Mondeville (Calvados)

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Modèle:Voir homonymes

Modèle:Infobox Commune de France

Mondeville est une commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année.</ref>.

Géographie

Situation

La commune est en plaine de Caen, limitrophe au sud-est de la capitale politique de la région dont le centre-ville est à Modèle:Unité du centre mondevillais<ref>Distance routière la plus courte selon Viamichelin.fr</ref>.

Le point culminant (Modèle:Unité) se situe en limite nord, sur le Plateau, un peu au sud de l'école des Tilleuls. Le point le plus bas (Modèle:Unité) correspond à la sortie de l'Orne du territoire, au nord également.

La commune est en grande partie urbaine : résidentielle au centre (les Charmettes, le Plateau, Charlotte-Corday et la Vallée Barrey), portuaire au nord-ouest (entre l'Orne et le canal de Caen à la mer) et industrielle et commerciale au sud-est<ref>Modèle:Lien web</ref>. Une petite partie, près du Biez, est aménagée en parc municipal.

Le hameau de Clopée, historiquement mondevillais, fut détaché de Mondeville vers 1780 et attribué à Colombelles<ref>Livre "Colombelles", Carol Pitrou, Jacques Munerel Editions Alan Sutton 2009</ref>. Prenant acte du fait qu'une partie du hameau appartenait déjà à Mondeville, que Clopée se trouvait à 12 km de son chef-lieu de canton (Troarn) et que l'église de Notre-Dame-des-Champs était à seulement un kilomètre, alors que Saint-Martin de Colombelles était à 2,4 kilomètres<ref>Source : Annuaire du département du Calvados pour l'année 1847, Modèle:P.163 Modèle:Lire en ligne</ref>, les députés ont pris la décision le 18 octobre 1849<ref>Source : Bulletin des lois de la République française, second semestre de 1849, Modèle:P.359 Modèle:Lire en ligne</ref> de rattacher à Mondeville les 14 hectares du territoire de Clopée occupé par 35 à 40 habitants.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Voies de communication et transports

Le territoire de Mondeville est traversé par la route de Paris (Modèle:Nobr et Modèle:Nobr), la route de Rouen (Modèle:Nobr, ancienne partie de la Modèle:Nobr), la route de Cabourg (Modèle:Nobr, de Honfleur à Caen) et le boulevard périphérique de Caen (Modèle:Nobr) sur lequel vient se greffer l'A13.

Fermée depuis fin 2018 en raison des travaux de construction de la nouvelle desserte portuaire<ref group="Note">Reliant Colombelles à Hérouville-Saint-Clair et qui sera livrée en mai 2020.</ref>, la route communale reliant Mondeville à Colombelles, le long de l'Orne, ne sera pas rouverte à la circulation automobile mais transformée en voie douce. Elle s'inscrira dans la continuité de la piste cyclable du cours Montalivet et permettra de rejoindre le chemin de halage qui conduit à la mer à partir du pont de Colombelles. Les aménagements nécessaires à l'accès à l'aire des gens du voyage et au stand de tir du Trip normand seront réalisés au printemps 2020.

La commune étant densément peuplée, beaucoup de lignes du réseau Twisto la desservent selon le lieu (1;3;5;9;11;15;16;20;26). Des lignes du réseau des bus verts du Calvados y passent également.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2,4 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0,9 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,1 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,1 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Caen-Carpiquet », sur la commune de Carpiquet, mise en service en 1945<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Mondeville est une commune urbaine<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Caen, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Caen, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (88,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (80,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (49,4 %), zones urbanisées (34 %), terres arables (7,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,7 %), prairies (2,4 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous la forme Amundi villa en 990. Le toponyme est dû à l'anthroponyme scandinave Amundi<ref>Modèle:Ouvrage</ref> adjoint de l'ancien français ville dans son sens originel de « domaine rural » issu du latin villa rustica.

Le gentilé est Mondevillais<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Histoire

La commune de Mondeville a fait l'objet de nombreuses fouilles<ref>Cyril Marcigny, David Flotté, Jean Desloges et Valérie Renault, 2006, « Les petits ruisseaux font les grandes rivières » l’exemple de la périphérie sud de Caen (Calvados), in. Brun P., Marcigny C. et Vanmoerkerke J. (dir.), Une archéologie des réseaux locaux. Quelles surfaces étudier pour quelle représentativité ? Actes de la table ronde des 14 et 15 juin 2006 à Châlons-en-Champagne, Les Nouvelles de l’Archéologie, n° 104/105, p. 61-64.</ref>.

