En ce qui concerne la version actuelle, l'origine de la composition finale ne remonte par conséquent qu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il s'agirait d'une synthèse qui aurait été effectuée successivement et par plusieurs auteurs. L'origine d'une autre version est énigmatique. L'hypothèse d'Angelo de Santi (1897) est une nouvelle composition tenue juste avant 1575<ref group="lll" name="p50" />.
Il est vraisemblable que la tradition de ces litanies était née, après la fondation de ce sanctuaire sur les bords de la mer Adriatique en 1294 par des chrétiens venus de l'Orient, laquelle remplaçait la Sainte Maison de Nazareth d'abord transférée en Dalmatie<ref group="am" name="p30">Modèle:P.</ref>. Les chercheurs discutent l'origine issue du rite byzantin, par exemple son hymne acathiste, parce qu'il s'agissait d'une pratique pour le samedi, laquelle était respectée à Lorette<ref group="dab" name="p4">Modèle:P.</ref>. Quoi qu'il en soit, on constante que les litanies consacrées à la Sainte Vierge étaient, même au sein de l'Église d'Occident, assez anciennes et abondantes, sous les formes de « Sancta Maria », d' « Ave Domina » ou simplement d' « Ave », qui se trouvent dans les manuscrits à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>La Civiltà Cattolica, Modèle:Nobr rom, Modèle:Nobr rom, 1899, Modèle:P., Congrégation des Sœurs d'Ursule Benincasa, Per la Storia delle Litanie Mariane {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}[3]</ref>,<ref group="lll" name="p48">Modèle:P.</ref>,<ref group="lll" name="p41">Modèle:P. : variété parmi quatre manuscrits.</ref>. D'ailleurs, dans les archives, il existe un manuscrit qui se commençait dès Kyrie eleison, avec lequel se trouvent plusieurs textes communs. Ces litanies Sancta Maria furent copiées en 1524 par un certain Giovanni da Falerone, moine de Frères mineurs de l'Observance. Plus anciennes, il est possible qu'elles aient affecté à la composition des litanies de Lorette<ref group="lll" name="p36">Modèle:P.</ref>.
Deux versions de litanies de Lorette
Modèle:Boîte déroulante/débutLetanie, che si cantano nella S. Casa di Loreto ogni Sabbato, et Feste della Madonna (souvent Litaniæ Deiparæ Virginis ex Sancra Scriptura, dites Deiparæ ou Scriptura) Modèle:Lire en ligne (pour le samedi et les fêtes de la Sainte Vierge<ref group=rk name=p26 />)
L'origine de chaque verset était tout à fait précisée dans cette publication. À dire vrai, cette version des litanies était composée à la base de la Bible, donc plus théologique, alors que les litanies de Lorette se caractérisaient davantage de la dévotion vers la Sainte Vierge<ref group=rk>Modèle:P., note Modèle:N°</ref>.
Modèle:Boîte déroulante/fin
Dans la chronologie, les litanies de Lorette étaient mentionnées, en 1531 (Litaniæ Virginis Mariæ), en 1547 (Litaniis) et en 1554 (Litaniarum). Sans précision ni texte, il est difficile à connaître leur détails<ref group=lcc name=p161>Modèle:P.</ref>. Problème, c'est qu'il existait deux versions de litanies de Lorette. Ce qui demeure certain est que la version actuelle remplaça, finalement, d'autres litanies, y compris ces Litaniæ Deiparæ Virginis ex Sacra Scriptura. En raison de l'origine issue de la procession des Rogations<ref>Robert Le Gall, Dictionnaire de liturgie : Rogations[4]</ref>, les litanies anciennes étaient si nombreuses qu'à la suite de l'officialisation par le Saint-Siège, la plupart furent éliminés<ref group="dab" name="p16">Modèle:P.</ref>.
Sans doute au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le prototype des litanies actuelles fut-il fixé et diffusé. Il est à noter la similitude de la structure et des éléments avec les Litanies des saints, publiées dans le bréviaire romain de l'époque, qui étaient tout à fait officielles. Leur origine serait commune<ref group=dab name=p2139>Modèle:P. et 142</ref>.
En ce qui concerne la version au-dessus, elle aussi aurait été composé dans la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Car celles-ci étaient présentées dans une lettre de Giulio Candiotti, archidiacre de Lorette, laquelle fut datée du Modèle:Date-. Candiotti les précisa au pape Modèle:Souverain2 comme lettanie moderne della sanctissima Vergine (Bibliothèque apostolique vaticane, manuscrit Reg. Latin 2020, folio 363)<ref group=lcc name=p167>Modèle:P.</ref>.
Pour sa diffusion, ceux qui jouaient le rôle principal étaient les Jésuites, et surtout Pierre Canisius (mort en 1597)<ref name="crook">David Crook, Orlando di Lasso's Imitation Magnificats for Counter-Reformation Munich, Modèle:P., Princeton University Press, 2014 {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}[5]</ref>,<ref group=dab name=p5>Modèle:P.</ref>. L'usage de ce texte à Lorette remonterait en 1558 selon Gabriel Pidomson (2019)<ref>Gabriel Pidomson, Honouring Mary, Modèle:P., 2019 {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}[6]</ref> alors que l'étude d'Angelo de Santi (1897) attribuait l'apparition à l'année 1576<ref group=lll name=p49>Modèle:P.</ref>. Le manque de documents pendant cette période empêche les recherches.
