Candes-Saint-Martin

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Modèle:En-tête label Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France

Candes-Saint-Martin (prononcé Modèle:MSAPI), parfois abrégé « Candes » dans le langage courant, est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.

Dès le début de notre ère, une agglomération antique, probablement importante, existe sur ce site stratégique, situé au carrefour des territoires de trois peuples gaulois et contrôlant le confluent Vienne-Loire. Candes profite d'ailleurs de cette situation privilégiée : sa batellerie et les activités qui y sont liées sont longtemps florissantes, mais la disparition du transport fluvial, détrôné par le chemin de fer au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, marque l'arrêt du développement et la mutation progressive de la commune. À compter de cette date et jusqu'aux Modèle:Nobr, la population baisse de manière très importante. Elle semble se stabiliser depuis, avec Modèle:Nobr en Modèle:Population de France/dernière année. C'est également vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, alors que l'économie locale est fragilisée, que des artistes, peintres ou dessinateurs, viennent à Candes pour en reproduire les paysages.

Fondée par Martin de Tours à la frontière occidentale de son diocèse dans le dernier quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Candes est l'une des premières paroisses tourangelles. Saint Martin meurt à Candes le Modèle:Date-, ce qui assoit la notoriété de cette petite paroisse où s'élève, au Moyen Âge, une collégiale célèbre par la richesse de son décor sculpté. L'étude de sa chronologie, de son architecture et de son décor, particulièrement complexe, est toujours en cours ; l'édifice est protégé au titre des monuments historiques dès 1840. Le village, lieu de pèlerinage, reçoit dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la visite régulière des rois de France, alors que ses châteaux successifs, également protégés au titre des monuments historiques, sont une résidence d'été pour les archevêques de Tours. Plusieurs demeures médiévales et Renaissance ainsi qu'un ancien moulin à vent complètent l'inventaire des édifices remarquables de la commune.

La richesse et la diversité du patrimoine naturel de Candes-Saint-Martin, dues principalement à la présence de la vallée de la Loire (patrimoine mondial de l'humanité reconnu par l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture) et de la confluence du fleuve et de la Vienne, font que le territoire communal est intégré à trois sites du réseau Natura 2000 et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Candes-Saint-Martin cherche à mettre à profit ce patrimoine naturel et les paysages du confluent, mais également l'histoire et le patrimoine bâti religieux du village. La commune est ainsi membre de l'association « Les Plus Beaux Villages de France » et concourt à l'Modèle:Nobr de l'émission de télévision française Le Village préféré des Français.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation et communes limitrophes

La commune de Candes-Saint-Martin est située au niveau du confluent de la Loire et de la Vienne, à l'ouest-sud-ouest de Tours en direction de Saumur, le bourg se développant sur la rive gauche, tout comme la plus grande partie du territoire communal qui inclut toutefois le confluent lui-même et une partie de la rive droite de la Vienne. Elle se trouve en limite du département d'Indre-et-Loire, à l'extrémité occidentale de l'arrondissement de Chinon. Ainsi, la situation géographique de la petite cité tourangelle lui confère un statut quasi-frontalier : depuis le bourg de Candes-Saint-Martin, il suffit de parcourir un seul kilomètre pour se rendre dans le département de Maine-et-Loire. Tours, préfecture du département, se trouve à Modèle:Unité à l'est-nord-est<ref> Modèle:Lien web.</ref>, Chinon, chef-lieu d'arrondissement et bureau centralisateur du canton homonyme à Modèle:Unité à l'est-sud-est<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Saumur, troisième ville de Maine-et-Loire, n'est distante que de Modèle:Unité à l'ouest-nord-ouest<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Toutes ces distances sont indiquées « à vol d'oiseau ».

La commune est rattachée au bassin de vie de Beaumont-en-Véron<ref name="bassin-vie-beaumont-en-véron">Modèle:Article.</ref> et à la zone d'emploi de Chinon<ref group=Insee name="FC"> Modèle:Lien web.</ref>.

Candes-Saint-Martin est limitrophe de six communes, dont deux dans le département de Maine-et-Loire. Au nord, la commune de Chouzé-sur-Loire est adjacente par un simple quadripoint, au confluent de la Vienne et de la Loire.

Modèle:Images

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

Vue d'une carte répartissant un territoire communal en grandes zones géologiques de couleurs différentes.
Carte géologique simplifiée de Candes-Saint-Martin<ref name="Geo"> Modèle:Géoportail.</ref>. Modèle:Légende/Début Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende/Fin

Le Bassin parisien, au sens géologique du terme, s'étend vers le sud jusqu'au Massif central, englobant l'ensemble du département d'Indre-et-Loire. Les plus importantes formations géologiques du département sont des sables ou des calcaires mésozoïques du Cénomanien et du Turonien, déposés par des avancées et des retraits maritimes successifs<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Au niveau de Candes-Saint-Martin, le plateau qui représente les quatre cinquièmes sud-ouest du territoire communal est composé de cette succession de couches calcaires. Les vallées de la Loire et de la Vienne occupent le reste de la superficie communale. Le plateau est coupé par deux vallons creusés par des ruisseaux temporaires, sur le flanc desquels affleure le calcaire du Turonien inférieur (C3a) surmonté du tuffeau blanc du Turonien moyen (C3b), lui-même recouvert du tuffeau jaune du Turonien supérieur (C3c) ; le même dispositif s'observe sur le coteau abrupt de la rive gauche de la Vienne et de la Loire. Sur le plateau, de larges placages de limon éolien (LP) du Quaternaire viennent recouvrir les strates calcaires. Au fond de la vallée, les cours d'eau ont déposé leurs alluvions modernes (Fy-z), aux faciès très différents selon qu'elles sont apportées par la Loire (plus sableuses) ou la Vienne (plus limoneuses)<ref group=Dico name="Dico-219">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="BRGM">Modèle:Lien web.</ref>.

Le territoire de la commune, dont le premier plan cadastral date de 1837, s'est agrandi en 1869 d'environ six hectares sur la rive droite de la Vienne. Depuis, sa superficie s'établit à Modèle:Unité<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le plateau se développe à une altitude généralement comprise entre 75 et Modèle:Nobr, le point culminant (Modèle:Nobr) étant observé au sud du territoire, en limite de Fontevraud-l'Abbaye. L'altitude de la vallée est d'une trentaine de mètres (minimum de Modèle:Nobr au niveau du lit de la Loire en aval de Candes-Saint-Martin) et le dénivelé entre plateau et vallée est important et brutal, avec une pente moyenne de 15 % au niveau du bourg<ref group=Dico name="Dico-219"/>.

