Lisieux

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Modèle:Infobox Commune de France

Lisieux est une commune française située dans le département du Calvados en région Normandie et peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année.</ref> appelés Lexoviens et Lexoviennes.

Lisieux est la capitale du pays d'Auge, région caractérisée par ses vallées et son bocage.

Modèle:Sommaire

Géographie

Situation

Lisieux est située au confluent de la Touques et de plusieurs de ses affluents : l'Orbiquet, le Cirieux et le Graindain.

La ville est située en plein cœur du pays d'Auge dont elle est la capitale. Elle est donc entourée du caractéristique bocage normand où se mêlent l'élevage (principalement de vaches laitières) et la culture de la pomme à cidre (dont on tire le cidre et le calvados, et aussi le pommeau).

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Climat

Lisieux bénéficie d'un climat tempéré océanique humide.

Ville Ensoleillement Pluie Neige Orage Brouillard
Paris 1 662 h/an 637 mm/an 12 j/an 17 j/an 8 j/an
Nice 2 724 h/an 733 mm/an 1 j/an 27 j/an 1 j/an
Strasbourg Modèle:Unité 665 mm/an 26 j/an 28 j/an 50 j/an
Lisieux<ref name=climat>Données de l'INSEE et du site Lameteo.org concernant la ville de Caen</ref> 1 691 h/an 740 mm/an 13 j/an 14 j/an 44 j/an
Moyenne nationale Modèle:Unité Modèle:Unité/an 14 j/an 22 j/an 40 j/an

La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1970 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. Modèle:Climat

Urbanisme

Typologie

Lisieux est une commune urbaine<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Lisieux, une agglomération intra-départementale regroupant onze communes<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lisieux, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (64,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (56,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (49,8 %), prairies (31,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (14,9 %), zones agricoles hétérogènes (2,5 %), terres arables (1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Accès et transports

Fichier:Gare Lisieux - Lisieux (FR14) - 2021-11-12 - 16.jpg
La gare de Lisieux.

La ville de Lisieux est desservie par un réseau d'autobus qui se nomme Astrobus (sept lignes). Elle est aussi reliée aux autres agglomérations par le réseau des Bus verts du Calvados.

La gare de Lisieux est située à l'intersection des lignes Paris - Cherbourg et Lisieux - Trouville-Deauville. Ces lignes sont empruntées par les trains Intercités Normandie en provenance ou à destination de la gare de Paris-Saint-Lazare, de Cherbourg ou Saint-Lô via Caen, ou de Trouville-Deauville. Elle est également desservie par le TER Normandie (Caen - Rouen-Rive-Droite). Une seconde halte ferroviaire, la gare du Grand-Jardin, est également desservie par les TER reliant la gare de Lisieux à celle de Trouville-Deauville.

En matière d'axes routiers, la ville est principalement traversée d'est en ouest par la D 613 (ancienne route nationale 13, qui va de Paris à Cherbourg). Depuis les années 1990, la ville s'est dotée d'une rocade qui permet son contournement par le sud, fluidifiant ainsi la circulation dans le centre (notamment sur le boulevard Sainte-Anne). L'autre axe principal de la ville est la D 579 permettant de rejoindre l'autoroute A13 à Pont-l'Évêque, Honfleur, Deauville vers le nord et le département de l'Orne via Livarot vers le sud.

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Noviomagus au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, civitas Lexoviorum vers 400<ref name="negre1-154">Modèle:Ouvrage.</ref>, ecclesiae Lixovi episcopus en 538<ref name="negre1-154"/>, ecclesiae Lixoviensis en 549<ref name="negre1-154"/>, civitate Loxovia et Loxovias en 614<ref name="negre1-154"/>, Lisoio en 991 et 996<ref name="negre1-154"/>, Lisiue en 1024<ref name="negre1-154"/>, Lysoie en 1025<ref name="negre1-154"/> et Lisieues en 1160<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le toponyme Lisieux est issu de l'ethnonyme du peuple gaulois des Lixovii ou Lexovii qui habitait la région et dont elle était la civitas à l'époque gallo-romaine. Le nom de la ville est mentionné en tant que Noviomagus Lexoviorum, c'est-à-dire « Noviomagos des Lexovii », ce qui signifie « le nouveau marché des Lexovii ». Noviomagos est constitué des éléments celtiques noviios « neuf » (cf. breton nevez) et magos « plaine » puis « marché » (cf. vieil irlandais mag « plaine »)<ref>Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions Errance, 2003.</ref>. Il explique les différents Noyon, Modèle:Page h', etc. et, selon un processus courant au Bas Empire, il a complètement disparu au profit du seul nom du peuple gaulois (cf. Paris, Bayeux, Sées, Évreux, Avranches, etc.). L'ethnonyme Lexovii explique également le gentilé des habitants de Lisieux, nommés Lexoviens et Lexoviennes qui est une création savante relativement récente. Les Lexovii ont aussi donné leur nom au Lieuvin, du bas latin (pagus) lexovinum, « (pays) des Lexovii ».

Dans le film Saint-Cyr de Patricia Mazuy (2000), on entend une petite fille qui dit (en normand, et la phrase est sous-titrée en français) qu'elle veut retourner à Lisieux. À plusieurs reprises, elle prononce le nom de la ville : « Liju ».

Histoire

Antiquité

Lisieux est l'ancienne capitale du peuple gaulois, les Lexovii. César mentionne, dans son œuvre Commentaires sur la guerre des Gaules, un oppidum gaulois. Il a été localisé au lieu-dit le Castellier (commune de Saint-Désir)<ref name="neveux"/>, à Modèle:Unité au sud-ouest de la ville. Son enceinte fortifiée entourait un espace de Modèle:Nobr<ref name="Hallé_p68">Modèle:Ouvrage.</ref>, extension importante pour l'époque.

À l'arrivée des Romains, ces derniers favorisent l'abandon du site gaulois et développent une cité à l'emplacement de la ville actuelle. Un peu avant 275, la population se retranche à l'intérieur d'un castrum de plan quadrangulaire de Modèle:Dunité. Selon F. Cottin, cette enceinte de taille réduite, Modèle:Nobr, englobait l'emplacement de la cathédrale Saint-Pierre au nord, ne dépassant pas le boulevard Sainte-Anne au sud, et à l'ouest entre la rue du Pont-Mortain et l'avenue Victor-Hugo. La bourgade établit au nord-est de l'oppidum, devenue une riche cité gallo-romaine avec un théâtre, des thermes et une colonne votive (Noviomagus Lexoviorum), occupée lors des invasions barbares, se réfugie dans un castrum à l'emplacement du faubourg Saint-Désir. La cité détruite par les pirates saxons est déplacée et rebâtie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Hallé_p68" />.

Des vestiges de thermes et d'une riche villa gallo-romaine ont été mis au jour à proximité de l'hôpital dans les années 1980 et sont visibles dans le Jardin archéologique de l'hôpital.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, présence de Lètes germaniques, avec femmes et enfants, auxiliaires de l'armée romaine, dont les tombes ont été mises au jour dans la nécropole « Michelet ». Certaines recèlent un mobilier typique de la Germanie du Nord.