Publication la plus ancienne en 1558 et contribution des Jésuites
Sans doute la première publication ne fut-elle pas effectuée en Italie. On connaît de nos jours celle qui fut sortie en 1558 à Dillingen en Souabe, où une nouvelle université avait été inaugurée en 1551. Il est possible que Canisius eût contribué à faire inclure les litanies dans ce livre<ref name=crook />,<ref group=cc name=p4151>Modèle:P., note Modèle:N°</ref> : D. Petre à Soto, Preces speciales pro salute populi Christiani … quibus addita est Letania Loretana.
Pierre Canisius continua à diffuser ce texte. Dans le livre de prière sorti en 1587, il fit imprimer les litanies de Lorette en latin (Manuale Catholicolum in usum pie precandi collectum, folio 398)<ref name=crook />, peut-être sa réponse à l'officialisation par le Saint-Siège. En effet, les litanies étaient très importantes dans le contexte de la Contre-Réforme en Bavière, notamment chez la maison de Wittelsbach à laquelle Canisius était lié<ref name=crook />. À Munich où se trouvait la citadelle spirituelle du rite tridentin pour les fidèles germanophones, on chantait déjà, avec certitude, les litanies de Lorette en 1570 ou plus tôt<ref group=rk name=p40 /> et peut-être en faux-bourdon<ref group=rk name=p20>Modèle:P.</ref>. Nicolaus Serarius<ref>Data Bnf</ref> (mort en 1609), jésuite, y évoluait la théorie théologique des litanies, afin d'empêcher l'influence de celles des Luthériens. Il précisait encore que les litanies catholiques sont exactement à la base de la Bible, contrairement à ce que les protestantes accusaient<ref group=rk name=p21>Modèle:P.</ref>. D'ailleurs, l'installation des litanies de Lorette à Rome aurait été achevée par le cardinal Francisco de Toledo, également jésuite, qui était proche des papes. Vraisemblablement lors de son décès en 1596, ces litanies étaient pratiquées à la basilique Sainte-Marie-Majeure<ref group=lcc name=p5177>Modèle:P.</ref>.
Compositions musicales à partir de 1575
Dans les archives, il est difficile à trouver les documents pour les litanies de Lorette, si l'on cherche les manuscrits datés avant 1575. En ce qui concerne le domaine musical, en effet, la Sainte Maison de Lorette ne conservait pas de partitions. Alors que la trace de composition en polyphonie des Litanies des saints avait apparu à Naples chez les Franciscains dans les années 1480, de même les œuvres complètes n'existaient pas avant 1575<ref group=rk>Modèle:P.</ref>. Et, Costanzo Porta, compositeur distingué mais également franciscain, arriva à Lorette en Modèle:Date-, en qualité de maître de chapelle<ref group=rk name=p26>Modèle:P.</ref>. Sitôt installé, il composa, en faveur du samedi, des vigiles et des fêtes importantes, unes litanies mariales à 8 voix en double-chœur<ref group=rk name=p26 />, adaptées au chœur du sanctuaire comptant dix-huit chantres<ref group=rk name=p8033 />. À vrai dire, il s'agissait d'une composition selon les litanies dites Deiparæ ou Scriptura (Costanzo Porta, Litaniæ deiparæ Viriginis Mariæ ex Sacra Scriptura depromptæ, Venise 1575<ref group=rk name=p9026>Modèle:P., note Modèle:N°</ref>).
Toutefois, après cinq ans de service, Porta composa une autre œuvre, maintenant unes litanies de Lorette en 1580, avant de s'en aller vers Padoue. Cela était une composition à septe voix<ref group=rk name=p32>Modèle:P.</ref>. Le recueil était dédié à Vincenzo Casale, gouverneur de la maison<ref group=rk name=p32 />. La version de Lorette que le maître Porta laissa à cette ville en 1580 était en usage encore en 1585<ref group=rk name=p40 />,<ref group=lcc name=p164>Il est possible que le compositeur soit parti de Lorette plus tard, en 1598 (Modèle:P., note Modèle:N°)</ref>.
Quoiqu'il fût un prêtre de la congrégation de l'Oratoire, Tomás Luis de Victoria qui était très fidèle à la Contre-Réforme suivit en 1583 avec sa composition à 8 voix en double-chœur, avant de quitter Rome<ref group=rk name=p33>Modèle:P.</ref>. L'œuvre d'un autre compositeur, Annibale Stabile<ref>Data Bnf</ref>, fut chantée en Modèle:Date-, et tous les samedis pendant le Carême. L'auteur et la pièce étaient si fortement liés aux Jésuites que sur la couverture de la partition, on constate le monogramme symbolique (christogramme) de cet ordre IHS<ref group=rk name=p33 />.
Avant que les litanies de Lorette ne connaissent son immense succès au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les Jésuites restaient son promoteur principal. Ainsi, Giovanni Battista Gnocchi, prêtre-compositeur de la basilique Santa Maria della Steccata à Parme, publia ses quatre litanies de Lorette en polyphonie en 1597 ainsi qu'une Scriptura. Sans doute s'agissait-il du premier recueil en Italie tandis que la publication était dédiée à une confrérie jésuite<ref group=rk name=p34>Modèle:P.</ref>.
