La Flèche

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:En-tête label Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

La Flèche est une commune française située dans le sud du département de la Sarthe en région Pays de la Loire. Sous-préfecture du département, chef-lieu d'arrondissement et de canton, siège de la communauté de communes du Pays Fléchois, elle compte Modèle:Nombre selon le dernier recensement de Modèle:Population de France/dernière année (population légale en vigueur au [[1er janvier|Modèle:Abréviation discrète janvier]] {{#expr:Modèle:Population de France/dernière année+3}}), ce qui en fait la deuxième commune sarthoise la plus peuplée. Implantée sur le Loir, au cœur du Maine angevin, la commune est marquée par un réseau hydrographique très dense.

Née après l'an mille, la cité fléchoise prend son essor au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sous l'impulsion de Guillaume Fouquet de La Varenne, puis par la création du collège Henri-IV, tenu par les Jésuites, qui deviendra le Prytanée national militaire sur décision de Napoléon en 1808. Important centre religieux au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec la présence de douze communautés religieuses sur son territoire, Modèle:Nobr est rattachée, comme dix-sept autres paroisses de l'ancienne province de l'Anjou, au département de la Sarthe. Elle s'agrandit en 1866 avec l'absorption de la commune de Sainte-Colombe, puis en 1965 avec le rattachement des communes de Verron et Saint-Germain-du-Val.

Ses habitants sont appelés les Fléchois.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Modèle:Nobr, commune du sud du département de la Sarthe, est située dans la vallée du Loir, à l'ouest du Maine angevin. Elle se trouve, à vol d'oiseau, à Modèle:Unité du Mans, Modèle:Unité d'Angers, Modèle:Unité de Tours, Modèle:Unité de Laval et Modèle:Unité de Paris<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Le chef-lieu de commune est localisé par l'Institut national de l'information géographique et forestière à la longitude Modèle:Nobr et à la latitude Modèle:Nobr<ref name="rgc">Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, publié en janvier 2007, révisé en mars 2010, consulté en avril 2014, Modèle:Lire en ligne.</ref> ; le méridien de Greenwich traverse la commune à hauteur de l'aérodrome de La Flèche - Thorée-les-Pins.

Modèle:Multiple image

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; son altitude varie entre 23 et Modèle:Unité<ref name="rgc"/>. Le point le plus bas est situé à proximité du lieu-dit « les Navrans », où le Loir quitte le territoire communal en direction de Bazouges, tandis que le point le plus haut se situe au nord de la commune, dans le bois de la « Garenne des Sars »<ref name="Geoportail"> Modèle:Géoportail.</ref>.

La commune est située au fond de la vallée du Loir, sur une vaste plaine alluviale sablonneuse délimitée au nord par des coteaux localement abrupts, lesquels sont couverts de colluvions de fond de vallée sèche constituées de marnes, sables et grès argileux issues de la décomposition du Cénomanien et du Turonien. Le plateau au nord de Modèle:Nobr est principalement recouvert de craie, le « tuffeau de Touraine », et d'argiles sableuses résiduelles à spongiaires issues du Turonien et du Coniacien. On trouve également des sables et grès de l'Éocène à l'extrémité nord de la commune<ref name="géologie"/>.

Au sud du Loir, on trouve des sables et marnes du Cénomanien moyen et supérieur, ainsi que des meulières résiduelles du Bartonien à proximité du parc zoologique du Tertre rouge, et quelques affleurements de marnes bleues et calcaires marneux de l'Oxfordien<ref name="géologie">J. Louail, P. Morzadec, A. le Hérissé, R. Brossé, G. Moguedet H. Étienne, Carte géologique de La Flèche au 1/50 000e, 1989, éditions du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Hydrographie

Photographie présentant Le Loir à La Flèche, avec au second plan à droite un moulin ancien.
Le Loir à Modèle:Nobr, avec, à droite, le « Moulin des Quatre Saisons ».

Modèle:Article détaillé La commune dispose d'un réseau hydrographique relativement dense. La cité était autrefois encerclée par des douves, dont certaines traces subsistent encore aujourd'hui en centre-ville<ref group="C"> Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Nobr est traversée d'est en ouest par le Loir, affluent de la Sarthe qu'il rejoint à Briollay et long de Modèle:Unité<ref name=sandre1> Modèle:Lien web.</ref>. Plusieurs ruisseaux affluents du Loir sont recensés sur le territoire de la commune.

Le ruisseau de Leuray<ref name=sandre2> Modèle:Lien web.</ref>, long de Modèle:Unité, s'écoule entièrement sur le territoire de la commune. Le ruisseau de Mélinais, et son affluent la Pagerie rejoignent le Loir sur sa rive gauche en aval de la commune. Longs respectivement de Modèle:Unité<ref name=sandre3> Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité<ref name=sandre4> Modèle:Lien web.</ref>, ils prennent tous deux leur source dans la commune voisine de Clefs. Le ruisseau de la Faucillette, s'écoule à travers le centre-ville sur près de Modèle:Unité<ref name=sandre5> Modèle:Lien web.</ref> avant de rejoindre le ruisseau le Boir, qui s'écoule de Villaines-sous-Malicorne jusqu'à Bazouges sur Modèle:Unité pour se jeter dans le Loir en rive droite<ref name="sandre6">Modèle:Lien web.</ref>.

Le petit ruisseau de la Monnerie qui prend sa source sur le coteau de Saint-Germain-du-Val, a donné son nom aux lacs de la Monnerie, base de loisirs constituée d'un lac de baignade et d'un lac de pêche<ref name="monnerie" group="C"> Modèle:Lien web.</ref>.

Les nombreuses crues du Loir ont marqué l'histoire de la commune. Les inondations de Modèle:Date- sont les plus importantes de la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à Modèle:Nobr, la rivière atteignant Modèle:Unité à l'échelle du pont des Carmes. La ville connut également des crues importantes en 1966, 1983, 1988 et 1995<ref group="B">Modèle:P..</ref>.

Climat

Le climat y est de type océanique dégradé : les hivers sont doux et pluvieux et les étés frais et humides, bien que l'amplitude thermique soit plus élevée et les précipitations moins nombreuses que dans le cas d'un véritable climat océanique. Le tableau suivant donne les normales mensuelles de température et de précipitations pour la station Le Mans-Arnage relevées sur la période 1981-2010. Les données d'ensoleillement sont calculées sur la période 1991-2010. La station météo Le Mans-Arnage est située à environ Modèle:Unité à « vol d'oiseau » au nord-est de Modèle:Nobr. Elle est située à une altitude de Modèle:Unité.

Modèle:Climat

Urbanisme

Typologie

La Flèche est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de la Flèche, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de la Flèche, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (62,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (27,4 %), prairies (23,9 %), zones agricoles hétérogènes (17,1 %), terres arables (13,5 %), zones urbanisées (9,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,2 %), cultures permanentes (0,8 %), mines, décharges et chantiers (0,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

D'origine médiévale, la ville de La Flèche reste jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle concentrée à l'intérieur de ses remparts, qui englobaient le château des Carmes, l'église Saint-Thomas et le collège royal des Jésuites<ref group="E">Modèle:P..</ref>. La ville s'étend hors les murs aux {{#switch: e

 | e | er | = 
   {{#switch: e
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXVIII

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}} et connaît ensuite plusieurs extensions, d'abord vers le sud et la rive gauche du Loir à l'occasion du passage de la voie ferrée et du rattachement de la commune de Sainte-Colombe en 1866. L'expansion urbaine se poursuit vers le nord au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avec l'annexion des communes de Verron et Saint-Germain-du-Val en 1965<ref group="B" name="annexion2"/>, puis vers l'est ces dernières années avec le développement du parc d'activités de la Monnerie le long de la route du Mans.

Le centre-ville présente une architecture typique du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le tissu actuel est principalement composé de pavillons résidentiels, tandis que l'habitat collectif, peu développé, se concentre au nord-ouest, entre l'avenue Rhin-et-Danube et la rue de la Magdeleine ainsi que le long de la rue du Parc, et à l'est le long de la rue Henri-Dunant.

Logement

En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 7 455, alors qu'il était de 6 842 en 1999<ref group="G" name="T1M">LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.</ref>.

Parmi ces logements, 91,7 % étaient des résidences principales, 2,0 % des résidences secondaires et 6,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 64,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 34,0 % des appartements<ref group="G">LOG T2 - Catégories et types de logements.</ref>.

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 53,3 %, légèrement en hausse par rapport à 1999 (49,4 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était toujours supérieure au seuil légal de 20 % : 25,5 % contre 25,8 % en 1999, leur nombre ayant augmenté de 1 622 à 1 744<ref group="G">LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.</ref>.

En 2009, sur les Modèle:Nombre habitant la commune, 910 soit 13,3 % y vivaient depuis moins de deux ans, Modèle:Nombre, soit 20,5 % y vivaient depuis deux à quatre ans, Modèle:Nombre, soit 18,2 % y vivaient depuis cinq à neuf ans, et Modèle:Nombre depuis plus de dix ans<ref group="G">LOG T6 - Ancienneté d'emménagement dans la résidence principale en 2009.</ref>.

Évolution du nombre de logements par catégorie<ref group="G" name="T1M"/>
1968 1975 1982 1990 1999 2009
Ensemble 4 545 5 209 6 090 6 364 6 842 7 455
Résidences principales 4 224 4 737 5 422 5 696 6 288 6 836
Résidences secondaires et logements occasionnels 117 205 153 255 189 148
Logements vacants 204 267 515 413 365 471

Aménagements récents

Projets d'aménagement

  • La rénovation urbaine prévoit la réalisation de la seconde tranche des lotissements de la Gaillardière<ref group="C" name="enflèche203">En Flèche, Bulletin municipal officiel, Modèle:Nobr, revue mensuelle, no 203, janvier 2013, Modèle:P., Modèle:Lire en ligne.</ref>.
  • Des travaux sont entrepris dans les locaux de l'ancien hôpital de la ville pour y intégrer les services du « pôle Petite Enfance » au début de l'année 2015<ref name="of311213">Modèle:Article.</ref>.
  • La communauté de communes du Pays Fléchois a fait l'acquisition de deux propriétés afin de poursuivre le développement de la zone commerciale de la Monnerie en bordure de la RD 323<ref name="of311213"/>.
  • L'aménagement du nouveau cinéma municipal entre la place Henri-IV et la rue Carnot a débuté début 2018 <ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Voies de communication et transports

Photographie d'une voie goudronnée à double sens, bordée de platanes.
La promenade Foch, sur la D 323.

Voies routières

La commune est accessible de l'autoroute A11« l'Océane » qui relie Nantes à Paris — par les sorties no 10 Sablé-La Flèche, à hauteur du Bailleul, et no 11 Durtal-La Flèche ; préférer la première en provenance de Paris, la seconde en provenance de Nantes.

Modèle:Nobr est un carrefour important, au croisement de la Modèle:Nobr, ancienne RN 23 reliant Paris à Nantes via Le Mans et Angers, et de la Modèle:Nobr, ancienne RN 159 reliant Tours à Laval, qui relie la ville à Sablé et au Lude. D'autres routes départementales moins importantes desservent la commune : au sud, la Modèle:Nobr, ancienne RN 138, mène à Baugé et Saumur, la Modèle:Nobr conduit à Fougeré et la Modèle:Nobr quitte Modèle:Nobr en direction de Savigné-sous-le-Lude ; au nord, la route départementale 41 mène à Villaines-sous-Malicorne et la Modèle:Nobr relie la commune à La Suze-sur-Sarthe<ref name="Geoportail"/>.

Transports collectifs

La gare de La Flèche, mise en service en 1871, est dépourvue de desserte voyageurs depuis la fermeture au service voyageurs de la ligne La Flèche - Saumur en date du Modèle:Date, et celle de la ligne de La Flèche à La Suze en date du Modèle:Date<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La gare SNCF la plus proche, celle de Sablé-sur-Sarthe, est située à Modèle:Unité, tandis que celle du Mans est située à Modèle:Unité<ref name="googlemap">Distances calculées sur maps.google.fr.</ref>.

La commune est aujourd'hui desservie par liaison autocar sur le réseau TER Pays de la Loire, avec la ligne 26 Le Mans ↔ La Flèche ↔ Saumur, qui assure plusieurs rotations quotidiennes dans les deux sens<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Cette ligne routière du conseil régional est la deuxième en nombre de voyageurs pour la région Pays de la Loire avec plus de Modèle:Nombre au cours de l'année 2011<ref> Modèle:Lien web.</ref>. La nouvelle gare routière de Modèle:Nobr, construite en 1997<ref group="B">Modèle:P..</ref>, est située sur le boulevard Montréal.

Modèle:Nobr est desservie par le réseau TIS, géré par le conseil général de la Sarthe, par la ligne 3 (Modèle:Nobr ↔ Sablé-sur-Sarthe) et la ligne 6 (Modèle:NobrModèle:Nobr)<ref> Modèle:Lien web.</ref> ainsi que par la ligne 2 (Modèle:NobrSeiches-sur-le-LoirAngers) du réseau Anjoubus<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

L'aéroport le plus proche, celui d'Angers, qui propose des vols à destination de Nice ou de Londres, est situé à Modèle:Unité<ref name="googlemap"/>.

Pistes cyclables

Achevée en 2011, la voie verte Modèle:Relation OSM emprunte les anciennes voies ferrées qui reliaient Modèle:Nobr à Aubigné-Racan et Baugé, sur un parcours de Modèle:Unité<ref name="voie verte">. Modèle:Lien web.</ref>:

Modèle:Lien web.</ref> ;

Plusieurs pistes et bandes cyclables sont aménagées, notamment le long des rues reliant le centre-ville aux quartiers plus excentrés. Depuis 2010, une piste cyclable de Modèle:Unité permet de relier le centre-ville à la base de loisirs de la Monnerie et aux commerces alentour<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, La Flèche devient la première municipalité de la région Pays de la Loire à recevoir le label « Ville et territoire vélotouristiques », décerné par la Fédération française de cyclotourisme et qui récompense toute collectivité territoriale qui offre aux pratiquants du vélo un accueil, des services et des équipements adaptés à la pratique du cyclotourisme<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Fin 2020, une Modèle:Relation OSM est inaugurée entre Modèle:Nobr et Durtal, via Bazouges-Cré-sur-Loir, sur le tracé de l'ancienne ligne d'une chemin de fer<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Feza, [de] Fecia en 1060-1081 (S.-Aubin, 254 et 361); [Apud] Fissam en 1087 (S.-Aubin, 746); Fleca en 1092 (Guillaume de Jumièges, p. 272); [Castrum quod] Fissa [dicitur] en 1083-1096 (Actus, p. 385); Fixiam en 1096 (S.-Aubin, 413 ; Orderic Vital, IV, 36); [Ad] Feciam vers 1100 (S.-Aubin, 751); Fissa en 1101 (S.-Aubin, 422); Feccia en 1103 (Latouche, Comté du Maine, p. 164); [Apud castrum] Fixe en 1120-1127 (S.-Aubin, 755); [Ad] Fisce [castrum] 1133 (S.-Aubin, 347); Flecchia, Flechiam [castrum possedit] au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (Orderic Vital, II, 256); Fissa, Fixa vers 1160 (Ronceray, 359 et 401); Fissa en 1154-1189 (S.-Aubin, 759); La Flicche en 1308 (arch. dép., H 588); La Fleche en 1314 (Bibl. nat., fr. 8736, fol. 93); La Fleiche en 1367 (Mélinais, p. 20); La Flesche, la Fleische en 1382 (Mélinais, p. 148); La Flaiche en 1429 (Revue du Maine, LXXV, 61)<ref name="DTS">Eugène Vallée et Robert Latouche, Dictionnaire topographique de la Sarthe, Tome 1, Paris, 1950 - 1952, p. 365 (lire en ligne sur DicoTopo) [1]</ref>,<ref name="Dauzat">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name="Gendron">Modèle:Ouvrage.</ref>.