Moyen Âge

Ce n'est qu'après la chute de l'Empire romain que la ville devient siège épiscopal sous la dépendance du métropolitain de Rouen. La juridiction de l'évêque de Lisieux s'exerçait sur l'actuel Lieuvin et le pays d'Auge. Elle correspondait probablement au cadre administratif du pouvoir romain, lui-même dans les limites de l'ancien territoire des Lexovii selon un processus fréquent ailleurs. L'évêque, chose rare en France de l'Ouest, était aussi titulaire d'un comté comprenant les trois paroisses de la ville, Saint-Germain, Saint-Jacques et Saint-Désir, et sept paroisses de sa banlieue : Beuvillers, Ouilly-le-Vicomte, Rocques, Les Vaux, Saint-Martin-de-la-Lieue, Saint-Hippolyte-du-Bout-des-Prés et Saint-Germain-de-Livet (qui fut ajoutée au comté au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) ; auxquelles on rajoute La Pommeraye, succursale de Saint-Désir<ref name="formeville">Modèle:Ouvrage.</ref>. Les évêques possédaient plusieurs résidences dont une à Rouen dit Hôtel de Lisieux ou encore un manoir à Canapville dit Manoir des évêques.

Certains historiens font remonter l'origine de l'évêché de Lisieux au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, puisque Saint Lithare, évêque de Lisieux, aurait assisté au concile d'Arles en 314<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Toutefois, le premier évêque de Lisieux cité dans un acte public est Thibaut qui assista au concile d'Orléans en 538<ref name="évêques">Modèle:Lien web.</ref>. Quelques-uns sont restés célèbres, à l'instar de Fréculf au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ami de Raban Maur, abbé de Fulda en Allemagne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lors des incursions des Vikings, le siège épiscopal est délaissé et reste vacant pendant plus d'un siècle, de 876 à 980<ref name="neveux"/>.

L'évêque Herbert, devenu évêque en 1026, serait le premier à porter le titre de comte de Lisieux, donné par le duc de Normandie Guillaume le Bâtard<ref name="évêques"/>. L'abbaye bénédictine Notre-Dame-du-Pré fut fondée en 1050 dans le faubourg Saint-Désir par la mère de l'évêque Hugues d'Eu, successeur d'Herbert, Lesceline<ref name="neveux"/>,<ref name="saint-désir">Modèle:Lien web.</ref>. Hugues d'Eu dédicaça la nouvelle cathédrale romane en 1055 ; une partie de l'enceinte romaine de la ville fut détruite pour permettre l'édification de cette grande cathédrale et de nouveaux quartiers d'habitations furent construits en dehors. L'enceinte ne fut pas reconstruite avant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ce qui fut un handicap majeur pour la ville, désarmée face aux attaques<ref name="neveux"/>.

Geoffroy Plantagenêt assiégea Lisieux et s'en empara en 1141, après que l'évêque Jean eut soutenu Étienne de Blois pour succéder à Modèle:Souverain2 au titre de duc de Normandie. Les troupes bretonnes qui défendaient la place préférèrent l'incendier plutôt que de tenter de résister à l'assaut de Geoffroy<ref name="neveux"/>,<ref name="groult"/>.

La reconstruction totale de la cathédrale dans un style nouveau, à savoir le gothique, débuta vers 1160-1170, commanditée par l'évêque Arnoul. La Maison-Dieu de Lisieux fut fondée vers 1160 par un bourgeois, Roger Aini. La chapelle de la Maison-Dieu fut consacrée par Arnoul en invoquant un proche, Saint Thomas de Cantorbéry, peu après son assassinat le Modèle:Date- ; en effet, celui-ci lui aurait conseillé avant sa mort de consacrer la chapelle « sous le nom du prochain martyr. L'évêque Jourdain du Hommet fit appel à un ordre religieux pour gérer la Maison-Dieu : les Mathurins en prennent possession après sa mort en 1220<ref>Modèle:Lien web.</ref> ».

Après avoir débarqué à Barfleur en Modèle:Date-, Richard Cœur de Lion qui se dirige sur Verneuil fait étape à Lisieux. Là, il reçoit la visite de son frère félon Jean qu'il accueille par ces mots : Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>.

Lors de l'invasion de la Normandie par le roi Philippe II Auguste, ce dernier entra à Lisieux sans combat en 1203<ref name="groult"/>.

En 1315 et 1316 eut lieu une terrible famine<ref name="groult"/>.

En 1345, l'évêque Guillaume de Charmont, trouvant la ville trop étroite dans ses remparts, lui annexa le quartier des Coutures<ref name="groult"/>.

Le Modèle:Date-, au début de la guerre de Cent Ans, la ville sur le passage des Anglais lors de la [[chevauchée d'Édouard III (1346)|chevauchée d'Modèle:Édouard III]] est ravagée<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Nicole Oresme, évêque de Lisieux de 1377 à sa mort en 1382, a laissé son nom comme érudit et précepteur de Modèle:Souverain2.

En 1417, Modèle:Souverain2 qui a débarqué le Modèle:Date- dans l'embouchure de la Touques avec une armée forte de Modèle:Unité marche en direction de Caen, et traverse Lisieux dont la population a fui la ville prenant les routes de l'exodeModèle:Sfn. Sous l'occupation anglaise, Pierre Cauchon, qui briguait l'archevêché de Rouen, est en fait élu à Lisieux en 1432, où il sera enterré dans la chapelle axiale de la cathédrale qu'il avait fait ériger.

L'évêque Thomas Basin établit la Commune en 1447, en disposant que quatre députés choisis par les habitants se réuniront une fois par semaine avec les conseillers, procureurs, ménagers et receveurs, pour « traiter des affaires et besognes de la ville », recevoir les comptes des receveurs, etc. La même année fut établie une chambre de ville<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1449, l'armée royale de Modèle:Souverain2 prend la ville au bout de trois joursModèle:Sfn. La ville est entourée d'une véritable enceinte précédée de douves profondes en 1491. L'enceinte était flanquée de vingt tours et percée de quatre portes. On peut suivre approximativement son tracé en parcourant le quai des remparts, les boulevards Carnot, Duchesne, Fournel, Jeanne-d'Arc et Sainte-Anne, passant en partie sur l'enceinte romaine. Il subsiste de nos jours deux tours : l'une sur le quai des remparts, la tour Lambert et la seconde, boulevard Sainte-Anne<ref name="Hallé_p68" />.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, après la guerre de Cent Ans, l'industrie drapière s'installe dans la ville et elle conserve la protection royale par Modèle:Souverain2<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Époque moderne

Du Modèle:Date- au Modèle:Date- eut lieu une émeute des protestants dans la ville ; sept des émeutiers furent exécutés<ref name="groult"/>.

Le Modèle:Date-, une troupe de protestants est repoussée de Lisieux ; envoyée depuis Caen par l'amiral de Coligny pour s'emparer de la ville, elle se dirigea finalement vers Bernay qu'elle prit et pilla le surlendemain<ref name="groult">Modèle:Article.</ref>.

