Amboise
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Amboise est une commune française située dans le département d'Indre-et-Loire dans l'arrondissement de Loches en région Centre-Val de Loire.
Située sur les bords de la Loire, la cité doit sa renommée au château d'Amboise qui la domine, à la tour de l'Horloge, à l'église Saint-Denis, au château du Clos Lucé où vécut et s'éteignit Léonard de Vinci, au domaine-royal de Château-Gaillard construit par Charles VIII en 1496 (dont les jardins aménagés par Pacello da Mercogliano) et à la pagode de Chanteloup. Son nom est aussi attaché à la sanglante « conjuration d'Amboise » de Modèle:Date-.
C'est l'une des onze communes viticoles de l'aire d'appellation d'origine contrôlée (AOC) Modèle:Citation.
Amboise est située dans le périmètre du Val de Loire inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO<ref>Modèle:Lien web ; Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Sommaire
Géographie
Amboise s'étend, pour l'essentiel, sur la rive sud de la Loire, à un endroit où le fleuve se sépare en deux bras. Il enserre une île (dénommée île Saint-Jean, en souvenir d'un prieuré malmené par les crues, Grande-Île ou Île-d'Or), qui fait partie du territoire communal.
La ville est protégée des crues de la Loire, au sud, au nord, à l'ouest et à l'est par de très puissantes digues situé à côté du port (promenade du Mail, en forte surélévation par rapport aux premières maisons). Le faubourg établi sur la vaste île fut cantonné dans sa partie la plus élevée et défendu des hautes eaux par une digue (1780).
La cité ancienne est surplombée par le plateau sur lequel est établi son château.
Amboise s'est développée au nord de la Loire, avec le quartier de la gare, mais également au sud où en 1946, la commune a absorbé celle voisine de Saint-Denis-Hors<ref name=Cassini/>.
Paris se trouve à Modèle:Unité. Modèle:Multiple image
Lieux-dits et écarts
Communes limitrophes
Lussault-sur-Loire, Saint-Martin-le-Beau, Dierre, La Croix-en-Touraine, Civray-de-Touraine, Souvigny-de-Touraine, Saint-Règle, Chargé, et du côté nord de la Loire : Nazelles-Négron, Pocé-sur-Cisse.
Hydrographie
La commune est bordée sur son flanc nord-ouest par la Loire (Modèle:Unité). Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de Modèle:Unité, comprend un autre cours d'eau notable, l'Amasse (Modèle:Unité), et divers petits cours d'eau dont le Villarçon (Modèle:Unité)<ref name="SIGES-fiche">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Geoport-Amboise">Modèle:Lien web.</ref>.
Le cours de la Loire s'insère dans une large vallée qu'elle a façonnée peu à peu depuis des milliers d'années. Elle traverse d'est en ouest le département d'Indre-et-Loire depuis Mosnes jusqu'à Candes-Saint-Martin, avec un cours large et lent. La Loire présente des fluctuations saisonnières de débit assez marquées. Sur le plan de la prévision des crues, la commune est située dans le tronçon du Val de Loire orléanais, qui court entre la sortie de Sully-sur-Loire (Loiret et la sortie de Nazelles-Négron<ref>Modèle:Ouvrage, Modèle:P..</ref>, dont la station hydrologique de référence la plus proche est située à Blois. Le débit mensuel moyen (calculé sur Modèle:Unité pour cette station) varie de Modèle:Unité au mois d'août à Modèle:Unité au mois de février. Le débit instantané maximal observé sur cette station est de Modèle:Unité et s'est produit le Modèle:Date-, la hauteur maximale relevée a été de Modèle:Unité le Modèle:Date-<ref name="Réf-Hydro">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur le plan piscicole, la Loire est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)<ref name="Decret1958">Modèle:Lien web.</ref>.
L'Amasse, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source à Pontlevoy en Loir-et-Cher et se jette dans la Loire à Amboise, dans le bourg, après avoir traversé Modèle:Unité<ref name="Sandre-K4814000">Modèle:Lien web.</ref>. Sur le plan piscicole, l'Amasse est également classée en deuxième catégorie piscicole<ref name="Decret1958" />.
Six zones humides<ref group="Note">D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».</ref> ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des Territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « l'étang de la Pagode de Chanteloup », « l'étang de l'Herpinière », « l'étang de la Janvrie », « l'étang du Pâlis », « l'étang de la Quantinerie » et le « Val de Loire de Mosnes à Candes-Saint-Martin »<ref name="ZH1">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="ZH-Pref">Modèle:Lien web.</ref>.