L'altération en flèche, constatée dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (voir supra) serait due au nom commun flèche<ref name="Dauzat"/>. La forme du nom commun flesche attestée dès 1380<ref>Flèche sur le site du CNRTL (lire en ligne)</ref> est identique à la forme flesche du toponyme mentionnée en 1382 (voir supra).

Selon Albert Dauzat, la forme initiale serait *Fiscia (villa), qui n'est pas attestée<ref name="Dauzat"/>. Dans ce cas, il s'agirait d'un nom de personne latin *Fiscius (d'après Fiscilius)<ref name="Dauzat"/>. Une autre hypothèse repose sur un *Fisca (de fiscus) qui indiquerait une appartenance au fisc royal<ref name="Dauzat"/>. Il faut peut-être y voir le sens de « péage », le nom de la ville désignerait alors un « lieu de péage » ou un « poste de contrôle, de péage »<ref name="Gendron"/>.

La commune de Sainte-Colombe qui fut rattachée à La Flèche en 1866, porta, durant la Révolution, le nom de Montrouge<ref>Modèle:Cassini-Ehess</ref>.

Histoire

Modèle:Article détaillé

Préhistoire et Antiquité

Carte représentant la localisation des divers peuples gaulois avant la conquête romaine.
Les peuples gaulois avant la Conquête : Modèle:Nobr est située aux confins du territoire des Cénomans et de celui des Andécaves.

L'occupation humaine de la région semble très ancienne comme l'atteste la découverte d'outils néolithiques sur la commune de Cré-sur-Loir<ref>Jean-Louis Destable, « Recherches archéologiques en pays fléchois », Cahiers fléchois, no 4, 1982, Modèle:P..</ref>. Par ailleurs, la présence d'un grand nombre de mégalithes en Vallée du Loir tend à prouver une humanisation très ancienne et ininterrompue du pays fléchois<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Aux confins du territoire des Cénomans (le civitas cenomanorum) et de celui des Andécaves, le territoire actuel de Modèle:Nobr était rural. Une villa de l’époque gallo-romaine, c'est-à-dire une ferme importante, a été retrouvée sur le territoire de la commune, à l'emplacement de l'actuel quartier Saint-Jacques<ref name="cahiers1"/>. Le rôle principal dans le pays fléchois était tenu par Cré, qui constituait un relais de la poste romaine, le Cursus publicus, sur la voie romaine du Mans à Angers<ref name="cahiers1"/>. Cré demeure un lieu important jusqu'à l'époque carolingienne, puisqu'elle devient le chef-lieu d'une condita, circonscription administrative rurale comprise dans un pagus<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="cahiers1"/>. Dans le même temps à Modèle:Nobr, la villa gallo-romaine donne peu à peu naissance à un village médiéval<ref group="F">Modèle:P..</ref>, dont l'église se trouve à l'emplacement de l'actuelle chapelle Notre-Dame-des-Vertus. D'autres sites de la périphérie fléchoise ont connu une occupation humaine très ancienne, ainsi que le montre la découverte d'une douzaine de sarcophages mérovingiens à proximité du coteau du Grand-Ruigné<ref>Jean-Louis Destable, « La nécropole haut-médiévale du Grand-Ruigné à Modèle:Nobr », Cahiers fléchois, no 12, 1991, Modèle:P..</ref>.

De la fondation à la fin du Moyen Âge

Modèle:Nobr naît après l’an mil et voit rapidement son importance grandir. Vers 1050, Jean de Beaugency (vers 1047-95), fils cadet de Lancelin {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} seigneur de Beaugency<ref>Modèle:Lien web.</ref> et de Paula du Maine (dernière fille d'Herbert Eveille-Chien comte du Maine), recherche un site pour y construire un château dans son domaine de fissa, ou fisca. Il choisit d'établir sa forteresse sur une île du Loir, à l'emplacement de l'actuel château des Carmes. Il fait construire un pont afin de détourner une partie du trafic commercial allant de Blois à Angers par cet endroit. Passant au pied de la forteresse, les marchands seraient contraints de payer des droits de passage<ref name="cahiers1">Jean-Louis Destable, « Éléments pouvant servir à l'histoire des origines de Modèle:Nobr et du pays fléchois », Cahiers Fléchois, no 1, 1979, Modèle:P..</ref>. Jean de Beaugency est considéré à ce titre comme le premier seigneur de Modèle:Nobr.

En 1078, Modèle:Nobr est assiégée par [[Foulques IV d'Anjou|Modèle:Monarque- le Réchin]], comte d'Anjou, soutenu par le duc Modèle:Monarque, qui reproche à Jean de Beaugency de soutenir les Normands, ennemis des comtes d'Anjou. Jean de Beaugency reçoit le soutien de Guillaume le Conquérant. Un cardinal et quelques religieux vont officier en tant que médiateurs et la paix est conclue avant même que les combats n'aient commencé. Cette paix ne scelle pas pour autant la réconciliation entre le seigneur fléchois et Foulques le Réchin, qui revient assiéger la forteresse en 1081 et finit par la prendre et la brûler. Jean de Beaugency passe alors à l'Anjou<ref name="montzey">Charles de Montzey, Histoire de Modèle:Nobr et de ses seigneurs, tome I, 1877, Modèle:P..</ref>.

Son fils Hélie de la Flèche qui lui succède est le premier à porter le nom de ce lieu-dit. Il achète le comté du Maine à son cousin Hugues V d'Este vers 1090/1093 et contribue au développement de la ville, avec notamment la fondation de l'église et du prieuré Saint-Thomas en 1109, qu'il confie aux bénédictins de l'abbaye Saint-Aubin d'Angers<ref group="E">Modèle:P..</ref>. À sa mort, Hélie ne laisse qu'une fille, Erembourg, qui par son mariage vers 1110avec Foulques V le Bel ou le Jeune d'Anjou (fils du Réchin et futur roi de Jérusalem) réunit définitivement le Maine à l'Anjou, et avec lui la seigneurie de Modèle:Nobr<ref name="montzey"/> : ils sont les parents de Geoffroy V le Bel ou Plantagenêt (1113-51 ; comte d'Anjou et du Maine en 1129, duc de Normandie vers 1136/1144 par son mariage avec Mathilde d'Angleterre, la fille du roi d'Angleterre Henri Beauclerc) et les grands-parents d'Henri II Plantagenêt. Modèle:Nobr reste la propriété des Plantagenêt, comtes d'Anjou et rois d'Angleterre, jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et son passage dans la famille des vicomtes de Beaumont-au-Maine<ref name="montzey"/> . On ne sait pas avec certitude pourquoi eut lieu cette dévolution aux Beaumont, mais il est plausible que ce fut à l'occasion de l'alliance (vers 1212) entre Raoul VIII de Beaumont et une certaine Agnès, de famille inconnue mais que la tradition appelle de La Flèche et qu'on pense fille naturelle d'un Plantagenêt, par exemple Henri II ou ses fils Henri le Jeune, Richard Cœur-de-Lion, Jean sans Terre. Sous la domination des Plantagenêts, la seigneurie de Modèle:Nobr reçoit un certain nombre d'établissements religieux. Le prieuré Saint-André est fondé en 1171 par les moines de l'abbaye de Saint-Mesmin d’Orléans, sur des terres que leur avait cédé Henri II Plantagenêt<ref name="saint-andré" group="F"/>, tandis que ce même Henri II établit l'abbaye Saint-Jean de Mélinais, située dans la forêt du même nom au sud-est de la ville, en 1180<ref name="Mélinais" group="D"/>.

En 1230, alors que l'armée de Blanche de Castille (petite-fille maternelle d'Henri II ci-dessus) se rend en Bretagne pour y combattre les troupes du duc soutenu par Henri III d'Angleterre (autre petit-fils d'Henri II et d'Aliénor d'Aquitaine), son fils Saint-Louis, roi de France, séjourne pendant deux jours à Modèle:Nobr. Il se recueille devant la statue de « Notre-Dame-du-Chef-du-Pont », dont le nom vient de l'emplacement de la chapelle à l'entrée du pont des Carmes enjambant le Loir<ref group="F">Modèle:P..</ref>. Le sanctuaire fut également visité par Thomas Becket à peine un siècle plus tôt<ref group="E">Modèle:P..</ref>.

Le château de Modèle:Nobr est brûlé et bombardé par les Anglais en 1386. La forteresse est d'ailleurs assiégée plusieurs fois pendant la guerre de Cent Ans par ces mêmes Anglais, qui l'occupent jusqu'en 1418<ref name="cahiers23">Pierre Schilte, « Notre-Dame du chef du pont, vestiges de la chapelle, métamorphoses de la statue », Cahiers Fléchois, no 23, 2002.</ref>.

Époque moderne

Le Château-Neuf de Modèle:Nobr

Plan en perspective de 1695. Le bâtiment au premier plan, les jardins derrière.
Le Collège Royal de Modèle:Nobr en 1695.

Jusqu'au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Modèle:Nobr est une ville ignorée par ses seigneurs, qui n'y séjournaient pas ou très rarement : les vicomtes de Beaumont-au-Maine appartiennent alors aux familles de Brienne (Louis d'Acre, par son mariage vers 1253 avec Agnès de Beaumont, petite-fille d'Agnès et Raoul VIII ci-dessus), puis Chamaillard d'Anthenaise (Guillaume, par son mariage vers 1340 avec Marie de Brienne-Beaumont, arrière-arrière-petite-fille d'Agnès et Louis d'Acre), éteints dans les Alençon-Valois (le duc Pierre II, par son union en 1371 avec Marie Chamaillard, fille de Marie de Brienne et Guillaume Chamaillard) puis les Bourbon-Vendôme (le duc Charles de Vendôme, par son alliance en 1513 avec Françoise d'Alençon, arrière-arrière-petite-fille de Marie Chamaillard et Pierre II d'Alençon) jusqu'au roi Henri IV, fils d'Antoine de Bourbon et petit-fils de Françoise d'Alençon et Charles de Vendôme (cf. l'article Ste-Suzanne). Devenue veuve en 1537, Françoise d'Alençon décide de se retirer en sa seigneurie de Modèle:Nobr, venue de ses parents et qu'elle avait reçue en douaire de son mari Charles (IV) de Bourbon-Vendôme<ref name="cahiers1schilte">Pierre Schilte, « Le Château-Neuf de Françoise d'Alençon », Cahiers Fléchois, no 1, 1979.</ref>, où elle meurt en 1550. Le château féodal de Modèle:Nobr, bâti sur le Loir, est vétuste et sans confort après avoir été dévasté par les Anglais pendant la guerre de Cent Ans. Françoise d'Alençon fait alors entreprendre la construction d'une nouvelle demeure, le Château-Neuf, au nord de l'ancien château<ref name="beaupère">Modèle:Ouvrage.</ref>. En 1543, Françoise d'Alençon obtient de [[François Ier de France|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] l'érection de plusieurs de ses baronnies, dont celle de Modèle:Nobr, en duché-pairie sous le nom de duché de Beaumont<ref name="cahiers1schilte"/>. À sa mort en 1550, son fils Antoine de Bourbon, père d'Henri IV, hérite de ses possessions, et notamment du Château-Neuf de Modèle:Nobr où le futur roi de France séjourne à plusieurs reprises au cours de sa jeunesse.

En 1589, année de l'accession d'Henri IV au trône de France, Modèle:Nobr, fief des Bourbons, est prise par Lansac, capitaine ligueur catholique. La ville est reprise quelques jours plus tard par le marquis de Villaines<ref group="F">Modèle:P..</ref>.

Henri Modèle:IV et Fouquet de La Varenne, bienfaiteurs de Modèle:Nobr

Dessin aquarellé montrant au centre les fondations du futur collège. Au fond à gauche, de vieilles maisons, à droite, une église.
La construction du Collège royal, dessin d'Étienne Martellange en 1612.

Issu d'une famille bourgeoise de Modèle:Nobr, Guillaume Fouquet de La Varenne entre au service de Catherine de Bourbon, la sœur du futur roi Modèle:Nobr, en 1578. Deux ans plus tard, il devient portemanteau de celui qui n'est encore que le roi de Navarre <ref name=varenne>Modèle:Ouvrage.</ref>. Jusqu'à l'assassinat d'Modèle:Nobr en 1610, Guillaume vit dans l'ombre du roi en prenant une part active aux événements importants du règne et en devenant l'un de ses plus fidèles conseillers<ref name=varenne/>.

La fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle marquent le renouveau de la cité fléchoise. Seigneur de La Varenne (probablement la Garenne ou le Bois des Sars, dans le nord de la commune et à Bousse), devenu gouverneur de la ville et capitaine du château de Modèle:Nobr en 1589 (gouverneur-capitaine héréditaire en 1604), Guillaume Fouquet de La Varenne (1560-1616) dirige des travaux d’embellissement et de transformation de la ville : les fortifications sont restaurées entre 1593 et 1596, le pont sur le Loir est reconstruit entre 1595 et 1600, le pavage des rues est entrepris à partir de 1597<ref name="cahiers30">Alain de Dieuleveult, « Comment vivaient les Fléchois aux {{#switch: e

 | e | er | = 
   {{#switch: e
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXVIII

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}} », Cahiers fléchois, no 30, 2009, Modèle:P..</ref>. Il instaure des foires franches, exemptes de droits féodaux, et accorde aux Fléchois le droit d’apetissement sur les vins et boissons vendus intra muros<ref group="E" name="E">Modèle:P..</ref>. À une date indéterminée il devient le premier seigneur engagiste de La Flèche, et il l'est aussi de la baronnie de Ste-Suzanne en Modèle:Date-. Premier marquis de La Varenne en 1616, il construit à la Flèche le château de la Varenne, magnifique demeure entre le Loir, l'actuelle Grande-Rue et la rue de la Tour d'Auvergne. En 1595, Henri IV signe l'édit d'érection d'un siège présidial concentrant les affaires de Beaumont, Château-Gontier, Mamers, Sainte-Suzanne et Le Lude, ainsi que l'instauration de la cour prévôtale de Modèle:Nobr<ref name="cahiers30"/>,<ref group="E" name="E" />.