Publication des litanies à Lorette en 1578
L'édition de 1580 prit les deux versions ensemble, version actuelle et version précisant des textes bibliques (voir ci-dessus). Cette édition se commençait avec une dédicace à Vincenzo Casale, gouverneur pontifical de la Sainte Maison de Lorette<ref group="rk" name="p32" />.
Officialisation et régularisation par le Saint-Siège à partir de 1587
Reste que le pape Modèle:Souverain2, originaire de Grottammare qui se situe non loin de Lorette, accorda une indulgence de deux cents jours aux fidèles récitant les litanies de Lorette, par une bulle pontificale datée du Modèle:Date-, qui accordait également trois cents jours d'indulgence avec les litanies du saint Nom de Jésus<ref>Jean-Baptiste Bouvier, Traité dogmatique et pratique des indulgences, des confréries et du jubilé, Modèle:P., 1855 [7]</ref>. Donc, il s'agissait d'une approbation indirecte qui était attachée à son indulgence, ayant pour but de promouvoir les prières de fidèles. Il est à remarquer que la publication effectuée en 1590 (ci-dessus) était tout à fait adaptée à cette bulle : « Quique Litanias ejusdem Sanctissimi Nominis [Jesu] recitaverint, trecentos ; qui Litanias ejusdem Beatissimæ Virginis Mariæ, ducentos ...... et Domo Beatæ Mariæ Virginis usitatum recitentur. » (Modèle:Souverain-, Reddituri de commiso Nobis grege Dominico, article 4, le Modèle:Date-<ref name=bullarium>Eliseo Monsignani, Bullarium carmelitanum plures complectens summons, Modèle:P., 1718</ref>).
Or, ce Saint-Père, franciscain, provoqua un conflit avec les Jésuites. Aussitôt élu en 1585, il voulait que le nom de Jésus soit affecté à toute l'Église et à tous les religieux. En 1590, il expédia une autre bulle ordonnant aux membres de renoncer le nom Jésuites en faveur de Ignatiens selon son fondateur Ignace de Loyola. Il s'agissait du commencement de la fameuse suppression de la Compagnie de Jésus. En réponse, l'ordre commença à utiliser les litanies dans l'optique de faire annuler ce règlement<ref>Compagnie de Jésus, Les Jésuites démasqués ou annales historique de la Société, Modèle:P., 1760 [8]</ref>.
Le Vatican subit encore un autre problème. Texte si populaire, ses variantes étaient, dans les années 1590 après l'approbation, nombreuses et considérables, surtout parmi les compositions musicales. Finalement, les congrégations auprès du Saint-Siège réussirent à maîtriser la situation. Un manuscrit de Giovanni Pierluigi da Palestrina, litanies à 8 voix, présente cette manœuvre délicate. Utilisé à la Cappella Giulia, ce manuscrit à la base d'un texte libre fut corrigé et corrigé, jusqu'à ce que soit établi le texte de Lorette authentique<ref group=rk>Modèle:P.</ref>.
Approbation définitive pour l'Église universelle en 1601 par Modèle:Souverain-
Les chercheurs identifièrent, avec leurs études, dans le cadre de la Contre-Réforme du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'intention du Saint-Siège ayant pour but d'éliminer les litanies non convenables. Car, la forme des litanies avait tendance à évoluer sans limite et sans contrôle, en raison de sa structure et du manque d'autorisation concrète. D'où, Modèle:Souverain2, qui était le personnage principal de la reforme tridentine, dénonça, en 1571 avec son motu proprio ainsi que sa bulleSuperni omnipotentis, la suppression de toutes les litanies mariales<ref group=rk name=p18>Modèle:P.</ref>. Il s'agissait d'une réforme liturgique, qui autorisa un nouveau Officium Beatæ Mariæ Virginis remplaçant l'ancien office Horæ Beatissimæ Virginis Mariæ<ref group=cc name=p3151 />.
Il semble que cette suppression ait provoqué une grosse confusion à la Sainte Maison de Lorette où l'on chantait les litanies tous les samedis. L'hypothèse est qu'aurait été créée la version dite Deiparæ ou Scriptura, qui était construite des textes bibliques et qui ne pouvait être modifiée que par les théologiens savants. Car il n'existe pas de trace, avant 1575, de cette version<ref group=lll name=p50 />. Cela serait la raison pour laquelle Costanzo Porta composa en 1575, pour la première fois, les litanies de Scriptura en polyphonie<ref group=rk name=p9026 />,<ref group=cc name=p3151>Modèle:P., note Modèle:N°</ref>. Or, le Saint-Siège aurait refusé de les utiliser à Rome, lorsque l'archidiacre de Loretto, Candiotti, avait demandé son autorisation de lettanie moderne<ref group=cc name=p5152>Modèle:P., note Modèle:N°</ref>,<ref group="lcc">Modèle:P. ; aussi Bibliothèque apostolique vaticane, manuscrit latin 6171, folio 66 [9]</ref>.
