Antisémitisme de plume, 1940-1944. Études et documents, Berg International, 1999.</ref>, germanophobe depuis ses débuts.
Il devient membre du Parti populaire français (PPF) de Jacques Doriot, où il est chargé des services de renseignement.
En 1936, il part en Algérie pour tenter de se faire élire député d'Alger à l'occasion des élections législatives — sous l'étiquette « candidat anti-juif d'Union latine » —, mais il est battu<ref>Joseph Algazy, La tentation néo-fasciste en France de 1944 à 1965, Paris, Fayard, 1984, Modèle:P..</ref>. Il revient en métropole en 1937 où il crée plusieurs petites maisons d'édition antisémites et antimaçonniques, publie quelques romans policiers (portant pour la plupart sur la franc-maçonnerie, comme L'Affaire Dargence), puis rompt avec son collaborateur Henri-Robert Petit, qu'il accuse d'avoir mal géré son fonds documentaire durant son séjour en Algérie et de lui avoir volé de l'argent<ref name="plume"/>. De 1937 à 1938, il fonde et dirige Le Siècle nouveau.
La Libre Parole est interdite par le décret de Paul Marchandeau du Modèle:Date-<ref>Henry Coston (dir.) La République du Grand Orient, 1964, Modèle:P..</ref> (paradoxalement, durant l'Occupation, les autorités allemandes lui refuseront, en Modèle:Date-, l'autorisation de faire reparaître La Libre Parole, demande qu'il avait faite par l'intermédiaire de Bernard Faÿ, désigné par l'ambassadeur allemand Otto Abetz comme un de ces Modèle:").
Le Modèle:Date-, Coston épouse en secondes noces à Clichy Denise Hélène Pilloud<ref>Modèle:Lien web.</ref> dont il divorcera en 1948.
La Collaboration
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est vice-président de l'Association des journalistes anti-juifs. Appelé par Jean Drault, il devient secrétaire de rédaction du quotidien collaborationniste La France au travail, qui atteint Modèle:Nombre en Modèle:Date-<ref name="identités"/>. En 1940, son nom figure parmi ceux des quelques membres du Parti national-socialiste français de Christian Message<ref>Michaël Lenoire, Modèle:Opcit, Modèle:P., note 3.</ref>.
Il est chargé par le maréchal Pétain de travailler sur la franc-maçonnerie avec Bernard Faÿ. En 1941, Modèle:Refnec il fonde le Centre d'action et de documentation, qui s'occupe des problèmes raciaux, de propagande antisémite et d'information antimaçonnique<ref>Joseph Algazy, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>, le Bulletin d'information anti-maçonnique, hebdomadaire qu'il dirige jusqu'à sa disparition en 1944, puis le Bulletin d'information sur la question juive, autre hebdomadaire édité de mars à juillet 1944. En 1942, il compte parmi les fondateurs de la Commission d'études judéo-maçonniques du Modèle:Référence nécessaire SS Moritz<ref>Michaël Lenoire, op. cit, Modèle:P..</ref> et est le président des admissions au Cercle aryen. Il publie, la même année, chez l’éditeur Jean-Renard, « La finance juive et les trust ». Il a collaboré au journal Documents maçonniques<ref>« Documents maçonniques », Encyclopédie de la franc-maçonnerie, Le Livre de poche, Modèle:P..</ref>.
En 1943, Coston est décoré de l’ordre de la Francisque et publie avec George Montandon la brochure du Cahier Jaune intitulée Je vous hais<ref>Page de garde de la brochure - Mémorial de Caen.</ref>, dont le titre est une allusion à une réplique attribuée à Léon Blum lors d’une intervention à la Chambre des députés<ref>Pierre Assouline, L’Histoire no 148, octobre 1991, Modèle:P..</ref> et dans laquelle on peut lire une apologie des camps de concentration<ref>Florent Brayard, Comment l'idée vint à M. Rassinier. Naissance du révisionnisme, Fayard, 1996, Modèle:P., cité par pdhn.org.</ref>. L'année suivante, il publie avec Albert Simonin Le Bourrage de crâne<ref>Voir sur histoire-memoires.com.</ref>.
À la Libération, Coston s'enfuit en Allemagne, puis à Prague ; arrêté en Autriche en 1946, il est poursuivi en 1947 pour faits de collaboration, puis condamné l'année suivante aux travaux forcés à perpétuité ; sa troisième femme, Gilberte, est également incarcérée plusieurs mois. Il épouse Gilberte Elisa Bories le Modèle:Date- à Saint-Martin-de-Ré.