Hydrographie et hydrologie

photographie en couleurs du confluent de deux cours d'eau aux eaux de teinte différente.
Le confluent de la Vienne (en bas, eaux sombres) et de la Loire (en haut, eaux plus claires), depuis les hauteurs de Candes.

Candes-Saint-Martin est implantée au confluent de la Loire et de la Vienne<ref name="breard-414-415-416">Modèle:Article.</ref>, ou « bec de Vienne ». Malgré une tradition vivace qui veut que cette confluence se soit déplacée de plusieurs kilomètres vers l'amont au cours des siècles, il semble acquis que son emplacement est relativement stable au niveau de Candes-Saint-Martin, au moins pendant la période historique<ref group=Dico name="Dico-219"/> et que le cours de la Vienne est fixé depuis le Miocène<ref>Modèle:Chapitre.</ref>. La différence de densité entre les eaux de la Vienne et de la Loire fait que les eaux du fleuve et de la rivière ne se mélangent pas immédiatement ; les eaux de la Vienne dessinent un « canal » le long de la rive gauche de la Loire. Ce phénomène, consigné depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est partiellement attribué à une différence de nature des sédiments et des matières organiques en suspension dans les deux cours d'eau. Il est renforcé plus récemment par la présence, à moins de Modèle:Nobr en amont sur la Loire, de la centrale nucléaire de Chinon dont les eaux de refroidissement, partiellement rejetées dans le fleuve, provoquent une élévation de sa température qui n'est dissipée qu'en aval de Candes-Saint-Martin<ref group=Dico name="Dico-220">Modèle:Harvsp.</ref>. Enfin, la pente plus forte de la Loire au niveau de la confluence (0,5 % contre 0,1 % pour la Vienne) contribue à rejeter vers la rive sud les eaux de la Vienne<ref name=Bomer>Modèle:Article.</ref>. À cet endroit, les débits moyens estimés sont de Modèle:Unité pour la Loire et de Modèle:Unité pour la Vienne<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le régime de la Loire est observé à Montsoreau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, commune limitrophe en aval de Candes-Saint-Martin, et celui de la Vienne à Chinon, à Modèle:Nobr en amont de Candes-Saint-Martin<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le régime du fleuve, très irrégulier, est directement lié aux précipitations sur son grand bassin versant qui peuvent occasionner des montées importantes et rapides des eaux ; s'y ajoute, de manière plus saisonnière, la fonte des neiges du Massif central. Le fleuve lui-même évolue dans un lit mineur dont les contours sont très variables<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La Vienne, quant à elle, est soumise à des crues hivernales dues au régime océanique des précipitations sur son bassin versant ; des pluviométries orageuses importantes au printemps ou en été peuvent également donner lieu à des variations brutales et importantes du débit. Ces dernières manifestent alors un caractère plus méditerranéen<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le plateau est creusé de plusieurs talwegs, mais aucun d'entre eux ne recèle de cours d'eau. Seul le vallon des Rouères, au sud, est temporairement parcouru par un ruisseau alimenté par les eaux de ruissellement du plateau à la faveur de fortes pluies<ref group=Dico name="Dico-219"/>.

Trois zones humides<ref group="Note">D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».</ref> ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « le bocage du Véron », « Le Pré Clos » et « la vallée de la Loire de Mosnes à Candes-Saint-Martin »<ref name="ZH1">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="ZH-Pref">Modèle:Lien web.</ref>.

Paysages naturels

Photographie en couleurs représentant un paysage champêtre.
Vignes et céréales sur le plateau.

Les bois et les taillis sont encore assez présents à Candes-Saint-Martin (près de 11 % de la surface communale en 1987) où ils occupent l'extrême sud de la commune avec les premiers massifs de la forêt de Fontevraud, les pentes des vallons secs à l'ouest et au sud, les pentes abruptes qui raccordent le plateau à la vallée de la Vienne et de la Loire ainsi qu'une partie du bec de Vienne où ils se mêlent aux boires de la Loire et de la Vienne ; dans ce secteur, il peut s'agir d'un boisement spontané ou de plantations de peupliers. L'agriculture trouve encore sa place sur le plateau entre les vallons et le rebord du coteau, où alternent céréales et vignes, les vergers ayant disparu dans les dernières décennies du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group=Dico name="Dico-220"/>.

Sur la rive droite de la Vienne, à la pointe du Véron, se trouvent les prairies naturelles de la commune ainsi que des pelouses rases d'une grande richesse botanique qui colonisent peu à peu les bancs de sable alluvionnaires progressivement apportés par la Loire<ref name="Bomer"/> et occupent l'espace laissé libre par les bois et les landes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Climat

Modèle:Article détaillé Les données météorologiques du tableau ci-dessous sont celles de la station Météo-France de Tours - Parçay-Meslay, située à Modèle:Unité au nord-est de Candes-Saint-Martin.

Modèle:Climat

Toutes les communes d'Indre-et-Loire sont soumises à un climat tempéré océanique dit dégradé<ref> Modèle:Lien web.</ref> ; le rivage rochelais, point de la côte atlantique le plus proche, est à Modèle:Unité « à vol d'oiseau ». Ce type de climat, dominé par les vents d'ouest, se caractérise par des températures clémentes, même en hiver, les moyennes mensuelles minimales n'étant jamais négatives ; il est fréquent d'observer un épisode caniculaire estival de quelques jours, comme lors de la canicule européenne de 2003 où un record de température instantanée, inégalé depuis l'établissement des relevés météorologiques modernes, a été enregistré à Modèle:Tmp le Modèle:Date-<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Aucun mois n'est véritablement sec, les précipitations mensuelles moyennes étant toujours supérieures à Modèle:Unité. Par rapport à cette situation générale, Candes-Saint-Martin, à l'ouest du département, se ressent de la plus grande proximité de l'océan avec des amplitudes thermiques journalières et des variations saisonnières un peu moins fortes ; les précipitations sont toutefois un peu moins importantes que dans l'est de la Touraine car aucun relief, même modéré, ne fait obstacle aux masses d'air atlantiques<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Transport et voies de communication

Vue en plongée d'un pont traversant une rivière.
Pont sur la Vienne.