Le motif de cette autorisation fut donné quasiment par hasard. En effet, les erreurs dans les missels romains publiés à Venise étaient tellement nombreuses que Modèle:Souverain- avait dû décider de prohiber ces publications (dans Index librorum prohibitorum). En examinant le sujet, le Saint-Père était maintenant conscient de l'existence de trop nombreuses litanies imprimées et de leur irrégularité, ceux que Modèle:Souverain- constatait déjà. En d'autres termes, Modèle:Souverain- trouva dans les litanies de nombreux textes inconvenables, révoltés et dangereux. Ces livres, libretti di litanie, avaient été publiés à Venise sans autorisation<ref group=lcc name=p174>Modèle:P.</ref>. Finalement, il fit déclarer, le Modèle:Date-, le décretSanctisimmus Dominus noster Clemens Modèle:Souverain-. Quoniam multi hoc tempore<ref>Jean-Baptiste Thiers, Traité des superstitions qui regardent les sacremenss, Modèle:P., 1777 [10]</ref>,<ref group=ajp name=p1250 />,<ref group=lcc name=p171>Modèle:P.</ref>, qui interdit, afin de protéger correctement la dévotion et l'invocation des fidèles, toutes les litanies manquant l'examen et l'autorisation de la Sainte congrégation des Rites. Or, les litanies les plus anciennes que le Vatican considérait comme authentiques étaient admises. Il s'agissait de celles qui se trouvaient dans les bréviaires romains, missels romains, pontificaux romains, rituels romains et en particulier, des « Litaniis de Beata Virgine quæ in Sacra Æde Lauretana decantari solent (litanies de la Sainte Vierge qui sont habituellement chantées à la Sainte Maison de Lorette) »<ref>Giorgio Caravale, Forbidden Prayer : Church Censorship and Devitional Literature in Renaissance, Modèle:P., 2016 (en italien 2011) {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}[11]</ref>,<ref>Baptista Pittono, sacerdote veneto collectore, Constitutiones Pontificiæ et Romanarum congregationum decisiones ad sacros ritus spectantes, Modèle:P., 1730 {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}[12]</ref>,<ref>Heinrich Samson, Die Allerheiligen-Litanei, Modèle:P. , 1894 {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}[13]</ref>.
Sans doute, la similitude avec les Litanies des saints qui satisfaisait le critère était-elle appréciée par le Saint-Siège. Car, le décret indiquait qu'il ne faut reciter que ces litanies et celles de la Sainte Vierge<ref group=ajp name=p1250>Modèle:P.</ref>. En 1608, l'évêque et chapitre d'Alexandrie demanda au Vatican sa permission de chanter les litanies du Saint-Sacrement. La réponse de la congrégation des Rites était qu'elle n'avait coutume d'approuver d'autres litanies que les litanies ordinaires et celle de la Sainte Vierge de Lorette. La congrégation continua à refuser de nouveaux textes, même s'ils étaient imprimés, alors que les litanies de Lorette étaient toujours protégées<ref group=ajp>Modèle:P.</ref>.
Un bréviaire romain sorti en 1674 sous le pontificat de Modèle:Souverain2 est le témoin qu'elles étaient chantées aux basiliques du Vatican, après la messe pour rendre grâce<ref>Breviarium romanum cum psalterio proprio et officiis sanctorum ad usum cleri basilicæ vaticanæ Modèle:Souverain- auctoritate editum, Pars æstivalis, p. ccxix, 1674</ref>.
En constatant que les litanies non autorisées étaient exécutées dans plusieurs établissements religieux, la congrégation de l'Index ordonna en 1727 de respecter le décret de Modèle:Souverain-<ref group="ajp" name="p1250" />. Puis, le pape Modèle:Souverain2 attribua en 1728 des indulgences aux litanies de Lorette<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. En 1757, Modèle:Souverain2 confirma encore le décret de Modèle:Souverain-, en y précisant que toutes les litanies hormis celles des saints et celles de la Vierge Marie devaient être mises dans l'Index<ref group="ajp" name="p1250" />. Par un décret daté du Modèle:Date-, Modèle:Souverain2 confirma ceux que Modèle:Souverain2 et Modèle:Souverain2 accordaient et évolua encore leurs indulgences<ref name="indulgence">Congrégation des Indulgences (Vatican), Recueil de prières et d'œuvres pies auxquelles les Souverains Pontifes ont attaché des indulgences publié par ordre de Sa Sainteté N. S. P. le Pape Modèle:Souverain-, Modèle:P., Rome, 1878 [14]</ref>.
En précisant ces indulgences, la congrégation des Indulgences remarquait en 1878 que les litanies de Lorette peut être recitées, en facultatif, afin de terminer le rosaire<ref name=indulgence />. Cette précision fut suivie de la lettre encyclique de Modèle:Souverain2Supremi Apostolatus Officio, datée du Modèle:Date-, dans laquelle le Saint-Père demanda, du Modèle:Date- au Modèle:Date- inclus, de réciter le rosaire et les litanies de Lorette. Dans l'optique de promouvoir les offices du rosaire, cette pratique spirituelle était chargée à toutes les paroisses ainsi que recommandée, si chaque autorité préférait, aux établissements dédiés à la Sainte Vierge<ref>Site Vatican, le Modèle:Date-[15]</ref>.
Les litanies de la Sainte Vierge sont aujourd'hui l'une des litanies admises dans la liturgie catholique, avec celles qui furent autorisées plus tard, les litanies du Saint-Nom de Jésus (1886), les litanies du Sacré-Cœur (1899), les litanies de Saint Joseph (1909) et les litanies du Précieux-Sang (1960)<ref name="bnf">Data Bnf</ref>. Avec les litanies des saints, plus anciennes, ce sont les six litanies autorisées par le Saint-Siège jusqu'ici (voir aussi Modifications de texte aux litanies).