De la préhistoire au haut Moyen Âge

Le premier site d'occupation humaine sur le territoire actuel de Mondeville était un village que des fouilles<ref>Plusieurs campagnes de fouilles ont été menées sur ce terrain de Modèle:Unité : 1913, 1917, 1933 et 1977.</ref> ont mis au jour à la delle Saint-Martin (emplacement de l'actuelle ZI Henri-Spriet<ref>Antoine Chancerel, Cyril Marcigny et Emmanuel Ghesquière, Le plateau de Mondeville (Calvados), du Néolithique à l’âge du bronze, Paris, 2008, éditions de la Maison des Sciences de l’Homme, collection « Documents d’archéologie française », no 99 Modèle:Lire en ligne</ref>) à proximité d'un domaine rural situé sur le territoire de Cagny<ref>Fouilles préventives menées en 2008 avant la construction de la plateforme logistique Décathlon</ref>. Les premières traces d'occupation remontent au Néolithique, puis à l'âge du bronze : céramique du bronze final Modèle:III (Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle) et foyer rudimentaire utilisé du Hallstatt au début de la Tène.

Pendant l'Antiquité, une villa ou une petite agglomération rurale se développa sur le site. Il semble que les bâtiments étaient composés de mur de pisé ou à colombages reposant sur des murs de pierre ; on suppose que les toits étaient recouverts de chaume, de roseau, de bruyère ou de bois.

Plus proche du bord du plateau, un oppidum gaulois a également été découvert à l'emplacement de l'actuel lotissement à l'est du chemin de la Cavée (ancien lieu-dit de la Masse).

Au Modèle:S mini, les invasions barbares provoquèrent l'abandon du village. Les maisons en pierre furent alors remplacées par des cabanes de 4 à Modèle:Unité construites totalement en bois<ref>En attestent les traces de poteaux, plantés dans la terre et la roche.</ref> et, semble-t-il, recouvertes de chaume ou de bois. Ce petit groupement d'habitations<ref>Il s'agissait bien d'habitations puisqu'on a trouvé des reliquats de la vie courante : os de cuisine, tesson de céramique, monnaie ou parure vestimentaire comme des fibules ou des agrafes.</ref> était entouré par une clôture.

Au Modèle:S mini, le sud de la commune actuelle fut défriché et le village connut un nouvel essor. De nouvelles maisons en pierre furent construites et surtout une église, dédiée à saint Martin, fut érigée sur les ruines de l'ancien domaine gallo-romain (fin Modèle:S mini - début Modèle:S mini). Les morts étaient inhumés à l'intérieur et autour de cet édifice rectangulaire de Modèle:Unité qui fut agrandi au Modèle:S mini.

Au Modèle:S mini, ce village fut abandonné et l'église probablement détruite. La population migra vers Grentheville, dont l'église fut fondée à cette époque, et vers la vallée de l'Orne et du Biez.

De l'an mil à la fin du Modèle:S mini

Fichier:Caen se cassini.jpg
Sud-est de la région de Caen sur la carte de Cassini au milieu du Modèle:S mini avec le contour des communes actuelles.

Le nom de Mondeville (Amundevilla en 989; Amundi villa en 990) apparaît pour la première fois dans les textes au Modèle:S mini. En 989, [[Richard Ier de Normandie|Richard {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Normandie]] fit donation à l'abbaye de Fécamp de la cure<ref>M de Caumont, Statistique monumentale du Calvados, 1846, Modèle:P.</ref> située sur le domaine d'un ancien colon scandinave Amundi (Ámundi), comme l'indique l'étymologie du nom de lieu Mondeville<ref>René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de commune de la Normandie, éditions Charles Corlet, Presses Universitaires de Caen, Caen, 1996</ref>. À partir de cette date, le domaine d’Amundivilla fut géré comme un fief ecclésiastique par la baronnie d'Argences<ref>La cure d'Argences fut offerte en donation avec celle de Mondeville.</ref> ; grâce au tonlieu et à la dîme<ref>La grange aux dîmes est toujours présente près de la route de Rouen au bout de l'impasse de la dîme.</ref>, les bénédictins purent profiter des ressources que les villageois tiraient de la vallée fertile dans laquelle ils étaient implantés.