Voies de communication et transports
Transports doux
L'EuroVelo 6 ou EV6, également connue sous le nom d'« Eurovéloroute des Fleuves », est une véloroute de type EuroVelo qui traverse Amboise en reliant Saint-Nazaire à Constanţa<ref>« EV6 c'est quoi ? » - Eurovelo6.org, site édité par le Conseil régional du Centre. « L’EuroVelo 6 Atlantique-Mer Noire est l’un des Modèle:Nombre du réseau EuroVelo 6 né à l’initiative de la Fédération européenne des cyclistes (ECF) (…). Son objectif est de suivre trois des plus grands fleuves européens, creusets de la civilisation européenne : la Loire, le Rhin et le Danube. Elle traverse donc la France, la Suisse, l’Allemagne, l’Autriche, la Slovaquie, la Hongrie, la Serbie, la Croatie, la Bulgarie et la Roumanie. »</ref>. C'est la plus célèbre véloroutes européennes, longue de Modèle:Unité, elle traverse l'Europe d'ouest en est, de l'océan Atlantique à la mer Noire en passant par dix pays. Elle suit l'itinéraire de trois des plus grands fleuves européens : la Loire, le Rhin et le Danube.
Modèle:Article détailléModèle:Article détaillé
Réseau TER Centre-Val de Loire et Intercités (Trains)
La gare d'Amboise est aujourd'hui desservie par des trains TER Centre-Val de Loire et Intercités entre Tours, Blois, Orléans et Paris-Austerlitz.
Réseau régional Rémi (Autocars)
Géré par la région Centre-Val de Loire et exploité par Transdev Touraine, le réseau Rémi<ref>Modèle:Lien web.</ref> permet de relier Amboise a de multiples communes via les lignes C, TA, TB et LMC.
Réseau Le Bus (Autobus)
Le Bus est le nom de la navette mise en place par la mairie d’Amboise. Elle circule tous les jours et dessert différents quartiers d’Amboise ainsi que la commune limitrophe de Nazelles-Négron.
Urbanisme
Typologie
Amboise est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Tours, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (57,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (57,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (56,7 %), zones agricoles hétérogènes (15,5 %), zones urbanisées (14,7 %), terres arables (4,6 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (3,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1 %), prairies (0,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %), cultures permanentes (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Amboise est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, et le risque industriel<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Amasse et la Loire. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1990, 1999, 2016 et 2018<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Pour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans le massif d'Amboise, est classée au niveau de risque 3, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 4274 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1990, 1992, 1996, 1997 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1985, 1999 et 2001<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque industriel.</ref>.
Toponymie
Le nom d'Amboise serait une composition de deux éléments celtiques. Le préfixe -amb serait issu du gaulois -ambi signifiant : « autour de » ou même « alentour » ou bien « des deux côtés », que l'on retrouve dans le nom du roi légendaire gaulois des Bituriges Cubes : Ambi-catos ou Ambi-gatos qui veut dire, « celui qui se bat des deux côtés », et même dans le mot français, ambassade, amb-assade. Quant au suffixe -oise, il serait issu de l'hydronyme celtique -isara signifiant : « l'impétueuse » ou « la rapide ». Cet hydronyme est également à l'origine de la rivière de l'Oise ou de l'Isère, notons par ailleurs qu'il est apparenté au latin -aes et -asilus. Le sens « entre deux eaux » pourrait être une déformation de l'originel due au temps, mais l'on retrouve bien l'élément de localisation puis l'élément de l'eau.Modèle:Refnec
Histoire
Modèle:Section à sourcer Modèle:Section rédaction à revoir
Préhistoire
L'éperon des Châtelliers, sur lequel est bâti le château d'Amboise, recèle un des plus importants sites néolithiques chasséens du Val de Loire, découvert lors de fouilles effectuées par A. et S. Högström entre 1954 et 1957. On y découvrit en particulier une idole féminine remarquable<ref>G. Cordier, Le site chasséen du plateau des Châtelliers à Amboise (Indre-et-Loire). Découverte et fouilles A. et S. Hogstrom (1954-1957), Revue archéologique du Centre de la France, Joué-lès-Tours, 34, 1995, Modèle:P..</ref>.
Protohistoire et Antiquité : le plateau des Châtelliers
Le site des Châtelliers est occupé en continu durant la Protohistoire et l'Antiquité. Il est documenté par plus d'une quarantaine d'opérations archéologiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":0">Modèle:Article.</ref>.