Aussitôt autorisées par le Saint-Siège, les litanies intéressaient et charmaient les musiciens. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en Italie, la composition de ces litanies devint un véritable phénomène<ref group=dab name=pi>Modèle:P.</ref>. De nombreux musiciens italiens lassèrent leurs œuvres. Selon l'étude de David Anthony Blazy (1990), il est vraisemblable que la création musicale de ce texte était habituelle en Italie pour tous ceux qui y pratiquaient la composition. On compte Modèle:Unité qui composèrent au moins unes litanies de Lorette entre 1601 et 1700<ref group=dab>Modèle:P.</ref>, avec vers Modèle:Unité<ref group=dab name=p28>Modèle:P.</ref>.
Cette popularité exceptionnelle peut être expliquée par une structure symétrique, logique et assez simple de la version actuelle. D'où, il n'était pas difficile que les compositeurs maîtrisent ce texte. De surcroît, les litanies de Lorette est, pour les célébrants, plus facile à chanter entièrement par cœur<ref group=rk name=p41>Modèle:P.</ref>.
Il faut ajouter une autre raison. Le sanctuaire de Lorette attirait même les musiciens. Ainsi en 1585, Roland de Lassus effectua son pèlerinage, en raison duquel il commença à composer ses litanies assez nombreuses<ref group=rk name=p39>Modèle:P.</ref>. Plus précisément, ses Litania Beatæ Mariæ Virginis ex sacra scriptura avaient été écrites avant 1581 tandis que Lassus composa douze œuvres de litanies laurentanæ à la suite de ce pèlerinage<ref group=rk name=p40>Modèle:P.</ref>,<ref name=crook />. Ces compositions vraiment florissantes étaient, d'ailleurs, liées au profit de ses patrons, la maison de Wittelsbach et les Jésuites, qui restaient de grands souteneurs des litanies de Lorette<ref group=rk name=p40 />.
Certaines publications de ce siècle indiquaient que les litanies de Lorette étaient également chantées tant après quelques offices (Tierce, Vêpres, Complies) qu'à la fin de la messe. En ce qui concerne les vêpres, 80 % de publications plaçaient les litanies juste après le cantiqueMagnificat, ce qui présente l'importance de ces litanies<ref group=dab>Modèle:P.</ref>.
Évolution de l'usage
Il existait plusieurs raisons pour lesquelles les litanies de Lorette devinrent populaires. Il est à remarquer deux événements principaux qui favorisèrent profondément sa pratique. D'une part, la Contre-Réforme recommandait l'usage de ces litanies pour la dévotion adressée à la Sainte Marie, ce que les protestants n'admettent pas en tant que dogme. D'autre part, il ne faut pas oublier le dégât de l'épidémie de peste en Italie de 1629-1631 qui dévasta ce pays. Ainsi à Venise, dès le Modèle:Date-, les litanies furent exécutées durant une semaine, en dévotion à la Notre Dame de Nicopeia. La procession s'accompagnait des litanies chantées en double-chœur à partir de la basilique Saint-Marc<ref group=dab>Modèle:P.</ref>. On constate une augmentation importante de publications après cette période de peste, dont la qualité des œuvres était supérieure<ref group=dab name=p29>Modèle:P.</ref>. D'ailleurs, cette pandémie promut l'office du Saint-Sacrement faisant pratiquer les litanies<ref group=dab name=p27 />.
Dans la liturgie, l'utilisation évolua encore. L'office de l'Immaculée Conception, qui avait été autorisé le Modèle:Date- par le pape Modèle:Souverain2, officialisa l'usage à la fin des complies avec l'antienneSub tuum præsidium<ref group=dab>Modèle:P.</ref>. Cette pratique fut établie notamment pour le samedi tandis qu'en beneficiaient toutes les fêtes dédiées à la Sainte Vierge<ref group=dab name=p27 />. Par ailleurs, la congrégation de l'Oratoire les utilisait en faveur des exercices spirituelles<ref group=dab name=p27>Modèle:P.</ref>.
En résumé, chanter les litanies de Lorette avait lieu, tant dans la célébration publique telle la procession qu'auprès de l'assemblée pour la dévotion particulière telles les confréries<ref group=dab name=p27 />.
Usage actuel
Les litanies de Lorette se réservent toujours aux célébrations solennelles.
Notamment en Modèle:Date-, celles-ci étaient chantées chaque jour, à la fin du dit marathon de prière, qui était effectué selon l'intention du pape François souhaitant la disparition de la pandémie de Covid-19. En effet, dans la lettre apostoliqueRosarium Virginis Mariæ datée du Modèle:Date-, Modèle:Souverain2 recommandait l'antienneSalve Regina et les litanies de Lorette en faveur de terminer la prière du rosaire. Le Saint-Père polonais expliquait : « la splendide prière des Litanies de Lorette », « c'est le couronnement d'un chemin intérieur, qui a conduit le fidèle à un contact vivant avec le mystère du Christ et de sa Mère très sainte »<ref>Site du Vatican, Rosarium Virginis Mariæ, chapitre 37 Début et fin, le Modèle:Date-[16].</ref>.
Pour les fidèles catholiques, les modifications effectuées à partir de 1883 doivent être respectées, car elles furent tenues à la suite de l'adoption de nouveaux dogmes (voir aussi Modifications de texte aux litanies).