L'époque où Candes-Saint-Martin était un port actif de la batellerie ligérienne est révolue<ref group=G97 name="G97-123">Modèle:Harvsp.</ref>. Les accès à la commune sont exclusivement routiers, avec la [[Route nationale 751|Modèle:Nobr]] qui longe la rive sud de la Vienne et qui relie Chinon à Saumur en passant par Candes-Saint-Martin et la Modèle:Nobr qui, depuis Candes, rallie au sud Loudun. La traversée du bourg de Candes par la Modèle:Nobr s'avérant difficile et dangereuse en raison de l'étroitesse de la route et du trafic croissant, une déviation est ouverte en 1981<ref group=Dico name="Dico-220"/> ; venant de l'est, elle évite le centre de Candes et rejoint au sud la route de Loudun. Au niveau de Candes-Saint-Martin, le franchissement de l'affluent viennois s'est longtemps effectué au moyen d'un bac, dont le bourg constituait le point de départ. Ce parcours permettait ainsi de rejoindre, Modèle:Langue le bec de Vienne, la Modèle:Nobr qui longe la rive gauche de la Loire. L'embarcation à fond plat candaise est remplacée par un pont en 1969<ref group=Dico name="Dico-222">Modèle:Harvsp.</ref>. La traversée de la Loire peut se réaliser, depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, par le pont de Varennes-Montsoreau à un peu plus de deux kilomètres en aval de Candes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Photographie en couleurs d'une borne en pierre gravée d'une rose des vents et des lettres D.ST.M.
Borne balisant la Via Sancti Martini.

Le sentier de grande randonnée 3 (Modèle:Nobr) qui suit la totalité du cours de la Loire, depuis le mont Gerbier de Jonc jusqu'à Guérande passe à Candes-Saint-Martin<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il en est de même pour la véloroute La Loire à vélo qui longe les bords du fleuve depuis Cuffy, dans le Cher, jusqu'à Saint-Brevin-les-Pins, en Loire-Atlantique<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La Via Sancti Martini est un ensemble d'itinéraires reliant les lieux qui, en Europe, ont été marqués par le passage de Martin, de Szombathely en Hongrie où il est né, à Candes-Saint-Martin où il est mort, en passant par Amiens, Ligugé, Tours ou Trèves en Allemagne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Aucune offre de transport en commun n'est disponible sur le territoire de Candes-Saint-Martin lui-même. Les habitants doivent se rendre à Chinon ou à Saumur pour accéder aux lignes d'autocars régulières des réseaux Touraine Fil vert (conseil départemental d'Indre-et-Loire)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou Anjoubus (conseil départemental de Maine-et-Loire)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Candes-Saint-Martin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (69,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (31,5 %), forêts (18,2 %), prairies (18 %), zones agricoles hétérogènes (14,6 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (8 %), cultures permanentes (4,9 %), zones urbanisées (4,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

Photographie en couleurs de bâtiments construits en moyen appareil de pierre de taille blanche.
Constructions en tuffeau.
Photographie en couleur d'un maison dont une partie est creusée dans un coteau.
Habitation semi-troglodytique.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, hormis un hameau, une ferme isolée et un lotissement d'une douzaine de logements construit au début des années 1980 le long de la Modèle:Nobr en amont du pont sur la Vienne, aux « Basses-Vignes »<ref group=Dico name="Dico-222"/>, la plupart des habitants de Candes-Saint-Martin sont concentrés dans le centre-bourg, bâti au flanc du coteau de la rive gauche de la Vienne, face au bec de Vienne, le long de l'axe routier reliant Chinon à Saumur et recouvrant sensiblement la voie antique. Des terrasses successives, qui se développent depuis la Vienne pour quasiment atteindre le sommet du coteau, font office d'assises aux bâtiments. Les terres du plateau, bien exposées et réservées aux usages agricoles, ne sont pas gagnées par l'extension urbaine du bourg<ref group=Dico name="Dico-220"/>.

L'affectation des maisons aux différents corps de métiers et classes sociales se fait, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, selon un schéma clair : entre la route de Compostelle et la Vienne, les habitations de bateliers ; sur les premières terrasses du coteau et autour de la collégiale, les demeures des notables et des chanoines ; dans la partie haute de la ville, les agriculteurs, vignerons notamment. Après la disparition de la batellerie, les maisons de la « ville basse » deviennent pour partie des résidences secondaires ou accueillent des retraités<ref group=Dico name="Dico-220"/>.

Dans le bourg, la construction des habitations, situées au flanc d'un coteau calcaire exploité comme carrière pendant plusieurs siècles, a pour corollaire le développement de nombreuses maisons manifestant d'un caractère troglodytique total ou partiel. Ce type de bâti est complété par la présence de souterrains aménagés, découverts au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Chapitre.</ref>. Les matériaux le plus fréquemment utilisés pour la construction des monuments comme la collégiale, mais aussi des maisons qu'elles soient anciennes (Renaissance) ou modernes, sont le tuffeau blanc, au grain très fin, mais tendre et fragile, et le tuffeau jaune, plus résistant mais à l'aspect un peu plus « grossier »<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; l'utilisation de ces matériaux dans la construction cesse toutefois dans les années 1930<ref group=Dico name="Dico-220"/>. Les toitures sont traditionnellement réalisées en ardoise<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Logement

Le tableau ci-dessous présente une comparaison de quelques indicateurs chiffrés du logement pour Candes-Saint-Martin et l'ensemble du département d'Indre-et-Loire en 2013<ref name="logement" group=Insee>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="logement37" group="Insee">Modèle:Lien web.</ref> :

Le logement à Candes-Saint-Martin en 2013.
Candes-Saint-Martin Indre-et-Loire
Part des résidences principales (en %) 61,8 87,9
Part des résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 33,5 4,5
Part des ménages propriétaires de leur logement (en %) 66,9 59,1

Le taux de résidences secondaires et de logements occasionnels constaté en 2013 est très élevé, plus de sept fois supérieur à la moyenne départementale ; les résidences principales sont en contrepartie beaucoup moins nombreuses. Le taux de logements vacants (4,7 %) est très inférieur à la moyenne départementale (7,6 %) et il est en très forte baisse par rapport à 2008 où il dépassait 11 %. Les résidences principales, qu'il s'agisse de maisons individuelles ou d'appartements, sont en moyenne plus petites que dans l'ensemble du département<ref group=Insee>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref>.