Lors du massacre de la Saint-Barthélemy, le Modèle:Date- et les jours suivants, à Lisieux, les vies des protestants furent épargnées. Certains ont attribué cela à la bonne volonté de l'évêque Jean Le Hennuyer, pourtant celui-ci était un des plus virulents persécuteurs des protestants, ayant toujours refusé de faire appliquer l'Édit de tolérance du Modèle:Date- dans son diocèse. En réalité, ce sont les magistrats municipaux, qui avaient à leur tête le capitaine Guy Longchamps de Fumichon, qui refusèrent les exactions à l'encontre des protestants et les protégèrent d'éventuels assassins envoyés par le Roi<ref name="groult"/>.

En 1590, lors de la huitième guerre de Religion, Modèle:Souverain2 doit conquérir son royaume. Lorsqu’il arrive à Lisieux, la garnison s’enfuit, et il prend la ville sans combat<ref>Modèle:Guerres de Religion-Miquel Modèle:P.</ref>.

En 1692, fut nommé le premier maire de la ville, Claude de Mongouin, prenant le titre de conseiller du Roi et maire perpétuel. Le corps municipal était composé du maire, de deux échevins, d'un procureur du Roi, de son substitut et de conseillers. Auparavant, les fonctions du maire étaient assurées par le sénéchal ou bailli de l'évêque<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Époque contemporaine

Fichier:Henry Edridge06.jpg
Une rue de Lisieux en 1813 par Henry Edridge.

La ville est intégrée au département du Calvados nouvellement créé au moment de la Révolution française. Elle en devient une ville mineure par rapport à Caen puisqu'elle n'obtient qu'un siège de chef-lieu d'arrondissement. Elle n'a donc pas obtenu la tête d'un sixième département normand comme le réclamaient ses habitants<ref name="neveux">Modèle:Ouvrage.</ref>. De plus, alors qu'elle était depuis le Moyen Âge le siège d'un des sept évêques de Normandie, relevant de la province de Rouen, elle perd cette fonction en 1791. L'évêché est toutefois recréé et fusionné avec celui de Bayeux en 1855, l'évêque portant désormais le titre de « Bayeux et Lisieux ». Lisieux fait partie des deux seuls sièges épiscopaux, avec celui d'Avranches, à avoir été supprimés en Normandie.

La principale église paroissiale, Saint-Germain, située devant le parvis de la cathédrale, est démolie en 1798 et remplacée par une place<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'église Saint-Désir est également détruite pendant la Révolution ; l'église abbatiale de Notre-Dame-du-Pré la remplace comme église paroissiale, après que les bénédictines sont chassées de leur couvent, et le restera même après le retour des moniales<ref name="saint-désir"/>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Fichier:Lisieux gare.jpg
ou du début du }}Modèle:S mini- siècle }}.

Dès le Modèle:Date-, le journal Le Lexovien évoque l'arrivée du chemin de fer à Lisieux. En Modèle:Date-, le Corps législatif décide de la construction de la ligne de Paris à Cherbourg via Lisieux<ref name="shl">Modèle:Ouvrage.</ref>. La gare, établie au sud de la ville, est mise en service le Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ; elle devient un nœud ferroviaire le Modèle:Date- avec la création d'un embranchement vers Pont-l'Évêque, qui se prolongera vers Honfleur en 1862 et vers Trouville - Deauville en 1863<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La ligne d'intérêt local de Lisieux à Orbec est mise en service le Modèle:Date- (elle fermera aux voyageurs le Modèle:Date- et aux marchandises le Modèle:Date-<ref>Revue La vie du rail, n° 1375.</ref>). Une halte au lieu-dit du Grand-Jardin, plus au nord de la ville, ouvrit en 1879 sur la ligne de Lisieux à Trouville - Deauville<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Fichier:Lisieux affiche JC Contel.jpg
Affiche touristique avec une peinture de Jean-Charles Contel montrant La rue aux fèvres avant 1920.

Dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Lisieux voit l'essor de l'industrie textile, avec la fabrication de draps, de toiles, de frocs fait à partir de laine ou de lin transformés en molleton ou en flanelle<ref name="orival">Modèle:Article.</ref>. Plusieurs entreprises vont être fondées dans cette période, à l'instar de l'usine textile d'Orival, inaugurée le Modèle:Date- par Jean-Lambert Fournet<ref>Modèle:Lien web.</ref>, qui avait également construit une filature de lin en 1841 (connue aujourd'hui sous le nom d'usine Leroy)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Vers 1880, le coton va détrôner la laine et le lin<ref name="orival"/>.

Entre 1872 et 1874, un projet d'annexion vit le jour, à l'avantage de Lisieux et aux dépens des communes voisines de Saint-Jacques et de Saint-Désir, la ville ayant un besoin urgent de s'étendre : en 1872, Modèle:Unité vivaient sur Modèle:Nobr, soit une densité de 140 habitants par hectare lorsqu'elle n'était que de 102 au Havre, de 56 à Rouen, et de seulement 19 à Caen. La ville était saturée, et la population n'y avait augmenté que de 10 % de 1856 à 1872, tandis que celle de ses voisines Saint-Jacques et Saint-Désir avait doublé. Le Modèle:Date-, Patrice de Mac Mahon, alors président de la République française, signa un décret d'annexion qui déposséda la commune de Saint-Jacques de Modèle:Unité de son territoire, et celle de Saint-Désir de Modèle:Unité, qui revinrent à Lisieux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Avec le développement du culte de sainte Thérèse au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une grande église néo-byzantine lui est dédiée sur une des collines entourant la ville. Elle supplante vite en renommée l'ancienne cathédrale, convertie en église paroissiale.

La dévotion à sainte Thérèse, qui vécut au carmel de Lisieux, en fait la deuxième plus importante ville de pèlerinage de France (après Lourdes). En 1907 a lieu le premier décollage d'un hélicoptère, réalisé par Paul Cornu.

La basilique Sainte-Thérèse est bénie le Modèle:Date- par Eugenio Pacelli, légat du pape et futur Modèle:Souverain2.

Avant 1944, Lisieux était surnommée la « capitale du bois sculpté », car ses rues étroites étaient bordées de maisons médiévales à pans de bois sculptés en encorbellement et aux façades ouvragées, abritant des commerces centenaires<ref name=sublime>Modèle:Article.</ref>.

Fichier:The British Army in the Normandy Campaign 1944 B9617.jpg
Habitante de Lisieux versant à boire à un mitrailleur britannique actionnant un F.M. Bren le Modèle:Date-.
Fichier:Lisieux entrée troupes alliées.jpg
Entrée des troupes alliées dans Lisieux en ruines en Modèle:Date-.

Les Modèle:Date- et Modèle:Date-, les bombardements alliés font plus de Modèle:Nobr et détruisent la ville aux deux tiers, notamment le monastère bénédictin, où vingt religieuses sont tuées<ref>Les bombardements</ref>. Les troupes alliées libèrent la ville le Modèle:Date-.