Structure des Litanies
Les litanies de Lorette se compose de huit parties desquelles de nombreux termes se trouvent dans d'autres sources de l'époque<ref>Université de Dayton {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}[18]Modèle:P.</ref> :
Kyrie (voir aussi Letanie devotissime au-dessous<ref group=lll name=p37>Modèle:P.</ref>)
Sainteté de la Vierge Marie (voir aussi Letanie devotissime in laude de la Vergine Maria Advocata sollicita de'Peccatori<ref group=lll name=p37 />)
Mère du Christ (voir aussi une synthèse de quatre manuscrits<ref group=lll name=p41 />)
Virginité (voir aussi Ora dicenda die sabbati ad honorem intemerate Dei genitricis Virginis Marie<ref group=lll name=p47>Modèle:P.</ref>)
Titres et vertus (voir aussi Litanies de nostre Dame publiées à Paris chez Jamet Mettayer en 1586<ref group=lll name=p44>Modèle:P.</ref>)
Avocate (voir aussi la fin des Litanies de nostre Dame<ref group=lll name=p45>Modèle:P.</ref>)
Reine du ciel (voir aussi la même synthèse d'Angelo de Santi<ref group=lll name=p42>Modèle:P.</ref>)
Après l'interdiction des litanies non autorisées, laquelle fut déclarée en 1601, le Saint-Siège ne souhaitait aucun changement. Toutefois, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le Vatican commença à les faire évoluer :
Il se fut agi d’abord d'approuver quatre nouvelles litanies. Ensuite, les litanies de Lorette connurent des évolutions successives dans leur texte, à la suite de celle des dogmes théologiques.
Aussi, les litanies de Lorette ne sont-elles pas des prières figées dans le temps. Au contraire, elles sont toujours renouvelées, il s'agit d'une confession catholique et théologique de laquelle l'Église recommande aux fidèles en hommage à la Vierge Marie, avec de petits mots, mais les mots dogmatiques les plus importants. Elles respectent autant la tradition depuis le début du christianisme que la pensée de l'Église vivante.
Regina sine labe concepta (1839) > Regina sine labe originali concepta (1883) Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'invocation pour la Notre Dame de l'Immaculée Conception devint si forte que le Vatican voulait promouvoir le culte de Sainte Marie. En conséquence, entre 1839 et 1844, cent trente évêques demandèrent au Saint-Siège d'insérer cette invocation dans les litanies de Lorette<ref>Maurice Garçon, Vintras, Modèle:P., 2007 [19]</ref>. Sous l'approbation du pape Modèle:Souverain2 donnée le Modèle:Date-, parmi eux, l'archevêque de Paris Hyacinthe-Louis de Quélen accorda, aux fidèles de son diocèse, la pratique de l'invocation « Regina sine labe concepta, ora pro nobis » avec son mandement daté du Modèle:Date-. Ce texte « Regina sine labe concepta » juste avant l’Agnus Dei resta en usage pendant quarante-quatre ans<ref name="nouv">Nouvelle revue théologique, Modèle:Nobr rom, Modèle:P., 1888 [20]</ref>. Or, en autorisant un nouveau ajout Regina Sacratissimi Rosarii, le Vatican sous le pontificat de Modèle:Souverain2 précisa que Regina sine labe originali concepta, addatur præconium, Regina Sacratissimi Rosarii<ref name=nouv />, à savoir, le mot originali fut définitivement ajouté en 1883 et désormais est obligatoire<ref name=nouv />. De surcroît, toutes les modifications de texte sont dorénavant réservées à l'Église universelle et non facultatives (à Paris, obligatoire à partir de 1839, selon l'article Modèle:N°). — Archevêque Hyacinthe-Louis de Quélen, Mandement de Monseigneur l'archevêque de Paris, au sujet de l'Immaculée Conception de la très-sainte Vierge Marie, Mère de Dieu, Adrien Le Clere et Modèle:Cie, Paris 1839
Regina Sacratissimi Rosarii (1883) L'invocation de « Regina Sacratissimi Rosarii » fut prescrite par le pape Modèle:Souverain- dans un bref du Modèle:Date-Salutaris illa<ref>Jules Wagner, Dictionnaire de droit canonique, Modèle:Nobr rom, Modèle:P., 1894 [21]</ref>,<ref name=maria />. Ce bref suivit la lettre encycliqueSupremi Apostolatus Officio ayant demandé la pratique du rosaire au mois d'Modèle:Date- entier.
Regina pacis (1917) À la suite du commencement inattendu de la Première guerre mondiale, le pape Modèle:Souverain2, qui souhaitait la fin de cette guerre, fit l'ajout de l'invocation « Modèle:Langue » aux litanies, par le décret de la Congrégation des Affaires ecclésiastiques extraordinaires, daté du Modèle:Date-. Cette insertion était provisoire. Puis, le Modèle:Date-, le Saint-Père ordonna, dans sa lettre destinée au cardinal Pietro Gasparri, secrétaire d'État de Sa Sainteté, de l'y ajouter définitivement à partir du Modèle:Date-<ref>Vatican, Éptétique, le Modèle:Date- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}[24] ; traduction en français, Actes de Modèle:Souverain-, Modèle:Nobr rom, Modèle:P., Paris 1924, numérisés par Bibliothèque Saint Libère en 2010 [25]</ref>.
