Cathédrale Notre-Dame de Bayeux

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Modèle:Voir cathédrales Modèle:Infobox Édifice religieux

La cathédrale Notre-Dame de Bayeux est un édifice catholique de style essentiellement roman et gothique normand, qui se dresse sur le territoire de la commune française de Bayeux dans le département du Calvados, en région Normandie.

La cathédrale, qui est le siège du diocèse de Bayeux et Lisieux, est classée aux monuments historiques. Elle fait partie d'un ensemble épiscopal remarquablement préservé. Elle a conservé pendant plusieurs siècles la tapisserie de Bayeux.

Localisation

La cathédrale Notre-Dame est située à Bayeux, dans le département français du Calvados. Elle occupait avec le cloître et le palais épiscopal le secteur nord du Bayeux médiéval, incluse dans l'enceinte urbaineModèle:Sfn.

Historique

Le groupe cathédral

Nous ignorons tout de l'aspect exact des constructions épiscopales préromanes à Bayeux. Le groupe cathédral est implanté au cœur de la cité, au même titre que le forum dans la ville gallo-romaine d'Augustodurum. Selon la tradition, le premier évêque de Bayeux Exupère y fonde au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="n">Modèle:Citation. Cf Modèle:Chapitre</ref> un quartier ecclésiastique dans lequel se dresseront trois églises, à l'angle sud-est de la cité : l'une est devenue l'actuelle cathédrale ; la seconde, dédiée à saint Étienne, a subsisté au chevet de la cathédrale jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; la troisième, Saint-Sauveur, a donné son nom à la paroisse. La Vita de saint Regnobert, évêque de Bayeux au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, indique que le groupe cathédral du haut Moyen Âge comporte les deux églises dédiées à saint Étienne et à Notre-Dame<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Autour de la cathédrale, les fouilles du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et celles de Florence Delacampagne ont mis au jour les vestiges de bâtiments gallo-romains et ceux des remparts de la cité, près du chevet<ref name="NR2">Modèle:Harvsp.</ref>.

Période romane

La cathédrale carolingienne est détruite par les Vikings et un nouvel édifice est encore incendié en 1046. [[Hugues d'Ivry|Modèle:Hugues II de Bayeux]] (1015-1049) décide la reconstruction de la cathédrale<ref name="Desoulières">Modèle:Ouvrage.</ref>. Elle est terminée par son successeur Odon de Conteville (1049-1097), demi-frère du duc Guillaume le Bâtard et qui profite des retombées économiques de la conquête normande de l'Angleterre pour mener rapidement ce chantier. Les dates extrêmes de sa construction sont, selon Jean Vallery-Radot, comprises entre 1040 et 1080<ref name="Desoulières"/>. Elle est dédicacée le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien brisé. Unesco []Modèle:Doc.</ref>,Modèle:Sfn par l'archevêque de Rouen, Jean d'Ivry<ref>Modèle:Article.</ref>, en présence d'Odon, du duc-roi Guillaume et de Mathilde, son épouse, peut-être à l'occasion de la remise et de la première exposition de la tapisserie de Bayeux<ref name="NR4">Modèle:Harvsp.</ref>.

La nef était flanquée de bas-côtés surmontés de tribunes. Elle possédait également une tour-lanterne<ref name="Desoulières" />. .

Les éléments romans primitifs du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle encore visibles de nos jours sont formés de la crypte (1050-1060) et des tours du massif occidental (vers 1070-1090). La crypte est constituée de trois vaisseaux voûtés d'arêtes retombant sur des chapiteaux principalement ornés de feuilles d'acanthe. Sont également conservés dans la crypte deux chapiteaux du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle provenant de la croisée du transept et mis au jour à l'occasion des travaux de restauration de la tour centrale. Ils font partie des plus remarquables chapiteaux historiés normands d'époque ducale (1060-1070). Les autres éléments décoratifs, notamment les fresques, datent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Le massif occidental d'origine est désormais sous-jacent aux adjonctions d'époque gothique. C'est au rez-de-chaussée des tours que l'on perçoit le mieux les particularités de l'architecture romane normande primitive. Le voûtement du rez-de-chaussée de la tour sud, formé d'un classique berceau renforcé d'un arc doubleau, diffère notablement de celui de la tour nord, presque hémisphérique et renforcé de deux arcs doubleaux se croisant perpendiculairement.

Dès le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, à la suite de l'incendie de l'édifice en 1105, lors du siège de la ville par Henri Beauclerc<ref name="NR4"/>, sont entrepris d'importants travaux qui toucheront progressivement toutes les parties de l'édifice et se prolongeront jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par le couronnement de la tour centrale.

Les travaux de reconstruction semblent avoir été entrepris aussitôt par Richard de Douvres, grâce au roi d'Angleterre, selon Guillaume de Malmesbury. La cathédrale est à nouveau incendiée en 1160. Les travaux reprennent à la fin de l'épiscopat de Philippe d'Harcourt et se poursuivent sous Henri de Pardieu<ref name="NR4"/>.

Le chantier débute vers 1120-1130 par la reprise des parties basses de la nef, typiques du roman normand. Appartient à ce cycle le décor des grandes arcades en plein cintre constitué de motifs géométriques agrémentés de masques fantastiques. Au-dessus, la paroi murale est composée d'un vaste tapis de motifs géométriques avec, dans les écoinçons, un ensemble de bas-reliefs historiés qui trouvent d'évidents parallèles dans les motifs des scriptoria contemporains du sud de l'Angleterre.

Période gothique

Fichier:Dessin cathédrale de Bayeux.jpg
Dessin représentant la cathédrale en 1779.
Fichier:P1240039 Bayeux cathedrale ND rwk.jpg
Chevet de la cathédrale Notre-Dame de Bayeux.