Le Modèle:Date, Modèle:Nobr signe l'édit de Rouen qui autorise le retour des Jésuites en France, puis décide de leur céder son Château-Neuf de Modèle:Nobr afin qu'ils y créent un collège<ref name=varenne/> : c'est la naissance du collège royal Henri-le-Grand, qui accueille notamment dans ses murs celui qui deviendra un grand philosophe, René Descartes, ainsi que le futur premier évêque de Québec, François de Montmorency-Laval<ref>Jean Petit, Élèves célèbres du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle d'après les inscriptions de l'église Saint-Louis in Henri IV et les Jésuites, Actes de la journée d'études universitaires de La Flèche, octobre 2003, Modèle:P..</ref>.

Par l'édit de Fontainebleau en 1607, Modèle:Nobr confirme son attachement pour le collège de Modèle:Nobr, en indiquant qu'il souhaite que son cœur soit prélevé sur sa dépouille après sa mort, puis placé dans l'église de ce collège<ref name="Babelon">Jean-Pierre Babelon, Henri IV à Modèle:Nobr, une affaire de cœur, in Henri IV et les Jésuites, Actes de la journée d'études universitaires de Modèle:Nobr, octobre 2003, Modèle:P..</ref>. Au lendemain de la mort du roi, Guillaume Fouquet de La Varenne rappelle à la reine Marie de Médicis la promesse qu'avait fait Modèle:Nobr. Le cœur du défunt roi est alors confié aux Jésuites et apporté à Modèle:Nobr où le cortège fait son entrée au matin du Modèle:Date, commandé par le duc de Montbazon<ref name="Babelon"/>. Une cérémonie est donnée en l'église Saint-Thomas avant que le cœur soit transféré vers le collège royal. En Modèle:Date-, afin de célébrer l'anniversaire du transfert du cœur du roi au Collège de Modèle:Nobr, les pères jésuites organisent la Henriade, une fête de trois jours pendant laquelle une procession, une pièce de théâtre présentant la France en habit de deuil se recueillant sur le tombeau du roi, ainsi que la lecture de compositions en prose ou en vers entretiennent le souvenir d'Modèle:Nobr<ref name="Rochemonteix1">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le développement du collège se poursuit. En 1612, Marie de Médicis envoie le père Étienne Martellange à Modèle:Nobr afin qu'il préside à l'achèvement des travaux de l'église, dont les dépenses sont acquittées sur le trésor royal<ref name="compagnie jésus">Modèle:Ouvrage.</ref>. Le Modèle:Date, le jeune Louis XIII et la régente se rendent à Modèle:Nobr et sont accueillis au Collège royal<ref name="compagnie jésus"/>. Une fête somptueuse est ensuite organisée par Guillaume Fouquet, au cours de laquelle un ballet regroupant 800 danseurs est présenté au château de la Varenne<ref name="béchard">Modèle:Ouvrage.</ref>. En Modèle:Date-, le roi établit la municipalité de Modèle:Nobr par un édit<ref name="cahiers30"/>. En 1616, les terres de la Varenne sont réunies puis érigées en marquisat<ref name=varenne/>.

La Flèche et la fondation de Montréal

Photographie présentant le buste de Jérôme Le Royer de la Dauversière, à l'entrée du parc des Carmes.
Buste de Jérôme Le Royer, sieur de La Dauversière, à l'entrée du parc des Carmes.

En 1597, Jérôme Le Royer de la Dauversière naît à Modèle:Nobr<ref group="H">Modèle:P..</ref>. Élève au collège des Jésuites, il est passionné par les récits que font les missionnaires jésuites de leur séjour en Nouvelle-France. Il succède ensuite à son père dans la charge de receveur des tailles<ref group="H">Modèle:P..</ref>. Le Modèle:Nobr, alors qu'il prie devant la statue de Notre-Dame-du-Chef-du-Pont de l'ancienne chapelle du château des Carmes, il se sent appelé à fonder une congrégation religieuse hospitalière au service des pauvres pour se rendre en Nouvelle-France<ref group="H">Modèle:P..</ref>. Quelques années plus tard, il rencontre Marie de La Ferre, avec qui il fonde la congrégation des Hospitalières de Saint-Joseph le Modèle:Date-<ref group="H">Modèle:P..</ref>,<ref name="Montréal">Quand Modèle:Nobr fonda Montréal, Livre-souvenir, 1642-1992, ouvrage collectif de 17 auteurs français et canadiens, Imprimerie Fléchoise, 1992.</ref>.

En 1640, il obtient de Jean de Lauzon qu'il lui cède la propriété de l'île de Montréal<ref group="H">Modèle:P..</ref>. L'année suivante, avec Jean-Jacques Olier et Pierre de Fancamp, il fonde la Société Notre-Dame de Montréal destinée à fonder une ville fortifiée en Nouvelle-France dans le but d'y instruire les peuples indiens. Il rencontre à Paris Paul de Chomedey de Maisonneuve qui accepte de s'engager avec lui et de financer son projet. Jérôme Le Royer et les autres membres de la Société Notre-Dame cherchent alors à recruter des hommes prêts à s'embarquer<ref group="H">Modèle:P..</ref>,<ref name="Montréal"/>.

Du Port Luneau de Modèle:Nobr, une cinquantaine d'hommes prennent le départ en Modèle:Date- pour la Nouvelle-France, via Nantes et La Rochelle, sous le commandement de Maisonneuve. Quelques sœurs hospitalières de Saint-Joseph, dont Jeanne Mance, embarquent en leur compagnie afin d'y créer l'Hôtel-Dieu de Montréal. Arrivés à Québec, les colons y passent l'hiver, avant de remonter le Saint-Laurent. Ils atteignent l'île de Montréal le Modèle:Nobr, où ils fondent Ville-Marie<ref group="H">Modèle:P..</ref>,<ref name="Montréal"/>. À la fin de l'année 1651, Maisonneuve revient en France dans le but d'y recruter suffisamment d'hommes pour assurer la pérennité de Ville-Marie. C'est ainsi qu'on assiste à Modèle:Nobr, du Modèle:Date- au Modèle:Nobr, à l’engagement de plus d'une centaine d'hommes pour la Nouvelle-France, dans ce qu'on a appelé la « Grande Recrue »<ref group="H">Modèle:P..</ref>,<ref name="Grande Recrue">Robert Rouleau, « La formation de la “Grande Recrue” pour Montréal », Cahiers Fléchois, no 24, 2003, Modèle:P..</ref>. Ces hommes étaient, pour la plupart, originaires de Modèle:Nobr même ou des villages voisins. Sur les Modèle:Nombre fléchois, seuls 71 prennent le départ de Saint-Nazaire le Modèle:Date-<ref name="Grande Recrue"/>. Jérôme Le Royer ne se rendra jamais en Nouvelle-France, mais il reste bien l'instigateur de la fondation de Ville-Marie, devenue Montréal.

De 1959 à 1971, la banlieue Sud de Montréal abritait la cité de Laflèche, familièrement connue sous l'appellation de ville Laflèche.

==== Modèle:Nobr du {{#switch: e

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXVIII

}} ====

Carte de Cassini présentant la localisation de La Flèche et ses environs.
Modèle:Nobr et ses environs sur la carte de Cassini.
Fichier:La Flèche seneschalty map-Anjou province-blank.svg
La sénéchaussée de La Flèche en Anjou au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Aux {{#switch: XVIII

 | e | er | = 
   {{#switch: XVIII
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}, Modèle:Nobr est connue pour sa dévotion et surnommée la « Sainte-Flèche », en raison de la présence de nombreux couvents sur son territoire. À cette époque, on compte une douzaine de congrégations à Modèle:Nobr, en dehors des Jésuites, pour un nombre de Modèle:Nombre, hommes et femmes, à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="cahiers30"/>. Installés dans une vieille bâtisse à proximité des remparts de la ville, la communauté des Pères Carmes obtient le Modèle:Date la cession du vieux château féodal de Modèle:Nobr de la part du roi Modèle:Nobr<ref group="E">Modèle:P..</ref>. Les Visitandines s'installent à Modèle:Nobr en 1646 et fondent un monastère, qui devient l'hôpital de la ville au lendemain de la Révolution.

Les relations entre les Jésuites et les seigneurs de la ville se tendent à plusieurs reprises au cours du Modèle:S mini-<ref name="grenouilles"/>. À partir de 1630, un conflit oppose René Ier Fouquet de La Varenne (1586-1656), deuxième fils de Guillaume ci-dessus et deuxième marquis de La Varenne, aux Pères jésuites, en raison du droit réclamé par René de pêcher dans les douves du Collège et de son refus de payer aux Jésuites les Modèle:Unité que son père Guillaume leur avait laissées par testament. Devant l'intransigeance des Jésuites, René et ses gentilshommes prennent les armes, ce qui entraîne la fermeture du Collège pendant plusieurs jours. Après quatre années d'affrontement judiciaire, le conflit est réglé par le paiement d'une somme de mille écus de la part des Jésuites envers le marquis, mettant fin ainsi à un épisode qui avait pris le nom de « guerre des grenouilles »<ref name="grenouilles">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Les barons engagistes de La Flèche et de Sainte-Suzanne, marquis de La Varenne, continuent dans la descendance de Modèle:Monarque- de La Varenne jusqu'à la Révolution : ses fils et fille Modèle:Monarque- († 1697 en duel), Claude (1635-1699) et Catherine-Françoise (vers 1625-1661 ; x 1644 Hubert de Champagne Modèle:2e marquis de Villaines-la-Juhel), puis leurs descendants Choiseul-Praslin, Anne-Marie de Champagne (1712-1783), fille aînée du marquis René-Brandelis et petite-fille du marquis Hubert, ayant marié en 1732 César-Gabriel de Choiseul duc de Praslin (1712-85), d'où postérité (cf. Villaines).

Le Modèle:Date, conformément au souhait d'Modèle:Monarque, le cœur de Marie de Médicis est transféré à Modèle:Nobr et rejoint celui de son ancien époux dans la chapelle du Collège royal<ref name="Rochemonteix1"/>.

Entre 1648 et 1649, le petit-fils d'Modèle:Monarque- et de Gabrielle d'Estrées, François de Vendôme dit « le Roi des Halles<ref>Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris volume 2, Modèle:P..</ref> », est caché au presbytère de Modèle:Nobr par le curé de Saint-Thomas, Pierre Hamelin, après s'être évadé du château de Vincennes où il était enfermé depuis cinq ans pour avoir pris part à la cabale des Importants de 1643 contre le cardinal Mazarin<ref group="E" name="E-40">Modèle:P..</ref>.

Modèle:Nobr se trouve à la tête d’un itinéraire reliant le Perche à la vallée de la Loire, par la vallée du Loir. Ce trafic existe encore au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Jean-Marcel Goger, « Les routes de l'Aisne et de la Sarthe entre linéarité et complémentarité 1812-1850 », Histoire, économie et société. 1990, Modèle:9e, no 1. Les transports. Modèle:P..</ref>, avec des cargaisons composées de bois de la forêt de Bercé, de matériaux de construction et de vins de l’Anjou<ref>J.-M. Goger, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>.

En 1762, le collège de Modèle:Nobr est fermé, comme tous les autres établissements jésuites de France, après l'expulsion de la Compagnie de Jésus du royaume<ref name="Rochemonteix2">Modèle:Ouvrage.</ref>. La direction du collège est alors confiée à un groupe d'abbés. En 1764, des lettres patentes du roi Modèle:Monarque y établissent une école de cadets préparatoire à l'École royale militaire du Champ de Mars. En 1776, Modèle:Monarque confie la direction de l'établissement aux Doctrinaires sous le nom de « Collège royal et académique ». Les anciennes halles en bois sont reconstruites en pierre à deux reprises, en 1737 et 1772, afin d'y établir l'hôtel de ville<ref group="C" name="thb"/>.

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Modèle:Nobr compte Modèle:Nombre<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. À la fin de l'Ancien Régime, Modèle:Nobr est une sénéchaussée secondaire de la province d'Anjou, dépendante de la sénéchaussée principale d'Angers dans la généralité de Tours. L'élection de Modèle:Nobr s'étendait sur une centaine de paroisses<ref name="cahiers30"/>.

La Révolution et l'Empire

Plan en perspective de l'École royale militaire (au premier plan) et des terrains (au second plan).
Plan ancien de l'École militaire de Modèle:Nobr.

Modèle:Article détaillé

Lors de la création des départements français en 1790, Modèle:Nobr, comme dix-sept autres paroisses de l'ancienne province de l'Anjou, est rattachée au département de la Sarthe<ref group="F">Modèle:P..</ref>. Ce nouveau département est divisé en neuf districts, dont celui de Modèle:Nobr. Après la [[loi du 28 pluviôse an VIII|loi du Modèle:Nobr Modèle:Nobr romains]] qui institue les arrondissements, Modèle:Nobr devient une sous-préfecture de la Sarthe.

Pendant les premières années de la Révolution, Modèle:Nobr est peu touchée par les évènements révolutionnaires, car bien que traversée par la route royale de Paris à Nantes, la ville reste à l'écart des grands courants<ref name="année 1793">Alain de Dieuleveult, « L'année 1793 à Modèle:Nobr », Cahiers fléchois, no 14, 1993, Modèle:P..</ref>. La guillotine est utilisée une seule fois à Modèle:Nobr, le Modèle:Date-<ref>Alain de Dieuleveult, « La guillotine de Modèle:Nobr », Cahiers fléchois, no 4, 1982, Modèle:P..</ref>. L'année 1793 est marquée par le début de l'insurrection vendéenne en réponse à la levée en masse décidée par la Convention le Modèle:Date-. Le Modèle:Date-, le département de la Sarthe demande aux Fléchois de marcher contre la Vendée<ref name="année 1793"/>. Trois compagnies de gardes nationaux quittent ainsi la ville dès le lendemain pour rejoindre les contingents du Lude et de Baugé et poursuivre leur marche en direction de Saumur<ref name="année 1793"/>. Le Modèle:Date-, cinq cavaliers royalistes sèment la panique en ville et brûlent l'arbre de la liberté<ref name="chronologie 1793"/>. En septembre, la suppression du collège de Modèle:Nobr en tant qu'école militaire est décidée. Un atelier de cordonniers travaillant pour l'armée y est installé dans les jours qui suivent<ref name="chronologie 1793"/>. Le Modèle:Nobr, les cœurs royaux d'Modèle:Monarque et de Marie de Médicis, conservés dans l'église Saint-Louis, sont jetés au bûcher sur ordre du représentant en mission Didier Thirion. Le docteur Charles Boucher, chirurgien à Modèle:Nobr, recueille les cendres que ses héritiers restituent au Prytanée militaire en 1814<ref name="chronologie 1793">Alain de Dieuleveult, « Chronologie », Cahiers fléchois, numéro hors-série : La Révolution à Modèle:Nobr et en Pays Fléchois, 1989.</ref>.