Les fouilles ont mis au jour des occupations de l'Âge du bronze, dont un dépôt rituel de la fin de la période, anciennement considéré comme relevant d'un atelier de fondeur<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name=":0" />. Un premier rempart de terre délimite une zone de 8 ha sur l'éperon, cet aménagement date peut-être de cette période ou du Néolithique<ref name=":0" />,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Au second Âge du fer, l'éperon est occupé par l'oppidum des Châteliers de 50 ha, fermé par un rempart gaulois de terre<ref name=":0" />. À la fin de la période, le site pourrait correspondre au chef-lieu du peuple des Turones avant son transfert à Caesarodunum (Tours).<ref name=":0" />
Durant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle av. J.-C. et les deux premiers siècles de notre ère, le site des Châtelliers correspond à une importante agglomération. Les fouilles ont mis au jour habitats, voiries et structures artisanales<ref>Modèle:Lien web.</ref> ainsi que des monuments publics, en particulier un sanctuaire occupé au moins dès la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle av. J.-C<ref name=":0" />,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name=":1">Modèle:Article.</ref>. Le site semble déserté après le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de notre ère. Sulpice-Sévère rapporte toutefois la destruction d'un sanctuaire par Martin de Tours (saint), vers 374, lors de sa campagne d'évangélisation de la Touraine :
- « Dans le bourg d'Amboise (c'est-à-dire dans le vieux château, maintenant habité par un grand nombre de moines) on voyait un temple d'idoles élevé à grands frais. C'était une tour bâtie en pierre de taille, qui s'élevait en forme de cône, et dont la beauté entretenait l'idolâtrie dans le pays. Le saint homme avait souvent recommandé à Marcel, prêtre de cet endroit, de la détruire. »
- « Étant revenu quelque temps après, il le réprimanda de ce que le temple subsistait encore. Celui-ci prétexta qu'une troupe de soldats et une grande foule de peuple viendraient difficilement à bout de renverser une pareille masse de pierres, et que c'était une chose impossible pour de faibles clercs et des moines exténués. Alors Martin, recourant à ses armes ordinaires, passa toute la nuit à prier. Dès le matin s'éleva une tempête qui renversa le temple de l'idole jusque dans ses fondements. Je tiens ce fait de Marcel, qui en fut témoin. »<ref>Sulpice-Sévère (traduction de Richard Viot), Vie de Saint Martin, Mame, Tours, 1861, Modèle:P..</ref>
L'agglomération se développe sans doute ensuite sur le coteau opposé au promontoire, par-delà le marais de l'Amasse (qui a donné son nom à la ville), aux alentours de l'actuelle église Saint-Denis.
Le lieu est connu sous les noms d'Modèle:Latin au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (Sulpice-Sévère, Dialogii, III, 8, 4), d'Modèle:Latin (Grégoire de Tours, Historia Francorum, II, 35 et X, 31) et d'Modèle:Latin au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (Grégoire de Tours, De virtutibus sancti Martini, II, 17 et IV, 42)<ref name=":1" />.
Moyen Âge
Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des rivalités permanentes, à la fois territoriales et religieuses, opposaient les Francs saliens, catholiques, dirigés par Clovis, qui occupaient le nord de la Gaule, et les Wisigoths, ariens, dirigés par Modèle:Souverain2, qui en occupaient le grand Sud-Ouest français. Pour tenter d'y mettre fin, le roi des Ostrogoths, Théodoric le Grand, écrivit des lettres aux deux protagonistes pour les convaincre de trouver un accord. Cette démarche aboutit en 504 à une rencontre entre les deux rois qui se déroula sur ce qui était à l'époque l'île Saint-Jean (devenue maintenant l'île d'Or). Les deux rivaux se promirent une alliance éternelle qui demeura lettre morte, puisque le différend ne fut réglé que par la mort d'Modèle:Souverain- à la bataille de Vouillé en 507. En 546, le seigneur d'Amboise était saint Baud, évêque de Tours, sans que l’on sache au juste la nature de son lien de dépendance au roi Modèle:Souverain2. Ensuite, on ne dispose plus d'informations historiques jusqu'au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
En 840, au cours des raids vikings, les ponts de bois qui traversaient la Loire furent détruits. Le château fut à nouveau ravagé par les hommes du Nord en 853, puis en 878. Dans le dernier quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une certaine Aelindis reçut en dot de ses oncles Adalard (Adalardus), archevêque de Tours de 875 à 890 et Rainon (Regino), évêque d’Angers, le fief d'Amboise, lors de son mariage avec Ingelger, vicomte d'Angers. Vers 878, à la demande des deux prélats, Modèle:Souverain3 fit relever et fortifier le château et reconstruire les ponts. À cette époque le territoire d'Amboise était divisé en trois seigneuries dont la plus importante (La Maison consulaire) était celle attribuée à Ingelger. La seconde seigneurie (dite de la Tour) appartenait à Modèle:Souverain3, père d'Modèle:Souverain3, futur trésorier de l'abbaye Saint-Martin de Tours. La troisième seigneurie (dite de la Motte). Ces trois seigneurs s'opposaient fréquemment, ce qui n'était guère favorable au développement de la ville d'Amboise. Très occupé à rétablir la paix dans la région, Ingelger confia Amboise à Robert, fils de Haimo, un homme puissant qui lui était fidèle et qui possédait une partie de la forteresse par droit héréditaire.