Le chantier gothique débute par les bas-côtés de la nef vers 1180 dans un style directement emprunté à l'Île-de-France. Les murs extérieurs sont éliminés un siècle plus tard pour l'édification progressive des chapelles latérales (vers 1280-1350), entre les anciens contreforts<ref name="NR6">Modèle:Harvsp.</ref>.

Le chœur gothique réédifié en 1220/1228 est remarquable pour ses éléments typiquement normands : arcs brisés très aigus, profusion des colonnes et colonnettes, richesse du décor constitué de médaillons, rosaces ou quadrilobes ajourés dans les écoinçons, un vaste triforium remplaçant les tribunes au détriment des fenêtres hautes. Commencé par Robert des Ablèges, il est poursuivi par Thomas de Fréauville et achevé par Guy, enterré dans le nouveau chœur. La dendrochronologie situe la période entre 1224 et 1228<ref name="NR5">Modèle:Harvsp.</ref>.

Vers 1245-1255 on assiste à la reprise des parties hautes de la nef, dans un parti-pris différent avec suppression du triforium au bénéfice de vastes baies. C'est la première réalisation du style rayonnant en Normandie. Enfin, le transept reçoit sa nouvelle charpente en 1226 pour le croisillon sud et 1250 au nord, mais le décor n'est réalisé que dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="NR5"/>.

Parmi les éléments gothiques remarquables de la cathédrale de Bayeux figurent également la salle du chapitre avec son labyrinthe pavé et la salle du Trésor qui conserve un mobilier remarquable (coffret d'ivoire du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, chasuble dite de saint Regnobert du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, armoire reliquaire du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, siège épiscopal du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) dont l'accès est possible sous certaines conditions<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.

Le chantier gothique ne se limite pas aux espaces intérieurs de la cathédrale comme le prouve son aspect extérieur notamment sa façade occidentale<ref>Modèle:Lien brisé.</ref> qui comprend le couronnement des tours romanes par des flèches et le rhabillage de la façade en style gothique ornée de cinq porches<ref name="NR5"/>, le portail du transept sud dit « du doyen » et naturellement sa tour centrale<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>. Commencée dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle subit la foudre en 1425. Nicolas Habart commence sa restauration mais le chantier n'est repris que sous Louis d'Harcourt qui finance intégralement les Modèle:Unité nécessaires à sa réalisation (1477-1479)<ref name="NR6"/>.

Fichier:Cathedrale Bayeux 7 Archives nationales France 01.jpg
Travaux de couronnement de la tour centrale de la cathédrale (1865).

Jouxtant l'édifice sur son flanc nord, se déploie un espace dévolu au clergé de la cathédrale, au centre duquel s'élève la bibliothèque du chapitre, édifice du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui rassemble encore de nos jours nombre d'ouvrages précieux dans un étonnant aménagement néogothique datant d'époque restauration<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.

Pendant les guerres de Religion, la cathédrale est pillée par des huguenots en 1562-1563 menés par le petit noble François de Bricqueville. Les statues, stalles et orgues sont détruits tout comme les reliques du trésor<ref name="NR9">Modèle:Harvsp.</ref>.

Modèle:Gallery

Aménagements et restaurations depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Un nouveau jubé est construit en 1700. La tour centrale est couronnée d'un dôme de style classique en 1713-1714, œuvre de l'architecte Jacques Moussard<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>. Ces réalisations ont lieu sous l'épiscopat de François de Nesmond<ref name="NR9"/>.

Depuis la Révolution

À la Révolution, de nouveaux pillages interviennent en 1790, puis la cathédrale devient un temple de la Raison.

Délaissée par la suite, elle subit de nombreuses détériorations. Des travaux de restauration sont entrepris au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. En 1851 l'architecte Eugène Viollet-le-Duc émet des réserves sur la solidité de certaines parties de l'édifice : le jubé doit être détruit selon lui et des travaux d'étayage sont entamés. Viollet-le-Duc souhaite raser la tour centrale qui menace de s’effondrer, alors que les Bayeusains veulent la sauvegarder. Le dôme classique est démonté mais le reste est finalement conservé grâce à l'ingénieur Eugène Flachat, par une reprise en sous-œuvre sous la direction des architectes Henri de Dion et Louis Lasvignes (enterrement de tubes en fer rempli de béton dans les fondations puis reconstruction des piliers en pierre d'Aubigny)<ref name=":0" />,<ref name="NR9"/>. De 1865 à 1868, elle est recouverte d'un étage octogonal, d'un dôme de cuivre et d'une courte flèche par l'architecte diocésain Gabriel Crétin<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Dimensions

Fichier:Plan.cathedrale.Bayeux.png
Modèle:Centrer
Longueur totale Modèle:Unité
Largeur de la nef Modèle:Unité
Largeur des collatéraux Modèle:Unité
Largeur des chapelles des bas-côtés Modèle:Unité
Hauteur sous voûte Modèle:Unité
Longueur du transept Modèle:Unité
Hauteur des flèches de la façade occidentale Modèle:Unité
Hauteur de la tour de l'horloge Modèle:Unité

Description

La cathédrale est édifiée en pierre de Creully d'âge bathonien, qui est un calcaire oolithique d'un blanc grisâtre à beige. Les carrières d'Orival, de Creully et de Neufville ont été exploitées depuis au moins le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour extraire cette roche car dans le Bessin la pierre de Caen n'est plus présente. Pour parfaire au manque de cette pierre locale, les chantiers de restauration utilisent la pierre de Caen, roche biopelmicrite de couleur blanc crème, qui offre l'aspect d'une surface lisse<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

L'extérieur

La façade occidentale

Fichier:Portail central cathédrale Bayeux.JPG
Modèle:Centrer.
Fichier:Clerc à genoux cathédrale Bayeux.JPG
Modèle:Centrer
Fichier:Tour nord cathédrale Bayeux.JPG
Un escalier à vis permet d'accéder à la « maison de guet » perchée sur la tour nord.