Les Fléchois assistent au passage des Vendéens à deux reprises lors de la Virée de Galerne<ref name="année 1793"/>. À son retour de Normandie, l'armée vendéenne séjourne à Modèle:Nobr le Modèle:1er décembre lors de la préparation du siège d'Angers. Repoussés par les troupes républicaines les 3 et Modèle:Date-, les Vendéens battent en retraite en direction de Modèle:Nobr, où ils parviennent le Modèle:Date. La défense de la ville était assurée par les hommes du général Chabot qui avait également détruit une des arches du pont sur le Loir. Les Vendéens, commandés par La Rochejaquelein, contournent la ville en franchissant le Loir au niveau d'un gué, avant d'attaquer les troupes républicaines de Chabot. Pris à revers, les républicains s'enfuient. Les Vendéens rétablirent le pont et séjournèrent quelques jours à Modèle:Nobr, le temps de se refaire<ref>Claude Petitfrère, « La Vendée en l'an II : défaite et répression », Annales historiques de la Révolution française. no 300, 1995. Modèle:Pp..</ref> avant de repartir en direction du Mans le Modèle:Date- et de détruire le pont derrière eux<ref>Émile Gabory, Les Guerres de Vendée, Robert Laffont, éd. 2009, Modèle:P..</ref>. Néanmoins le même jour, le général Westermann reprend la ville et écrase l'arrière-garde des royalistes. Les blessés et les malades vendéens laissés à Modèle:Nobr sont massacrés par les soldats. Selon les généraux républicains environ Modèle:Nombre meurent à Modèle:Nobr ou ses environs<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

[[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] décide de transférer le Prytanée militaire de Saint-Cyr dans l'ancien collège de Modèle:Nobr par un décret impérial rendu à Saint-Cloud le Modèle:Date. Le transfert devient effectif au mois de juin suivant<ref name="beaupère"/>.

Après la seconde abdication de Napoléon en 1815, Modèle:Nobr est occupée pendant plusieurs semaines entre juillet et août par les troupes prussiennes du Modèle:10e de hussards<ref name="montzey"/>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (1815-1914)

Tableau représentant le Triomphe du Prix d'Honneur en 1887 : familles et officiels rassemblés devant la façade, à gauche, les hommes brandissant leurs chapeaux. Au centre, sur un pavois porté par 4 élèves, le lauréat, assis en tailleur, brandit une couronne tricolore ; à droite les élèves en uniformes brandissent de petits drapeaux au bout de leur sabre.
Le Triomphe du Prix d'Honneur, par Charles Crès, 1887.

La ville se modernise au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Sous le mandat de François-Théodore Latouche, de grands travaux d'urbanisme sont entrepris : le pont des Carmes est reconstruit, l'aménagement des quais et du centre-ville est achevé, le « boulevard du Centre », actuel boulevard Latouche, est percé<ref group="D">Modèle:P..</ref>. C'est en 1857 que la statue en bronze d'Modèle:Nobr, réalisée par le sculpteur Jean-Marie Bonnassieux, est érigée au centre de la place qui porte désormais son nom<ref group="E">Modèle:P..</ref>. En 1866, la commune de Sainte-Colombe est intégrée à celle de Modèle:Nobr. Les Fléchois assistent à l'arrivée du gaz pour l'éclairage en 1869 et à celle du téléphone en 1897. En 1901, le premier réseau de distribution d'eau potable est inauguré<ref>« Mille ans d'histoire fléchoise en raccourci », Cahiers Fléchois, no 31, Modèle:P..</ref>.

Le chemin de fer arrive à Modèle:Nobr en 1871 avec l'ouverture de la ligne d'Aubigné et la construction de la gare. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la commune était une étoile ferroviaire, ce qui permit le développement du quartier de la gare sur la rive gauche du Loir. Les cinq branches de cette étoile, gérées par la compagnie de Paris à Orléans, se dirigeaient vers Sablé, La Suze, Aubigné, Angers et Baugé. Quelques années après l'arrivée du train, il fut décidé la construction de la ligne de tramway entre Cérans-Foulletourte et Modèle:Nobr afin d'établir une liaison directe entre Le Mans et la commune. Cette ligne fut mise en service le Modèle:Date par la compagnie des Tramways de la Sarthe<ref group="A">Modèle:P..</ref>.

La présence du Prytanée, qui comptait environ Modèle:Nombre au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et de la caserne de la Tour-d'Auvergne, inaugurée en 1877, donnaient à la ville une vocation militaire. La caserne vit se succéder plusieurs bataillons, dont le Modèle:3e du [[117e régiment d'infanterie de ligne|Modèle:117e RI]], en garnison de 1900 à 1902, puis de 1907 jusqu'au début de la Première Guerre mondiale.

Fichier:La Flèche (Thomas Drake).jpg
Reste du château de La Flèche, gravure de Thomas Drake, 1856.

Lors de la guerre franco-allemande de 1870, une ambulance est établie au Prytanée afin de soigner les blessés. Elle accueille jusqu'à 670 blessés à la fin de l'année 1870<ref name="beaupère"/>. L'armée prussienne atteint Modèle:Nobr et Saint-Germain-du-Val le Modèle:Date. Quelques combats ont lieu dans la région au cours des premiers jours de l'occupation, coûtant notamment la vie d'un élève du Prytanée<ref name="beaupère"/>.

Le Modèle:Date, le président de la République Émile Loubet se rend à Modèle:Nobr pour une visite officielle au cours de laquelle il découvre le Prytanée, avant d'inaugurer le service de distribution d'eau potable de la ville<ref group="A">Modèle:P..</ref>.

Peu après la mort de son propriétaire Émile Bertron-Auger en 1906, le château des Carmes est mis en vente<ref group="A" name="rachat">Modèle:P..</ref>. Un marchand de biens en fait l'acquisition le Modèle:Date, sous réserve de le rétrocéder à la ville de Modèle:Nobr lorsque celle-ci en manifesterait le désir<ref group="A" name="rachat"/>. En attendant l'acquisition effective du château, les conseillers municipaux fléchois élaborent plusieurs projets d'utilisation des nouveaux locaux, dont l'installation d'une école publique de filles, ce que la préfecture refuse<ref group="A" name="rachat"/>. L'accord concernant le rachat du château des Carmes par la mairie est ratifié par les élus le Modèle:Date. Il est alors décidé d'y transférer les locaux de la mairie, qui étaient jusqu'alors située dans l'ancienne Halle-au-Blé<ref group="A" name="rachat"/>.

Époque contemporaine (1914 à nos jours)

Carte poste en noir et blanc présentant la place Henri IV au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : des marchandes des quatre-saisons devant la statue, les raisons sociales des magasins peintes sur les murs, un timbre oblitéré en bas à droite.
La place Henri-IV au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Première Guerre mondiale

Le dimanche Modèle:Date, au lendemain de l'ordre de mobilisation générale, de nombreux Fléchois assistèrent au départ par train spécial du bataillon du [[117e régiment d'infanterie de ligne|Modèle:117e d'infanterie]] en garnison à la caserne de La Tour-d'Auvergne depuis 1907. Le docteur René Buquin, maire depuis 1912, est également concerné par la mobilisation de l’armée française. Le commandant André assura dès lors les fonctions de maire par intérim<ref group="A">Modèle:P..</ref>. Pendant les quatre années du conflit, Modèle:Nobr accueillit de nombreux réfugiés en provenance des régions touchées par les combats. Plusieurs hôpitaux temporaires furent également mis en place à destination des blessés revenant du front. La Première Guerre mondiale coûta la vie à Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un monument aux morts fut dressé en leur honneur et inauguré le Modèle:Nobr en présence du maréchal Foch<ref group="A">Modèle:P..</ref>.

Entre-deux-guerres

Le Modèle:Date, le château des Carmes, qui abritait l'hôtel de ville, est ravagé par un violent incendie. Il est reconstruit quelques années plus tard et les bureaux de la mairie y sont installés à l'automne 1928<ref group="A">Modèle:P..</ref>. La ville se modernise avec la poursuite des travaux d'adduction d'eau et l'installation de l'électricité : les principales rues de la ville sont équipées au début de l'année 1923.

En 1921, les bâtiments désaffectés de la caserne de la Tour d'Auvergne sont annexés au Prytanée afin de faire face à l'augmentation du nombre d'élèves au sein de l'école militaire. Ces bâtiments sont renommés « quartier Gallieni » en 1944<ref name="beaupère"/>.

Le déclin du rail à Modèle:Nobr s'amorce dès les années 1930. La ligne de tramway Foulletourte-La Flèche est supprimée le Modèle:Date-, seulement dix-huit ans après sa mise en service ; en 1938, c'est le tour des lignes La Flèche-Aubigné, La Flèche-Sablé et La Flèche-Angers<ref group="A">Modèle:P..</ref>.

Seconde Guerre mondiale

Photographie en noir et blanc montrant le président René Coty (à gauche, en queue-de-pie) entouré d'officiels, civils et militaires, qui remet la Croix de guerre des TOE au drapeau du Prytanée (brodé de la devise Honneur et discipline) que lui tend un soldat.
Le président René Coty remet la croix de guerre des TOE au drapeau du Prytanée national militaire en 1954.

Le mercredi Modèle:Date, les Allemands font leur entrée dans Modèle:Nobr et en organisent l'occupation dès le lendemain, en installant la kommandantur à l'hôtel de ville. Le Modèle:Date-, les soldats allemands du Modèle:615e d'artillerie arrivent en garnison à Modèle:Nobr, où ils resteront onze mois. De nombreux immeubles sont réquisitionnés pour loger les occupants ou y installer leurs services : le foyer du soldat, le « Soldatenheim », est installé dans un immeuble de la Grande-Rue ; les bureaux de l'organisation Todt dont le quartier général se situait au château de Mervé, sur la commune de Luché-Pringé, sont installés rue Saint-Jacques. En Modèle:Date-, on dénombrait 364 prisonniers de guerre fléchois retenus en Allemagne. Le STO, organisé par le Régime de Vichy après l’échec de la relève, requiert le départ de 56 Fléchois pour l'Allemagne en 1943<ref group="A">Modèle:P..</ref>.

L'avancée de l'armée allemande oblige élèves et professeurs à évacuer le Prytanée le Modèle:Date pour s'installer provisoirement à Billom, puis à Valence<ref name="pryt guerre">Modèle:Ouvrage.</ref>. En Modèle:Date, le « Petit Prytanée », qui regroupe les classes de la Modèle:6e à la Modèle:1re, s'exile à Briançon. Le « Grand Prytanée » (classes préparatoires) retrouve ses locaux fléchois en Modèle:Date, tandis que le Petit Prytanée demeure à Briançon jusqu'en Modèle:Date<ref name="pryt guerre"/>.

Modèle:Nobr est la cible de plusieurs attaques aériennes de la part des Alliés à partir du mois de Modèle:Date. Les infrastructures de transport sont particulièrement visées : la gare est ainsi bombardée les 8 et Modèle:Date-, puis le Modèle:Date-. Dans la soirée du Modèle:Date, deux cheminots fléchois font dérailler un train dans la forêt du Mélinais, sur la ligne La Flèche-Saumur. Les Allemands quittent Modèle:Nobr dans la nuit du 7 au Modèle:Date-. La ville est définitivement libérée le Modèle:Date par l'armée américaine<ref group="A">Modèle:P..</ref>.

Les combats ne cessent pas immédiatement dans la région. Le Modèle:Date-, le sous-lieutenant Paul Favre, professeur-adjoint au Prytanée, meurt sous les balles allemandes au cours d'une opération organisée par le commandant Tête, médecin au Prytanée, accompagné de plusieurs FFI. Les résistants avaient été avertis que les Allemands se rassemblaient dans un bois situé à quelques kilomètres du bourg de Thorée-les-Pins pour y détruire des munitions.

Le conseil municipal fléchois est suspendu le Modèle:Date et remplacé par une délégation provisoire chargée des affaires communales. La délégation, composée de seize personnes, se réunit trois jours plus tard et choisit pour président le docteur Jean Lhoste, alors en déportation. La délégation provisoire gérera la ville durant huit mois, jusqu'aux élections municipales d'avril-Modèle:Date-<ref group="B">Modèle:P..</ref>.

L'après-guerre

En 1961, la municipalité fléchoise fait l'acquisition des dix-sept hectares du domaine du château de Bouchevereau, sur lesquels le ministère de l'Éducation nationale fait édifier une cité scolaire rassemblant divers établissements. Bâtie en plusieurs tranches durant six années, la cité scolaire de Bouchevereau est inaugurée par le ministre Edgar Faure le Modèle:Date<ref group="F">Modèle:P..</ref>.

Le Modèle:Date, Modèle:Nobr poursuit son expansion territoriale, avec l'annexion des communes de Verron et Saint-Germain-du-Val, un siècle après Sainte-Colombe<ref group="B" name="annexion2">Modèle:P..</ref>.

La fermeture de la ligne La Flèche-Le Mans en Modèle:Date-<ref group="B">Modèle:P..</ref> marque la fin du transport des voyageurs par voie ferroviaire à Modèle:Nobr. La construction d'une rocade au sud-ouest de la ville afin de désengorger le centre-ville est entreprise en 1982. Les travaux de la nouvelle voie, impliquant la construction d'un nouveau pont sur le Loir, le troisième de la ville, durent trois années. La rocade est inaugurée le Modèle:Date sous le nom d'avenue Charles-de-Gaulle<ref group="B">Modèle:P..</ref>.

À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Modèle:Nobr s'engage dans une politique de modernisation et d'embellissement de la ville. La municipalité lance de grands travaux d'urbanisme, avec notamment l'extension de la mairie entre 1993 et 1994, la construction de la gare routière en 1997, la rénovation de la Grande Rue en 1999 et celle de la place Henri IV l'année suivante, le fleurissement de la ville ou encore l'aménagement d'une base de loisir au bord du lac de la Monnerie en 2000<ref group="B">Modèle:P..</ref>. Ces travaux d'aménagement urbain se sont poursuivis avec la rénovation des façades de l'église Saint-Thomas en 2010<ref> Modèle:Lien web.</ref> puis les travaux de restauration de la Halle au Blé au cours de l'année 2012.