Durant la période allant de 878 à 1107, les deux principales seigneuries d'Amboise cohabitèrent :
- au château, les comtes d'Anjou descendants d'Ingelger : Modèle:Souverain-, Modèle:Souverain2, Modèle:Souverain2 et Foulques Nerra ;
- au bourg, les descendants d'Haimon de Buzançais : Modèle:Souverain- dit mille boucliers, Robert, Archambaut et son frère Modèle:Souverain-.
Au retour de son pèlerinage en Terre Sainte, Foulques Nerra confia la garde du château à Lisois dont il avait apprécié l'intelligence et le courage à ses côtés. Lisois épousa Hersende de Buzançais, fille d'Archambaut et nièce de Sulpice, réunissant ainsi château et bourg et créant la maison d'Amboise.
Après la mort d'Modèle:Souverain2 (1133-1189), seigneur d'Anjou et roi d'Angleterre et profitant que Richard Cœur de Lion soit retenu prisonnier par l'empereur germanique Modèle:Souverain2 capturé lors de son retour de la troisième croisade, Philippe Auguste intrigue avec Jean sans Terre, le frère de Richard Cœur de Lion, et, se fait donner Amboise<ref>Modèle:Article.</ref>.
En 1429, Jeanne d'Arc passa par Amboise alors qu'elle se rendait à OrléansModèle:Refnec.
Renaissance
L'histoire de la ville se confond pour l'essentiel avec celle de ses châteaux : le château royal<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> où réside la cour du roi Charles VIII puis de [[François Ier (roi de France)|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]], le château du Clos Lucé, où vécut Léonard de Vinci et le domaine-royal de Château-Gaillard, demeure du maître Pacello da Mercogliano, architecte des jardins des trois rois de la Renaissance. Très attaché à la vieille forteresse où il avait passé sa jeunesse, Charles VIII avait décidé la métamorphose du château royal au lendemain de son mariage avec Anne de Bretagne. Louis XII et, surtout, [[François Ier (roi de France)|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]], arrivé au château d'Amboise à l'âge de quatre ans y donnera de nombreuses fêtes, en poursuivirent les aménagements du logis Renaissance.
- En 1434 : Louis d'Amboise ayant été compromis dans un complot contre [[Georges Ier de La Trémoille|Georges {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de La Trémoille]], favori de Charles VII, la seigneurie d'Amboise est confisquée et réunie à la couronne.
Ce fut sous les successeurs immédiats de Charles VII, Louis XI et Charles VIII que le château reçut ses principaux accroissements.
- En 1461, Louis XI qui aimait beaucoup se voir derrière de solides murailles en faisait volontiers sa résidence, mais économe, il ne se mettait guère en frais pour embellir les lieux. Il y fonda l'ordre de chevalerie Saint Michel le Modèle:Date.
- Mais à partir de 1483 Charles VIII, jeune et brillant, que les spectacles de l'Italie avait passionné pour les arts, changeait sans regret l'or des coffres de son prédécesseur en murailles et tourelles. Le château devint alors un des plus précieux monuments de la France ancienne<ref>La Mosaïque, Librairie pittoresque et universelle, 1844, page 387.</ref>.
- Admiratif de la Villa Poggio Reale de Ferdinand le Catholique à Naples, Charles VIII souhaita disposer d'une résidence comparable à Amboise. C'est ainsi qu'à son retour de la première guerre d'Italie en 1496, il fit édifier le logis royal de Château-Gaillard et les Jardins du Roy qu'il confia à la main de l'architecte napolitain Fra Giocondo et à Pacello da Mercogliano maître jardinier.
- En 1516, [[François Ier (roi de France)|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] met à la disposition de Léonard de Vinci le Clos-Lucé pour lui permettre de travailler en toute quiétude à ses projets. De Vinci a fini de peindre La Joconde à Amboise. Le nom de la ville est d’ailleurs mentionné sur la fiche d’information de l’œuvre au musée du Louvre. Il y demeurera jusqu'à sa mort en 1519.
- En 1518, le baptême du dauphin, François de France, fils aîné de François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}, est célébré dans la collégiale du château royal, le Modèle:Date<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le mariage de II de Médicis et de Madeleine de La Tour d'Auvergne, descendante de Louis IX, fut célébré à Amboise le Modèle:Date<ref>Jean Orieux, Catherine de Médicis ou La Reine noire, Flammarion, 1986.</ref>.
- En 1539, Charles Quint, qui traversa la France du sud au nord, est hébergé au château, quand un incendie se déclare dans la tour Heurtault, où il logeait. Celle-ci fut détruite, mais l'empereur est sauf.
- En 1560 y eut lieu la conjuration d'Amboise qui annonçait les guerres de Religion et dont les conciliabules pour la déjouer se tinrent au Domaine royal de Château Gaillard.