La façade occidentale, qui fait face à une place située au croisement des rues des Cuisiniers, des Chanoines, de la Maîtrise et Lambert-Léonard-Le-Forestier, est encadrée par deux tours romanes avec des fenêtres en plein cintre à la base des flèches gothiques. Elles ont été renforcées par d'épais contreforts à ressauts après l'incendie de 1105<ref name="NR10">Modèle:Harvsp.</ref>. Les deux tours sont flanquées d'une tour d'escalier romane, dont celle du nord est surmontée d'une guérite aménagée par les Anglais durant la guerre de Cent Ans lors de l'occupation de la ville de 1417 à 1450, faisant de cette tour du guet un poste d'observation privilégié<ref name="NR18">Modèle:Harvsp.</ref>.

Le niveau inférieur comprend cinq porches dont seuls les trois du centre correspondent aux portes d'entrée de la cathédrale. Le portail central a été transformé en 1778. Les deux portails latéraux, malgré la perte de leurs grandes statues en 1562, conservent les statues des voussures et leur tympan<ref name="NR10"/>.

Le tympan du portail nord raconte la Passion du Christ. La scène inférieure évoque la Cène et le lavement des pieds, la scène au-dessus l'arrestation au jardin des oliviers, la flagellation et le portement de croix, la troisième la crucifixion et la dernière représente Dieu le Père en majesté. Celui du portail sud représente le Jugement dernier. Les première et deuxième scènes évoquent les morts sortant de leurs tombeaux. À droite, sous la porte, figure l'enfer avec le diable au centre. La troisième scène voit une procession des élus vers une « Jérusalem céleste ». Sur la dernière scène trône le Christ en majesté, entouré de deux anges et de deux personnages agenouillés<ref name="NR10"/>.

La représentation de la Cène comporte une erreur : elle compte en effet onze personnages, dont Jésus au centre (auréolé) et dix apôtres autour de lui. Il manque donc deux apôtres (y compris Judas, sorti après le repas seulement, selon les quatre Évangiles).

Une balustrade formée de quadrilobes inscrits dans un cercle surmonte le portail central. L'écoinçon de gauche figure un clerc à genoux, probablement un donateur. Au-dessus s'ouvre une grande fenêtre rayonnante, surmontée d'une galerie avec les statues de dix évêques, disposés deux par deux dans des baies géminées surmontées de gâbles décorés de trilobes et de roses aveugles. Un grand gâble couronne le tout, orné de crochets et décoré de roses aveugles<ref name="NR12">Modèle:Harvsp.</ref>.

Un des contreforts, édifié au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour renforcer la tour sud, est agrémenté d'une inscription funéraire, sans doute d'Isabelle de Douvres, sœur de l'évêque Modèle:Souverain2<ref name="NR13">Modèle:Harvsp.</ref>.

La nef

La nef, dont les grandes arcades en partie basse sont du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en parties hautesModèle:Sfn, est flanquée d'arcs-boutants à double-volée, la seconde réalisée en même temps que les chapelles latérales<ref name="NR13"/>.

Le portail latéral est de style gothique primitif. Son porche, qui comprend deux travées, est aligné avec les chapelles latérales. Il s'ouvre par deux arcs séparés par un pilier rond cantonné de colonnettes et permet l'accès aux deux portes surmontées d'un oculus chacune<ref name="NR13"/>.

Le transept

Le transept s'élève sur deux niveaux. Le transept sud est occupé dans sa partie basse par le portail du Doyen<ref name="NR15">Modèle:Harvsp.</ref> ou portail de saint Thomas Becket. Il est entouré d'un décor rayonnant d'arcatures aveugles. Le portail comporte deux portes séparées par un trumeau. Son tympan à trois frises relate l'histoire du saint évêque. Le premier registre raconte l'assemblée de Northampton (1164) qui marque la rupture entre Thomas et le roi d'Angleterre Modèle:Souverain2 puis l'assemblée d'Amboise (1170) qui voit la réconciliation des deux hommes. Le deuxième registre montre sa traversée de la Manche sur un navire, sa chevauchée et son martyre. Le troisième registre est une scène de vénération du tombeau. Le portail est surmonté d'une balustrade ajourée et d'une grande fenêtre rayonnante. Le sommet est couronné d'une galerie de cinq arcatures coiffée d'un gâble et encadré par deux tourelles<ref name="NR15"/>. Ce portail donnait accès à l'hôtel du Doyen situé plus au sud<ref>Lecture sur l'hôtel du doyenné lors de la séance du 10 février 1849, Bulletin monumental, vol. 15, Modèle:P..</ref>.

La tour centrale

Fichier:Tour centrale cathédrale Bayeux.JPG
La tour centrale.

De base carrée, elle est décorée d'arcatures aveugles. La balustrade de style flamboyant permet la transition du carré à l'octogone. Ses quatre coins comportent les bustes de prophètes et d'une Vierge à l'enfant<ref name="NR17">Modèle:Harvsp.</ref>.

Le premier étage (1477-1479) comprend six baies aux remplages flamboyants, restaurées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Gabriel Crétin. Il construit en 1866 un deuxième niveau de style néogothique. La tour est couronnée d'un dôme de cuivre surmonté d'une tourelle et d'une flèche<ref name="NR17"/>.

Le chevet

Le chevet dérive de celui de l'abbatiale Saint-Étienne de Caen. Les chapelles rayonnantes, à part la chapelle axiale, sont inscrites dans la construction. Le chœur de style gothique a été construit entre 1220 et 1240. Il présente les caractéristiques du gothique normand comme Saint-Étienne de Caen, Coutances et Sées. La partie supérieure des contreforts des arcs-boutants accueille des statues représentant la Vierge Marie, des évêques et des saints. Elles ont été remplacées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par des copies<ref name="NR17"/>.