Le projet de reconstruction est confié à l'architecte Robert Camelot ; le plan de reconstruction définitif est validé le Modèle:Date-. Entretemps, les travaux de déblaiement ont débuté en Modèle:Date- pour s'achever en 1946. La reconstruction fut lente au début en raison de manque de moyens humains et techniques, d'une faible sécurité des ouvriers, de la présence de restes d'engins explosifs dans les décombres et d'hivers rigoureux de 1948 à 1950 ; elle s'accéléra à partir de 1950-1952. Il a fallu plus de dix ans pour reconstruire intégralement la ville<ref>Modèle:Article.</ref>.

Par décret du Modèle:Date-, Lisieux absorbe en grande partie la commune limitrophe de Saint-Jacques<ref>Modèle:Article.</ref>. Cette absorption permet « une opération de grande envergure » pour l'architecte Georges Duval et le maire Robert Bisson, sur le plateau Saint-Jacques surplombant la ville. En effet, le Modèle:Date-, la ZUP d'Hauteville est créée, à l'origine pour loger un peu plus de cinq cents familles ; le Modèle:Date-, la première pierre du nouveau quartier est posée par le ministre de la Construction Jacques Maziol. Les premiers habitants arrivent dans les immeubles et pavillons neufs en 1965<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le Modèle:Date-, le pape Modèle:Souverain2 vient à Lisieux lors de sa première visite officielle en France comme pape.

Politique et administration

Administration territoriale

Lisieux est, avec Bayeux et Vire, l'une des sous-préfectures du Calvados.

Depuis 2015, la ville est le bureau centralisateur du canton de Lisieux qui comprend neuf autres communes.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Récapitulatif de résultats électoraux récents

Scrutin Modèle:1er tour Modèle:2d tour
Modèle:1er % Modèle:2e % Modèle:3e % Modèle:4e % Modèle:1er % Modèle:2e % Modèle:3e % Modèle:4e %
Municipales 2014 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | DVD Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UMP Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | DVD Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UMP Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN Modèle:Unité
Européennes 2014<ref>Modèle:Lien web</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 27,54 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UMP 20,56 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS 13,46 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UDI 10,62 Tour unique
Régionales 2015<ref>Modèle:Lien web</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UDI 30,14 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 25,99 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS 22,99 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EELV 6,00 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UDI 40,29 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS 32,74 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 26,97 Pas de Modèle:4e
Présidentielle 2017<ref>Modèle:Lien web</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EM 22,62 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 22,30 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LR 19,83 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LFI 19,34 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EM 62,75 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 37,25 Pas de Modèle:3e ni Modèle:4e
Législatives 2017<ref>Modèle:Lien web</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | MoDem 29,09 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS 22,52 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LR 17,96 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 14,59 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LR 55,73 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | MoDem 44,27 Pas de Modèle:3e ni Modèle:4e
Européennes 2019<ref>Modèle:Lien web</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | RN 27,27 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LREM 20,76 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EELV 10,62 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LR 8,24 Tour unique
Présidentielle 2022<ref>Modèle:Lien web</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EM 29,68 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 26,63 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LFI 18,42 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | REC 6,14 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EM 54,85 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 45,15 Pas de Modèle:3e ni Modèle:4e

Administration municipale

Modèle:…

Liste des maires

Modèle:Article détaillé

Intercommunalité

Lisieux fait partie de la communauté d'agglomération Lisieux Normandie, créée en 2017, dont elle abrite le siège.

Jumelages

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/introduction Le maximum de la population a été atteint 1975 avec Modèle:Unité.

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 36,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (35,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 30,7 % la même année, alors qu'il est de 27,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 55,21 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,95 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Économie et tourisme

Économie

Le Caillebotis Diamond

L'usine est construite en 1974, dans la zone industrielle est, route de Cormeilles. En 2003, Le Caillebotis Diamond est racheté par l'entreprise allemande Lichtgitter. L'entreprise emploie Modèle:Nobr. Elle a une surface de Modèle:Unité. Elle est le premier fabricant français de caillebotis métallique<ref>« L’avenir du caillebotis passe par Lisieux » Article de Guilherme Ringuenet publié le 2 mars 2017 dans Ouest-France.</ref>.

Cermex

En 1968, l'usine Ouest conditionnement est créée dans la zone industrielle nord, rue de la Vallée. En 1997, elle devient Cermex. En 2013, elle fusionne avec Gebo pour former Gebo Cermex. Elle emploie Modèle:Nobr. Elle fabrique des machines pour conditionner des boissons, des produits alimentaires ou cosmétiques, et produit de longs tunnels de tapis roulants, où des robots emballeront des packs, des bouteilles ou des bocaux<ref>« Les machines Gebo Cermex emballent le monde » Article d'Anne Blanchard-Laizé publié le 17 avril 2015 dans Ouest-France.</ref>.

Europe Métal Fil

L'usine est située dans la zone industrielle Est.

Filmag

L'usine est située dans la zone industrielle Est.

Lactalis

L'usine est située rue d'Orival, entre l'Orbiquet et les voies de chemin de fer. Elle appartient au groupe Lactalis.

Ondulys Industrie

L'usine est située dans la zone industrielle Nord, rue Paul-Cornu. Elle fabrique des emballages en carton ondulé. En 1972, elle est achetée par Lacaux Frères. En 2002, elle est achetée par Ondulys.

Sanofi-Aventis

Les laboratoires Bottu implantent l'usine en 1982, dans la zone industrielle est, pour la fabrication de paracétamol de la marque Doliprane. Peu de temps après, l'usine est achetée par BSN. Elle devient Rhône-Poulenc en 1988<ref>« Sanofi fête ses 30 ans et soigne toujours son Doliprane » Article d'Anne Blanchard-Laizé publié le 29 septembre 2013 dans Ouest-France</ref>. Puis elle devient Sanofi-Aventis. Elle produit des gélules de Modèle:Unité et depuis 2012 en unité Modèle:Unité. Cette usine est reconnue pour son expertise dans le domaine de la granulation. La production 2012 a atteint plus de Modèle:Nobr de boites toutes formes confondues (comprimés, sachets, gélules, suppositoires)<ref>Site officiel Sanofi-Aventis, page sur le site de Lisieux.</ref>.

SCA Normande

En 1981, la Société coopérative d'approvisionnement normande (SCA Normande) est implantée dans la zone industrielle Nord, rue Paul-Cornu. C'est une des seize centrales d'achats nationales du Mouvement E.Leclerc. Cette centrale approvisionne les magasins et drives de Normandie ainsi que les quinze magasins de l'île de La Réunion<ref>Modèle:Lien web.</ref> (via Le Havre). Elle s'étend sur une superficie foncière de Modèle:Nobr et possède plus de Modèle:Unité d'entrepôts.

Usines fermées et patrimoine historique industriel

Castres

En 1828, l'usine textile est construite en brique sur un îlot au milieu de la Touques, rattaché à la rive par la rue Ferdinand-Daulne. Elle a une surface de Modèle:Unité. C'est une usine d'apprêt de frocs et de fabrication de rôts. En 1958, l'entreprise Castres achète le bâtiment. Elle fabrique des selles pour deux-roues et dans une moindre mesure, des habillages intérieurs pour l'automobile. En 2006, la société Castres est liquidée et l'usine ferme. Depuis, les bâtiments sont abandonnés<ref>« À Lisieux, la friche de l'ex-usine Castres vendue », Ouest-France, 27 mai 2017.</ref>.