- Le Modèle:Date y fut rendu la paix d'Amboise, qui accorda aux calvinistes la liberté de conscience.
Période moderne
Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.
Période contemporaine
Seconde Guerre mondiale
Pendant la bataille de France, à partir de fin mai 1940, Amboise devient le point de passage d'un flot continu de réfugiés fuyant l'avancée ennemie, bientôt suivis par les soldats français qui se replient. La solidarité des habitants s'organise autour de la Croix-Rouge, permettant d'offrir de l'assistance aux plus fragiles et de servir jusqu'à Modèle:Nombre par jour.
Après la chute de Paris le 10 juin, le haut commandement militaire tente d'établir une ligne de résistance sur la Loire. Les 16 et 17 juin, des avions ennemis<ref>Faussement identifiés comme étant Italiens.</ref> bombardent la cité et détruisent notamment la gendarmerie. Le 17 juin à Modèle:Heure les soldats du génie font sauter la partie du pont séparant l'île d'Or du pied du château. La défense de la ville est assurée par une unité de chasseurs, renforcée par le régiment d'infanterie coloniale du Maroc (RICM), qui s'est retiré jusque-là en bon ordre, et quelques autres éléments.
Les premiers dommages importants sont causés le 18 juin par une erreur de tir de la batterie française de 155 installée à Chanteloup : un obus destiné aux assaillants incendie le pavillon de Penthièvre du château qui est totalement détruit. En empruntant la partie nord du pont restée intacte, les Allemands s'installent sur l'île d'Or et dirigent un feu intense sur les défenseurs réfugiés dans le château. Des salves de l'artillerie française infligent des pertes considérables aux convois allemands, mais ne peuvent empêcher le franchissement par bateaux de la Loire en amont, à hauteur de Chargé. Malgré la résistance acharnée de ses défenseurs, la ville tombe le 19 juin en fin d’après-midi.
Les dégâts infligés par les combats touchent essentiellement le château et les bâtiments alentour dans la ville et sur l'île d'Or : la chapelle Saint-Hubert est gravement atteinte, toitures éventrées, tours et terrasses criblées d'impacts, plusieurs habitations très endommagées. Dès le 20 juin, les Allemands installent un pont de bateaux, remplacé en juillet par une passerelle en bois et un bac. Pendant l'Occupation, un camp de Modèle:Nombre prisonniers est installé au lieu-dit « la Patte d’Oie »<ref>Thierry Vivier, Amboise dans la tourmente de la guerre et de l'occupation, éditions Alan Sutton, 2006.</ref>,<ref>Robert Vivier, Touraine 39-45, CLD, 1990.</ref>.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Politique de développement durable
La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2008<ref>FICHE | Agenda 21 de Territoires - Amboise, consultée le 27 octobre 2017</ref>.
Finances locales
Évolution de l'endettement (en milliers d’€)<ref name="finances.gouv.fr">finances.gouv.fr.</ref> : <timeline> Colors= id:lightgrey value:gray(0.9) id:darkgrey value:gray(0.7) id:sfondo value:rgb(1,1,1) id:barra value:rgb(0.7,0.9,0.7) ImageSize = width:500 height:300 PlotArea = left:50 bottom:50 top:10 right:30 DateFormat = x.y Period = from:0 till:20000 TimeAxis = orientation:vertical AlignBars = justify ScaleMajor = gridcolor:darkgrey increment:2000 start:0 ScaleMinor = gridcolor:lightgrey increment:1000 start:0 BackgroundColors = canvas:sfondo BarData= bar:2000 text:2000 bar:2001 text:2001 bar:2002 text:2002 bar:2003 text:2003 bar:2004 text:2004 bar:2005 text:2005 bar:2006 text:2006 bar:2007 text:2007 bar:2008 text:2008 bar:2009 text:2009 bar:2010 text:2010 bar:2011 text:2011 bar:2012 text:2012 PlotData= color:barra width:25 align:left bar:2000 from:0 till: 9955 bar:2001 from:0 till: 11242 bar:2002 from:0 till: 10854 bar:2003 from:0 till: 11099 bar:2004 from:0 till: 11059 bar:2005 from:0 till: 11243 bar:2006 from:0 till: 11610 bar:2007 from:0 till: 11831 bar:2008 from:0 till: 11799 bar:2009 from:0 till: 11495 bar:2010 from:0 till: 10616 bar:2011 from:0 till: 10003 