Au Modèle:S mini, le territoire de la commune était alors divisé en six paroisses<ref name="michel317">Modèle:Harvsp.</ref> :

  • Saint-Martin (abandonné au Modèle:S mini) ;
  • Notre-Dame-du-Pré (puis des-Près) ;
  • Sainte-Madeleine ;
  • Saint-Denis ;
  • Notre-Dame-de-la-Fontaine ;
  • Sainte-Paix (réunie à la paroisse de Vaucelles en 1718).

Le hameau de Clopée fut rattaché à la paroisse Saint-Martin de Colombelles de 1781 à 1849<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

L'habitat

Au [[IIe millénaire|Modèle:M mini- millénaire]], surtout après l'abandon de Saint-Martin au Modèle:S mini, le village se concentra au bord du plateau et dans les terres les moins inondables de la vallée<ref>En 1926, l'inondation hivernale dépassa un mètre.</ref>,<ref name="michel318">Modèle:Harvsp.</ref>. Plutôt qu'un village concentré autour d'un bourg, il s'agissait plutôt d'un chapelet de hameaux constitués de petites maisons à un étage aux murs de plaquettes et de moellons recouvertes d'un toit en ardoise, parfois en forme de bateau retourné<ref>On peut encore aujourd'hui observer des maisons aux toitures à la Philibert de l'Orme.</ref>,<ref name="michel318" />. Dans les vallées marécageuses de l'Orne, dont le cours était alors méandreux, et de son affluent le Biez, ces maisonnettes s'alignaient sur des digues autour de terres asséchées devenues polders (organisation de type marschufendorf)<ref name="michel318" />.

Au milieu de ce paysage rural où émergeaient quelques habitations de taille modeste, quelques bâtiments ressortaient par leur dimension et/ou leur importance symbolique<ref name="michel318" /> :

  • les églises paroissiales
    • l'église Notre-Dame
    • l'église Saint-Denis, utilisée l'hiver quand les crues rendaient Notre-Dame inaccessible
    • l'église Sainte-Paix (aujourd'hui à Caen)
  • la grange aux dîmes
    • le four à ban<ref>Ce four appartenait au seigneur de Mondeville ; c'était le seul du village et tous les habitants de Mondeville devaient y passer pour faire cuire leur pain.</ref>
Fichier:Mondeville clopee biez.jpg
 s }} }}).

Au Modèle:S mini-Modèle:S mini, plusieurs pavillons de chasse, appelée châteaux, furent construits sur ces terres très giboyeuses. Le plus important, le château de Bellemaist fut construit au Modèle:S mini dans un domaine de plus de Modèle:Nobr entourés d'un mur dont la trace peut encore être suivie dans le centre de Mondeville.

La commune était traversée par quatre grandes voies de communication :

  • la route de Paris qui étaient autrefois sinueuse (les courbes du « Grand Chemin du Roi » ne furent supprimées qu'en 1736) ;
  • la route de Rouen qui traversait autrefois les hameaux du Four à ban et du Vast (actuelles rue de Valleuil et Eugène-Varin) et qui fut ensuite détournée plus au sud (actuelle rue Émile-Zola) ;
  • la route de Dives par Clopée (rue Pasteur aujourd'hui) ;
  • enfin l'Orne, décrivant de larges courbes jusqu'à la fin du Modèle:S mini<ref>On retrouve l'ancien tracé de l'Orne dans les limites communales actuelles entre Caen, Hérouville-Saint-Clair et Mondeville.</ref>, qui étaient depuis le Moyen Âge, voire depuis l'Antiquité<ref>Lors du creusement du Canal de Caen à la mer, on retrouva un navire gallo-romain enfoui sous neuf mètres de tourbe.</ref>, un vecteur important d'activité jusqu'à l'ouverture du canal de Caen à la mer en 1857.

La commune était ainsi étape aux portes de Caen. En 1837, un service de paquebot à vapeur entre Caen et Le Havre fut créé et des escales furent prévues à Mondeville. Les diligences<ref>En 1798, une diligence fit d'ailleurs l'objet d'une attaque à Mondeville.</ref>, notamment celles venant de Paris, passaient également à Mondeville.