Filatures Mommers

En 1864, l'usine textile de Méry Samson, Beau Samson et Fleuriot est construite en brique. Elle est située rue Rose-Harel au bord de la Touques. Elle est équipée d'une turbine hydraulique et d'une machine à vapeur. Elle produit des draps imprimés. À partir de 1882, elle est louée par Jean et Chrétien Mommers, qui l'achètent en 1910. Elle produit des draps et des étoffes unis pour vêtements. Environ Modèle:Nobr y sont employés. En 1927, elle emploie environ Modèle:Nobr avec l'ajout de production de feutre tissé. En 1964, l'usine ferme. Les bâtiments restent longtemps abandonnés. Ils sont successivement en partie loués et vendus à d'autres entreprises : Anne et Faye motoculture, La cave du pays d'Auge (commerce d'alcools), Prévention Santé & Travail (médecine du travail).

Knorr-Dahl

L'usine Knorr-Dahl est située rue Ferdinand-Daulne au bord de la Touques. L'usine Dahl ouvre dans les locaux de l'ancienne filature Lambert, d'une surface de Modèle:Unité sur un terrain de Modèle:Unité. En 1960, un terrain contigu est acheté pour agrandir l'usine de Modèle:Unité. En 1979, Knorr-Bremse prend des participations dans le capital de Dahl. En 1987, l'usine devient Knorr-Dahl. Elle fabrique des compresseurs et actionneurs pour les systèmes de freinage pour camions. L'activité est progressivement déplacée dans une usine neuve, ouverte en Modèle:Date-, dans la zone industrielle des Hauts-de-Glos, sur la commune voisine Glos<ref>« Knorr-Bremse France fête ses vingt ans à Glos » Article de Véronique Mosser publié le 22 septembre 2013 dans Ouest-France</ref>. Les bâtiments progressivement abandonnés sont successivement loués à d'autres entreprises : Rivière Synergie, La Poste, JPL services mobiliers de bureaux. De Modèle:Date- à Modèle:Date-, une partie des ateliers est démolie<ref>« Démolition de l'usine Dahl : la fin d'une époque » Article d'Anne Blanchard-Laizé publié le 29 septembre 2013 dans Ouest-France.</ref>.

Leroy / Isoroy / Plysorol

L'usine est située au sud-est de la ville, route d'Orbec, au bord de l'Orbiquet. En 1912, la construction de l'usine Leroy débute. Les machines permettent le déroulage des troncs d'arbres et le placage des feuilles de bois. En 1982, elle devient Isoroy quand Leroy s'associe à Isorel et Baradel. En 1986, elle est rachetée par Pinault. En 1992, elle est rachetée par le groupe allemand Modèle:Lien. Elle emploie Modèle:Nobr. Elle devient alors le premier producteur européen de panneaux de bois contreplaqués en Okoumé importé du Gabon. En 1998, Glunz est racheté par le groupe portugais Sonae. En 2000, l'usine devient Plysorol. En 2009, elle est rachetée par un groupe chinois. En Modèle:Date-, elle est rachetée par le groupe ghanéen John Bitar and Company Limited. En 2012, l'usine ferme. Depuis, les bâtiments sont abandonnés<ref>« 1907-2012 : Plysorol, 105 ans d'industrie » Article d'Adrien Planchon publié le 30 septembre 2013 dans Ouest-France.</ref>.

Saint-Gobain abrasifs

L'usine Unicorn Precidia s'implante en 1960, dans la zone industrielle Nord, rue de la Vallée, au bord de la Touques. Elle produit des abrasifs. Elle devient Saint-Gobain abrasifs et emploie Modèle:Nobr. L'usine ferme en Modèle:Date-<ref>Usine Nouvelle, le 08/02/2010: Saint-Gobain Abrasifs de Lisieux fermera fin avril..</ref>. Elle est rasée à la fin de 2017, après le désamiantage des toitures en fibrociment et le retrait des cuves à fuel<ref>« Lisieux. Le site désaffecté de Saint-Gobain va être démoli » Article d'Anne Blanchard-Laizé publié le 27 novembre 2017 dans Ouest-France.</ref>.

L'usine d'Orival

L'usine est située rue d'Orival, près de la gare. En 1858, la construction des bâtiments en brique commence. Le Modèle:Date-, Jean-Lambert Fournet inaugure son usine de filature. Elle abrite une machine à vapeur qui anime plus de Modèle:Nobr à tisser et à filer. Sa cheminée fait Modèle:Nobr de haut. Le Modèle:Date-, elle est partiellement détruite par un incendie. Vers 1865, elle est dotée d'une peignerie. En 1954, l'usine de filature ferme. En 1962, elle est achetée par Wonder. Elle produit des piles salines, accumulateurs et sonneries électriques. En 1975, environ Modèle:Nobr y travaillent. En 1985, l'usine Wonder n'emploie plus que Modèle:Nobr quand elle ferme. Les bâtiments restent longtemps abandonnés. Une partie est occupée par l'association « Tanit théâtre », une autre partie par l'entreprise Sanchez. En 2003, un diagnostic révèle que le site est pollué aux solvants et aux hydrocarbures par les activités industrielles de Wonder. Le Modèle:Date-, l’État achète la quasi-totalité des Modèle:Unité de terrains et bâtiments pour en faire la cité judiciaire, regroupant : le tribunal de grande instance, le tribunal d'instance, le tribunal de commerce et le conseil des prud'hommes. Le Modèle:Date-, les travaux de dépollution commencent<ref>« Lisieux, grande dépollution du site Wonder » Article d'Anne Blanchard-Laizé publié le 17 janvier 2017 dans Ouest-France.</ref>. Éric Dupond-Moretti inaugure ce nouveau palais de justice le Modèle:Date-.

Tourisme

Depuis Modèle:Date-, Lisieux est dénommée « commune touristique »<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>.

Environnement

Une étude d'UFC-Que Choisir (Modèle:Date-), se basant sur des données du ministère de la Santé, a montré que l'eau potable était trop chargée en pesticides. Ce dépassement, fréquemment constaté pour les petites communes rurales (environ Modèle:Unité), est plus notable pour une commune de plus de Modèle:Unité ; dans cette catégorie, seules trois autres communes sont en effet concernées. L'étude y voit la conséquence de contrôles trop peu fréquents<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Lieux et monuments

Modèle:Article détaillé Deux promenades touristiques jalonnées de panneaux descriptifs permettent de découvrir la ville.

Le premier circuit est intitulée « Sur les pas de sainte Thérèse ». Il est indiqué par une ligne bleue peinte sur les trottoirs.