À l'infirmerie de la prison de l'île de Ré, il écrit L'ABC du journalisme. Il bénéficie en 1951 d'une grâce médicale puis est gracié définitivement en 1955.
Le journaliste et l’éditeur
En 1952, sa femme Gilberte fonde la Librairie française, qui, à partir de 1954, se transforme peu à peu, sous l'impulsion de son époux, en maison d'édition et de diffusion<ref>Bibliographie de France, Paris, Cercle de la librairie, 1961.</ref>. Il en devient le directeur littéraire (l'entreprise sera revendue en 1976 à Jean-Gilles Malliarakis).
En 1957, Coston fonde avec Michel de Mauny et Pierre-Antoine Cousteau la revue Lectures françaises. Il reprend ses activités éditoriales antimaçonniques et antisémites en modifiant leur forme, mais sans renier ses convictions antérieures<ref>Simon Epstein, Les Dreyfusards sous l'Occupation, Albin Michel, 2001, Modèle:P..</ref>. Il écrit également dans Jeune Nation, Défense de l'Occident, Carrefour, L'Écho de la presse et de la publicité, Europe-Action<ref>Valérie Igounet, Histoire du négationnisme en France, 2000, Modèle:P..</ref> et, plus tard, dans Présent et National-Hebdo. Il utilise de multiples pseudonymes — dont « Diogène », « Gygès », « Georges Virebeau » (du nom de la propriété où il a passé son enfance), « Saint-Pastour » ou l'« Archiviste Jérôme ».
Grâce à sa fille, Micheline<ref>Elle était l'épouse de l'escrimeur Bernard Vallée qui l'a rencontrée en vacances du côté de Dreux autour de ses quatorze ans. Cf. L'Écho républicain de la Beauce et du Perche, 22 octobre 1968 : Modèle:"</ref>, il fait la connaissance d'Alain de Benoist, ce qui permet à celui-ci de publier un peu plus tard ses premiers articles politiques dans Lectures françaises sous le pseudonyme de Cédric de Gentissard<ref>Pierre-André Taguieff, Sur la Nouvelle Droite : jalons d'une analyse critique, Éd. Descartes et Cie, 1994, Modèle:P. et suiv.</ref>.
Henry Coston y publie aussi plusieurs articles de Paul Rassinier<ref name="Igounet"/>, son ami intime, qu'il aurait perçu, avec Maurice Bardèche, comme une « double caution politique et historique<ref name="Igounet">Valérie Igounet, Histoire du négationnisme en France, Seuil, 2000, Modèle:P..</ref> ». La Librairie française réédite Le Mensonge d'Ulysse (1955) et réalise en 1961 la première édition d'Ulysse trahi par les siens. Henry Coston ne produit pas lui-même de textes négationnistes<ref>« À la différence de [Maurice Bardèche], Henry Coston n'est pas un théoricien du négationnisme », cf.Valérie Igounet, op.cit., Modèle:P..</ref>, mais en assure la promotion dans ses publications et comme éditeur<ref>
Modèle:Citation bloc
Par ailleurs, Nadine Fresco note : Modèle:"
La note 70 précise : Modèle:" (Fabrication d'un antisémite : Paul Rassinier, Éditions du Seuil, La Librairie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, 1999 Modèle:ISBN, Modèle:P.).</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Adrian Dannatt, « Obituary : Henry Coston », The Independent, 27 août 2001.</ref>.
Antisémitisme et anti-maçonnisme
Dans les années 1960, il continue à justifier l'antisémitisme en considérant que Modèle:" En 1960, Coston distingue un « bon » antisémitisme français de l'antisémitisme de type nazi : Modèle:Citation bloc
Ses écrits concernent notamment ce qui formerait la mainmise des francs-maçons et de la « haute finance » sur la politique et la presse françaises. À la sortie du Retour des 200 familles<ref>Le Retour des 200 familles, Documents et témoignages, 1960.</ref>, Le Canard enchaîné écrit que Modèle:" ; admettant peu après avoir Modèle:", l'hebdomadaire le présente ensuite comme Modèle:"
Dans Infiltrations ennemies dans la droite nationale et populaire, publié en 1999, Coston prétend qu'une infiltration de la franc-maçonnerie, notamment de la Grande Loge nationale française (GLNF), constitue la cause de la scission du Front national.
Il a appartenu à l’association des amis de Robert BrasillachModèle:Sfn.