Politique et administration

Photographie présentant le bâtiment de la mairie : à gauche, la partie moderne, sur pieux, raccordée à un bâtiment carré au centre par une passerelle vitrée, à droite la structure métallique qui abrite le cloitre d'eau.
Les bâtiments de la mairie de Modèle:Nobr.

Situation administrative

D'un point de vue administratif, Modèle:Nobr est une sous-préfecture du département de la Sarthe. Elle est associée avec douze autres communes au sein de la communauté de communes du Pays Fléchois, dont elle est le siège. Modèle:Nobr relève de la [[Troisième circonscription de la Sarthe|Modèle:3e législative de la Sarthe]], dont le député est, depuis les élections de 2012<ref> Modèle:Lien web.</ref>, Guy-Michel Chauveau, également maire de la commune entre 1989 et 2020.

Tendances politiques et résultats

Les scrutins à Modèle:Nobr favorisent le plus souvent la gauche, comme le laissent apparaître les résultats des dernières consultations. La municipalité est d'ailleurs gérée par la gauche depuis les élections municipales de 1959.

À l'élection présidentielle de 2012<ref> Modèle:Lien web.</ref>, le taux de participation au premier tour était de 79,56 %, François Hollande (PS) obtenait 30,14 % des suffrages, devançant Nicolas Sarkozy (UMP) avec 28,29 %, Marine Le Pen (FN) avec 16,50 % et François Bayrou (MoDem) avec 9,62 %. Le résultat du second tour confirmait celui du premier, François Hollande arrivant une nouvelle fois en tête (51,94 %) devant Nicolas Sarkozy (48,06 %), pour un taux de participation relativement stable (79,95 %).

Aux élections législatives de 2012<ref> Modèle:Lien web.</ref>, Guy-Michel Chauveau (DVG), également maire de Modèle:Nobr, arriva en tête au premier tour avec 46,58 % des voix, devant la député sortante Béatrice Pavy (UMP) avec 29,09 %. Le second tour confirma cette tendance, Guy-Michel Chauveau devançant Béatrice Pavy (56,76 % contre 43,24 %) comme sur l'ensemble de la circonscription.

Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:Résultats élections communes françaises Modèle:Boîte déroulante/fin

Administration municipale

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 10 000 et 19 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 33<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.

Depuis les élections municipales de 2020, vingt-huit sièges sont pourvus par les élus de la liste « Modèle:Nobr Territoire de Projets », qui a recueilli Modèle:Unité des suffrages au premier tour<ref name="MUNIC2004"> Modèle:Lien web.</ref>. Le groupe d'opposition « Ensemble pour le renouveau de Modèle:Nobr », menée par le candidat Christophe BEAUPÈRE compte cinq élus<ref name="MUNIC2004"/>.

Liste Président Effectif Statut
« Modèle:Nobr Territoire de Projets » Nadine GRELET-CERTENAIS 28 majorité
« Ensemble pour le renouveau de Modèle:Nobr » Christophe BEAUPÈRE 5 opposition

Liste des maires

Modèle:Article détaillé Depuis 1945, seulement six maires ont été élus à Modèle:Nobr : Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Instances judiciaires

Modèle:Nobr possède un tribunal d'instance, situé à proximité de l'église Saint-Thomas, et dépend du tribunal de grande instance du Mans et de la cour d'appel d'Angers<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Elle dépend par ailleurs du tribunal pour enfants et du conseil de prud'hommes du Mans, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Nantes<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Politique de développement durable

Agenda 21

La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2009<ref>FICHE | Agenda 21 de Territoires - La Flèche, consultée le 26 octobre 2017.</ref>. Les premières actions de l'agenda 21 local ont été mises en place dès 2013<ref group="C">En Flèche, Bulletin municipal officiel, La Flèche, revue mensuelle, no 194, mars 2012, Modèle:P..</ref>.

Environnement

La municipalité vise à réduire ses consommations énergétiques, notamment dans le domaine de l'éclairage public avec la mise en place d'ampoules basse-consommation, l'allumage d'un seul réverbère sur deux la nuit en centre-ville et la suppression de l'éclairage nocturne dans certains quartiers<ref group="C" name="enflèche196">En Flèche, Bulletin municipal officiel, La Flèche, revue mensuelle, no 196, mai 2012, Modèle:P., Modèle:Lire en ligne.</ref>. La commune a fait le choix de la construction de bâtiments basse consommation (BBC) pour la réalisation de grands projets tels que le centre d'hébergement de la Monnerie, et s'est engagée à supprimer les traitements phytosanitaires pour l'entretien des espaces verts et des cimetières en favorisant l'emploi du désherbage thermique, à vapeur ou manuel<ref group="C" name="enflèche196"/>. Les services techniques de la ville sont équipés de véhicules roulant au gaz naturel.

La collecte et la valorisation des déchets sont du ressort de la communauté de communes du Pays Fléchois. Des circuits de collecte des déchets ont été mis en place ainsi que des points de collecte dans différents lieux de la ville. Les Fléchois disposent par ailleurs de deux déchèteries, situées sur les communes de Crosmières et Thorée-les-Pins<ref group="C"> Modèle:Lien web.</ref>. Les déchets des conteneurs et des sacs jaunes (plastique, métal) et bleus (papiers, cartons) sont transférés au centre de tri de Tiercé (Maine-et-Loire) avant d'être envoyés dans des centres de valorisation et de recyclage. Les déchets ménagers sont quant à eux transférés vers l’incinérateur de Lasse (Maine-et-Loire)<ref> Modèle:Lien web.</ref>. La qualité du ramassage des ordures de la communauté de communes a été reconnue en 2010 par le label QualiTri, délivré par l'ADEME<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs, l'ensemble des communautés de communes qui forment le Pays Vallée du Loir se sont engagées dans une dynamique de développement durable avec l'établissement d'un plan décennal de développement durable (P3D) qui définit un ensemble de Modèle:Nombre à mener dans le cadre d'une politique plus respectueuse de l'environnement<ref group="C"> Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Nobr est également associée à des projets de protection de sites naturels. Elle participe au projet Natura 2000 avec le site « Vallée du Loir de Vaas à Bazouges et abords » qui regroupe quinze communes<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Par ailleurs, dix zones naturelles d'intérêt écologique faunistique et floristique (ZNIEFF) sont recensées sur le territoire de la commune<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Parcs et espaces verts

La commune compte près de Modèle:Unité d'espaces verts, dont le jardin des Carmes, et Modèle:Unité<ref group="C" name="vert"> Modèle:Lien web.</ref>. Dans son palmarès 2012, le Conseil national des villes et villages fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Toutes les plantes et fleurs utilisées pour garnir les massifs sont issues des serres municipales. Le projet de fleurissement couvre tous les quartiers de la ville et suit les quatre saisons. Pour protéger les espaces verts, la ville a adopté une charte au cours de l'année 2012<ref group="C" name="vert"/>.

Jumelages

Modèle:Jumelages

Par ailleurs, Modèle:Nobr est depuis 1944, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, la marraine de guerre de Thury-Harcourt (Modèle:Nombre), détruite par les bombardements à la suite du débarquement allié en Normandie (Calvados).

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Article connexe

Modèle:Population de France/introduction Le maximum de la population a été atteint en 2008 avec Modèle:Nombre.

La forte hausse de la population enregistrée entre 1861 et 1866 s'explique par le rattachement de la commune de Sainte-Colombe à celle de La Flèche cette même année, Sainte-Colombe comptant Modèle:Nombre au recensement de 1861<ref>Modèle:Cassini-Ehess</ref>. De même, la forte augmentation constatée entre les recensements de 1962 et 1968 s'explique par le rattachement des communes de Verron et de Saint-Germain-du-Val à celle de La Flèche en 1965. Verron apporta Modèle:Nombre à la population fléchoise, tandis que Saint-Germain-du-Val en apporta 914<ref group="B" name="annexion2" />.

Modèle:Population de France/tableau Modèle:Population de France/graphique

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 33,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 31,5 % la même année, alors qu'il est de 28,2 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 51,78 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,34 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Les ménages

En 2009, la commune comptait Modèle:Nombre<ref group="G" name="T1M" />, de un à six individus, voire plus. La part des ménages d'une à deux personnes est plus importante à La Flèche que dans la moyenne nationale (73,7 % contre 66,7 %). Voici ci-dessous, les données en pourcentage de la répartition de ces ménages par rapport au nombre total de ménages.

Les Ménages
Ménages de : 1 personne 2 pers. 3 pers. 4 pers. 5 pers. 6 pers. ou +
La Flèche 36,3 % 37,4 % 11,5 % 9,1 % 4,1 % 1,5 %
France métropolitaine 33,7 % 33,0 % 14,6 % 12,3 % 4,6 % 1,7 %
Sources des données<ref>

Modèle:Lien web.</ref>:'<ref> Modèle:Lien web.</ref>

Enseignement

Photographie présentant une cour d'école arborée. Au fond à gauche, un préau. À droite un bâtiment de deux étages (dont un mansardé) sur rez-de-chaussée surélevé, avec un perron de 4 marches devant les portes vitrées.
La cour de l'école primaire René-Descartes.

La Flèche est située dans l'académie de Nantes.

La commune administre neuf écoles maternelles ou élémentaires : d'Estournelles-de-Constant, Henri-Dunant, Pape-Carpantier, André-Fertré, Lazare-de-Baïf, Léo-Delibes, Descartes, Jules-Ferry, Pasteur<ref group="C"> Modèle:Lien web.</ref>. Les Fléchois disposent de deux collèges, Petit Versailles et le Vieux Chêne, et de deux lycées, le lycée polyvalent d'Estournelles-de-Constant, qui inclut une section d'enseignement professionnel (lycée Ampère) : ils constituent la cité scolaire Bouchevreau, et le Prytanée national militaire, un des six lycées de la défense français<ref> Modèle:Lien web.</ref>. La commune compte également plusieurs établissements privés : deux écoles primaires (Sacré-Cœur - Saint Jacques et Sainte-Colombe - Guéroncin), ainsi que le collège-lycée Notre-Dame<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Manifestations culturelles et festivités

Photographie de 3 comédiens dans la rue : celle de gauche tient un accordéon, celui de droite une contrebasse (sur roulettes). Le public est assis ou debout derrière.
Une représentation lors du festival des Affranchis en 2009.

Fondée en 1970, « Le Carroi » est une association subventionnée et missionnée par la municipalité fléchoise chargée de l'animation culturelle de la ville. Le Carroi propose une cinquantaine d'activités et organise de nombreuses manifestations comme le festival Les Affranchis ou les Vendredis Musicaux ainsi que des expositions<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Le festival Les Affranchis a lieu chaque année à La Flèche. Créé en 1993, il se déroule le deuxième week-end de juillet et rassemble des compagnies de théâtre et des arts de la rue. Les spectacles sont organisés dans différents lieux de la ville : places, cours d'école, impasse, spectacles itinérants<ref group="C"> Modèle:Lien web.</ref>. Les Vendredis musicaux donnent lieu chaque été à une série de concerts le vendredi soir sur la place Henri-IV. La ville accueille également des concerts de musique classiques dans le cadre des concerts en régions de la Folle Journée, festival qui se déroule chaque année à Nantes depuis 1995<ref group="C"> Modèle:Lien web.</ref>.

Un salon du mariage, dont la Modèle:15e s'est tenue en 2012<ref> Modèle:Lien web.</ref>, est organisé à l'automne par l'association des commerçants fléchois. Dans le cadre des festivités de Noël, cette même association met en place une patinoire synthétique sur la place Henri-IV depuis 2010.

La Fête des vendanges se tient chaque année au mois de septembre. La foire exposition est organisée en avril à la Pépinière et regroupe une centaine d'exposants<ref group="C"> Modèle:Lien web.</ref>. Une fête foraine, la foire des Cendres, se déroule en février-mars durant deux semaines.

Santé

La Flèche dispose d'une offre de soins complète. On y trouve treize médecins généralistes et de nombreux spécialistes, dentistes, kinésithérapeutes ou ostéopathes, ainsi qu'un laboratoire d'analyses médicales et sept pharmacies<ref group="C"> Modèle:Lien web.</ref>. La commune s'est dotée en Modèle:Date- d'une Maison de santé qui concentre plusieurs généralistes, des infirmières, un gynécologue-obstétricien ainsi qu'une sage-femme<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Depuis Modèle:Date-, la maison de santé fléchoise accueille de nouveaux spécialistes<ref>Au fil du Pays fléchois, Magazine officiel de la Communauté de communes du Pays Fléchois, no 44, décembre 2012, Modèle:P..</ref>. La Flèche accueille également un centre de médecine du travail<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Les Fléchois bénéficient des services du Pôle Santé Sarthe et Loir, situé sur la commune du Bailleul et né en 2007 de la fusion des centres hospitaliers de La Flèche et Sablé-sur-Sarthe. Cet établissement offre Modèle:Nombre et lits<ref name="pssl"> Modèle:Lien web.</ref>. Le palmarès 2011 des « hôpitaux les plus sûrs » place le Pôle Santé Sarthe et Loir au Modèle:8e national pour les centres hospitaliers de moins de Modèle:Nombre<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

L'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) de La Flèche, composante du Pôle Santé Sarthe et Loir, offre une capacité de Modèle:Nombre organisé en trois résidences<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Il est doté d'un pôle d'activité et de soins adaptés (PASA) et propose également un accueil de jour pour les personnes atteintes de démence et de pathologies de la mémoire<ref> Modèle:Lien web.</ref>. La Flèche accueille également un institut de formation en soins infirmiers (IFSI) et un institut de formation des aides soignants (IFAS), dépendant tous les deux du Pôle Santé Sarthe et Loir<ref name="pssl"/>. Ces deux instituts sont situés dans les locaux de l'ancien hôpital de La Flèche<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Établissements culturels

Photographie d'un bâtiment aux hauts murs blancs aux arêtes de brique. Sur la façade visible à gauche, un arc de brique, surbaissé et vitré, laisse voir un escalier. Sur un mur à droite, les lettres COPPELIA, verticales, en majuscules.
La salle Coppélia de La Flèche.

La salle Coppélia, inaugurée en Modèle:Date-, est la plus grande salle de spectacle fléchoise avec ses Modèle:Nombre assises<ref group="C" name="culture"> Modèle:Lien web.</ref>. Elle fut ainsi baptisée par la municipalité en hommage au ballet Coppélia, ou la Fille aux yeux d'émail du compositeur fléchois Léo Delibes<ref group="B">Modèle:P..</ref>.