Près de 60 % des résidences principales de Candes-Saint-Martin ont été construites avant la Seconde Guerre mondiale. La période 1946-1990 a vu ce parc s'agrandir de manière assez importante (31 % du total) , puis de façon plus réduite (9,5 % du total) depuis 1991<ref group=Insee>Modèle:Lien web.</ref> avec le lotissement des Basses-Vignes.

Risques naturels et industriels

Inondations

Photographie en couleur d'un pierre de taille gravée avec des repères et des dates.
Repères de crues sur un mur de Candes-Saint-Martin près de la rive de la Vienne.
Photographie en couleurs représentant deux cours d'eau en crue se rejoignant.
Loire et Vienne en crue à Candes-Saint-Martin (Modèle:Date-).

Le site de confluence de Candes-Saint-Martin est exposé à des risques d'inondations, soit par débordement de la Loire et de la Vienne, soit par reflux de la Loire en crue dans la vallée terminale de la Vienne. La plus ancienne crue de la Vienne a été enregistrée en 1638 et la plus forte en 1792. La plus forte crue de la Loire reste celle de 1856<ref name="AP">Modèle:Lien web.</ref>. Début juin 2016, les crues de la Loire et de la Vienne conduisent à la prise d'un arrêté de reconnaissance de catastrophe naturelle pour de nombreuses communes, dont Candes-Saint-Martin<ref>Modèle:Légifrance portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle.</ref>.

La crue de la Vienne de 1638 a servi de référence pour l'élaboration du plan de prévention du risque inondation (PPRI) de la Vienne en Indre-et-Loire, publié en 2012 et qui couvre Modèle:Nobr, dont Candes-Saint-Martin<ref name="inondation">Modèle:Lien web.</ref>. Ce plan établit un zonage de la commune : en bordure de Vienne et de Loire, une bande est déclarée inconstructible car soumise à un « aléa très fort » de crue ; au-delà, une autre bande, déjà urbanisée, est considérée à « fort aléa » ; le reste du territoire, incluant la très grande majorité de la zone urbanisée, n'est pas concerné par le PPRI<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Mouvements de terrain et sismicité

Le sous-sol de Candes-Saint-Martin, creusé de nombreuses cavités et de plusieurs carrières liées à l'exploitation passée du tuffeauModèle:Note, est ainsi fragilisé et exposé à des glissements de terrain sur les escarpements (blocs rocheux en équilibre instable) ou sur les pentes (colluvions) ou encore à des effondrements de cavités. Un plan de prévention des risques naturels mouvements de terrain, approuvé le Modèle:Date-, établit un zonage du territoire communal en fonction de l'intensité de ce risque<ref name="AP"/>. Cette instabilité naturelle peut être accentuée par des précipitations importantes ou des séismes.

Photographie en couleurs représentant les panaches de vapeur d'une centrale nucléaire au loin.
La centrale nucléaire d'Avoine vue depuis Candes-Saint-Martin.

Cette partie d'Indre-et-Loire est située en zone de sismicité faible de Modèle:Nobr, sur une Modèle:Nobr<ref name="séisme"> Modèle:Lien web.</ref>. Les chroniques mentionnent toutefois une dizaine de séismes suffisamment importants pour avoir été consignés, dont l'un, le Modèle:Date-, d'une magnitude de 7,5 et dû au jeu de la faille de Loudun<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, cause d'importants dommages à la collégiale de Candes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ; le dernier séisme ressenti dans le Chinonais a lieu le Modèle:Date- (magnitude de 4,2)<ref>Modèle:Article.</ref>. Les communes limitrophes de Candes-Saint-Martin au sud sont par ailleurs classées en zone de sismicité modérée (Modèle:Nobr)<ref name="séisme"/>.

Risque nucléaire

Candes-Saint-Martin est l'une des Modèle:Nobr d'Indre-et-Loire concernées en 2015 par le plan particulier d'intervention (PPI) de la centrale nucléaire d'Avoine mis en place dans un rayon de Modèle:Nobr autour de la centraleModèle:Note et qui prévoit, en cas de crise et sous la responsabilité de la préfecture, une mise à l'abri ou une évacuation totale ou partielle de la population, des restrictions sur la consommation des produits frais de production locale ; des pastilles d'iodure de potassium sont par ailleurs distribuées de manière préventive aux habitants concernés afin qu'ils puissent les absorber en cas d'accident nucléaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Toponymie, hydronymie et odonymie

Représentation en couleurs d'une carte ancienne.
Candes-Saint-Martin sur la carte de Cassini. Les limites communales figurent en jaune.

Formes successives attestées de la dénomination du [[vicus|Modèle:Latin]], de la châtellenie puis de la paroisse<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,Modèle:Note :


Sulpice Sévère, au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est le premier à citer Condacensis dioecesis et Condacensis vicus dans la Vita sancti Martini. Grégoire de Tours reprend le terme de Condatensis vicus dans Decem libros historiarum (Histoire des Francs), œuvre écrite dans le dernier quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Un cartulaire de l'archevêché de Tours de 1198 indique Candam. Le nom de Martin apparaît pour la première fois en 1334 dans le testament de Guillaume de Sainte-Maure pour désigner l'église (Ecclesia S. Martini de Canda). La carte de Cassini (1760-1765 pour la feuille Modèle:N° de Saumur-Richelieu) et le cadastre napoléonien de 1837 portent le nom de Candes. Un décret du Modèle:Date- donne à la commune son nom actuel de Candes-Saint-Martin<ref name="G37">Modèle:Ouvrage.</ref>. Candes [Saint-Martin] est l'un des nombreux toponymes formés à partir de la racine latine d'origine gauloise Condate, qui signale la confluence de deux cours d'eau (ici la Loire et la Vienne)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="Catherine-grive-candes-Saint-Martin-39"/>.

Dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle, la Loire est mentionnée par l'historien grec Polybe sous le nom de Leigèr, qui devient Modèle:Latin dans la Guerre des Gaules de Jules César ; l'étymologie de ce nom ne semble pas assurée. La Vienne n'apparaît qu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans les écrits de Venance Fortunat (Modèle:Latin) ou de Grégoire de Tours (Modèle:Latin) ; là encore, aucune explication sur l'origine de cet hydronyme ne fait l'unanimité chez les toponymistes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Au sud-est du territoire se trouve la « vallon des Rouères ». Dans le vocabulaire tourangeau, une rouère (ou rouâre) est un cours d'eau, généralement temporaire, qui collecte des eaux de ruissellement ; ce nom commun devient parfois un toponyme ou un hydronyme<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Les lieux-dits et hameaux de Candes-Saint-Martin sont peu nombreux ; parmi ceux-ci, la Bournée pourrait tirer son nom de sa proximité avec une borne marquant la limite de l'ancien diocèse (borne des Trois-Évêchés)<ref group=Dico name="Dico-220"/>. Dans le village lui-même, la rue du Bac, la rue des Mariniers, la rue des Pêcheurs ou la rue du Port rappellent l'importance qu'a tenue la batellerie dans l'économie candaise jusqu'au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Catherine-grive-candes-Saint-Martin-39">Modèle:Ouvrage.</ref>. D'autres odonymes, comme le chemin du Tire-Jarret, témoignent de l'escarpement du coteau au flanc duquel la ville est bâtie. Quant à la route de Compostelle (rue principale de Candes-Saint-Martin), elle évoque l'ancien statut d'étape de pèlerinage du village<ref group=Dico name="Dico-220"/>.

Histoire

Probable site pré- ou protohistorique

Les indices archéologiques permettant à ce jour d'attester d'une occupation humaine sur le site de Candes-Saint-Martin avant l'époque gallo-romaine sont rares : quelques silex et des meules néolithiques ainsi qu'un fragment de céramique de l'âge du fer<ref group=RA name="Ra-8"/>. La rive droite de la Vienne, au niveau du bec de Vienne, est plus riche en vestiges du Néolithique (outils en silex) ou de l'âge du bronze (tessons de poteries, pointes de flèches en bronze). Ces vestiges ne se rencontrent cependant pas dans la zone de confluence de Candes-Saint-Martin, mais un peu plus en amont, sur la commune de Savigny-en-Véron. Il est possible que cette particularité soit due à ce que ces vestiges (tous découverts lors de prospections de surface) aient été, plus près du confluent, recouverts par des alluvions récentes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Il est pourtant envisageable que le site, situé au carrefour des territoires des Andécaves, des Pictons et des Turons, comme en témoigne la survivance du toponyme Borne-des-Trois-Évêchés (A) qui matérialise une disposition géographique voire politique bien antérieure à l'ère chrétienne, ait été occupé dès la période laténienne au moins<ref group=Bas>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Ce point, probablement identifié à l'origine par un cippe en pierre déplacé, détruit ou remployé à une époque inconnue, matérialise la rencontre du territoire de trois communes : Candes-Saint-Martin (diocèse de Tours), Montsoreau (diocèse d'Angers) et Fontevraud-l'Abbaye (diocèse de Poitiers, maison-mère de l’ordre de Fontevraud jusqu'à la Révolution)Modèle:Sfn,<ref name="philippe-dain-candes-frontières-civitas-28">Modèle:Article.</ref>. Ces limites diocésaines sont souvent héritées des frontières des territoires des peuples gaulois et des Modèle:Latin gallo-romaines<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Agglomération antique et paroisse martinienne

représentation en couleurs d'une partie de carte antique.
Extrait de la table de Peutinger mentionnant Modèle:Latin.

Les textes anciens et les découvertes archéologiques montrent la présence sur le site de Candes-Saint-Martin d'une agglomération secondaire importante dès le début de l'Antiquité, mais dont les contours et l'organisation apparaissent difficiles à définir car elle est fort probablement enfouie sous la ville moderne et, plus à l'ouest, sous une partie du parc du château<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. L'hypothèse d'une agglomération s'étendant dès le courant du Haut-Empire le long de la Vienne depuis le parc de l'actuel château à l'ouest (pôle cultuel) jusqu'au récent parking à l'est (activités commerciales) est cependant posée<ref group=RA name="RA-29">Modèle:Harvsp.</ref>.

Jean-Paul Lecompte suggère que Candes-Saint-Martin pourrait être Modèle:Latin Modèle:Incise, station mentionnée sur la table de Peutinger entre Modèle:Latin (Tours) et Modèle:Latin (Angers), jamais formellement identifiée, et pour laquelle de nombreuses hypothèses ont déjà été émisesModèle:Sfn.

Vestiges archéologiques

Localisation de vestiges antiques sur la carte d'une ville.
Vestiges connus de Candes-Saint-Martin antique.
Traits verts : voies antiques attestées ou supposées.

Des fouilles réalisées en 1858 dans le parc du château (B) aboutissent à la découverte d'importantes structures antiques, des murs, des décors sculptés ainsi qu'une urne. Des observations complémentaires ont lieu jusqu'en 2005. S'il semble avéré que le site a été occupé dès la période augustéenne et jusqu'à la fin du haut Moyen Âge, les interprétations divergent sur la fonction de ces bâtiments. Pour Charles de Grandmaison (1858)<ref name="G78">Modèle:Article.</ref>, il s'agit d'un temple de style romain , peut-être celui que Martin détruit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; Gustave de Cougny (1867) y voit les vestiges d'une Modèle:Latin<ref name="G78"/> ; pour Jean-Paul Lecompte, auteur des observations les plus récentes (2002-2005), ce serait un ensemble cultuel monumental ou un Modèle:Latin<ref>Modèle:Article.</ref>.

L'aménagement d'un parking à l'est du bourg en 1999, au pied du coteau (C), a mis au jour des structures et du mobilier antiques (murs, monnaies, fragments de céramique, meule) mais les vestiges ont été détruits sans étude approfondie<ref>Modèle:Article.</ref>. Il est cependant possible qu'il s'agisse d'entrepôts, en lien avec les activités commerciales de l'agglomération antique et l'aménagement de la berge située à proximité<ref group=RA name="Ra-8"/>.