Mater Ecclesiæ (1964) Le terme « Mater Ecclesiæ » fut déclaré, à la suite du [[concile Vatican II|concile Modèle:Nobr rom]], lorsque la constitution dogmatique Lumen gentium fut signée par saint Modèle:Souverain2 le Modèle:Date-<ref>Vatican, Constitution dogmatique Lumen gentium, le Modèle:Date-[26]</ref>, selon laquelle le mot fut introduit dans les litanies. Ce terme était le mot clés de cette constitution. Le pape l'avait expliqué lors de l'audience générale précédée et tenue le Modèle:Date-<ref>Vatican, Audition générale de Modèle:Souverain-Maria Santissima Mater Ecclesiæ, le Modèle:Date- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}[27]</ref>.
Regina familiæ (1995) Saint Modèle:Souverain2 considérait que la famille et le mariage demeurent le corps essentiel de l'Église, desquels la Reine du ciel est la protectrice. Après avoir dénoncé la lettre Gratissimam Sane sur ce sujet le Modèle:Date-<ref>Site du Vatican, le Modèle:Date-[28]</ref>, il fit introduire le terme « Regina familiæ » dans les litanies le Modèle:Date-, lors de l'Angélus à midi. Une coïncidence du calendrier de cette année faisait la fête de la Sainte Famille avec le dernier jour de l'année<ref>Site du Vatican, Angelus, le Modèle:Date- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}[29]</ref>. La décision fut tenue après la clôture du Modèle:700e de la Sainte Maison de Lorette en novembre<ref>Site du Vatican, le Modèle:Date- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}[30]</ref>.
Mater misericordiæ, Mater spei et Solacium migrantium (2020) À la suite d'une demande du pape François, trois nouvelles invocations furent insérées le Modèle:Date- par la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements : « Mère de miséricorde / Mater misericordiæ », « Mère de l’espérance / Mater spei » et « Réconfort des migrants / Solacium migrantium »<ref>Site du Vatican, le Modèle:Date-[31]</ref>.
Joseph Sebastian Klauber, Paraphrase des Litanies de Notre Dame de Lorette, par un serviteur de Marie, Frères Klauber, Augsbourg, (posthume, 1781)<ref>Data Bnf [32]</ref>
58 estampes de Lucchesini d’après les gravures des Frères Klauber pour la deuxième édition espagnol de l’ouvrage Letania Lauretana de 1768 :
Le Miracle de la sainte maison de Lorette, fresque du plafond de Santa Maria de Nazareth des déchaussés de Venise, Giambattista Tiepolo, détruite par un bombardement autrichien en 1915.
Salvatore Sacco (élève supposé de G.P. da Palestrina) : Litaniae Lauretanae
Costanzo Porta (vers 1529 - 1601) : Litaniæ à 7 voix, dans le Liber quinquagina duorum motectorum (1580)<ref group=rk name=p8033>Modèle:P., note Modèle:N°</ref>
Roland de Lassus (1532-1594) : compositions à partir de 1585<ref group=rk name=p40 />
2 Litania Lauretana à 4 voix<ref name=crook />
5 Litania Lauretana à 5 voix<ref name=crook />
Litania Laurentana à 6 voix<ref name=crook />
Litania Laurentana à 8 voix en double-chœur<ref name=crook />
2 Litania Laurentana à 9 voix en double-chœur<ref name=crook />
Litania Laurentana à 10 voix en double-chœur<ref name=crook />
Claudio Merulo (1533-1604) : Lytaniæ Beatæ Mariæ Virginis à 8 voix avec orgue (posthume 1609)<ref group=dab name=p335>Modèle:P.</ref>
Annibale Stabile (vers 1535 - 1595) : Letaniæ Beatæ Mariæ Virginis et nominis Jesus (1583)<ref group=rk name=p33 />
Litaniæ B. Virginis Mariæ à 5 voix, P1180 (1613)<ref group=dab name=p346>Modèle:P.</ref>
Litaniæ B. Virginis Mariæ à 8 voix, P1180 (1613)<ref group=dab name=p346 />
Claudio Monteverdi (1567-1643) : Letanie della Beata Vergine à 6 voix (1620)<ref group=dab name=p342>Modèle:P.</ref>
Girolamo Giacobbi (1567-1629) : Litanie et motetti da concerto e da capella a due chori per la Santissima Vergine à 8 voix, G1823 (1618)<ref group=dab name=p312>Modèle:P.</ref>
Giovanni Battista Gnocchi (1569-1630) :
4 Litaniarum Beatæ Maria Virg. (1597)<ref group=rk name=p34 />
Girolamo Bartei (vers 1570 - vers 1618) : Litaniæ Beatæ Virginis à 8 voix, B1063 (1618)<ref group=dab name=p276 />
Giovanni Legrenzi (1626-1690) : Lettanie della Beata Vergine à 5 voix, L1618 (1662)<ref group=dab name=p329 />
Guillaume-Gabriel Nivers (1632-1714) : Litanies à la Vierge Marie pour soprano solo et basse continue, dans le recueil Metets à voix seule (1689)<ref>Notice Bnf</ref>
Carlo Grossi (1634-1688) : Litanie brevi della Beata Vergine à 8 voix, G4729 (1657)<ref group=dab name=p322>Modèle:P.</ref>