bar:2012 from:0 till: 10101 PlotData= bar:2000 at: 9955 fontsize:S text: 9955 shift:(-8,5) bar:2001 at: 11242 fontsize:S text: 11242 shift:(-8,5) bar:2002 at: 10854 fontsize:S text: 10854 shift:(-8,5) bar:2003 at: 11099 fontsize:S text: 11099 shift:(-8,5) bar:2004 at: 11059 fontsize:S text: 11059 shift:(-8,5) bar:2005 at: 11243 fontsize:S text: 11243 shift:(-8,5) bar:2006 at: 11610 fontsize:S text: 11610 shift:(-8,5) bar:2007 at: 11831 fontsize:S text: 11831 shift:(-8,5) bar:2008 at: 11799 fontsize:S text: 11799 shift:(-8,5) bar:2009 at: 11495 fontsize:S text: 11495 shift:(-8,5) bar:2010 at: 10616 fontsize:S text: 10616 shift:(-8,5) bar:2011 at: 10003 fontsize:S text: 10003 shift:(-8,5) bar:2012 at: 10101 fontsize:S text: 10101 shift:(-8,5) TextData= fontsize:S pos:(30,20) text: </timeline> |
Évolution de l'endettement par habitant (en €)<ref name="finances.gouv.fr"/> : <timeline> Colors= id:lightgrey value:gray(0.9) id:darkgrey value:gray(0.7) id:sfondo value:rgb(1,1,1) id:barra value:rgb(0.7,0.9,0.7) ImageSize = width:500 height:300 PlotArea = left:50 bottom:50 top:30 right:30 DateFormat = x.y Period = from:0 till:2000 TimeAxis = orientation:vertical AlignBars = justify ScaleMajor = gridcolor:darkgrey increment:1000 start:0 ScaleMinor = gridcolor:lightgrey increment:500 start:0 BackgroundColors = canvas:sfondo BarData= bar:2000 text:2000 bar:2001 text:2001 bar:2002 text:2002 bar:2003 text:2003 bar:2004 text:2004 bar:2005 text:2005 bar:2006 text:2006 bar:2007 text:2007 bar:2008 text:2008 bar:2009 text:2009 bar:2010 text:2010 bar:2011 text:2011 bar:2012 text:2012 PlotData= color:barra width:25 align:left bar:2000 from:0 till: 832 bar:2001 from:0 till: 939 bar:2002 from:0 till: 907 bar:2003 from:0 till: 927 bar:2004 from:0 till: 924 bar:2005 from:0 till: 939 bar:2006 from:0 till: 970 bar:2007 from:0 till: 989 bar:2008 from:0 till: 986 bar:2009 from:0 till: 880 bar:2010 from:0 till: 821 bar:2011 from:0 till: 784 bar:2012 from:0 till: 785 PlotData= bar:2000 at: 832 fontsize:S text: 832 shift:(-8,5) bar:2001 at: 939 fontsize:S text: 939 shift:(-8,5) bar:2002 at: 907 fontsize:S text: 907 shift:(-8,5) bar:2003 at: 927 fontsize:S text: 927 shift:(-8,5) bar:2004 at: 924 fontsize:S text: 924 shift:(-8,5) bar:2005 at: 939 fontsize:S text: 939 shift:(-8,5) bar:2006 at: 970 fontsize:S text: 970 shift:(-8,5) bar:2007 at: 989 fontsize:S text: 989 shift:(-8,5) bar:2008 at: 986 fontsize:S text: 986 shift:(-8,5) bar:2009 at: 880 fontsize:S text: 880 shift:(-8,5) bar:2010 at: 821 fontsize:S text: 821 shift:(-8,5) bar:2011 at: 784 fontsize:S text: 784 shift:(-8,5) bar:2012 at: 785 fontsize:S text: 785 shift:(-8,5) TextData= fontsize:S pos:(10,20) text: </timeline> |
Jumelages
Population et société
Démographie
Les habitants sont appelés Amboisiens ou Ambaciens<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Modèle:Population de France/section
- En 1946, la commune de Saint-Denis-Hors a été rattachée à celle d'Amboise.
- Avec 12 505 habitants en 2007, Amboise est le cœur de la deuxième agglomération d'Indre-et-Loire en termes de population après celle de Tours.
Enseignement
Amboise se trouve dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription d'Amboise. La ville compte de nombreux établissements scolaires :
Écoles maternelles
- École maternelle publique Anne-de Bretagne.
- École maternelle publique Jeanne-d'Arc.
- École maternelle publique Ambroise-Paré.
- École maternelle publique George-Sand.
Écoles élémentaires
- École primaire publique Ferry (maternelle et élémentaire).
- École élémentaire publique Paul-Louis-Courier.
- École élémentaire publique Ambroise-Paré.
- École élémentaire publique Rabelais-Richelieu.
- École élémentaire publique George-Sand.
- École élémentaire privée Sainte-Clotilde-Saint-Joseph.
Collèges
- Collège André-Malraux.
- Collège Choiseul.
- Collège privé Sainte-Clotilde-Saint-Joseph.
Lycées
- Lycée Léonard-de-Vinci.
- Lycée professionnel Jean-Chaptal.
- Lycée professionnel agricole d'Amboise.