Situé au premier étage de la Halle, le théâtre de la Halle-au-Blé, surnommé « La Bonbonnière<ref> Modèle:Lien web.</ref> », est un petit théâtre à l'italienne aménagé suivant les plans de l'architecte Pierre-Félix Delarue. Il compte 135 places assises<ref group="C" name="culture"/> et se compose d'un parterre en hémicycle surmonté de deux balcons superposés. Les décors de la salle et de la coupole furent réalisés par le Fléchois Adrien-Louis Lusson, architecte et décorateur<ref group="C" name="thb"/>. Fermé au public en septembre 1947 à cause de sa vétusté, le théâtre est entièrement restauré et inauguré le Modèle:Date<ref group="B">Modèle:P..</ref>. À cette occasion, la municipalité décide de le rebaptiser « Théâtre de la Halle au Blé ». Il accueille de nombreux spectacles au cours de la saison culturelle, principalement des représentations théâtrales.

Le cinéma « Le Kid », inauguré en 1984 dans les locaux de l'ancien cinéma l'Eden<ref group="B">Modèle:P..</ref>, bénéficie d'un classement Art et Essai. Il est équipé de deux salles de projection numérique et 3D, comptant respectivement 158 et Modèle:Nombre<ref group="C" name="culture"/>. La bibliothèque municipale Jacques Termeau met à disposition un fonds de Modèle:Nombre<ref group="C" name="culture"/>. Une ludothèque est ouverte aux adultes et aux enfants à partir de 6 ans, avec une collection de Modèle:Nombre de société. Enfin, l'école municipale de musique, située dans la cour de l'école Descartes, accueille plus de Modèle:Nombre<ref group="C" name="culture"/>.

Sports

Photographie présentant le complexe sportif de la Monnerie.
Le complexe sportif de la Monnerie.
Photographie représentant les joueurs du Racing Club Fléchois en rouge et blanc lors d'une rencontre de championnat au stade Montréal.
Les joueurs du Racing Club Fléchois (en rouge et blanc) au stade Montréal.

En Modèle:Nobr, La Flèche reçoit le label « Ville sportive », décerné par le Comité régional olympique et sportif des Pays de la Loire, et ce pour une durée de deux ans, dans la catégorie des villes de plus de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune compte cinquante-cinq clubs ou associations sportives<ref group="C"> Modèle:Lien web.</ref>. La boule de fort, sport traditionnel angevin, est pratiquée à La Flèche comme dans les autres communes de l'ancienne province de l'Anjou<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Le stade Montréal, principal stade de la ville, accueille les matchs de l'équipe de football locale, le Racing Club Fléchois, qui évolue dans le groupe Pays de la Loire du National 3 pour la saison 2017-2018<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Le club s'est qualifié pour les Modèle:32e de finale de la Coupe de France à trois reprises au cours de son histoire (en 1996, 2002 et 2005). Deux autres stades sont implantés à La Flèche : le stade de la Pépinière, qui comprend trois terrains de football ainsi qu'un terrain de rugby, et le stade Bouchevreau, ceint par une piste synthétique et qui accueille des compétitions d'athlétisme<ref group="C" name="sport"/>.

Le complexe sportif de la Monnerie est un espace multisport qui permet la pratique de différents sports comme le basket-ball, le handball, le volley-ball, le badminton, le tennis de table, le tir à l'arc, l'escalade, l'athlétisme en salle ou encore des activités de danse et de remise en forme. La commune dispose de trois autres gymnases : le complexe sportif du Petit-Versailles, le gymnase du Québec et le gymnase Montréal<ref group="C" name="sport"/>.

Le centre aquatique L'Îlébulle, inauguré en 2010<ref> Modèle:Lien web.</ref> se compose d'un bassin sportif de Modèle:Unité, d'un espace ludique de Modèle:Unité et d'un espace forme de Modèle:Unité<ref group="C"> Modèle:Lien web.</ref>. La ville compte également deux complexes tennistiques (en salle et en extérieur), d'un boulodrome, d'un skatepark, d'un stand de tir à l'arc, d'une base de canoë-kayak ainsi que d'un bassin de slalom, d'une piste de motocross et d'un aérodrome<ref group="C" name="sport"> Modèle:Lien web.</ref>. La base de loisirs de la Monnerie permet, outre la baignade, la pratique de la voile, du roller, de la course à pied et de la course d'orientation<ref group="C" name="sport"/>. La Flèche est dotée depuis Modèle:Date- d'un Centre d'hébergement éducatif et sportif (CHES), « Les berges de la Monnerie », équipé de 73 places réparties en Modèle:Nombre dont certaines sont adaptées aux personnes à mobilité réduite<ref group="C">En Flèche, Bulletin municipal officiel, La Flèche, revue mensuelle, no 193, février 2012, Modèle:P..</ref>.

Médias

La commune édite un magazine mensuel d'informations locales, En Flèche, distribué à tous les Fléchois. Il est également possible de le consulter sur le site de la ville<ref group="C"> Modèle:Lien web.</ref>. La municipalité met à disposition des malvoyants et des non-voyants une édition au format MP3 enregistrée par l'association fléchoise « Les donneurs de voix ». En 2012, La Flèche a reçu le label « Ville Internet @@ »<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Les Nouvelles - L'Écho Fléchois est un journal hebdomadaire qui fait partie du groupe Publihebdos<ref> Modèle:Lien web.</ref>. En 2011, ce journal était diffusé à environ Modèle:Nombre<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Le Hic, hebdomadaire de petites annonces, propose une édition locale (Sablé-La Flèche) diffusée gratuitement<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Les quotidiens Ouest-France et Le Maine libre disposent de locaux dans la commune et diffusent une édition locale spécifique au pays fléchois.

Les Fléchois reçoivent, outre certaines stations de radio nationales, les programmes de France Bleu Maine, radio locale de service public, depuis le Modèle:Date-<ref> Modèle:Lien web.</ref>. La radio locale Radio Prévert diffuse également sur La Flèche depuis 2011.

La Flèche est couverte par les programmes de France 3 Pays de la Loire ainsi que de la chaîne locale LMTV.

Depuis Modèle:Date-, un nouveau média est apparu en territoire fléchois, avec un mensuel nommé Côté La Flèche. Traitant des sorties et loisirs, il propose un agenda complet des activités à faire dans le mois à venir. Émanation des Nouvelles - L'Echo Fléchois, il appartient également au groupe Publihebdos.

Cultes

Le doyenné de La Flèche, rattaché au diocèse du Mans<ref> Modèle:Lien web.</ref>, comprend cinq paroisses dont celles de La Flèche et de Saint-Germain-du-Val<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Les Fléchois disposent de plusieurs lieux de cultes catholiques : l'église Saint-Thomas de La Flèche, l'église Sainte-Colombe, l'église de Saint-Germain-du-Val, l'église de Verron, la chapelle de la Providence et la chapelle Notre-Dame-des-Vertus.

L'église Saint-Louis du Prytanée national militaire est un lieu de culte de la paroisse dépendant du diocèse aux Armées françaises<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Économie

Revenus de la population

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro, ce qui plaçait La Flèche au 24 405e rang parmi les Modèle:Nombre de plus de 39 ménages en métropole<ref> Modèle:Lien web.</ref>. 47,9 % des foyers fiscaux étaient imposables, ce qui est inférieur à la moyenne départementale (52,9 %).

Comparatif des revenus en 2009<ref name="insee donnée La Flèche">Revenus de La Flèche, en Sarthe et en France métropolitaine. Consulté le Modèle:1er avril 2013.</ref>.
Revenus moyens par ménage Revenu médian Proportion de foyers imposables
La Flèche Modèle:Euro Modèle:Euro 47,9 %
Sarthe Modèle:Euro Modèle:Euro 52,9 %
Moyenne nationale Modèle:Euro Modèle:Euro 54,3 %

Emploi

En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on comptait 69,4 % d'actifs dont 60,3 % ayant un emploi et 9,1 % de chômeurs<ref group="G">EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.</ref>.

On comptait Modèle:Nombre dans la zone d'emploi, contre 7 227 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune étant de 5 784, l’indicateur de concentration d'emploi est de 130,3 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre Modèle:Nombre pour chaque habitant actif<ref group="G">EMP T5 - Emploi et activité.</ref>.

Secteurs d’activité

La mission économique de la communauté de communes du Pays Fléchois, qui vise à favoriser le développement du tissu économique local, a été mise en place en Modèle:Date-<ref group="C">Modèle:Lien web.</ref>.

Au Modèle:Date-, La Flèche comptait Modèle:Nombre : 73 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 89 dans l'industrie, 63 dans la construction, 686 dans le commerce-transports-services divers et 171 étaient relatifs au secteur administratif<ref group="G" name="CENT1">CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.</ref>. Parmi ces établissements, 575 n'ont aucun salarié (51,7 %), tandis que 106 ont dix salariés ou plus (10,4 %)<ref group="G" name="CENT1"/>. En 2011, Modèle:Nombre ont été créées à La Flèche, principalement dans le secteur du commerce et des services divers (70,3 %)<ref group="G">DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.</ref>. Parmi les entreprises créées, 62 l'ont été par des auto-entrepreneurs<ref group="G">DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.</ref>.

Cinq zones d'activités sont implantées dans le Pays Fléchois, dont trois sur le territoire communal : le parc d'activités de l'Espérance et le parc d'activités de La Jalètre, tous deux situés à l'ouest en direction de Sablé-sur-Sarthe, ainsi que le parc d'activités de la Monnerie autour de la D323 en direction du Mans<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Parmi les principales entreprises fléchoises, plusieurs sont leaders dans leur domaine, notamment dans le secteur industriel<ref name="kervella">Modèle:Ouvrage.</ref>. La société Hannecard<ref>Hannecard France. Consulté le 14 avril 2013.</ref> est leader en France dans la fabrication de rouleaux garnis de caoutchouc ou de polyuréthanes et la protection de surfaces<ref name="kervella"/>. L'imprimerie Brodard et Taupin, fondée en 1824, imprime et conçoit 45 millions de livres par an, dont la plupart au format poche<ref>Imprimerie Brodard et Taupin. Consulté le 14 avril 2013.</ref>. L'usine Ardagh MP West France, qui compte plus de Modèle:Nombre<ref> Modèle:Lien web.</ref>, est spécialisée dans la fabrication et l'impression d'emballages métallisés légers. Les procédés de fabrication sont mis au point par le centre de recherche du groupe, situé sur la commune voisine de Crosmières<ref name="kervella"/>.

Comme dans de nombreuses agglomérations, des zones commerciales sont apparues en périphérie de la ville. La plus importante d'entre elles s'est développée autour du centre commercial E.Leclerc, situé en bordure de la route départementale D323 en direction du Mans. On y retrouve de grandes enseignes du sport, de l'habillement, de l'équipement de la maison, de réparation automobile ou de jouets, ainsi qu'une enseigne de hard-discount et plusieurs établissements de restauration rapide ou de loisirs. D'autres zones commerciales se sont développées à l'ouest de la ville, elles concentrent principalement des enseignes de distribution et de bricolage. Le centre-ville, et notamment la Grande-Rue, concentre également de nombreuses enseignes commerciales, principalement d'habillement.

Le marché de La Flèche a lieu tous les mercredis matin sur les rives du Loir et la place de la Libération. Il réunit 200 exposants chaque semaine et se place au deuxième rang des marchés sarthois. Un autre marché, plus modeste et exclusivement alimentaire, se tient tous les dimanches sur la place du Marché-au-Blé<ref group="C"> Modèle:Lien web.</ref>.

Tourisme

Située au sein de la Vallée du Loir, qui bénéficie du label pays d'art et d'histoire depuis 2006<ref name="valleeduloir"> Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="C"> Modèle:Lien web.</ref>, La Flèche est membre de l'association Les Plus Beaux Détours de France<ref> Modèle:Lien web.</ref>. La commune possède un secteur touristique relativement développé grâce à son patrimoine historique, sa base de loisirs et son zoo, troisième site touristique de la région Pays de la Loire en nombre de visiteurs en 2018<ref name="zootourisme"/>. Un camping est situé au sud de la commune, en bord du Loir. L'offre hôtelière se compose de cinq établissements, dont deux hôtels classés trois étoiles, pour une capacité totale de Modèle:Nombre<ref group="G">TOU T1 - Nombre et capacité des hôtels selon le nombre d'étoiles.</ref>.

Culture locale et patrimoine

La commune possède sept monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> et 140 lieux et monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Elle possède par ailleurs Modèle:Nombre répertoriés à l'inventaire des monuments historiques<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> et Modèle:Nombre répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>.

La commune est membre du réseau Pays d'art et d'histoire<ref name="valleeduloir"/>.

Architecture civile

Prytanée national militaire

Photographie présentant un grand bâtiment en U à 3 niveaux et toit d'ardoise. Au fond, au bout d'une allée sablée encadrée de pelouses et de massifs de fleurs, l'entrée surmontée d'un fronton sculpté à colonnes.
Le Prytanée national militaire de La Flèche (cour d'Austerlitz).

Modèle:Article détaillé

En 1603, le roi Henri IV cède son « Château-Neuf » de La Flèche, une importante maison de famille que sa grand-mère Françoise d'Alençon avait fait bâtir en 1540, pour y établir le « Collège royal Henri-le-Grand »<ref group="C" name="pryt"> Modèle:Lien web.</ref>. Le roi en confie la création aux jésuites. Devenu « Prytanée militaire » en 1808 sous l'impulsion de l'empereur [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], il abrite aujourd'hui dans ses murs l'un des six lycées militaires de France, appelés lycées de la défense depuis 2006. L'ensemble des bâtiments du Prytanée sont successivement classés aux monuments historiques depuis 1919<ref name="Base Merimee">Modèle:Base Mérimée.</ref>.

D'architecture classique, le Prytanée se présente sous la forme de trois grandes cours successives que domine l'imposante stature de l'église Saint-Louis, dont la construction débute en 1607. Les travaux ont suivi un plan élaboré par Louis Métezeau, architecte du roi de France, avec des cours en enfilade, à peu près de même grandeur. L'église est achevée en 1621, et l'ensemble des travaux s'achèvent en 1655 par la construction de la porte d'honneur, avec sur le fronton, le buste d'Henri IV<ref group="C" name="pryt"/>.

Château des Carmes

Photographie présentant un déambulatoire quadrangulaire dallé recouvert d'une structure métallique légère supportant une verrière.
Le « cloître d'eau » du château des Carmes, liens entre les divers bâtiments de la mairie.