Le Dictionnaire de la politique française
Coston est l'auteur d'un Dictionnaire de la politique française en plusieurs volumes qui présente les principaux acteurs (revues, mouvements, partis, idéologies, clubs, loges maçonniques) des droites et des gauches françaises au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Souvent cité, mais parfois critiqué<ref>Nadine Fresco, Fabrication d'un antisémite : Paul Rassinier, Paris, Éditions du Seuil, La Librairie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, 1999 Modèle:ISBN : Modèle:"
Florent Brayart (Modèle:Opcit, Modèle:P.) parle de Modèle:" et renvoie également au livre de Théolleyre.</ref>, il l'est par exemple par l'historien Jean-Pierre Rioux comme exemple de Modèle:" produite par les milieux d'extrême droite à partir des années 1950<ref>Jean-Pierre Rioux, « Des clandestins aux activistes (1945-1965) », in Histoire de l'extrême droite en France sous la direction de Michel Winock, Paris, Éd. du Seuil, 1993 : Modèle:".</ref>
Pierre Assouline le décrit, quant à lui, comme Modèle:"
Pour l'historien Simon Epstein, Modèle:"
Mort et postérité
Coston meurt en Modèle:Date-, après avoir commencé à écrire ses mémoires (en trois tomes<ref>Tome 1, Tribulations d'un militant ; tome 2, La Vengeance d'Hiram ; tome 3, Feu la presse libre.</ref>), et lancé une nouvelle publication, Nous les Françaises. Il est inhumé au cimetière parisien de Bagneux, dans les Hauts-de-Seine. Son décès est mentionné aussi bien dans les médias proches de l'extrême droite<ref>Voir notamment la tribune de Pierre Sidos dans Présent (Pierre Sidos, « Je me souviens d'Henry Coston », Présent, 23 juillet 2002) et une série d'émissions sur Radio Courtoisie (10 octobre 2001, émission consacrée à Henry Coston (avec Serge de Beketch, François Brigneau, Emmanuel Ratier, Jean-Gilles Malliarakis, et Benoît Mancheron) : Partie 1 ; Partie 2 ; Partie 3).</ref> que dans la presse internationale<ref>Adrian Dannatt, « Obituary: Henry Coston », The Independent, 27 août 2001.</ref>.
Yann Moncomble<ref>Modèle:", cf. Philippe Randa in Lectures françaises no 533, septembre 2001, Modèle:P..</ref> et Emmanuel Ratier<ref>Interrogé par la revue nationaliste-révolutionnaire Jeune Résistance (« Entretien avec Henry Coston », Jeune Résistance, no 23, été 2001) pour savoir si Modèle:", il en considérait un Modèle:", Henry Coston déclare : Modèle:Citation bloc Dans le Modèle:N° du quotidien Présent, daté du samedi 5 mai 2001, Coston déclare, dans un entretien avec Francis Bergeron (page 7) : Modèle:Citation bloc</ref> ont pu être considérés comme les « successeurs » de Coston, de par leur activité d'archivistes de la politique et leurs écrits conspirationnistes.
Publications
(Liste non-exhaustive.)
Sous le nom d'Henry Coston
- Le Bourrage de crâne : comment la presse trompait l'opinion, CAD, 1943 (en collaboration avec Albert Simonin)
- Je vous hais, Le Cahier Jaune, 1944 (en collaboration avec George Montandon)
- L'ABC du journalisme. Cours élémentaire en 30 leçons, Clubinter-presse, 1952 (en collaboration avec Gilberte Coston)
- Les Financiers qui mènent le monde, La Librairie française, 1955, réédité et illustré par Chard, 1989
- Tu seras journaliste !, La Librairie française, 1955 (en collaboration avec Gilberte Coston)
- Antoine de Rivarol et l'émigration de Coblence, 1956. Réédition, Publications H.C.<ref>Publications Henry Coston.</ref>, 1996
- La Haute Banque et les trusts, La Librairie française, 1958
- Le Retour des 200 familles, La Librairie française, 1960
- Le Journalisme en trente leçons, La Librairie française, 1960 (en collaboration avec Gilberte Coston)
- L'Assemblée introuvable : le trombinoscope de la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ve{{#if:| }} }} bis, Michel de Mauny, 1963
- L'Europe des banquiers, Documents et témoignages, 1963
- Dictionnaire des dynasties bourgeoises et du monde des affaires Paris, Éditions Alain Moreau, 1975, 599 p.