Économie
Outre l'économie résultant du tourisme, la région d'Amboise représente le deuxième pôle industriel d'Indre-et-Loire. Le canton possède un large tissu de PME installées à Amboise et sa périphérie, les plus importantes étant (liste non exhaustive) :
- Fareva et quelques bureaux de Pfizer : laboratoire pharmaceutique (+ de Modèle:Nombre) installé à Pocé-sur-Cisse.
- Ti Automotive : fabrication de pièces pour l'industrie automobile (+ de Modèle:Nombre).
- Lestra (groupe Andres) : fabrication de literie, couettes, duvets et sacs de couchage (+ de Modèle:Nombre).
- Restauration collective Val de France (+ de Modèle:Nombre).
- Mecachrome : fabrication de pièces pour l'industrie automobile et aéronautique (+ de Modèle:Nombre).
- Arch (Lonza) : fabrication de produits pour piscine (+ de Modèle:Nombre).
- NCR : impression d'étiquettes adhésives et de rouleaux imprimés (+ de Modèle:Nombre), installée sur la commune de Pocé-sur-Cisse.
- Jaybeam Wireless : fabrication d'antennes professionnelles (+ de Modèle:Nombre).
- Phenix Metal : constructions métalliques (+ de Modèle:Nombre).
- Saint-Gobain Abrasifs : fabrication de meules minces (+ de Modèle:Nombre).
- Équiplabo : fabrication de matériel de laboratoire (+ de 50) en liquidation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Groupe Brioche Pasquier : fabrication de biscottes (+ de Modèle:Nombre), usine fermé en 2013 et délocalisée à Brissac-Quincé.
- SOGAREP (groupe AXA) : gestion de contrats santé pour les entreprises (+ 250 salariés).
- VinOpôle Centre-Val de Loire : regroupement des acteurs économiques et culturels du vin en Val de Loire.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Modèle:Article détaillé La ville compte Modèle:Nombre.
Les principaux monuments sont :
- le château d'Amboise<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- le Château-Gaillard (Amboise), 15 hectares en centre-ville, les jardins du Roy et la première orangerie Modèle:Citation en France.
- la tour de l'Horloge : cette tour du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle a été construite sur une ancienne porte de la ville, alors appelée « porte de l'Amasse ». Le nouveau beffroi a été édifié sous Charles VIII. Commencés en 1495, les travaux se sont terminés vers 1500. Au rez-de-chaussée, la rue Nationale passe sous une voûte en berceau brisé qui est en fait plus ancienne, datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La tour de l'Horloge est classée monument historique depuis 1933<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- le château du Clos Lucé en centre-ville.
- la Maison des Pages de Charles VII.
- la pagode de Chanteloup.
- l'église Saint-Florentin d'Amboise, construite à la demande de Louis XI.
- la chapelle Saint-Jean d'Amboise.
- la fontaine de Max Ernst.
- le musée Hôtel Morin, datant du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Personnalités liées à la commune
L'importance du château royal explique souvent que le nom de nombreux personnages relativement connus ou célèbres soit attaché à Amboise. Le personnage le plus connu ayant séjourné à Amboise est Léonard de Vinci. Ce génie pluridisciplinaire vécut au château du Clos Lucé de 1516 à 1519. Dom Pacello de Mercoliano, le plus célèbre maître jardinier de la Renaissance, serviteur des trois rois de la Renaissance œuvra pour le compte des Rois de France à Château Gaillard. Il en devint le propriétaire grâce à François 1 et y vécut de 1496 à 1534.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et contemporains
- Michel Debré, Premier ministre (1959-1962), rédacteur de la [[Constitution de 1958|Constitution de la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ve{{#if:| }} }} République]], en fut le maire de 1966 à 1989.
- Bernard Debré, fils de Michel, homme politique, a également été maire de 1992 à 2001 après la démission de M. Cholet. Il a également été député de la ville de 1986 à 1994.
- Émile Gounin, maire radical socialiste des années 1920 au début des années 1960.
- Camille Aubaude, poétesse.
- Armand Langlois, peintre, fresquiste, sculpteur et plasticien.
- Martine Le Coz, femmes de lettres, prix Renaudot 2001, habitante de la ville et marraine de la médiathèque Aimé-Césaire, remplaçant depuis le Modèle:Date un hôtel particulier entre le château et la Loire.
- Jacqueline Apollinaire, née Amélia Kolb (1891-1967), veuve du poète Apollinaire qu'elle avait épousé le 2 mai 1918 à Paris, est décédée à Amboise le 21 août 1967, au lieu-dit Chandon, où elle habitait depuis plus de vingt ans.
- Jehanne d'Orliac, femme de lettres, morte le Modèle:Date dans son pavillon de la « grille dorée » au château de Chanteloup.