Constructions accolées

La face nord de la cathédrale est visible depuis le percement du passage Flachat en 1896. La sacristie a été construite en 1900 en style néo-gothique<ref name="NR18"/>.

Bibliothèque du chapitre

La bibliothèque du chapitre comporte deux niveaux. Elle a été construite entre 1429 et 1436. Le premier niveau comprenait le scriptorium, éclairé par quatorze fenêtres simples à meneau. Le second niveau abritait la bibliothèque, réaménagée aux {{#switch: XIX

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}}. Ses baies médiévales ont été remplacées par de grandes fenêtres dans les années 1850<ref name="NR18"/>. Elle est un monument exceptionnel, un des seuls de ce type restant en France. La bibliothèque du chapitre comprend Modèle:Unité imprimés de 1476 à 1953, des manuscrits du chanoine Guérin sur le Moyen-Orient et la Terre sainte, plus de cinq cents mandements et lettres pastorales et vingt-neuf titres de périodiques religieux et historiques des {{#switch: XX

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}}.

Cent-quarante ouvrages qui étaient conservés dans le trésor de la cathédrale ont été réintégrés. Parmi eux, un nombre important d'ouvrages liturgiques: missels, rituels, bréviaires et des pontificaux richement enluminés et reliés, exécutés au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour les évêques de Bayeux. De beaux phylactères rappelant le classement médiéval ornent les murs. Une salle muséographique est ouverte au rez-de-chaussée. Elle permet de comprendre l'histoire et la fonction du bâtiment et de ses belles collections.

Salle du chapitre
Fichier:Tour nord cathédrale Bayeux.JPG
La tour nord avec son escalier et la salle du chapitre au-devant.

Dans le prolongement de la tour nord se trouve la salle du chapitre dédoublée dans la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le premier niveau comprend une salle sous-capitulaire, qui donnait accès au cloître aujourd'hui disparu. On y trouve maintenant un intéressant dépôt lapidaire. Le deuxième niveau accueille la salle du chapitre dont l'extérieur conserve son aspect gothique primitif<ref name="NR18"/>. Cette salle du chapitre ({{#switch: -

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}}) est remarquable par sa peinture murale du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Celle-ci représente le couronnement de la Vierge Marie entourée d'anges avec, à ses pieds, les chanoines en prière. Au centre de la salle, le pavage médiéval est fait de carreaux vernissés formant un labyrinthe du chemin de Jérusalem (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). Le mobilier est du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

L'intérieur

Le narthex

Fichier:Bayeux Cathédrale Notre-Dame Innen Langhaus West 3.jpg
Le narthex vu de la nef.

Le narthex comporte 2 travées, la première est occupée par des arcades géminées aveugles, la seconde par une tribune d'orgue.

La nef

La nef comporte deux niveaux : les grandes arcades romanes du niveau inférieur datent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle tandis que le niveau supérieur, de style gothique, est du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le niveau inférieur est particulièrement remarquable par son décor extrêmement développé ce qui est rare à cette époque. Ce décor pourrait trouver son origine dans les modèles anglais rapportés à la suite d'Modèle:Henri Ier Beauclerc.

Dans les écoinçons, des arcs en mitre surmontent des reliefs. Ce sont au nord, un montreur de singe, un évêque bénissant, un lion rampant survolé par une chimère, un second évêque bénissant. La dernière arcade est un pastiche du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui a remplacé en 1857 une arcade gothique. L'écoinçon y représente une vierge à l'enfant<ref name="Aubert">Modèle:Article.</ref>.

En face, sur le côté sud, l'écoinçon de la même période est une représentation de la scène vingt-trois de la tapisserie de Bayeux (le serment d'Harold). Les autres écoinçons sont encore du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Ce sont à partir de la croisée un nouveau lion rampant surmonté par un griffon, des monstres entremêlés, un homme tenant des deux mains les deux pointes de sa longue barbe, un monstre entouré de rinceaux. Sous le lion rampant du côté sud, remarquons l'étrange figurine représentant un homme et une femme enlacés, les amoureux de Bayeux<ref name="Aubert"/>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Les grandes arcades sont surmontées par l'unique étage gothique réalisé par l'architecte du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il est séparé du niveau roman par une frise de quatre-feuilles caractéristiques de l'art gothique normand. Sur le côté gauche de la nef, signalons la tribune de l'orgue médiéval détruit au Modèle:S mini-.

À la base de l'étage gothique court une balustrade d'arcs trilobés surmontés d'oculi trilobés. Les grandes fenêtres rayonnantes occupent tout l'espace disponible. Chaque travée est éclairée par une baie élancée à deux lancettes qui ouvrent vers l'intérieur par deux arcs géminés sous arc de décharge. Un orage de grêle ayant détruit presque toutes les verrières, les vitraux colorés sont déposées en 1760 et remplacés à l'étage par des verres blancs, sur l'ordre des chanoines soucieux de redonner plus de lumière aux fidèles réunis dans la cathédrale<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. L'ensemble est d'une grande légèreté et permet un mariage heureux avec le niveau roman et le chœur préexistant avec ses trois niveaux.

Deux niveaux de sept marches d'escalier à descendre entre le narthex et la nef, et entre la nef et le transept, marquent la dénivellation du sol qui a été suivie par l'architecte.