En 1996 puis en 1998, des pieux ont été vus dans le lit de la Vienne et perpendiculairement au cours de la rivière, au niveau de son confluent (D). Il semble qu'il y ait eu presque au même emplacement deux ponts de bois successifs, l'un construit de manière assez sommaire en Modèle:Date-<ref name="archéologie-vienne-candes-Saint-Martin-28">Modèle:Chapitre.</ref> (datation attestée par dendrochronologie), l'autre, de confection plus soignée, daté de la seconde décennie de notre ère au plus tôt<ref name="archéologie-vienne-candes-Saint-Martin-28"/>,<ref name="annie-dumont-ponts-antiques-candes-martin-vienne">Modèle:Chapitre.</ref>. D'autres pieux ont été découverts dans le prolongement du premier pont sur la Vienne, mais dans le lit actuel de la Loire cette fois. Un lien avec les premiers ouvrages n'est pas avéré mais la présence, comme pour le pont le plus ancien, de blocs de calcaire identiques ayant pu supporter des culées suggère qu'il peut s'agir des deux extrémités d'un seul et même pontModèle:Sfn.

Photographie en couleurs d'alignements de pieux dans un cours d'eau.
Vestiges du second pont antique.

Toujours dans le lit de la Vienne, mais parallèlement à son cours et le long de sa rive gauche, en amont des ponts antiques (E), des alignements de pieux équarris à l'herminette sont interprétés comme les vestiges d'un ponton ou d'un quai construit au début de notre ère. Le sol est remblayé avec des matériaux comprenant entre autres de nombreux fragments de poteries antiques et de Modèle:Latin<ref name="annie-dumont-ponts-antiques-candes-martin-vienne"/>,<ref>Modèle:Article.</ref>,Modèle:Note.

Les indices permettant de reconstituer le réseau viaire de Candes-Saint-Martin (lignes vertes sur la carte Vestiges connus de Candes-Saint-Martin antique) sont ténus. Il est toutefois probable que l'agglomération était desservie par une voie longeant la rive gauche de la Vienne par Tavant et sa nécropole puis de la Loire de Chinon à AngersModèle:Note,<ref name="carré-busserolle-candes-sarcophages-sarah-tulan-350"/> Modèle:Incise ; celle-ci a pu être doublée sur la rive droite jusqu'au bec de Vienne par deux autres voies se raccordant, en suivant la Vienne d'une part et la Loire d'autre part, au grand itinéraire qui au sud de Tours se dirige vers Poitiers<ref name="j-boussard-réseau-viaire-tours-candes-poitiers-orléans-316-320">Modèle:Article.</ref> ; un dernier chemin, venant de Loudun par Fontevraud-l'Abbaye, aurait abouti aux ponts antiques de Candes<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Sources hagiographiques

Modèle:Article connexe

Photographie en couleurs d'une fresque représentant un groupe de personnages en prière autour d'un mort.
La mort de saint Martin. Fresque de la crypte de la chapelle Saint-Martin à Assise, v. 1325.

Candes est, selon Grégoire de Tours, l'une des paroisses fondées par saint Martin<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="saint-martin-de-tours-grégoire-sulpice-sévère-judic-1-17"/> et Sulpice Sévère mentionne ce lieu à plusieurs reprises<ref name="saint-martin-de-tours-grégoire-sulpice-sévère-judic-1-17">Modèle:Chapitre.</ref>. Le terme de vicus employé par Sulpice Sévère semble indiquer qu'à cette époque une population sédentaire assez importante a été présente sur le site, ce qui, joint à un emplacement symbolique aux frontières du diocèse, explique également l'intérêt qu'avait Martin à évangéliser cette population<ref group=G97 name="G97-112">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="vie-de-Saint-Martin-candes-Sulpice-sévère-1-9-25-26-27">Modèle:Article.</ref>. L'époque précise à laquelle Martin fonde la paroisse de Candes n'est pas connue, peut-être vers 387, en même temps qu'il détruit un temple païen à proximité<ref group=RA name="RA-9">Modèle:Harvsp.</ref>,Modèle:Note ; selon une tradition, les premiers religieux qui s'installent dans le nouveau prieuré sont venus de Ligugé, à la demande de Martin<ref group=Bas>Modèle:Harvsp.</ref>, mais il est également possible qu'ils soient issus de Marmoutier<ref name="B16"/>. Une église, dédiée à saint Maurice et qui a pu renfermer des reliques de ce saint ou d'autres martyrs de la légion thébaine<ref> Modèle:Article.</ref>, est également construite. Son emplacement précis n'est pas certifié, probablement pas celui de la collégiale<ref group=Bas>Modèle:Harvsp.</ref> mais un peu plus au sud<ref group=RA name="Ra-8">Modèle:Harvsp.</ref>.

Au mois d'Modèle:Nobr, Martin vient à Candes régler un différend, d'une nature non précisée, entre des religieux<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="vie-de-Saint-Martin-candes-Sulpice-sévère-1-9-25-26-27"/>. Il a alors Modèle:Nobr environ, est très fatigué et sait que ce voyage peut lui être fatal<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Sur place, il arrive à ramener la paix mais il est tellement affaibli que son retour n'est pas envisageable<ref>Modèle:Article.</ref>. Finalement, il décède le Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="vie-de-Saint-Martin-candes-Sulpice-sévère-1-9-25-26-27"/> dans un bâtiment à l'emplacement duquel sera peut-être ultérieurement construite une chapelle de l'église collégiale de CandesModèle:Note,<ref name="saint-martin-de-tours-grégoire-sulpice-sévère-judic-1-17"/> . La mort de Martin est narrée par Sulpice Sévère dans une lettre à sa belle-mère Bassula<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="vie-de-Saint-Martin-candes-Sulpice-sévère-1-9-25-26-27"/>. Par contre, c'est Grégoire de Tours qui, deux siècles plus tard, raconte de manière détaillée le déroulement des heures et des jours qui suivent, « l'enlèvement » du corps de Martin par les Tourangeaux, le retour en barque sur la Loire vers Tours, l'été de la Saint-Martin puis les obsèques de l'évêque le Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, des scènes que n'évoque pas Sulpice Sévère.