- Pierre Pasquet (1925-2013), maître d’équipage, fondateur du Vautrait d'Amboise.
- Gonzague Saint Bris (1948-2017), écrivain, historien, prix Interallié 2002, a passé sa jeunesse au Clos Lucé, propriété de sa famille depuis 1855.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- L'émir Abd el-Kader, fondateur de l'État algérien, fut assigné à résidence au château d'Amboise de 1848 à 1852.
- Félix Faure (1841-1899), président de la République française de 1895 à 1899, effectue en 1861 une formation de tanneur à Amboise, et y épouse, le Modèle:Date, Marie-Mathilde Berthe Belluot<ref>Tables décennales des mariages à Amboise 1863-1871 (cg37.oxyd.net).</ref>.
- Ernest Mabille, industriel, grand fabricant de pressoirs et machines viticoles, maire d'Amboise entre 1896 et 1906, propriétaire du Domaine royal de Château Gaillard
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- L'architecte néoclassique Barnabé Guimard , architecte du Quartier Royal à Bruxelles sur commande des Autrichiens, est né à Amboise le Modèle:Date.
- Le philosophe Louis-Claude de Saint-Martin, auteur d'après Louis Blanc de la devise « Liberté, Égalité, Fraternité », est né à Amboise en 1743 dans un hôtel particulier toujours debout.
- Jacques Pierre Orillard de Villemanzy, intendant général, général de division et homme politique, est né à Amboise le Modèle:Date.
- Joseph Sébastien Mayer (1763-1834), général des armées de la République et de l'Empire, y est décédé.
- David Buhl (1781-1860), trompettiste, pédagogue et compositeur français, y est né.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Les peintres Henri et Charles Beaubrun y sont nés respectivement en 1603 et 1604.
- Le poète Jean Commire y est né en 1625.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Léonard de Vinci, invité par [[François Ier (roi de France)|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de France]], passa trois ans au château du Clos Lucé, sa résidence de 1516 à 1519, année de sa mort.
- Dom Pacello de Mercoliano, moine napolitain et architecte des Jardins royaux et du Domaine royal de Château Gaillard où il implanta les Jardins du Roy et les premiers orangers en France de 1496 à 1534
- Claude Chappuys, né à Amboise vers 1500, écrivain de la Renaissance, gardien de la Bibliothèque royale et valet de chambre de François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de 1532 à 1565, proche parent du sommelier de l'échansonnerie du dauphin, Héliot Chapuis (1468)<ref name="minus.stools.net">Source : minus.stools.net.</ref>.
- Gabriel Chappuys, né à Amboise entre 1546 et 1550, neveu de Claude Chappuys, historiographe de France, secrétaire-interprète du roi<ref name="minus.stools.net"/>.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- [[Charles Ier d'Orléans|Charles {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} d'Orléans]], né à Paris le Modèle:Date et mort à Amboise le Modèle:Date, duc d'Orléans, est un prince connu surtout pour ses œuvres poétiques écrites lors de sa longue captivité anglaise. Il est le fils de [[Louis Ier d'Orléans|Louis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]], duc d'Orléans (le frère du roi de France Charles VI), et de Valentine Visconti, fille du duc de Milan.
- Le roi Charles VIII naquit et mourut à Amboise (1470-1498).
- La reine Marie d'Anjou, épouse de Charles VII, quitta le château d'Amboise en 1461, après l'arrivée de la famille de son fils Louis XI et de son épouse Charlotte de Savoie qui y demeura jusqu'à sa mort en 1483.
- Colin de Biard, maître maçon, naquit et mourut à Amboise (1460-1515).
Héraldique, logo et devise
Héraldique
Logo
-
Logo d'Amboise.
Notes et références
Notes
Cartes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Sulpice-Sévère (traduction de Richard Viot), Vie de Saint Martin, Mame, Tours, 1861.
- Jean de Marmoutier, Gesta Consulum Andegavorum, traduite en français par Louis Halphen et René Poupardin sous le titre Chroniques des comtes d’Anjou et des seigneurs d’Amboise, Paris, Picard, 1913.
- Étienne Cartier, Essais historiques sur la ville d'Amboise, Les éditions du Bastion, 1842.
- Jacques-Xavier Carré de Busserole, Itinéraire historique et monumental en Touraine, 1891.
- Thierry Vivier, Amboise dans la tourmente de la guerre et de l'occupation, éditions Alan Sutton, 2006.
- Jean-François Badier, Maires d'Indre-et-Loire - Saint-Martin-le-Beau, Montlouis-sur-Loire, Amboise, Lussault-sur-Loire, Mosnes, Saint-Pierre-des-Corps…, Auto-édition, 2013 Modèle:ISBN.
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Bases
- Modèle:Dictionnaires
- Site de la mairie
- www.recensement.insee.fr Amboise sur le site de l'Insee.