Remarquons enfin sur le côté gauche la chaire datant de 1786, œuvre de Jean-Louis Mangin, sculpteur bayeusain. La cuve est néo-classique et la partie supérieure est d'inspiration baroque. L'abat-son est formé par une nuée abritant des angelots en stuc, surmontée par un globe portant une allégorie de la religion qui brandit une croix<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les bas-côtés et leurs chapelles

Bas-côté nord
  • Chapelle Saint-Pierre, Sainte-Trinité et Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle
Construite avant 1350. Un retable baroque de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle évoque les symboles mariaux des litanies de la Vierge. Au sommet figure Dieu le Père entouré d'anges et sur les côtés des personnages de l'Ancien Testament. La grille de 1758-1759 fermait autrefois l'un des côtés de la nef. Au fond, porte de la salle du chapitre.
En Modèle:Date-, le chanoine Bartole Danjou fait inscruter une ammonite sur le mur, avec une inscription latine expliquant qu'il s'agit d'un serpent transformé en pierre par un prodige divin :
Credite mira Dei, serpens fuit hic lapis extans.
Sic transformatum Bartolus attulit huc.
[Croyez au miracle de Dieu, cette grosse pierre fut un serpent.
Ainsi transformé, Bartole l'a fait placer ici.]
Le fossile, d'abord regardé comme un prodige, est finalement retiré du mur. Aujourd'hui, une autre ammonite est incrustée dans la muraille<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
  • Chapelle Saint-Martin-aux-Vicaires
Fondée en 1309 par le chanoine Pierre de Saint-Pierre-aux-Champs. Peintures murales figurant des anges et le chanoine fondateur (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). Intéressant retable baroque dit Une Annonciation et une Crucifixion, classé à titre d'objet aux monuments historiques<ref name ="Mérimée">Modèle:Base POP Mérimée.</ref> : tableau représentant un mourant soutenu par son ange gardien et la Vierge Marie, intercédant auprès du Christ ressuscité.
Chapelle fondée en 1289 par l'évêque Pierre de Beanis et par laquelle on accédait à la bibliothèque du chapitre.
Fondée en 1328 par l'évêque Pierre de Lévis (1324-1330). Vitrail de Thèvenot représentant l'Annonciation et la vie de Saint-Regnobert. Grille de 1758-1759 fermant autrefois l'un des côtés de la nef.
  • Chapelle Saint-Antonin-et-Sainte-Croix et de l'Annonciation
Les deux dernières chapelles du bas-côté nord ont été construites avant 1350 et dédoublées en deux niveaux. Au rez-de-chaussée, le passage d'Arthenay aménagé dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, permettait à l'évêque de venir directement du palais épiscopal à la cathédrale. Au niveau supérieur se trouve une chapelle haute en tribune.
Bas-côté sud
  • Chapelle Saint-Jean-prés-de-la-Tour-Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte-Saint-Martin-aux-Fonts
C'est la première chapelle latérale fondée par l'évêque Odon de Lorris (1263-1274). Le vitrail de Thèvenot représente la vie de saint Manvieu, évêque de Bayeux (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). La grille provient du jubé (1700).
  • Chapelle Saint-Hilaire-Saint-Contest-et-Sainte-Honorine
Cette chapelle date de la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La décoration est de 1839. Le vitrail racontant la vie de saint Contest a été réalisé sous la direction de l'abbé Thomine-Desmazures, par des employés de la manufacture de porcelaine de Bayeux, dirigée par Hyacinthe Langlois. Elle abrite la tombe de Jean-Baptiste Hue de Launay (Modèle:Mort leModèle:Date-), né à Coutances, vicaire général du diocèse de Bayeux, archidiacre de Caen<ref>Plaque de présentation de la chapelle dans la cathédrale de Bayeux.</ref>.
Cette chapelle date de la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais comprend un fenestrage flamboyant. Le vitrail de Thèvenot représente la vie de saint Vigor (1847).
  • Portail latéral sud
Ce portail date du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Bernage_p61">Modèle:Chapitre.</ref>. Ses portes sont dotées de magnifiques peintures anciennes. Il faisait sailli à l'extérieur de l'édifice avant l'adjonction au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle des chapelles qui l'entourent<ref name="Bernage_p61"/>.
  • Chapelle Julien et Saint-Exupère
Dernier quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Vitrail de Thévenot (1848) représentant la vie de saint Exupère. Cette chapelle est dédiée à la paix. Derrière un tableau du Modèle:S mini- représentant saint Exupère exorcisant une possédée, on découvre en 2015 une fresque du Moyen Âge montrant certainement la résurrection de Lazare en haut et en bas, la Crucifixion du Christ<ref>Modèle:Article.</ref>.
Chapelle postérieure à l'aménagement du transept (fin Modèle:S mini-). Elle comprend une peinture murale de Panchet-Bellerose (Modèle:S mini-) et un vitrail de Coffetier représentant la vie de sainte Radegonde (1873).

Le transept et la croisée

Le transept est divisé en deux niveaux comme la nef. Une galerie court à la base de l'étage supérieur. Elle est protégée par une balustrade formée d'arcatures avec des statues d'apôtres du Modèle:S mini-.

Les deux croisillons sud ont reçu un décor d'arcatures aveugles dans la seconde moitié du Modèle:S mini-. Celui du sud est plus élaboré que celui du nord. Il comprend de beaux médaillons de feuillage sculptés au-dessus du portail du Doyen. Dans le croisillon nord, un grand retable est dû à Jean-Louis Mangin (Modèle:S mini-). Les deux grandes fenêtres rayonnantes ont reçu au Modèle:S mini- des vitraux représentant des évêques et des saints de Bayeux. Ceux du nord sont dus à Étienne Thevenot (1848) et ceux du sud à Nicolas Coffetier (1873).

Les quatre piliers de la croisée ont été remplacés en 1857-1858 lors des travaux de Flachat. Sous le rhabillage gothique, on a alors retrouvé les colonnes et les chapiteaux romans dont plusieurs sont conservés au dépôt lapidaire et dans la crypte.