Pèlerinage médiéval et ville close

Modèle:Article connexe Certains des sites attribués à l'époque antique restent utilisés, mais sous une autre forme, au haut Moyen Âge. À ce titre, au sein d'un même emplacementModèle:Note, l'expertise archéologique confirme l'élévation de sarcophages mérovingiens<ref name="carré-busserolle-candes-sarcophages-sarah-tulan-350"/>,<ref name="sarcophage-carré-de-busserolle-gérard-cordier-184-189"/> faisant suite à un [[thermes romains|Modèle:Latin]]<ref name="bal">Modèle:Article.</ref>. D'autre part, des investigations de terrain effectuées sur un autre site ont également matérialisé l'existence de silos et d'aires de stockage accompagnées de tessons de poteries. L'ensemble de ces occurrences sont assignées pour le début du Moyen Âge. En cet endroit, les analyses du sous-sol confirment que les éléments médiévaux ont succédé à un étage archéologique constitué de poteries et de Modèle:Latin du Haut-Empire<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le maintien d'une agglomération active, dont les contours semblent peu différents de la ville antique pour autant que les vestiges permettent de le définir, paraît assuré ; le stockage (et peut-être le séchage préalable) des grains en témoigne, comme la présence des sarcophages<ref group=RA name="RA-30">Modèle:Harvsp.</ref>. Au cours du haut Moyen Âge, l'activité économique de la cité candaise se spécialise également dans le secteur artisanal de la céramique Modèle:Citation. De nombreux éléments céramologiques de ce type, découverts sous forme de tessons, ont été recueillis à Candes-Saint-Martin. La présence de ces artéfacts, au sein du site chinonais et plus en amont, tend à concrétiser l'existence d'une zone de production de céramique dans la basse vallée de la Vienne, de Châtellerault à Candes, sans qu'il soit possible d'affirmer que l'un des ateliers était situé à Candes<ref name="céramique-candes-atelier-chinon-philippe-husi-53">Modèle:Chapitre.</ref>.

Bien que les Normands remontent la Loire à plusieurs reprises dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et qu'ils se livrent à des pillages dans des villes ou des abbayes à proximité du fleuve, ce qui est attesté par de nombreux textes<ref>Modèle:Chapitre.</ref>,Modèle:Note, aucune source ne semble mentionner qu'ils s'en soient pris à Candes.

Photographie en couleurs d'une église dans un village au flanc d'un coteau.
La collégiale Saint-Martin.
Plan montrant l'emplacement des fortifications et des principaux édifices médiévaux d'un village.
Candes au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sur fond de voirie moderne<ref group=RA name="RA-10">Modèle:Harvsp.</ref>.

Après la mort de Martin, Candes devient vite un lieu où les pèlerins viennent se recueillir dans la cellule où il est mort, après avoir prié sur son tombeau à Tours<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>; à partir du second millénaire, ils poursuivent parfois leur voyage vers Saint-Jacques-de-Compostelle<ref group=Bas>Modèle:Harvsp.</ref>. De nombreuses personnalités font le voyage à Candes, comme sainte Geneviève, les reines Clotilde et Radegonde, ou le roi Charles le Chauve qui inaugure ainsi une longue tradition chez les souverains français<ref group=Bas>Modèle:Harvsp.</ref>. Candes est également, vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un lieu de résidence régulier des archevêques de Tours pendant la période estivale<ref group=Col>Modèle:Harvsp.</ref>. Une église est mentionnée à proximité de la cellule de Martin à partir du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Incise, elle possède son propre collège de chanoines dont la présence est attestée par des mentions dans le cartulaire de l'abbaye de Bourgueil en 1053 et 1070<ref name="Aud-83">Modèle:Harvsp.</ref>. En 1175, l'ancienne église tombe en ruines et il est décidé de bâtir un vaste édifice en forme de croix latine qui englobe aussi l'ancienne cellule du saint ; c'est aussi à cette époque que la basilique Saint-Martin de Tours est remaniée, à l'apogée du culte de saint Martin en Touraine<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le chœur et le transept sont construits à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la nef dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group=Bas>Modèle:Harvsp.</ref> alors que débutent les grands chantiers gothiques de la cathédrale Saint-Gatien de Tours<ref>Modèle:Chapitre.</ref> et de l'église abbatiale de Marmoutier<ref>Modèle:Chapitre.</ref>. De manière inexpliquée mais peut-être pour des raisons financières, les travaux semblent brutalement interrompus vers 1250, le décor du porche restant inachevé (statues à l'état de blocs équarris, clés de voûte brutes)<ref>Modèle:Chapitre.</ref>.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn, la ville est close de murailles doublées, excepté sur le front de Vienne, par des fossés secs dont la rue de la Douve, la rue des Perrières (anciennement rue des Douves) et le sentier des Cavaliers reprennent le tracé ; quatre portes principales permettent d'y accéder, une à l'est (porte de Saint-Germain), une autre à l'ouest (porte de Montsoreau) Modèle:Incise, une au sud (porte de Torché ou de la Garnison) sur le chemin de Fontevraud et une au sud-ouest près de la tour l'Enfant, plus spécialement affectée à l'usage des châtelains ; une aquarelle de 1699 suggère qu'un accès supplémentaire, sur le front de Vienne, a pu déboucher sur un port mais le fait n'est pas archéologiquement attesté. L'existence d'un pont de bois permettant de franchir le fossé au niveau de la porte de Torché est certaine. Plusieurs poternes complètent certainement le dispositif<ref group=G97 name="G97-121">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref group=RA name="RA-12">Modèle:Harvsp.</ref>. Un cimetière prend place hors-les-murs, au sud-ouest<ref group=RA name="RA-31"/> et un pont sur la Vienne semble être mentionné à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group=RA name="RA-32"/>. Candes est en tout cas une ville importante qui dispose de sa propre juridiction présidée par un bailli<ref group=Bas>Modèle:Harvsp.</ref> et à laquelle sont accordés les droits de moyenne et basse justice<ref name=B16>Modèle:Ouvrage.</ref> ; le pouvoir ecclésiastique est exercé par un prévôt, une garnison est présente, de même qu'une capitainerie des gabelles<ref group=G97 name="G97-121"/>.

Résidence des évêques et séjour des rois

Peinture du paysage d'un village établi au flanc d'un coteau ; rivière au premier plan.
Vue de Candes au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle montrant le château.