La deuxième promenade est intitulée « Lisieux médiéval », les quatorze panneaux sont jaunes :

  1. Départ : rue Monseigneur-Germain
  2. Lisieux fluvial : rive gauche de l'Orbiquet
  3. De la lignée de Guillaume le Conquérant
  4. Les bruits de Lisieux : rue au Char, devant le parvis de l'église Saint-Jacques
  5. Le chapitre : 1 rue Aristide-Briand, entre le manoir Desmares et l'hôtel du haut doyenné
  6. Fort l'Évêque : rue du Maréchal-Foch, à l'entrée du square Arnoul
  7. La ville bourgeoise : dans le jardin de l'Évêché
  8. La guerre de Cent Ans : dans le jardin de l'Évêché
  9. Prestige des évêques comtes : place François-Mitterrand, à droite du parvis de la cathédrale Saint-Pierre
  10. La fin du Moyen Âge et les guerres de Religion : place le Hennuyer, à l'angle de la rue du Docteur-Degrenne et de la rue Paul-Banaston
  11. Lisieux, l'Anglaise : 1 rue Paul-Banaston
  12. Lisieux, la Française : 17 quai des Remparts, près de la Tour Lambert
  13. À l'origine du Canada français : 25 quai des Remparts, rive droite de la Touques
  14. La fin des évêques comtes : rue du Docteur-Degrenne, à droite de la fontaine de La Ferronnays

Détruite à 75 % par les bombardements alliés en 1944, Lisieux conserve peu de monuments anciens.

Monuments religieux

Liés à sainte Thérèse de Lisieux

Le Carmel

Au cœur de la ville de Lisieux, rue du Carmel se trouve le Carmel, fondé en 1838 par les demoiselles Gosselin (originaires de Pont-Audemer). La jeune Thérèse Martin y entre Modèle:Nobr plus tard. S'y trouve la statue de la Vierge du Sourire. Il s'agit de celle qui était dans la chambre de Thérèse, aux Buissonnets, lorsque la future sainte fut miraculeusement guérie en 1883. La façade de la chapelle est en pierre de l'Oise.

Le musée du Carmel présente le Carmel d'hier et d'aujourd'hui et permet au visiteur de découvrir les souvenirs de Thérèse et, cheminant de salle en salle, d'approcher le message d'abandon et de simplicité de sainte Thérèse. La chapelle accueille pour la prière aux messes de laudes, none, vêpres. La boutique du Carmel permet aux Lexoviens, visiteurs, pèlerins, de découvrir les écrits de Thérèse, les souvenirs qui lui sont dédiés et l'artisanat réalisé par les carmélites, dont un délicieux gâteau, le scofa, confectionné d'après une recette confiée au Carmel. Le Carmel est intégré dans le circuit de la Ligne bleue Sur les pas de Thérèse, ligne matérialisée au sol qui invite à une promenade dans Lisieux.

Les Buissonnets
Fichier:Lisieux, Les Buissonnets.JPG
Les Buissonnets.

La maison « les Buissonnets » est située chemin des Buissonnets. C'est la demeure d'enfance de sainte Thérèse de Lisieux. Aujourd'hui c'est un musée constitué de scènes décrivant les étapes de la vie de Thérèse Martin.

La basilique Sainte-Thérèse de Lisieux

La basilique Sainte-Thérèse de Lisieux est située avenue Jean-Modèle:XXIII. Sainte Thérèse de Lisieux est béatifiée en 1923 et canonisée en 1925. il est décidé de construire une grande basilique vouée au pèlerinage dans la ville où elle a vécu et où elle est morte. La dévotion à la nouvelle sainte attire rapidement des foules de plus en plus importantes.

Ce projet, lancé par l'évêque de Bayeux et Lisieux, Thomas-Paul-Henri Lemonnier, reçoit le soutien total du pape Modèle:Souverain2 qui a placé son pontificat sous le signe de sainte Thérèse.

Précédé d'un vaste parvis, le monument se trouve sur une colline, en limite de la cité qu'il domine de sa masse imposante. Il est entièrement financé par des dons et souscriptions spécifiques venus du monde entier.

En 2014, la basilique Sainte-Thérèse de Lisieux est le deuxième lieu de pèlerinage en importance en France (après celle de Lourdes et ses Modèle:Unité de visiteurs). La ville sanctuaire attire annuellement un million de visiteurs cette année, ce qui la classe troisième des sites normands les plus visités après les plages du débarquement et le Mont Saint-Michel<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Autres monuments religieux

La cathédrale Saint-Pierre

La cathédrale Saint-Pierre est située place François-Mitterrand. Rare monument lexovien rescapé des bombardements de 1944, la cathédrale Saint-Pierre de Lisieux est un monument de style gothique. Si la présence d’une cathédrale est supposée depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l’église visible de nos jours fut certainement construite entre 1160 et 1230, à l'initiative de l'évêque Arnoul.

Dès le départ, l’architecte conçut des voûtes d’ogives quadripartites et des arcs-boutants, ce qui en fait l’un des premiers édifices gothiques de Normandie. La nef, assez austère, s’inspire du style gothique d’Île-de-France tandis que les dernières parties édifiées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (le chevet, la tour-lanterne ou la façade occidentale) relèvent du style normand.

On affirme à tort qu'Henri, comte d’Anjou et duc de Normandie, futur roi d'Angleterre, et Aliénor d'Aquitaine s'y sont mariés en 1152<ref>Affirmation faite notamment par François Neveux dans Art de Basse-Normandie, Modèle:N° consacrés à Lisieux, 1984-1985 mais corrigée par le même auteur dans La Normandie des ducs aux rois, Rennes, Ouest-France, 1998, Modèle:P.</ref>. Pierre Cauchon y est enterré. Après avoir instruit le procès de Jeanne d'Arc, il fut en effet nommé évêque de Lisieux en 1432.

Le palais épiscopal

Le palais épiscopal est construit en 1680 pour Modèle:Souverain3, évêque de Lisieux. Après la Révolution, il abrite le palais de justice. De 1864 à 2002, il abrite également la bibliothèque municipale.

L'hôtel du Haut-Doyenné

Modèle:Article détaillé Le Haut-Doyen était le plus haut dignitaire ecclésiastique de Lisieux après l'Evêque-Comte. En 1769, Jean-Baptiste-René Le Bas de Fresne fait reconstruire la maison canoniale. En 1884, les frères des écoles chrétiennes transforment le bâtiment en école. Épargné par les bombardements de 1944, le bâtiment est acquis en 1978 par la ville de Lisieux pour y transférer son école de musique, l'actuelle École nationale de musique et de danse<ref>Hôtel du Haut-Doyenné : École nationale de musique et de danse., Lisieux, mairie de Lisieux, 1985 Modèle:Lire en ligne.</ref>.

L'église Saint-Jacques

L'église Saint-Jacques est située rue au Char, construite aux {{#switch: XVI

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}}, est classée monument historique.

L'église Saint-Désir

L'église Saint-Désir est située avenue du Six-Juin.

L'institution Frémont

L'institution Frémont est situé rue Paul-Banaston. Le manoir Sainte-Catherine date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La chapelle et le manoir ont été restaurés dans les années 1990.

L'église Saint-Joseph

L'église Saint-Joseph est située place Fournet.