Situé au milieu du Loir, le château des Carmes est le premier château fléchois. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, c'est une forteresse composée d'un simple donjon et d'un pont-levis qui défend le lieu de passage que constitue le gué à cet endroit. Jean de Beaugency, premier seigneur de La Flèche, est à l'origine de sa construction, et son fils Hélie, futur comte du Maine, le fait agrandir et renforcer vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="E" name="carmes">Modèle:P..</ref>. Pendant la guerre de Cent Ans, le château est plusieurs fois assiégé et incendié par les Anglais. Reconstruit à nouveau vers 1450, il dresse encore les vestiges du donjon de cette période (trace des flèches du pont-levis et des mâchicoulis). En 1620, Louis XIII en fait don aux Carmes établis en ville qui le transforment entièrement<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le bâtiment principal et le cloître datent de cette période<ref group="E" name="carmes"/>. À la Révolution, il est mis en vente comme bien national et devient propriété privée de la famille Bertron-Auger qui le transforme à nouveau<ref group="E" name="carmes"/>.

La municipalité en fait l'acquisition en 1909 pour y établir la mairie. Ravagé par un incendie en Modèle:Date-, le château des Carmes est reconstruit dans les années qui suivent. Les bureaux de la mairie y sont de nouveau installés en Modèle:Date-. Depuis 1994, date de la construction des nouveaux bâtiments de l'hôtel de ville<ref group="C"> Modèle:Lien web.</ref>, le château est en partie utilisé pour diverses réceptions et manifestations ; il contient la salle des mariages de la ville de La Flèche, mais aussi deux salles d'expositions temporaires<ref group="C"> Modèle:Lien web.</ref>.

Le moulin de la Bruère

En 1096, le seigneur de Sainte-Colombe accorde aux moines du prieuré de ce même lieu la construction d'un moulin et d'une écluse sur le Loir. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le moulin devient la propriété de Guillaume Fouquet de la Varenne, seigneur de La Flèche, avant d'être vendu comme bien national en 1813. Des trois moulins que comptait La Bruère à cette époque, deux sont abandonnés vers 1900, il ne subsiste alors que le moulin en rive<ref name="moulin">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>.

Le moulin de la Bruère connaît des productions variées au fil des siècles. Depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il produit de l'électricité pour les besoins du meunier et de la glace à rafraîchir<ref name="moulin"/>. Il cesse de fonctionner en 1992. La municipalité en fait alors l'acquisition et confie sa gestion à l'association « Les Amis du moulin de la Bruère », chargée de la rénovation et du maintien de l'activité sur le site<ref group="B">Modèle:P..</ref>. Le moulin de la Bruère est le dernier moulin de France à produire de la glace<ref name="moulin"/>.

L'hôpital de la Flèche, ancien « monastère de la Visitation »

Photographie présentant un angle du jardin du cloître, dans un bâtiment à 2 niveaux de fenêtres et un toit en ardoise. Les fenêtres du rez-de-chaussée sont encadrées d'arcs surmontés d'angelots en clés de voûte. Au premier étage, sont visibles aux deux fenêtres de gauche deux mannequins en habits de religieuses.
Le cloître de l'hôpital de La Flèche, ancien monastère de la Visitation.

En Modèle:Date-, six Visitandines du couvent de Nantes s'installent à La Flèche. La construction du monastère de la Visitation de La Flèche débute en 1650. Les travaux sont confiés à Charles Cesvet, architecte originaire du Lude, qui se consacre aux ailes est et sud du cloître, tandis que les ailes ouest et nord sont élevées par Pierre Ricossé de la Brière à partir de 1679. À la Révolution, le monastère est fermé, puis en 1802 les sœurs hospitalières de Saint-Joseph de La Flèche y installent un hôpital. L'édifice subit quelques transformations au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, c'est à cette époque qu'une chapelle est construite dans l'aile occidentale du bâtiment, en 1837<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. La restauration du cloître de l'hôpital est achevée au printemps 1979<ref name="cahiers1hôpital">Pierre Schilte, « Le cloître de l'hôpital », Cahiers Fléchois, Modèle:N°, 1979, Modèle:P..</ref>. L'ensemble de l'édifice est inscrit aux monuments historiques depuis le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Autres monuments

Photographie d'un bâtiment d'un étage sur rez-de-chaussée à sept hautes arcades fermées par des grilles en fer. La partie centrale, surmontée d'un fronton triangulaire, est en légère avancée.
Les halles de La Flèche, après rénovation, abritant le Petit Théâtre.
Photographie d'un petit bâtiment carré d'un étage au toit en forme de bulbe surmonté d'un clocheton.
Le pavillon Fouquet de la Varenne.

La place Henri-IV, autrefois nommée place du Pilori sous l'Ancien Régime, est la plus ancienne des places fléchoises<ref group="E">Modèle:P..</ref>. Depuis 1857, elle accueille en son centre une fontaine monumentale<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> surmontée d'une statue en bronze représentant Henri IV et réalisée par le sculpteur Jean-Marie Bonnassieux<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>.

La Halle-au-Blé de La Flèche est inscrite aux monuments historiques depuis 1987<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Des halles en bois existaient à La Flèche depuis le Moyen Âge. Celles-ci sont rebâties en pierre en 1737 puis agrandies en 1772 afin d'accueillir l'hôtel de ville. En 1839, un petit théâtre à l'italienne est aménagé au premier étage<ref group="C" name="thb">Modèle:Lien web.</ref>. La Halle-au-Blé a subi d'importants travaux de rénovation, entraînant une nouvelle inauguration en Modèle:Date-<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

L'ancien Hôtel-Dieu de La Flèche est installé en 1638, sous la direction de Jérôme Le Royer de La Dauversière, à proximité de l'église Saint-Thomas<ref group="E" name="E-40" />. Les sœurs hospitalières en sont expulsées en 1793, pendant la Révolution. Le lieu est alors transformé en gendarmerie, en tribunal et en prison<ref name="histoire" group="C"> Modèle:Lien web.</ref>. En 1933, la maison d'arrêt de La Flèche est supprimée par décret présidentiel et les détenus sont transférés au Mans<ref name="histoire" group="C"/>. Entre 1937 et 1939, les locaux sont occupés par des réfugiés espagnols fuyant la guerre civile. Rétablie pendant la Seconde Guerre mondiale, la prison fléchoise est définitivement supprimée en 1953<ref name="histoire" group="C"/>. Au cours de travaux de réhabilitation, l'escalier magistral de l'ancien Hôtel-Dieu, qui avait été emmuré et oublié, est redécouvert. L'escalier en chêne est offert à la ville de Montréal en symbole de la longue alliance entre les deux villes puis est installé musée des Hospitalières de l'Hôtel-Dieu de Montréal<ref group="E">Modèle:P..</ref>,<ref>Jean Virlogeux, « L'escalier : comment fut sauvegardé cet élément précieux du patrimoine fléchois et montréalais », Cahiers fléchois, no 13, 1992, Modèle:P..</ref>. L'Hôtel-Dieu proprement dit n'est plus visible aujourd'hui, séparé entre des logements et un tribunal d'instance<ref name="histoire" group="C"/>.

Le pavillon Fouquet de la Varenne, entièrement restauré par la mairie, est le seul vestige de l'ancien château que le gouverneur de la ville Guillaume Fouquet de La Varenne avait fait construire au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sur des terres que lui avait cédées Henri IV. Le château, installé entre le Loir et la Grande-Rue, est édifié en trois années, de 1603 à 1606, en même temps que le collège royal<ref group="E" name="E-150">Modèle:P..</ref>. Il se composait d'un corps de logis de trois étages encadré de deux ailes en potence<ref group="E" name="E-150" />. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le château de la Varenne est considéré comme la plus belle maison de particulier qu'il y ait dans aucune ville de France<ref>Jean-Aimar Piganiol de La Force, Nouveau Voyage en France, 1724, Modèle:P..</ref>. Les Choiseul-Praslin, héritiers de la seigneurie de La Flèche, délaissent peu à peu la propriété. Le château de la Varenne est vendu par la comtesse de Choiseul, et démantelé entre 1818 et 1820. Les pierres et les matériaux de démolition ont alors été utilisés pour la construction de plusieurs habitations de la Grande-Rue<ref group="E">Modèle:P..</ref>.

Le centre ancien de La Flèche renferme plusieurs hôtels ou ancien logis remarquables. L'hôtel Huger, situé rue Vernevelle, est classé aux monuments historiques depuis le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. D'architecture classique, il fut construit entre 1702 et 1704 par l'architecte parisien Jacques V Gabriel à la demande d'un avocat au présidial, Louis Huger de la Morlière, futur maire de la commune<ref group="E">Modèle:P..</ref>. L'édifice est bâti sur un plan en U composé d'un corps principal et de deux ailes de communs qui délimitent une cour pavée. L'hôtel Huger abrita les religieuses de Notre-Dame pendant quelques années au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Aujourd'hui propriété privée, il accueille des expositions d'art contemporain<ref name="patrimoine" group="C"> Modèle:Lien web.</ref>. La rue Grollier, doyenne des rues fléchoises<ref group="E" name="E-164">Modèle:P..</ref>, abrite dans la cour du no 17 un bâtiment inscrit aux monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Il s'agit d'une tour carrée du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle percée de trois fenêtres à meneaux et ornée d'une poivrière en encorbellement<ref group="E" name="E-164" />. L'hôtel Bellœuvre, situé rue de la Dauversière, est un manoir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui abrite de nombreuses peintures murales, dont une fresque représentant le Jugement de Pâris sur les voûtes du grenier<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

La Flèche compte également sur son territoire de nombreux manoirs, châteaux ou gentilhommières. Situé sur un coteau dominant la route de La Flèche à Fougeré, le château de la Poissonnière date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Édifié vers 1832, le corps de logis central reçoit l'ajout de deux pavillons carrés à la fin du Modèle:S mini-<ref group="D">Modèle:P..</ref>. À la limite ouest de la commune, le château de Biré est reconstruit dès le début du Modèle:S mini sur les bases d'un logis plus ancien, datant probablement du Modèle:S mini<ref group="D">Modèle:P..</ref>. Au sud de la commun, le château du Grand-Ruigné, logis du Modèle:S mini-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, abrita pendant quelques années Marie de La Ferre, fondatrice de la congrégation des hospitalières de Saint-Joseph<ref group="F">Modèle:P..</ref>. Situé à quelques centaines de mètres, le château du Doussay est l'un des plus anciens domaines du pays fléchois. Largement remanié à la fin du Modèle:S mini et au début du Modèle:S mini-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, le château détient depuis 1793 le drapeau du général vendéen Charles de Bonchamps, mort à la bataille de Cholet<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>,<ref group="F">Modèle:P..</ref>. Le château de Bouchevreau, qui a donné son nom à la cité scolaire abritant les lycées fléchois, est reconstruit vers 1854, tout en conservant quelques vestiges du Modèle:S mini-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Le manoir de Bethète, du Modèle:S mini, présente un corps de logis simple flanqué d'une tour octogonale<ref group="F">Modèle:P..</ref>.

À Verron, le manoir de la Cour des Pins, construit au {{#switch: e

 | e | er | = 
   Modèle:S mini{{#ifeq: ou|-| – | ou }}Modèle:S mini siècle
 | 
   Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècleXV

}}, est ensuite fortement remanié dans le style Renaissance par Lazare de Baïf, ambassadeur du roi en Italie et père d'Antoine de Baïf, poète de la Pléiade<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. L'inscription « Hâte-toi avec lenteur » est gravée en grec sur la plate-bande de la porte d'entrée du manoir<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. On trouve plusieurs autres manoirs du Modèle:S mini- sur les coteaux de Verron, comme ceux de la Crochinière ou de Bourg-Joly<ref group="F">Modèle:P..</ref>. On peut également citer les châteaux d'Yvandeau, qui accueillit le philosophe britannique David Hume dans les années 1737-1738, et de l'Arthuisière sur l'ancienne commune de Saint-Germain-du-Val<ref group="F">Modèle:P..</ref>.

La croix des Vendéens, à l'ouest de la ville, commémore la mort de milliers d’hommes, femmes, enfants, prêtres massacrés ou morts d’épuisement lors de leurs passages à La Flèche pendant la Virée de Galerne les Modèle:1er et Modèle:Date<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Art sacré et architecture religieuse

Photographie d'une place ornée de palmiers en bacs. Au centre, statue de bronze sur un haut piédestal. Au second plan une église : le chœur coté gauche, le clocher au centre (à la croisée des transepts).
L'église Saint-Thomas et la place Henri-IV.
Photographie de la façade d'une chapelle romane. Entrée surmontée d'une voute en pierres alternativement claires et sombres, protégée par un auvent porté par deux colonnes carrées. Un œil de bœuf au-dessus de l'auvent ; un petit clocheton en faîte.
La chapelle Notre-Dame-des-Vertus.

La Flèche possède six églises. L'église Saint-Thomas est aujourd'hui le principal édifice religieux de la ville. En 1109, Hélie de la Flèche fonde le prieuré Saint-Thomas et en fait don aux bénédictins de l'abbaye Saint-Aubin d'Angers<ref name="saint-thomas">Modèle:Base Mérimée.</ref>. Cette église romane est remaniée de nombreuses fois au fil des siècles et notamment au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. De 1839 à 1857, l'architecte Urbain Lemoine s'attelle à la reconstruction du bas-côté méridional, la construction de la chapelle du Sacré-Cœur, le prolongement de la nef et la nouvelle façade occidentale. Le chœur est augmenté et restauré en 1860 par Paul Lemesle, qui effectue aussi la reconstruction du clocher en pierre en 1862<ref name="saint-thomas"/>. La flèche qui domine ce clocher s'élève à Modèle:Unité de hauteur. L'église Saint-Thomas renferme de nombreux objets classés monuments historiques : des tableaux comme une « Assomption de la Vierge » du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, classée en 1977<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>, des sculptures en bois, en terre cuite ou en calcaire, comme la statue de Notre-Dame-du-Chef-du-Pont, du nom de l'ancienne chapelle du château des Carmes, datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et classée en 1908<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>.

La chapelle Notre-Dame-des-Vertus est l'église la plus ancienne de la ville puisqu'elle fut édifiée à l'époque gallo-romaine avant d'être entièrement reconstruite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="ndvertus" group="F"/>. Les Jésuites de La Flèche la restaurent au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle afin d'y créer un lieu de pèlerinage pour les élèves du collège royal. Elle porte d'abord le nom de Saint-Ouen puis celui de Saint-Barthélemy au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avant d'adopter son nom actuel au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="ndvertus" group="F">Modèle:P..</ref>. De construction romane, la chapelle Notre-Dame-des-Vertus est inscrite aux monuments historiques depuis 1934 et présente de nombreuses boiseries sculptées comme celle de la porte dite du « guerrier musulman »<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

L'église Saint-Louis se situe dans l'enceinte du Prytanée. Cette chapelle, dont la construction débute au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour s'achever en 1621, est classée aux monuments historiques depuis 1919<ref name="Base Merimee" />. Elle renferme dans le bras nord de son transept les cendres des cœurs du roi Henri IV et de Marie de Médicis.