Litaniæ Lauretanæ Salus infirmorum (ZWV152)<ref>Jason Stoessel, Identity and Locality in Early European Music, Modèle:P., note Modèle:N°, 2017 {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}[35]</ref>
Johann Stamitz (1717-1757) : Litaniæ Lajretanæ<ref>Centre interdisciplinaire bordelais d'étude des Lumières, Franz Beck, un musicien des Lumière, Modèle:P., 2004 [38]</ref>
Leopold Mozart (1719-1787) : Litaniæ Lauretanæ pour 4 solistes, chœur, instruments et orgue, S4 7<ref>Notice Bnf</ref>
Charles Gounod (1818-1893) : Litanies de la Sainte Vierge pour chœur à 4 voix et orgue, en faveur du jubilé pontifical de Modèle:Souverain- (1888)<ref>Notice Bnf</ref>
Jacques Offenbach (1819-1880) : Litanies de la Vierge pour ténor, chœur à 4 voix et orgue, CK301 (1865)<ref>Notice Bnf</ref>
César Franck (1822-1890) : Litanies de la Sainte Vierge pour chœur à 4 voix et orgue, en faveur du jubilé pontifical de Modèle:Souverain- (1888)<ref>Notice Bnf</ref>
Lauretanische Litanei, Modèle:N°, pour 4 voix et orgue, opus 23<ref>Sankt Leopold-Blatt, Organ des christlich-religiösen kunstvereines in Niederösterreich, Modèle:P., Modèle:N°, 1888 {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}[39]</ref>
Lauretanische Litanei, Modèle:N°, pour 4 voix, instruments et orgue, opus 27<ref name="habert">Adolf Moritz Hofmeister, Handbuch der musikalischen Literatur, Modèle:P., 1887 {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}[41]</ref>
9 autres Lauretanische Litanei, opera 41 - 49<ref name=habert />
Pekka Kostiainen (1944-) : Différentes Litanies pour choeur mixte, choeur féminin et choeur masculin (notamment in Mater Nostra album : 9 Litaniae Lauretana, Agnus Dei)
Musique Jazz
Massimo Faraò. Massimo Faraò trio (classics in smooth jazz) : Agnus Dei / Litaniae Lauretana de Beata Maria Vergine K195
Œuvres instrumentales
Franz Liszt (1811-1886) : Litanies de Marie pour piano, LW A61, Modèle:N° (S695a), dans le recueil Harmonies poétiques et religieuses (1847)<ref>Notice Bnf</ref>
Fichier:Claudio Monteverdi, engraved portrait from 'Fiori poetici' 1644 - Beinecke Rare Book Library (adjusted).jpgContrairement à ce que l'on considérait, une œuvre posthume apparue en 1650, les litanies de Claudio Monteverdi furent en fait publiées d'abord en 1620<ref group="rk" name="p45">Modèle:P.</ref>, puis présentées dans ce recueil préstigieux en 1626. Le compositeur était en qualité de maître de chapelle Marciana de la basilique Saint-Marc à Venise.1596 : Georg Victorinus (directeur musical des Jésuites à Munich<ref group=rk name=p35>Modèle:P.</ref>), Thesaurus litaniarum. (Recueil destiné à tous les Jésuites germanophones)
18 litanies de Lorette sur 46 litanies mariales<ref group=rk name=p35 />,<ref>Université d'Oxford, Liste des œuvres du recueil [42]</ref>
1626 : Rosarium litaniarum Beatæ V. Mariæ ternis, quaternis, quinis, senis, septenis, et octonis vocibus concinandarum. Una cum basso ad organum. A D. Laurentio Calvo in Æde Cathedrali Papiæ musico, ex varijs authoribus desumptum nunc primum in lucem æditum., Venise, Alessandro Vincenti<ref group=dab>Modèle:P.</ref>. (Cela était une publication importante dont les compositeurs étaient des musiciens les plus distingués de l'époque<ref group=dab name=p6034>Modèle:P.</ref>.)
Arthur Martin, Les litanies de Notre-Dame de Lorette, expliquées par le P. Arthur Martin, de la Compagnie de Jésus, Et enrichies de trente-six Lithographies en couleur et en or par Gigniez et Launay, Debost et Desmottes, Paris 1844 Modèle:Lire en ligne
Jean-Baptiste Gergères, Le culte de Marie, origines explications, beautés, Ouvrage approuvé par Modèle:Mgr l'Archevêque de Bordeaux, Ambroise Bray, Paris 1857 Modèle:Lire en ligne
Références bibliographiques
Analecta juris pontificii, Dissertations sur divers sujets de droit canonique, liturgie et théologie, première série, Librairie de la Propagande, Rome, 1855 Modèle:Lire en ligne
Robert Kendrick, Honore a Dio, e allegrezza alli santi, e consolazione alli putti : The Musical Projection of Litanies in Sixteenth-Century Italy, dans la revue Sanctorum, Modèle:Nobr rom, Modèle:P. - 46, 2009 {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lire en ligne
Carme López Calderón, Symbols and (Un)concealed Marian Mysteries in the First Litany of Loreto Illustrated with Emblems : Peter Stoergler's Asma Poeticum (Linz, 1636), dans le livre Quid est secretum ?, Brill, Boston, 2020 Modèle:Lire en ligne