- Les 200 familles au pouvoir, Publications H.C., 1977
- La Conjuration des Illuminés, Publications H.C., 1979,
- Ce qu'il faut savoir quand on publie un livre, Publications H.C., 1983 Modèle:ISBN
- La Fortune anonyme et vagabonde, Publications H.C., 1984
- Le Veau d'or est toujours debout, Publications H.C., 1987
- Ceux qui tirent les ficelles de la politique et de l'économie mondiale, Publications H.C., 1992
- La Guerre de cent ans des sociétés secrètes, Publications H.C., 1993
- Le Traquenard européen de Jean Monnet : l'Europe qu'on nous fabrique est celle des banques et des trusts, éd. Henry Coston, Paris, 1993
- La « Trahison » de Vichy, 1940, Publications H.C., 1993
- L'Argent et la Politique, Publications H.C., 1994
- Non ! L'écologie n'est pas de gauche, Publications H.C., 1995
- Tous pourris !, Publications H.C., 1995
- L'Âge d'or des années noires. Le cinéma arme de guerre ?, Publications H.C., 1996
- Signé : Drumont, Publications H.C., 1997
- Encyclopédie des pseudonymes (tome 2, avec Emmanuel Ratier), Faits & Documents, 1994
- Infiltrations ennemies dans la droite nationale et populaire, 1999
- Henry Coston présente les Francs-Maçons sous la Francisque, Publications H.C., 1999 Modèle:ISBN
Direction d'ouvrage
- Dictionnaire de la politique française, Paris, Publications H.C.
- tome 1, 1967, 1087 p.
- tome 2, 1972, 782 p.
- tome 3, 1979, 742 p.
- tome 4, 1982, 735 p.
- tome 5, 2000, 525 p.
Articles
- Dans La Libre Parole
- « Les Francs-maçons célèbres », 1934
- Dans Lectures françaises
- « La franc-maçonnerie gouverne », 1958
- « Les mystères de la franc-maçonnerie », 1958
- « François Mitterrand ou cet homme est dangereux », novembre 1958
- « Daniel Mayer ou “Je vous hais !” », 1958
- « Partis, journaux et hommes politiques d'hier et d'aujourd'hui », décembre 1960
- « Les technocrates et la synarchie », 1962
- « La haute finance et les révolutions », 1963
- « La République du Grand Orient. Un État dans l'État », 1964
- « Le livre noir de l'épuration », 1964
- « La France à l'encan », 1965
- « Le secret des dieux », 1968
- « Onze ans de malheur — 1958-1969 », 1970
- « Les causes cachées de la Seconde Guerre mondiale », 1975
- no 533, Modèle:Date-, Modèle:P. (plaidoyer pro domo)
Sous le pseudonyme de Georges Virebeau
- L'Affaire Dargence, Éditions littéraires et artistiques, 1943 ; rééd. Auda Isarn, coll. Le « Lys Noir » n°17, 2021
- Les Juifs et leurs crimes, 1938
- Les Mystères de la franc-maçonnerie, 1958, ouvrage réédité en 1994 sous le titre Les Mystères des Francs-maçons, Publications H.C.
- Pétain toujours présent (avec Jacques Isorni), 1964
- Infiltrations ennemies dans l'église (avec Léon de Poncins, Édith Delamare, Jacques Bordiot, Gilles de Couessin), 1970
- Les Papes et la Franc-maçonnerie, Publications H.C., 1977
- Prélats et francs-maçons, Publications H.C., 1978
- Le Monde secret de Bilderberg : comment la haute finance et les technocrates dominent les nations, Publication Henry Coston, 1986
- Mais qui gouverne l'Amérique ?, Publications H.C., 1991
- Les communistes et la Seconde Guerre mondiale : des documents oubliées, Publications H.C., 1995
Articles
- Dans La Libre Parole
Autres pseudonymes
- L’Archiviste Jérôme, Dictionnaire des changements de noms, Documents et Témoignages
- Gygès, Les Juifs dans la France d'aujourd'hui, La Librairie française, 1965
- L’Archiviste Jérôme, L’Ordre de la Francisque, Publications H.C, 1987
- Saint Pastour, La Franc-maçonnerie au Parlement, Documents et Témoignages, 1970
- Saint Pastour, Les Francs-Maçons dans la République, 1991
Notes et références
Annexes
Bibliographie
- Modèle:Article.
- Modèle:Ouvrage, Modèle:Lire en ligne.
- Modèle:Article.
- Modèle:Article.
- Paul J. Kingston, Anti-semitism in France during the 1930s, Organisations, Personalities and Propaganda, University of Hull Press, 1983.
- Michaël Lenoire, « Notice biographique de Coston », dans Pierre-André Taguieff (dir.), L'Antisémitisme de Plume, 1940-1944 études et documents, Berg International, 1999, Modèle:P..
- Modèle:Article.
- Modèle:Ouvrage, Modèle:Lire en ligne.