L'église Saint-Jean-Bosco

L'église Saint-Jean-Bosco est située rue de la Touques.

La chapelle Notre-Dame-de-Lourdes

Construite en brique rouge en 1876, la chapelle Notre-Dame-de-Lourdes est située chemin de Lourdes.

L'église Saint-François-Xavier

L'église Saint-François-Xavier est située boulevard du Maréchal-De Lattre.

  • La chapelle des Sœurs de la Providence, chemin de Rocques.
  • La chapelle de la maison de retraite zenao, chemin de Rocques.
  • La chapelle des Sœurs de Sainte-Thérèse, chemin de Rocques.
  • La chapelle de la fondation d'Auteil, chemin du Point-de-Vue.
  • La chapelle de l'hôpital Robert-Bisson, rue Roger-Aini.
Culte protestant / évangélique
  • Temple réformé, rue Ramon.
  • Église évangélique baptiste, rue de la Gare.
  • Église évangélique protestante, rue du Camp-Franc.

Monuments laïcs

Hôtel de ville

Fichier:Lisieux-mairie.jpg
L'hôtel de ville rénové de Lisieux.

L'hôtel de ville (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) est un ancien hôtel particulier.

Musée d'art et d'histoire

Le musée de peinture et de sculpture de Lisieux est fondé en 1837 par le peintre Pierre Duval Le Camus, enfant du pays.

En 1930, le musée du vieux-Lisieux est fondé dans le « manoir de la Salamandre » ou « maison de Modèle:Souverain- », maison médiévale. Pendant l'occupation, en 1943, quatorze caisses contenant des objets du musée sont expédiées dans des châteaux au sud de la Loire. Les musées et la presque totalité des objets qu'ils contenaient sont anéantis par les bombardements alliés, au début de Modèle:Date-.

En 1969, les objets rescapés sont rassemblés dans une maison à pans de bois au 38 boulevard Pasteur et le musée du vieux-Lisieux rouvre. Par la suite, son nom est changé en Musée d'art et d'histoire.

Château de Saint-Germain-de-Livet

Le château de Saint-Germain-de-Livet est situé, comme son nom l'indique, sur la commune de Saint-Germain-de-Livet. Il fait face à l'église du village (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). Il est toutefois propriété de la ville de Lisieux depuis 1958, date du don du château à la ville par la famille Riesener.

D'un point de vue architectural, le château est en fait constitué de deux parties :

Le château, qui mêle des éléments des traditions médiévales et Renaissance, est entouré de douves et d'un jardin fleuri où se promènent quelques paons.

Patrimoine disparu

Maison du 40 rue de la Paix

Modèle:Article détaillé

Fichier:Lisieux. The Ancient House of the Salamander (3486798722).jpg
Photo du « manoir de la Salamandre » ou « maison de Modèle:Souverain- » à Lisieux.
Fichier:Maison Plantefor Lisieux.jpg
Carte postale de la « maison Plantefor » à Lisieux.
Maison du cirier Plantefor

La maison médiévale du cirier Plantefor a été démolie en Modèle:Date-. Elle était située à l'angle de la rue du Paradis et la Grande-Rue, qui est devenue aujourd'hui la rue Henry-Chéron<ref name=sublime/>.

Manoir de la Salamandre

Le « manoir de la Salamandre » ou « maison de Modèle:Souverain- », maison médiévale, situé au Modèle:N° rue aux Fèvres a été détruite par les bombardements alliés, au début de Modèle:Date-. Elle abrita entre 1930 et 1944 le musée du Vieux-Lisieux.

La halle au Beurre
Fichier:Lisieux halle au beurre et église Saint Jacques.jpg
Carte postale de la Halle au Beurre à Lisieux.

Le marché au beurre était hebdomadaire à Lisieux. La halle au beurre était située à côté de l'église Saint-Jacques, à l'angle de la rue Saint-Jacques et de la rue au Char, sur l'ancien cimetière Saint-Jacques, l'actuelle place Boudin-Desvergées. En 1879, la première halle au beurre est détruite et reconstruite à la mode de l'époque. Sa structure est métallique et sa façade est en verre et briques émaillées. Elle a été détruite par les bombardements alliés, au début de Modèle:Date-<ref>« Quand Lisieux faisait son bon beurre normand » Article publié le 8 février 2014 dans Ouest-France.</ref>.

La halle au blé

Transférée à l'ouest de la Couture du Milieu (devenue la place Gambetta puis la place de la République par la suite), la halle au blé fut reconstruite en 1745 sur l'ancienne voie gallo-romaine subsistante de nos jours, après que le marché au blé fut tenu depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle rue du Moulin-à-Tan. La halle au blé comprenait sur sa partie ouest la halle aux frocs. Devant cette halle se tenaient le marché aux pommes et le marché aux légumes (transféré en 1930 à la halle au beurre). Elle fut elle aussi détruite pendant les bombardements de 1944<ref>« Les marchés » Article de la bibliothèque électronique de Lisieux.</ref>.

La caserne Delaunay

La caserne militaire Delaunay est construite entre 1875 et 1878. Elle porte le nom du général de la Révolution Jacques Charles René Delaunay. Elle devait initialement s'appeler  caserne du Grand Jardin. Elle est située au nord de la ville. Elle peut accueillir jusqu'à Modèle:Nobr. De 1875 à 1921, elle accueille le [[119e régiment d'infanterie|Modèle:119e régiment d'infanterie de ligne]]. Alphonse Allais y effectue son service militaire. Elle est utilisée comme solution de relogement pour de nombreuses familles dont le logement avait été détruit par les bombardements alliés de 1944. Elle est ensuite utilisée comme solution de relogement pour les rapatriés d'Afrique du Nord. En 1970, elle est détruite. Des immeubles d'habitation ont depuis été construits à son emplacement<ref>« L'histoire. Quand le quartier nord de Lisieux vivait en caserne » Article d'Anne Blanchard-Laizé publié le 16 mai 2018 dans Ouest-France.</ref>.

La prison

Modèle:Article détaillé

Espaces verts

Ville fleurie avec trois fleurs et une goutte d'eau<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le parc principal de la ville, le jardin de l'Évêché (qui aurait été dessiné par Le Nôtre), est situé en plein cœur de la ville. Il a cinq entrées pour y accéder : par un escalier dans la Cour Matignon ; par un escalier derrière une grille rue Jacques-de Condorcet ; par un escalier derrière le monument aux morts, fermé par une grille, boulevard Carnot ; par un portail boulevard Carnot ; par un escalier devant une grille au bout de l'impasse du jardin public. Il abrite les serres municipales, le kiosque à musique octogonal inauguré en juin 1910 réalisé par la Maison Antoine Chassaing, un bassin circulaire central à jets d'eau, le monument aux morts, les statues de François Rude, Jean-Antoine Houdon, François Denis Tronchet et Aristide Denfert-Rochereau.

Le jardin archéologique de l'hôpital est situé a l'angle du boulevard Jeanne-d'Arc et de la rue de Paris, à proximité de l'hôpital Robert-Bisson. Des vestiges gallo-romains (dégagés lors des fouilles archéologiques effectuées de 1978 à 1985) y sont exposés. Ils comprennent un édifice thermal et un édifice privé.