Une commande publique pour les vitraux de la cathédrale est initiée en 2018 par le Ministère de la culture et de la communication. Ces vitrages contemporains du transept sud, conçus par l'artiste Véronique Joumard, sont constitués de verres dichroïques qui changent de couleurs en fonction de notre emplacement et de celui du soleil. Plus bas des vitraux blancs sont incrustés de cristaux de Baccarat dont le prisme décompose les rayons du soleil qui le traversent, créant une animation colorée à l’intérieur de la cathédrale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les deux chapelles sont comprises dans une architecture rayonnante. Dédiées à saint Nicolas de Myre et à saint Thomas Becket, elles sont décorées par d'intéressantes peintures murales. La chapelle de gauche comprend une belle annonciation du Modèle:S mini- surmontée par une impressionnante représentation de la Trinité restaurée au Modèle:S mini-. Celle de droite comprend dans le panneau du bas des scènes de la vie de saintt Nicolas surmontées par une crucifixion (Modèle:S mini-). Dans le panneau supérieur, le martyre de saint Thomas Becket est de Panchet-Bellerose (Modèle:S mini-).
  • Chapelles Saint-Pierre et Saint-Paul, bras nord du transept.
Les deux chapelles ont été murées en 1756<ref name="Bernage_p61"/>.

Le chœur

Datant des années 1220-1240, le chœur dérive de celui de l'abbatiale Saint-Étienne de Caen. Il comprend trois niveaux sur quatre travées débouchant sur un rond-point : celui des grandes arcades, celui du triforium qui correspond à une galerie de circulation très décorée, et l'étage des fenêtres hautes (la claire-voie). On retrouve la technique normande du mur épais qui permet de se déplacer facilement à tous les niveaux. Le second niveau est aveugle.

Le décor du chœur est caractéristique de l'art gothique normand. Les écoinçons des grandes arcades comportent des médaillons avec des motifs géométriques et des feuillages stylisés. Au second niveau, un grand arc en tiers-point inclut deux arcs plus aigus eux-mêmes divisés en petits arcs suraigus. Les tympans sont ornés de trilobes et quadrilobes. Les écoinçons de ce niveau comprennent des scènes historiées. On peut y voir notamment Adam et Eve, l'Annonciation, deux évêques maîtrisant un loup et un dragon, probablement saint Loup et saint Vigor, une femme et un homme aux prises avec des monstres, sans doute des allégories de la tentation. Les voûtes sont décorées par des peintures médiévales représentant les premiers évêques.

Les colonnes du rond-point sont jumelées. Elles ont été cannelées à l'antique au Modèle:S mini- lors de l'installation du nouvel autel majeur. Datant de 1771, sous l'épiscopat de Modèle:Mgr, celui-ci est une œuvre néo-classique. Les parties en marbre sont dues au marbrier Jacques Adam. Le splendide décor d'orfèvrerie, la croix et les six chandeliers en bronze doré ont été réalisés par Philippe Caffieri. Les stalles datent du Modèle:S mini-. Elles sont dues au sculpteur caennais Jacques Lefèvre (1589). Les dais comportent toujours leur décor ajouré. Les hauts dossiers sont ornés de têtes humaines associées à des guirlandes centrées sur un médaillon ovale. Les accoudoirs sont formés de chimères aux ailes déployées et les miséricordes de têtes d'anges. Des lions couchés sont installés au bout de chaque série de stalles basses. Leur aménagement actuel remonte à 1861, date à laquelle fut installé l'orgue de chœur, un Cavaillé-Coll. Sa boiserie reproduit les motifs renaissance des stalles.

Les grilles des côtés datent de 1682 et celles du rond-point de 1772.

Le déambulatoire et ses chapelles rayonnantes

Fichier:Chapelle Notre Dame, cathédrale de Bayeux (France).JPG
Chapelle Notre-Dame.
Elle comprend de belles verrières du Modèle:S mini- représentant les évêques saint Exupère et saint Loup qui proviennent des grandes fenêtres de la nef (vers 1260)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. C'est là que se trouve la porte du trésor.
  • La salle du trésor (visite organisée seulement) divisée en deux niveaux
Rez-de-Chaussée : il servit jusqu'en 1902 de sacristie. On y remarque notamment des restes de statues polychromes du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ainsi qu'un curieuse armoire à perruques.
Étage : il a toujours servi de trésor. Il comprend la magnifique armoire aux reliques du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui servait de coffre-fort au Moyen Âge, la chasuble de saint Regnobert ({{#switch: -
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles

}}), le coffret destiné à la contenir (d'origine arabe) du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="1842rue200">Modèle:Ouvrage.</ref>, un siège pliant de fer du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ainsi que le grand coffre (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) qui servait à ranger la tapisserie de la reine Mathilde.