Jusqu'à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les bords de l'Orne à Mondeville servent de lieu de villégiature aux Caennais<ref name="michel324">Modèle:Harvsp.</ref>. Modèle:Citation bloc

L'économie agraire

Les villageois tiraient principalement leurs revenus de l'agriculture. Plusieurs types de cultures étaient privilégiés en fonction de la qualité de la terre.

Le maraîchage se développait au bord du Biez, la terre y étant particulièrement fertile grâce au limon déposé par les crues. Les marais étant des biens communaux qui appartenaient aux « Messieurs de Fécamp », les fermiers devaient payer ces derniers en monnaie et en nature<ref name="michel320">Modèle:Harvsp.</ref>. Au Modèle:S mini-Modèle:S mini de multiples conflits éclatèrent entre les meuniers de Clopée qui n'entretenaient pas leur bief, et les maraîchers en amont dont les récoltes étaient compromises du fait de cette incurie. À la suite de cela, un syndicat des maraîchers fut créé en 1861<ref name="michel320" />.

Les prairies, moins riches, étaient affermées par les moines de Fécamp<ref name="michel322">Modèle:Harvsp.</ref>. Chaque année, les prairies étaient « marquées à la perche » pour la livrée des foins, ce qui entraînait des différences d'année en année puisque l'aune de la perche était le pied d'un homme différent chaque année<ref name="michel323">Modèle:Harvsp.</ref>. Un droit de « deuxième herbe » permettaient également au villageois de les utiliser pour la pâture des veaux d'un an, des vaches et des bourriques après la récolte des foins de l'abbaye<ref name="michel322" />. Les fermiers, puis les propriétaires terriens du Modèle:S mini, souvent de riches bourgeois caennais, étaient cependant réticents à permettre l'exercice de ce droit séculaire qui semble remonter aux origines du fief ; de nombreux procès les opposèrent aux villageois. Après la rectification du cours de l'Orne à la fin du Modèle:S mini, ces prairies n'étaient accessibles qu'en bac depuis Clopée ou Sainte-Paix<ref name="michel323" />. Ils pouvaient contenir 70 à Modèle:Nobr ou 10 à Modèle:Nobr de grande taille (chevaux, mulets, bœufs ou vaches). Celui de Clopée fut supprimé en 1880<ref name="michel323" />. Au contraire des terres du plateau de la plaine de Caen dotées d'un fort potentiel de productivité et utilisées comme labours, les vallées sèches, fréquentes à Mondeville étaient plus pauvres et servaient généralement d'herbage pour le bétail, notamment pour les troupeaux d'ovins à laine.

L'extraction de la pierre de Caen

La pauvreté des sols de ces terres incultes, principalement due à la faible épaisseur des limons, favorisa le développement de l'extraction de la pierre de Caen. À l'époque gallo-romaine, le bovage, exploitation par chambres souterraines accessibles par des puits, commença sous le plateau à Saint-Martin<ref name="michel321">Modèle:Harvsp.</ref>. Le même procédé fut utilisé aux Housseaux (actuelle ZAC Charlotte-Corday) du Modèle:S mini au Modèle:S mini<ref name="michel321" />. Des parcelles étaient louées en surface pour six ans. Cinq à six ouvriers creusaient les boves puis remontaient les blocs en « cranant », c'est-à-dire en tirant les cordes grâce à une roue et un cabestan. La pierre était ensuite acheminée jusqu'à la destination finale par les chemins au bœuf, voies défoncées par les convois tirés par des bovins<ref name="michel321" />. Du Modèle:S mini au Modèle:S mini, les flancs de coteau au four à ban, à la Madeleine ou vers l'actuel lotissement des Charmettes furent exploités à ciel ouvert et taillés en gradin.