Le parc le plus vaste de la ville est l'arboretum est constitué de 700 arbres de 130 variétés répartis sur 12 hectares. Il s'étend entre la rue Roger-Aini, l'avenue Jean-Modèle:XXIII, boulevard John-F.-Kennedy, la rue du Canada et la rue d'Écosse.

Chaque année depuis 2003, la décoration florale de la ville suit un thème spécifique. Des éléments de décoration sont ainsi fabriqués par les ateliers municipaux (parfois avec la collaboration des élèves du lycée Paul-Cornu). En 2008, la décoration a par exemple été pensée afin de célébrer le cinquantenaire du Conservatoire de musique et de danse de Lisieux.

Pour citer quelques chiffres la ville compte : Modèle:Unité de gazon, Modèle:Unité de massifs fleuris et Modèle:Unité<ref>Site officiel de la ville de Lisieux..</ref>.

Vie locale

Enseignement

Lisieux compte cinq collèges (Marcel-Gambier, Pierre-Simon-de Laplace, Notre-Dame, Jules-Michelet et Jean-Baptiste-de-la-Salle), deux lycées d'enseignement général (Marcel-Gambier et l'institution Fremont), deux lycées professionnels (Paul-Cornu et Les Rosiers) et un institut universitaire de technologie (IUT).

Culture

Médiathèque

Fichier:Mediatheque lisieux-01.jpg
Vue de la médiathèque de Lisieux.

Inaugurée le Modèle:Date-, la médiathèque André-Malraux, dernier né des espaces culturels de la ville de Lisieux, est une bibliothèque publique offrant à la consultation ou à l'emprunt environ Modèle:Unité (livres, périodiques, phonogrammes, vidéogrammes, cédéroms, ressources électroniques).

Elle dispose en outre d'un auditorium de 70 places où sont organisées conférences et projections.

L'équipe de la médiathèque a de plus entrepris un important travail de numérisation d'œuvres liées à la Normandie : la bibliothèque électronique de Lisieux.

La médiathèque André-Malraux est depuis le Modèle:Date- un service de la communauté de communes Lisieux Pays d'Auge.

Théâtres

Cinémas

  • Cinéma Le Royal, situé au Modèle:N° rue du 11-Novembre.
  • Cinéma Le Majestic, situé au Modèle:N° rue au Char.

Musées

Musée d'art et d'histoire de Lisieux

Le musée d'Art et d'Histoire de Lisieux rassemble des collections archéologiques notamment gallo-romaines, des céramiques du Pré d'Auge, des tableaux, des photographies historiques de la ville de Lisieux.

Musique et danse

Groupes et orchestres lexoviens :

  • Franck Ridel Project (Métal)
  • Orchestre symphonique de Lisieux (classique)
  • Orchestre d'Harmonie de Lisieux (toutes musiques)
  • Middle Jazz Band (jazz)
  • Loca Banda (salsa)
  • Dixie Project (jazz, new-orleans)
  • Batterie fanfare l'Avant garde de Lisieux

Festivals et événements

  • Jazzitudes du pays d'Auge. Créées en 1999, c’est une semaine de stage de jazz et musiques actuelles durant laquelle sont proposés des concerts et des jam-sessions tous les soirs dans différents lieux de la ville de Lisieux et des alentours.
  • Foire aux picots, chaque premier dimanche d'août.
  • Foire aux arbres et aux plantes, qui serait vieille de plus de cinq siècles. Elle dure trois jours, en mars (le premier dimanche de mars, le samedi précédent et le lundi suivant).

Sports

Les équipements sportifs

Modèle:…

Les clubs

Athlétisme

Le Club athlétique lexovien a été créé au début du siècle dernier et les premiers résultats archivés au niveau national datent de 1921Modèle:Référence nécessaire. Le club devenu CA Lisieux Athlétisme évolue sur le stade Louis-Bielman. Depuis 2014, les dirigeants ont créé un pôle d'athlétisme compétition et le CA Lisieux Athlétisme participe au championnat interclub ; 2015 : Modèle:3e de la poule promotion, Modèle:Unité ; 2016 : champion de la poule régionale (Basse Normandie), Modèle:Unité ; 2017 : Modèle:5e de la poule Modèle:Nobr Normandie, Modèle:UnitéModèle:Référence nécessaire. Le club compte en 2017, Modèle:UnitéModèle:Référence nécessaire.

Football

Lisieux compte un club :

Tennis de table

Le tennis de table est représenté à Lisieux par l'Amicale sportive de tennis de table de Lisieux (ASTTL) qui est affiliée à la Fédération française de tennis de table. La salle est incluse dans le complexe du gymnase Mimoun. Le club compte aujourd'hui environ 90 licenciés et propose à chaque fin de saison un tournoi national intitulé Les 24 Heures de Lisieux. L'ASTTL a pour la saison 2014-2015 neuf équipes engagées, dont la première évolue en Pré-Nationale.

Escrime

Dès 1907, on trouve des traces de pratique d'escrime à Lisieux. Après une première association en 1927, il faut attendre 1937 pour voir naître un club, le Cercle d'Escrime de Lisieux. Depuis Modèle:Date-, le club change de nom pour Escrime Lisieux<ref>Modèle:Lien web</ref>, volonté des dirigeants de démocratiser l'image du sport<ref>Modèle:Lien web</ref>. Aujourd'hui Modèle:Unité pratiquent le sport olympique. Si le sabre et le fleuret ont été pratiqués au sein de la salle d'armes augeronne, désormais l'épée est la seule arme présente.

La salle d'armes se trouve gymnase Alain-Mimoun, rue Saint-Hyppolite. Les escrimeurs lexoviens sont surnommés les Léopards en référence au léopard normand présent sur leur logo de club.

Muay-thaï

Le Muay-thaï est présent à Lisieux avec le Muay-Thaï Club Lisieux, section créée en 1992. Chaque année le club organise un gros évènement sportif, en organisant son gala annuel de niveau national. Le Muay Thaï Club Lisieux compte chaque année depuis 2010 plusieurs champions de France aussi bien en éducatif qu'en senior.

Évènements sportifs

Les foulées du cœur (10 km)

La première édition a eu lieu le Modèle:Date- (Modèle:Nobr)Modèle:Référence nécessaire.

Cyclisme

Lisieux est le Modèle:Date- la ville départ de la sixième étape du Tour de France qui mène les coureurs à Vitré. Elle accueille en 2011 l'arrivée de la sixième étape du Tour, le jeudi Modèle:Date-.

Chaque année, quelques jours après le tour de France, la ville organise le mardi le Critérium de Lisieux.

Santé

Écologie et recyclage

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Personnalités liées à la commune

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Leurs noms sont liés à l’histoire de Lisieux :

Naissances

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Décès

Autres

Héraldique

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Les deux clefs rappellent les clefs de saint Pierre, patron de la cathédrale. Les chanoines du chapitre cathédral de Lisieux avaient d'ailleurs ces deux objets comme blason.

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)

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Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

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