  • Chapelle sainte Catherine et de tous les saints
L'unique verrière comprend six figurines médiévales.
  • Chapelle Saint Jean-Baptiste
Elle comprend des peintures restaurées représentant saint Lubin, évêque de Chartres au Modèle:S mini-, sainte Geneviève, patronne de Paris. On y a installé une relique de sainte Thérèse de Lisieux qui est passée à la cathédrale en 1887 pour demander l'autorisation à l'évêque, Modèle:Mgr, de rentrer au Carmel.
Avant 1562, la cathédrale possédait les corps de ces deux saints. La chapelle comprend des peintures du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:s| s }} }} (saint Pantaléon) et du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:s| s }} }} (saint Joseph), dues à Panchet dit Bellerose, peintre bayeusain (1862). Eugène Oudinot réalisa en 1887 des vitraux représentant Saint Joseph et deux anges à la mémoire du général Gustave Antoine Conseil du Mesnil<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
On y expose le reliquaire de la bienheureuse Marie-Catherine de Saint-Augustin, née Catherine de Longpré (Modèle:Date--Modèle:Date-). Elle était une religieuse normande qui dévoua sa vie entière à la charité au Canada.
  • Chapelle Notre-Dame
On y trouve les tombes de trois évêques : Charles Didiot (1856-1866), Flavien Hugonin (1867-1898) et Thomas Lemonnier (1906-1927). Les vitraux « archéologiques » sont d'Étienne Thévenot, maître-verrier parisien et de Louis Mazuet, peintre bayeusain (1901) : mystères du Rosaire, Arbre de Jessé, litanies de Notre-Dame de Lorette et armoiries du pape {{souverain2[Léon XIII}}.
  • Chapelle Saint-Éloi et Saint-Robert
Elle comprend des peintures du Modèle:S mini- représentant saint Éloi et saint Robert de Molesmes (fondateur de Cîteaux) ainsi que des pastiches néo-gothiques évoquant deux scènes de la vie de saint Éloi en artisan et en évêque.
Elle comprend des peintures anciennes: le martyre de saint Blaise (Modèle:S mini-) et la Visitation (Modèle:S mini-). D'autres peintures du début du Modèle:S mini- sont consacrées à saint Michel. Un vitrail de Thèvenot et Mazuet évoque sa légende (1901). Une statue de l'archange date de la même époque.
Fichier:Plan de la cathedrale Bayeux 1904 Archives nationales France.jpg
Modèle:Centrer
  • Chapelle des Saints Innocents
On y trouve un vitrail contemporain offert par le D-Day Normandy fellowship et inauguré par la reine-mère du Royaume-Uni le 6 juin 1989 (atelier Mayel de Honfleur).
  • Chapelle saint André et saint Léon
On y a placé une statue de sainte Cécile présentant le petit buffet de l'orgue (Modèle:S mini-).
C'est l'ancien revestiaire (sacristie) de la cathédrale gothique. En 1462, il fut transformé en chapelle consacrée à l'Immaculée Conception de la Vierge grâce à la générosité de deux humanistes italiens, les frères Roland et Antoine de Talents, chanoines de la cathédrale venus à Bayeux à la suite de l'évêque Zanon de Castiglione (1432-1459). C'est aujourd'hui la chapelle du Saint-Sacrement.

La crypte

La crypte date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle donc de la première construction de la cathédrale<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les piliers sont dotés de chapiteaux décorés de feuilles d'acanthe. La crypte recèle également deux chapiteaux historiés du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle découverts lors de travaux de restauration.

Lors de la construction du chœur gothique au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la crypte romane est murée. Pendant un siècle, elle tombe dans l’oubli. Elle est redécouverte et rouverte en 1412, à l'occasion de la sépulture de l'évêque de Bayeux Jean de Boissey. Une grande baie est percée du côté sud, sous laquelle subsistent le soubassement de son tombeau et son épitaphe<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Les décorations, tels que les fresques des anges musiciens au-dessus des chapiteaux des piliers datent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, peu après, semble-t-il, cette réouverture<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur le mur nord, se trouve l'enfeu renfermant le gisant décapité de Gervais de Larchamp, chanoine de Goupillères en 1405.

Les orgues

  • L'orgue de tribune

Modèle:Infobox Orgue

Le buffet est reconstruit et agrandi par Le Breton de Caen de 1845 à 1848 pour un orgue de John Abbey. Il réemploie des éléments du buffet de 1597, réalisé par Jacques Lefèbvre pour un orgue de Jean d'Argillières. De nouvelles modifications sont apportées en 1862 par Aristide Cavaillé-Coll dont l'orgue, restauré par Renaud-Ménoret de 1996 à 1998, est celui d'aujourd'hui. Le buffet est classé Monument Historique depuis le Modèle:Date- et l'instrument depuis le Modèle:Date-.
  • L'orgue de chœur

Modèle:Infobox Orgue

Construit par Aristide Cavaillé-Coll en 1861, le buffet a été dessiné par Michel Liénard. L'orgue est classé monument historique en totalité (buffet et instrument) depuis le Modèle:Date-.

Composition des orgues

L'orgue de tribune

L'orgue de tribune possède trois claviers de cinquante-quatre notes et un pédalier de trente notes. Il possède environ Modèle:Unité.

I. Positif de dos II. Grand-Orgue III. Récit expressif IV. Pédale
Montre 8'

Quintaton 8'

Flûte harmonique 8'

Salicional 8'

Voix céleste 8'

Prestant 4'

Quinte 2' 2/3

Doublette 2'

Piccolo 1'

Trompette 8'

Cromorne 8'

Clairon 4'

Montre 16'

Bourdon 16'

Grosse flûte conique 16'

Montre 8'

Bourdon 8'

Flûte harmonique 8'

Viole de gambe 8'

Prestant 4'

Dulciane 4'

Doublette 2'

Plein-Jeu harmonique VI rgs

Cornet V rgs

Bombarde 16'

Basson 8'

Trompette 8'

Clairon 4'

Bourdon 8'

Flûte harmonique 8'

Viole de Gambe 8'

Voix céleste 8'

Flûte octaviante 4'

Basson-Hautbois 8'

Trompette 8'

Clairon 4'

Voix humaine 8'

Tremolo

Contrebasse 16'

Basse 8'

Octave 4'

Bombarde 16'

Trompette 8'

Clairon 4'

L'orgue de chœur

L'orgue se compose de deux claviers de cinquante-quatre notes et un pédalier de trente notes. Environ Modèle:Nobr composent l'orgue.

I. Grand Orgue II. Récit expressif Pédale
Bourdon 16'

Montre 8'

Bourdon 8'

Flûte harmonique 8'

Prestant 4'

Doublette 2'

Plein-Jeu harmonique III rgs

Viole de Gambe 8'

Voix céleste 8'

Flûte octaviante 4'

Trompette 8'

Basson-Hautbois 8'

Tremolo

Tirasse

Protection aux monuments historiques

La cathédrale est classée au titre des monuments historiques par liste de 1862<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Les cloches

On compte en tout dix-sept cloches, deux sont installées en juin 2014<ref name="of-theresebenedicte">Modèle:Lien web.</ref>.