Mais l'exploitation massive de la pierre de Caen à Mondeville eut lieu dans le quartier des Roches qui bénéficiait de la proximité de l'Orne<ref name="michel321" />. La pierre était extraite des galeries creusées par trois à cinq ouvriers à partir du pied de la falaise, puis elle était tirée par des chevaux jusqu'aux bords du fleuve où elle séchait pendant une période pouvant aller de quelques mois à quelques années ; enfin, elle était acheminée par voie d'eau jusqu'à Caen ou jusqu'en Angleterre<ref name="michel321" />. Pendant l'occupation anglaise de la Normandie, [[Henri V (roi d'Angleterre)|Henri Modèle:V]] et [[Henri VI (roi d'Angleterre)|Henri Modèle:VI d'Angleterre]] se réservèrent le monopole de l'utilisation de la pierre (1407-1450). Au Modèle:S mini-Modèle:S mini, les carrières de Caen fermèrent et celles de Mondeville connurent alors leur apogée<ref name="michel322" />. Il semble que le séisme du 30 décembre 1776 ait mis un terme à ce développement<ref name="michel322" />. Délaissées, les chambres souterraines servirent alors de glacière au Modèle:S mini, de prison sous la Révolution française, de champignonnière et de cave à vin (coopérative de la SMN) au Modèle:S mini<ref name="michel322" />. Lors des bombardements de 1944, les Mondevillais se réfugièrent dans les carrières des Roches.

Fichier:Mondeville cadastre1810.jpg
Tableau d'assemblage napoléonien de la commune de Mondeville (1810).

Une communauté villageoise pauvre

Situé aux portes de Caen, au bord de l'Orne, le village fit l'objet de pillage en période de guerre, notamment en 1346. Pour diversifier leurs sources de revenus, les villageois menaient de front plusieurs activités. Les femmes travaillaient à domicile dans le textile (dentelle), mais cette activité déclina à partir de 1860. Pendant les périodes où le travail des champs étaient moins prenant, les hommes vendaient leur force de travail dans les carrières ; les enfants, capables de se faufiler dans les galeries étroites, étaient également mis à profit pour exploiter la pierre de Caen<ref name="michel321" />.

Des fièvres cycliques (peste de 1348, choléra en 1849, 1854 et 1865, variole en 1871, mais également typhoïde) et la tuberculose, à l'état endémique, décimaient la population. La présence des marais, les conditions d'hygiènes déplorables, dues entre autres à la mauvaise qualité des maisons, alliées à des conditions de travail difficiles expliquaient cet état sanitaire préoccupant. Un enfant sur deux décédait avant deux ans (44 % des enfants de moins d'un an mouraient à la suite d'une pneumonie ou d'une bronchite en 1850<ref>En 1926, un quart de la population de moins d'un an mourait encore pour les mêmes raisons.</ref>) et l'espérance de vie au début du Modèle:S mini était de Modèle:Nobr.

Pour venir en aide à la population, des œuvres charitables furent fondées. La maladrerie de Mondeville, située à proximité de la route de Rouen est attestée depuis 1541. Gérée par les sœurs de la Charité, elle tirait ses revenus des fermages sur les terres qu'elle possédait sur le plateau. Quand elle fut démolie au début du Modèle:S mini, le revenu tiré de la vente des pierres de sa chapelle fut distribué aux pauvres. En 1643, le pape Urbain VIII reconnut la « Confrérie de Notre Dame du Pré » qui distribuait de la nourriture et de l'argent pour soigner les malades ou régler les frais d'inhumation des défunts sans ressource. À la Révolution, les biens fonciers et immobiliers de la confrérie furent confisqués au profit du bureau de bienfaisance. En temps normal, 10 % de la population mondevillaise bénéficiait de cette aide, mais au début du Modèle:S mini, ce chiffre monta jusqu'à 20 %.

Quand le village devient ville (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)

Le début de l'urbanisation

En 1855, la première gare de Caen fut provisoirement construite au sud de la route de Paris, à cheval sur la limite communale entre Caen et Mondeville. En 1858, l'actuelle gare fut inaugurée à Vaucelles et la gare de Mondeville fut abandonnée. Quatre hectares de prairies et de marais sont utilisés pour les infrastructures ferroviaires entre la gare et le port<ref name="michel323" />. Toutefois, l'arrivée du chemin de fer provoqua à la fin du Modèle:S mini une hausse de la population qui se fixa au nord-ouest de la commune. À partir de 1881, la commune fut traversée par la ligne Caen - Dozulé-Putot, sans qu'une gare n'y fut établie. En 1893, le premier bureau de poste fut ouvert et, en Modèle:Date, une nouvelle mairie, associée à un groupe scolaire, fut inaugurée rue Chapron<ref>Le bonhomme normand, Modèle:41e, no 18, 5-11 mai 1905</ref> pour se rapprocher de cette nouvelle population. Enfin en 1912, l'électricité fit son apparition.