L'église Sainte-Colombe est inscrite aux monuments historiques depuis 2007<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. De style néogothique, elle fut entièrement reconstruite entre 1859 et 1862 par l'architecte Paul Lemesle sur des fondations du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'église de Saint-Germain-du-Val, village annexé par La Flèche en 1965, est construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, à l'époque romane, puis légèrement remaniée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="F">Modèle:P..</ref>. L'église Saint-Pierre de Verron, commune qui fut rattachée en même temps que Saint-Germain-du-Val, date elle aussi de l'époque romane, avant d'être presque entièrement reconstruite entre 1893 et 1899 par l'architecte Henri Laffillée<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

La Providence est un ensemble de bâtiments de la rue de la Beufferie, à Sainte-Colombe, siège de la congrégation des « Filles du Saint-Cœur de Marie » (dite de la Providence) fondée en 1806 par Françoise Jamin<ref name="providence">Modèle:Ouvrage.</ref>. Outre les bâtiments conventuels, reconstruits à partir de 1841 et aujourd'hui reconvertis en maison de retraite après avoir abrité une clinique privée<ref group="B">Modèle:P..</ref>, la Providence compte une chapelle de style néogothique édifiée entre 1845 et 1847 par l'architecte Urbain Lemoine<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref name="launey">Modèle:Ouvrage.</ref>. Le chœur de la chapelle présente un ensemble de peintures murales, œuvres de l'artiste alençonnais Pierre-Honoré Chadaigne, ainsi que treize statues polychromes<ref name="launey"/>. Installé dans une partie de la maison de retraite, le musée de la Providence retrace la vie de Françoise Jamin à travers une collection de ses objets personnels<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

L'ancien prieuré Saint-André est fondé à l'ouest de la ville en 1171 par les bénédictins de l'abbaye de Saint-Mesmin d’Orléans, sur des terres que leur avait cédé Henri II Plantagenêt<ref name="saint-andré" group="F">Modèle:P..</ref>. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le prieuré comprend une chapelle, un logis, des granges et des étables. À la Révolution, le prieuré est vendu comme bien national et les bâtiments sont transformés en ferme, puis en logement depuis le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. La Flèche possédait un autre prieuré, le prieuré-maladrerie Saint-Jacques, construit avant celui de Saint-André, sans doute au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="saint-jacques" group="F">Modèle:P..</ref>. Desservi dans un premier temps par les bénédictins de Saint-Aubin d'Angers, puis par des moines augustins, le prieuré devient un lieu d'hospitalité pour les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. À la demande d'Henri IV, les jésuites prennent possession du prieuré Saint-Jacques en 1604 et le transforment en infirmerie et maison de repos pour les Pères de la compagnie. Après la Révolution, le bâtiment devient un hôtel particulier<ref name="saint-jacques" group="F"/>. De la construction primitive du prieuré, il ne subsiste aujourd'hui que quelques colonnes de la chapelle ainsi qu'un corps de logis<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

L'ancienne abbaye Saint-Jean de Mélinais est établie au sud-est de la ville en 1180 par Henri II Plantagenêt, roi d'Angleterre<ref name="Mélinais" group="D">Modèle:P..</ref>. Sa fondation pourrait être antérieure, saint Renaud, d'abord chanoine régulier à Soissons, ayant choisi la vie d'ermite en s'installant dans la forêt de Mélinais au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'abbaye de Mélinais a par ailleurs conservé les reliques du saint jusqu'à la Révolution<ref group="D">Modèle:P..</ref>. Dirigée par des moines de l'ordre de Saint-Augustin, l'abbaye a comme saint patron Jean l'Évangéliste. La construction du monastère et de la première église est achevée en 1195. Le monastère est l'un des plus richement dotés de l'Anjou et Mélinais devient très rapidement la deuxième abbaye angevine derrière Fontevraud<ref group="D" name="Mélinais" />. Le roi Henri IV réunit l'abbaye de Mélinais et plusieurs prieurés qui en dépendaient au collège des Jésuites de La Flèche<ref group="D">Modèle:P..</ref>. Le monastère et ses dépendances sont vendus comme biens nationaux sous la Révolution. L'église et la majeure partie des bâtiments du monastère sont détruits dans le premier quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour laisser place à une maison bourgeoise<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

La Flèche dans les arts

Le téléfilm « Au feu le préfet ! », d'Alain Boudet, a été tourné en partie à La Flèche durant l'été 1979<ref name="telefilm">Jean Edom, « Au feu le préfet ! », Cahiers fléchois, Modèle:N°, 1983, Modèle:P..</ref>. Ce téléfilm, dans lequel apparaît notamment Lambert Wilson, relate un fait divers historique survenu en 1646 au Collège royal lorsque certains élèves avaient fomenté une révolte armée contre la direction ecclésiastique de l'établissement. Quelques scènes ont été également tournées dans l'ancien presbytère de la commune voisine de Clermont-Créans<ref name="telefilm"/>.

En 2013, plusieurs scènes du film La Chambre bleue, réalisé par Mathieu Amalric, sont tournées à La Flèche<ref> Modèle:Lien web.</ref>,<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date- est émis un timbre postal représentant le Prytanée militaire de La Flèche, d'une valeur de Modèle:Unité<ref> Modèle:Lien web.</ref>. À l'occasion de la Journée du timbre de 1946, un timbre postal est émis à l'effigie de Guillaume Fouquet de La Varenne, avec le commentaire « Vers 1598, met la poste d'État à la disposition du public ». Dessiné et gravé par Raoul Serres, il présente une valeur de Modèle:Unité<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

En 2016, une bande dessinée de Modèle:Unité réalisée par Anthony Cocain et Bruno Deléonet, avec le soutien du service patrimoine de la commune, est éditée. Lucas d'Arthezé, voyageur de l'histoire<ref group="C">Modèle:Lien web.</ref>, retrace la naissance de la municipalité au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Non mis à la vente, il est tiré à Modèle:Unité et distribué gratuitement aux élèves de CM2 des écoles fléchoises, mais également consultable à la bibliothèque municipale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lieux

Zoo de La Flèche

Photographie d'un ours blanc, assis, dans un espace vert avec bassin.
Ours blanc, zoo de La Flèche.

Modèle:Article détaillé

Créé en 1946 sur la colline du Tertre Rouge par Jacques Bouillault, naturaliste, le zoo de La Flèche est le plus ancien parc privé de France<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il regroupe Modèle:Nombre appartenant à Modèle:Nombre sur Modèle:Unité et participe au Programme européen d’élevage d’espèces menacées (EEP) depuis 1989. De nombreuses nouveautés sont présentées tous les ans, comme la crèche des éléphanteaux en 2007, les lions blancs du Kruger en 2008 ou encore un espace consacré aux lémuriens de Madagascar en 2012. Depuis Modèle:Date-, des lodges sont installés au cœur du zoo pour permettre aux visiteurs qui y passent la nuit d'observer les animaux à travers des baies vitrées<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Le zoo de La Flèche constitue le Modèle:1er touristique du département de la Sarthe en 2018, avec plus de Modèle:Nombre, et le Modèle:3e de la région Pays de la Loire derrière le parc du Puy du Fou et les Machines de l'île de Nantes<ref name="zootourisme">Modèle:Lien web.</ref>.

Le marais de Cré-sur-Loir/La Flèche

Modèle:Article détaillé Le marais de Cré-sur-Loir/La Flèche est une réserve naturelle régionale classée depuis le Modèle:Date-<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Constituée d'un ensemble de roselières, de bois alluviaux et de prairies humides, c'est la plus vaste zone de marais alluvial de la Sarthe avec ses 65 hectares<ref name="marais"> Modèle:Lien web.</ref>. Le marais compte près de Modèle:Nombre d'oiseaux, quinze espèces de poissons et près de Modèle:Nombre végétales dont quatre sont protégées, telle la Grande Douve ou la Stellaire des marais, ainsi que de nombreuses espèces d'insectes<ref group="C"> Modèle:Lien web.</ref>. Des travaux de construction de passages à petite faune permanents (crapauducs) ont été menés au cours de l'année 2012, permettant la création de Modèle:Nombre sous la route, dans le but de préserver la biodiversité du marais<ref>Au fil du Pays fléchois, Magazine officiel de la Communauté de communes du Pays Fléchois, no 44, décembre 2012, Modèle:P..</ref>.

Outre le marais, La Flèche compte d'autres espaces naturels protégés puisqu'on dénombre onze ZNIEFF sur le territoire de la commune<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Espaces verts

Photographie présentant un large canal aux rives bordées de massifs fleuris et de grands arbres.
Parc des Carmes.
La Flèche et les bords du Loir
La Flèche et les bords du Loir.

Les bords du Loir avec le jardin public « parc des Carmes » et les ruines du château constituent un site naturel inscrit au titre du code de l'environnement depuis le Modèle:Date-, pour une surface de Modèle:Unité s'étalant de part et d'autre du Loir<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Le « Parc des Carmes », situé au pied de la mairie, jouxte les anciens jardins du château de Guillaume Fouquet de La Varenne. Il fut réaménagé au début des années 1990<ref group="B" name="carmes">Modèle:P..</ref>.

Les « Jardins du Prytanée » s'étendent sur Modèle:Unité. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le jardin Renaissance est redessiné pour laisser place à un jardin à la française<ref group="C" name="pryt"/>.

Les « Lacs de la Monnerie », situés dans un méandre du Loir, recouvrent une zone de cinquante hectares et se composent d'un lac de baignade bordée par une plage et d'un lac de pêche. Une piste cyclable et piétonne a été aménagée autour du plan d'eau. Les lacs, issus de l'exploitation d'une gravière, présentent une biodiversité très riche. On compte près de Modèle:Nombre d'oiseaux qui bâtissent leur nid pour s'y reproduire, comme le guêpier d'Europe, et Modèle:Nombre d'oiseaux migrateurs, Modèle:Nombre d'odonates (comme la cordulie à corps fin) et Modèle:Nombre d'orthoptères<ref name="monnerie" group="C"/>.

Gastronomie

Fichier:Tab17 Hühner (Geflügel-Album, Jean Bungartz, 1885).jpg
Poule et coq de La Flèche avec leur crète caractéristique.

Modèle:Article détaillé

La gastronomie fléchoise est largement influencée par la gastronomie sarthoise et s'accompagne de rillettes, de volailles et de vins de Jasnières<ref> Modèle:Lien web.</ref> ou de Coteaux-du-loir<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

La « poule noire », originaire des cantons de La Flèche et de Malicorne, est une race avicole qui remonte au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Elle est connue pour la finesse de sa chair et sa crête caractéristique en « V ». Servie sur les plus grandes tables sous le nom de « poularde du Mans », elle fit autrefois la renommée de La Flèche. Elle fait l'objet d'un programme de sauvegarde lancé depuis 2011 par le Conservatoire des races animales en Pays de la Loire<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Les macarons aux parfums assortis, les « Prytanéens », chocolats au goût de praliné avec de la nougatine concassée, nommés ainsi en référence au Prytanée national militaire, les « Fiches », de petites confiseries en forme de pieux au chocolat noir, orange et nougatine, le « Plantagenêt » ou encore les « Gourmandises d'Henri » sont des spécialités pâtissières et chocolatières réalisées par l'atelier « Guillemard Création »<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

La commune compte un restaurant étoilé au Guide Michelin. Le « Moulin des quatre saisons », situé au bord du Loir, en face du château des Carmes, obtient sa première étoile en 2014<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Labels

Depuis 2006, Modèle:Nobr et la vallée du Loir sont labellisées pays d'art et d'histoire. La commune possède sept monuments historiques inscrits ou classés, et bénéficie du label « ville fleurie » avec trois fleurs attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France. Elle est aussi membre de l'association Les Plus Beaux Détours de France.

Gage de la qualité de l'eau de baignade et de son environnement préservé, le label Pavillon bleu récompense la plage de la base de loisirs des lacs de la Monnerie depuis 2015<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La Fédération française de cyclotourisme (FFCT) a décerné en 2015 le label Territoire vélo (anciennement Ville et territoire vélotouristiques) à la ville de La Flèche <ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une distinction renouvelée en 2018 pour 3 ans.

En 2018, la Fédération française des usagers de la bicyclette (FUB) place La Flèche en tête de son baromètre des villes cyclables, ex aequo avec Sceaux (Hauts-de-Seine), dans la catégorie des villes de moins de Modèle:Unité, après une enquête ouverte à tous destinée à recueillir le ressenti des habitants et des cyclistes <ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date- à Rezé, le Comité régional olympique et sportif des Pays de la Loire a décerné le challenge de la ville la plus sportive des Pays de la Loire à La Flèche, dans la catégorie ville de plus de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, devant des villes comme Angers, Saumur, Saint-Sébastien-sur-Loire et Les Herbiers.

En Modèle:Date-, la ville est récompensée pour ses actions en faveur de la biodiversité et son rucher municipal en obtenant les trois abeilles du label APIcité <ref>Modèle:Lien web.</ref>, soit le titre maximum que peut décerner l’Union nationale des apiculteurs de France (Unaf) pour ce prix.

Outre le Prytanée, la ville est connue pour son zoo, objet de la série documentaire Une saison au zoo sur France 4 depuis Modèle:Date-.

Personnalités liées à la commune

Modèle:Article détaillé

Héraldique

Modèle:Article détaillé Modèle:Blason-ville-frModèle:Blason-ville-fr

Jumelages

Pour approfondir

Bibliographie

Modèle:Légende plume

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à La Flèche, Première période : 1900-1944 Daniel Potron

Modèle:Références

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à La Flèche, Seconde période : 1944-2001 Daniel Potron

Modèle:Références

Site de la mairie et bulletins municipaux

Modèle:Références

Châteaux et gentilhommières du Pays Fléchois Pierre Schilte

Modèle:Références

La Flèche intra-muros Pierre Schilte

Modèle:Références

La Flèche extra-muros Pierre Schilte

Modèle:Références

Fiche Insee de la commune

Modèle:Références

De La Flèche à Montréal Compagnie des Associés Amis de Montréal

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail Modèle:Méta bandeau{{#ifeq:|| {{#if:||}} |}}{{#if:||{{#switch:98663428

 |oldid=
 |XXXXXX=
 |XXXXXXX=
 |XXXXXXXX=
 |#default={{#if:98663428||}}
 }}

}}