  • La cloche des Heures, ou le Timbre, de 1727, pour Modèle:Unité, avec un diamètre de Modèle:Unité. Son nom est Cécile. À la Révolution, les dix plus petites ont été coulées en 1797 par un fondeur Dubosq situé dans la Manche<ref group="n">Elles ne sont que tintées : La3 Si3 Do#4 Ré4 Mi4 Fa4 Fa#4 Sol4 Sol#4 La4. Elles sont dans la tour de croisée</ref>. Cécile est la seule cloche que la Révolution n'ait pas fondu pour en faire des canons, car elle sert à sonner les heures.
  • Les deux petites cloches à la volée ont le même nom : « Marie ». La petite Marie est un sol#3, pesant environ Modèle:Unité ; elle a été coulée en 1819 par Jean-Baptiste François Philippe Dubosq. La grande Marie est un do#3, pesant environ Modèle:Unité ; elle a été coulée en 1858 chez Cornille-Havard.

Ces cloches sont dans la tour sud. Avant la Révolution, il y eut dix cloches de volées (six en tour sud, et deux dans la nord, qui y sont encore et ce sont les deux plus grosses cloches de la cathédrale. Ce sont des bourdons : l'une pèse Modèle:Nobr et l'autre Modèle:Unité, et deux dans une tour sur la nef, disparue, remplacées par six autres en 1819, la petite Marie en est la seule rescapée, et en 1858, la grosse Marie est arrivée avec deux bourdons, Jeanne-Frédérique (si2 - Modèle:Unité) et Sophie-Françoise (la2 - Modèle:Nobr). Les deux bourdons sont dans la tour nord et les deux Marie dans la tour sud. Des travaux de restauration ont eu lieu avec la création d'un nouveau beffroi. Elles sonnent toutes maintenant et attendent deux nouvelles cloches dans la tour sud.

(mi 3. Modèle:Unité). Elle s'appelle « Thérèse-Bénédicte » en mémoire d'Edith Stein (1891-1942). Elle est bénite le vendredi Modèle:Date- par le cardinal Vingt-Trois, archevêque de Paris, pendant la célébration œcuménique binationale franco-britannique en présence du prince de Galles et du Premier ministre Manuel Valls. Elle sonne pour la première fois le samedi Modèle:Date-, dans le cadre du Modèle:70e du discours du général de Gaulle, introduisant un Te Deum<ref name="of-theresebenedicte"/>. Elle a été décorée par l'artiste Yannec Tomada<ref name="of-theresebenedicte"/> et fondue chez Cornille-Havard le Modèle:Date-.

La seconde cloche (Modèle:Unité) s'appelle Rose-Françoise en mémoire de Rosa Stein (sœur aînée d'Edith Stein, morte à Auschwitz le Modèle:Date-) et de l'abbé Franz Stock (1904-1948). Cette cloche est parrainée par tous les donateurs anonymes et par toutes les victimes anonymes des camps. Elle a également été fondue à Villedieu-les-Poêles et décorée par Yannec Tomada.

Cloches à la volée de la cathédrale depuis 2014
Nom Masse Diamètre à la base Note Parrains et Marraines Dédicace Tour Année Fondeur Illustration
Sophie-Françoise Modèle:Unité Modèle:Unité la 3 Sophie Caroline Armandine de Moges
François Eugène Gabriel, duc d'Harcourt
Nord 1858 Fonderie Cornille-Havard Fichier:Sin foto.svg
Jeanne-Frédérique Modèle:Unité Modèle:Unité si 2 Jeanne Marie Josèphe Achard de Vascognes
Frédéric Christophe, comte d'Houdetot
Nord 1858 Fonderie Cornille-Havard Fichier:Sin foto.svg
Marie Modèle:Unité Modèle:Unité do#3 Antoinette Marie Auguste de Mondragon
Arcisse de Caumont
Sud 1858 Fonderie Cornille-Havard Fichier:Sin foto.svg
Thérèse-Bénédicte
(cloche de la paix et de la liberté)
Modèle:Unité Modèle:Unité mi 3 9 parrains et marraines. 7 pour les forces alliées du Débarquement de Normandie (États-Unis, Grande-Bretagne, Canada, Pologne, Belgique, Norvège, Pays-Bas) auxquels ont été ajoutées la France et l'Allemagne.

Lucas Berting (Allemagne), Océane Brokken (Pays-Bas), la reine d'Angleterre Élisabeth II (Grande-Bretagne), Jan Grabowski (Pologne), Gabrielle Grenier (Canda), Sperry Grills (États-Unis), Audrey Hamon (Belgique), Louis Lagrève (France et Synne-Marie Martinsen (Norvège).

Sud 2014 Fonderie Cornille-Havard Fichier:Sin foto.svg
Marie Modèle:Unité Modèle:Unité sol 3 Sud 1819 Jean-Baptiste François Philippe Dubosq Fichier:Sin foto.svg
Rose-Françoise
(cloche de l’espérance)
Modèle:Unité Modèle:Unité la 3 Rosa Stein et Franz Stock Sud 2014 Fonderie Cornille-Havard Fichier:Sin foto.svg
Total Masse : 11,265 tonnes
Cloches de la tour de croisée de la cathédrale
Nom Masse Diamètre à la base en mètre Note Parrains et Marraines Dédicace Année Fondeur Illustration
Cécile
(cloche des heures)
Modèle:Unité do#3 L'an de Dieu 1727, sous le pondificat de Modèle:Souverain2, sous le règne de Modèle:Louis XV, le sérénissime prince François-Armand étant évêque de Bayeux, par le vœu du seigneur Raoul chanoine de Danvou, fabricier de l'Église de Bayeux, j'ai été nommée Cécile<ref group="n">Ce texte est une traduction de l'inscription latine présente sur la cloche.</ref> 1727 Fichier:Sin foto.svg
Total Masse : 1,2 tonne

Lieu de tournage

En octobre 2019, l'équipe de l'émission Secrets d'Histoire a tourné une séquence dans la cathédrale dans le cadre d'un numéro consacré à Thérèse de Lisieux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Modèle:Autres projets

Liens externes

Modèle:Liens

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