Mais ce fut au Modèle:S mini que Mondeville connut un grand essor démographique<ref>Source des données démographiques : bulletin municipal de Mondeville.</ref>. Rompant avec son caractère rural, Mondeville se mua en ville industrielle. En 1909, August Thyssen acheta des terrains sur le plateau surplombant le village de Colombelles qui comptait alors moins de Modèle:Nobr. Il fonda ensuite la Société des hauts-fourneaux de Caen et fit construire en 1913 une grande usine sidérurgique sur les terrains de Colombelles. La ligne de chemin de fer entre cette usine et les mines de Soumont-Saint-Quentin fut construite en partie à l'est de la commune. La Société des Hauts Fourneaux et Acieries, qui devint ensuite la Société métallurgique de Normandie, changea complètement le visage du sud-est de la périphérie de Caen. Pour loger les ouvriers, la cité ouvrière du Plateau, à cheval sur les communes de Mondeville, Giberville et Colombelles fut créée sur les hauteurs de Mondeville entre 1913 et 1930 :

  • 1913 Grands Bureaux, Hôtellerie
  • 1921 Cité Centrale
  • 1925 Cité des Roches
  • 1926 Cités du Bois et de la Grande Rue
  • 1929 école des Tilleuls

En 1925, l'armée aménagea un complexe pyrotechnique, la Cartoucherie, dans le domaine du château de Valleuil. Non loin, au-dessus de la route de Rouen, la COFAZ (Compagnie française de l'azote) fit construire en 1931 une usine d'engrais (actuelle halle d'athlétisme Michel-d'Ornano). Dans le centre, une grande partie du domaine de Bellemaist fut loti à partir de 1928 pour former les Charmettes (ancienne cité Loucheur<ref>Du nom de Louis Loucheur, ministre du Travail et de la Prévoyance sociale de 1926 à 1930, qui permit la construction de ces maisons bon marché.</ref>). La commune fut dotée d'une nouvelle poste<ref>Poste qui fut détruite en 2006 à la suite du projet de réaménagement du centre-ville.</ref> en 1935 et d'une nouvelle église, dédiée à Marie-Madeleine Postel, en 1938. Le centre de la commune était définitivement établi dans le secteur compris entre la route de Rouen et la route de Cabourg.

En 1944, la commune fut touchée par les bombardements. Les Mondevillais se réfugièrent dans les carrières de la rue des Roches. La cité du Plateau fut détruite et reconstruite à l'identique.

Mondeville, une commune intégrée dans l'agglomération caennaise

Après la Seconde Guerre mondiale, la commune perdit définitivement son caractère rural du fait de la déconcentration industrielle qui marqua l'ensemble de la Basse-Normandie. De grandes entreprises se sont implantées sur de vastes zones industrielles à cheval sur Mondeville, Grentheville et Cormelles-le-Royal comme Citroën (devenu PSA Peugeot Citroën), Valeo ou Robert Bosch GmbH. Le développement de l'activité portuaire du port de Caen-Ouistreham, le long du canal, effacèrent les dernières traces des guinguettes que l'on trouvait à la fin du Modèle:S mini et au début Modèle:S mini au bord de l'Orne ; l'ouverture de la station d'épuration du Nouveau Monde le 2 décembre 1976 marqua définitivement la disparition du caractère rural de ces anciennes prairies.

Pour permettre l'essor des activités industrielles et l'amélioration des conditions de la circulation automobile, d'importantes infrastructures routières furent construites sur le territoire de la commune. Depuis 1975, le boulevard périphérique de Caen enjambe le canal et l'Orne grâce au viaduc de Calix et traverse le centre-ville, ainsi que le bois du Biez, dernier vestige des taillis que l'on trouvait un peu partout sur la commune autrefois. L'autoroute de Normandie lui est connectée depuis la même époque. Ces infrastructures, favorisant le tout-automobile, permirent le développement de grandes zones commerciales qui font aujourd'hui la richesse de la commune. En février 1970, le premier hypermarché de l'agglomération caennaise, Supermonde, ouvrit ses portes au bord de la route nationale 13 le long de laquelle s'étirent depuis de grandes zones commerciales (Vallée Barrey et ZA Charles-de-Coulomb).

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Le centre commercial Mondeville 2.

De nouveaux quartiers furent aménagés :

  • la résidence du Parc et la rue Laennec dans ce qui restait du domaine de Bellemaist (1954-1958) ;
  • la ZAC Charlotte-Corday (1955-1991) ;
  • le lotissement du Bois de Claquet (années 1980) ;
  • la Vallée Barrey (1992) ;
  • les Hauts de Mondeville (années 1990).

Désormais, il ne reste pratiquement plus de terrain agricole sur la commune et ceux qui demeurent sont concentrés à l'est à la limite avec Giberville.

En 1993, la Société métallurgique de Normandie a fermé, provoquant un important marasme économique dans la région. En 1995, le centre commercial Supermonde fut transféré de l'autre côté de la RN 13 et devint le centre commercial régional Mondeville 2. En 1997, le bouclage du périphérique fut l'occasion de réaménager l'échangeur de la porte de Paris qui est désormais le plus complexe du système routier de l'agglomération. En octobre 2013, le centre commercial écologique Mondevillage ouvre ses portes à l'emplacement de l'ancien Supermonde, près de la ZA Charles-de-Coulomb.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

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Administration municipale

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La mairie de Mondeville.

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Le conseil municipal est composé de vingt-neuf membres dont le maire et huit adjoints<ref name="of-municipales2020" />.

En 1793, la commune de Mondeville était le chef-lieu du canton qui portait son nom<ref name=cassini>Modèle:Cassini-Ehess</ref>. En 1801, elle est incorporée au canton de Caen-Nord, puis à celui de Caen-Est en 1815, à celui de Caen-Sud en 1967 et celui de canton de Caen-7 en 1982<ref name=cassini/>. En 2015, dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014, la commune est rattachée au canton d'Ifs<ref>Décret Modèle:N°-160 du 17 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Calvados</ref>.

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/introduction Le maximum de la population a été atteint en 1999 avec Modèle:Unité.

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 34,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 28,2 % la même année, alors qu'il est de 27,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,25 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,95 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Économie

Une partie importante de la commune est occupée par des zones d'activités commerciales et industrielles<ref>CCI de Caen - Calvados Stratégie</ref>. Ces zones d'activités se rassemblent en deux grands secteurs :

  • au nord, entre le canal et l'Orne et le long du cours Montalivet,
  • au sud, le long des voies de communication importantes (route de Paris, voie ferrée, boulevard périphérique).
Les infrastructures d'accueil des entreprises
Superficie Vocation Caractéristiques, entreprises importantes
ZI du Port Modèle:Unité Portuaire Partie du port de Caen-Ouistreham
ZA de Calix Modèle:Unité Portuaire Dans les anciens abattoirs le long du cours Montalivet
ZA Charles de Coulomb Modèle:Unité Industrielle Robert Bosch GmbH
ZAC et ZA de la Vallée Barrey Modèle:Unité Artisanale De part et d'autre de la route de Paris
ZA Henri Spriet Modèle:Unité Commerciale Entre la route de Paris et la voie ferrée
ZA de l'Étoile Modèle:Unité Commerciale Autour du centre commercial Mondeville 2
ZA Est Modèle:Unité Industrielle Se prolongeant sur Giberville (ZA Le Clos de la Tête)
ZI Mondeville sud Modèle:Unité Industrielle Se prolongeant sur Cormelles-le-Royal et Grentheville

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:FranceNormandieMondevilleVieilleEglise.jpg
L'église Notre-Dame-des-Prés.
Fichier:Mondeville chateaubellemaist.jpg
Le château de Bellemaist.

Activité, équipements et manifestations

Culture

Depuis 2005, Mondeville dispose d'une salle de spectacle consacrée à la musique, au théâtre, à l’art circassien et à la danse, installée dans l'immeuble de La Renaissance.

Le Modèle:Date a été inaugurée la médiathèque de la commune, Modèle:Citation, qui fait aussi office de pôle social destiné à accompagner les habitants dans leur quotidien. Le bâtiment, tout en transparence, est dû à l'architecte normand Jean Marc Viste (Atelier Nord Sud). Cet équipement culturel détient Modèle:Unité disponibles sur des supports variés et offre plusieurs services dont le réseau Wi-Fi et le service de portage à domicile. Il comprend au rez-de-chaussée un espace cafétéria avec quotidiens et magazines ; une salle polyvalente pour les spectacles, animations, conférences, expositions et rencontres d'auteur ; le pôle social avec un Point Information Jeunesse, la cellule-emploi, l'aide aux démarches administratives et personnelles, l'initiation au numérique ainsi que des permanences d'autres organismes sociaux. A l'étage se trouvent notamment l'espace jeunesse, des postes informatiques et un espace pour les jeux vidéo<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Un complexe cinématographique se trouve implanté sur le territoire de la commune, qui comprend Modèle:Unité : le Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Sports

  • En 1999, la halle Bérégovoy a été construite par Cauris Architectes (Régis Barrot, Catherine Grimoin) pour abriter les matchs à domicile de l'équipe de l'USOM Tennis de table et de l'USO Mondeville de basket-ball.
  • L'USO Mondeville évolue en Ligue féminine de basket, plus haut niveau national, et joue régulièrement des compétitions européennes.
  • L'USOM Tennis de table a été sacrée trois fois championne de France en 2004, 2005 et 2006. Elle a aussi atteint les demi-finales de la coupe d'Europe. Un club (USO Mondeville Tennis de Table Omnisports) s'est reconstruit sur les cendres de l'USOM grâce à la volonté des parents de jeunes pratiquants de conserver un club de tennis de table près de chez eux.
  • La ville compte aussi un club de football réputé pour la qualité de sa formation, l'Union sportive ouvrière normande de Mondeville. Ses trois équipes évoluent en ligue de Basse-Normandie<ref>Modèle:Lien web</ref>.
  • Le 8 mars 2002, la halle d'athlétisme Michel-d'Ornano a été inaugurée. Dans cette ancienne usine d'engrais construite en 1929 par Albert Laprade<ref>Martine Roy, « L'usine Yara : un joyau architectural "unique" » sur lanouvellerepublique.fr</ref>, on a aménagé : un anneau de Modèle:Nobr (quatre couloirs), une ligne droite de Modèle:Nobr avec six couloirs, des aires de saut (perche, longueur, triple saut, hauteur) et une aire de lancer de poids. Ce vaste édifice, Modèle:Nobr de longueur et Modèle:Nobr de largeur, peut accueillir Modèle:Unité.
  • Sur le territoire de la commune est installé un centre équestre poney-club (anciennes écuries de Calix). Un haras, fondé par la famille Viel, occupe une partie du domaine du château du Vast.

Jumelages

Personnalités liées à la commune

Naissances

Autres

  • Thomas Becket (1117-1170), né à Londres mais sa famille était auparavant établie à Mondeville dont sa mère Matilda était originaire<ref>Le nom de famille Becket est une déformation du nom d'origine normande Béquet</ref>.
  • François Héroult de Hottot (1756-1823), homme politique, a été maire de Mondeville.
  • La famille Viel, qui s'illustre depuis un siècle dans le monde du trot et qui a fondé le haras du Vast : Albert (maire de Mondeville au début du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XXe{{#if:s| s }} }}), Paul, Albert (président de la SECF), Jean-Pierre et Paul.
  • Michel Hidalgo (1933-2020), footballeur international puis entraîneur, a vécu une partie de son enfance à Mondeville, sur le Plateau, où il a commencé sa carrière à l'US Normande.
  • Le groupe de black metal Blut aus Nord est également originaire de Mondeville<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Annick Cojean, La mortalité infantile à Mondeville et Colombelles au Modèle:S mini et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècles, Mémoire de maîtrise, Université de Caen, 1978.
  • Claude Lorren, « L'église Saint-Martin de Mondeville (Calvados), quelques questions », Mélanges d'archéologie et d'histoire médiévales en l'honneur du doyen Michel de Boüard, Genève, Paris, Librairie Drez, 1982.
  • Modèle:Article
  • Marc Pottier, Mondeville de 1911 à 1926 ou la naissance d'un nouveau Creusot, Université de Caen, 1984.
  • Jean-François Miniac, Flamboyants escrocs de Normandie, Bayeux, éditions Orep, 2012. Modèle:Commentaire biblio
  • Carol Pitrou et Jacques Munerel, Colombelles, Editions Alan Sutton, 2009 (hameau de Clopée)
  • Laurent Dujardin et Damien Butaye, Les réfugiés dans les carrières pendant la bataille de Caen, Editions Ouest France, 2009

Liens externes

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