Le premier château fort, proche de l'enceinte de la ville ou relié à elle, endommagé pendant la guerre de Cent Ans est réparé à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Aucune source ne permet d'en restituer l'aspect ni de déterminer l'époque de sa construction. Il est démoli en 1485 par l'archevêque Robert de Lenoncourt qui le remplace par un château moins austère et plus conforme aux exigences en matière de confort. Cet édifice, dont la construction s'achève en 1525 sous l'épiscopat de Martin de Beaune, porte le nom de château Vieux ; il continue d'accueillir les archevêques et leurs invités<ref group=G97 name="G97-119>Modèle:Harvsp.</ref>. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le roi [[Louis XI|Modèle:Nobr]] effectue plusieurs voyages à Saint-Martin de Candes<ref group=Dico name="Dico-224">Modèle:Harvsp.</ref> ; avant lui, Philippe Auguste et Charles VII avaient effectué le même voyage, mais les raisons de tous ces déplacements royaux ne sont pas connues<ref name="B16"/>. En décembre 1473, Modèle:Nobr confirme de nouveau sa protection royale sur Candes par ses lettres patentes rédigées au Plessis du Parc-lès-Tours<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Les guerres de religion causent d'importants dommages à Candes : en 1562, les troupes de [[Gabriel Ier de Montgommery|Gabriel {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Montgommery]] incendient le chartrier de la collégiale ; cette destruction est à l'origine d'une connaissance très lacunaire de l'histoire antique et surtout médiévale de Candes, presque tous les documents désormais disponibles étant postérieurs à 1562<ref group=Bas>Modèle:Harvsp.</ref>. Ils détruisent également une effigie en cire de Modèle:Nobr, cadeau du roi, qui était conservée dans l'église<ref group=Sav name="Sav-25"/>. En 1568, l'église elle-même est pillée et nombre de statues décorant le porche décapitées, ces mutilations toujours visibles étant souvent, à tort, attribuées à l'époque révolutionnaire<ref group=Bas name="B-29">Modèle:Harvsp.</ref>.

En 1682, Michel Amelot de Gournay, archevêque de Tours, entreprend la construction, à l'ouest du château Vieux qui n'est pas détruit pour autant, d'une nouvelle résidence épiscopale qu'il veut plus confortable. Ce château, démoli un peu plus d'un siècle plus tard, n'a pas laissé de vestiges architecturaux et ne semble figurer Modèle:Incise que sur une aquarelle de la collection Gaignières en 1699Modèle:Sfn.

Village de bateliers puis destination touristique

Révolution française

Photographie en couleurs de portions de muraille défensive prenant appui sur le rocher naturel.
Vestiges de l'enceinte médiévale.

Dès 1779 et quatre ans seulement après sa nomination à la tête de l'archevêché de Tours, [[Joachim François Mamert de Conzié|Modèle:Mgr de Conzié]] demande au roi l'autorisation de vendre la résidence épiscopale du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de Candes pour financer le réaménagement du parc de Grandmont qui vient d'être rattaché au domaine archiépiscopal<ref group=Col>Modèle:Harvsp.</ref> ; c'est chose faite en 1781<ref group=Sav>Modèle:Harvsp.</ref>. Le nouvel acquéreur s'empresse de détruire le château pour le reconstruire en 1820 un peu plus au sud Modèle:Incise ; ce nouvel édifice, baptisé château Neuf, est désormais une résidence privée<ref group=RA name="RA-32">Modèle:Harvsp.</ref>. La vieille enceinte médiévale, déjà partiellement ruinée et considérée comme un symbole de l'Ancien Régime, est abattue dès 1789 et seuls quelques vestiges (portions de courtine, tours) subsistent, au sud de Candes-Saint-Martin comme sur le front de Vienne<ref group=G97>Modèle:Harvsp.</ref>.

En 1791, les biens du chapitre sont saisis, les religieux dispersés et l'église fermée au culte. À ce moment, les revenus des chanoines avoisinent les Modèle:Unité par an<ref group=Sav name="Sav-25">Modèle:Harvsp.</ref>. L'un des chanoines ayant refusé de prêter serment à la Constitution civile du clergé, il est arrêté le Modèle:Date- et rejoint un convoi de près de Modèle:Nobr royalistes transférés de Saumur à Bourges entre le 2 et le Modèle:Nobr de la même année<ref>Modèle:Article.</ref>. Candes se ressent de la proximité de l'Anjou, où les soutiens aux royalistes sont puissants ; en 1793, cinq habitants sont arrêtés pour avoir hissé le drapeau blanc en haut de l'église et abattu l'arbre de la liberté<ref group=Bas>Modèle:Harvsp.</ref> et, la même année, le maire et cinq conseillers municipaux sont suspendus pour Modèle:Citation<ref> Modèle:Lien web.</ref>. En 1798, le curé de Candes est dénoncé comme Modèle:Citation<ref> Modèle:Lien web.</ref>. L'église est finalement rouverte en 1802<ref group=G97>Modèle:Harvsp.</ref> mais les Modèle:Nobr qui existaient jusqu'alors, réparties sur l'ancien territoire paroissial, sont désaffectées<ref group=Sav>Modèle:Harvsp.</ref>.

Apogée de la batellerie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Photographie en couleurs d'une plaque émaillée portant une liste de villes et de distances exprimées en kilomètres.
Plaque indicatrice de distances fluviales depuis Candes.

C'est encore une fois la position particulière de Candes-Saint-Martin, au confluent d'une Loire navigable sur une grande partie de son cours et d'une Vienne que les bateaux peuvent remonter jusqu'à Châtellerault, qui fait du village un port important de la navigation fluviale<ref group=G97 name="G97-123"/> comme en témoigne une plaque scellée dans un mur de l'ancien port et qui indique les distances de navigation sur la Loire<ref group=Dico>Modèle:Harvsp.</ref>,Modèle:Note .

Photographie en couleurs d'une maison en tuffeau à étage.
Demeure de Paul-Désiré Trouillebert.

Ce rôle, déjà attesté dans l'Antiquité, reste important tout au long de l'histoire du village et connaît son apogée après la Révolution : transitent par Candes les vins et les autres produits agricoles produits localement comme les poires tapées ou les pruneaux de Tours, la pierre de taille extraite des coteaux de la Loire ou l'ardoise angevine, le sel de GuérandeModèle:Note et les poissons bretons, les céréales poitevines ; le transport fluvial des voyageurs est également actif. Les commerces liés à l'entretien et à la réparation des bateaux ainsi qu'au ravitaillement des mariniers de passage prospèrent aussi<ref group=Col>Modèle:Harvsp.</ref>. L'avènement du chemin de fer, qui arrive à Tours depuis Paris en 1846, atteint Saumur en 1848 puis Nantes en 1851, ruine la batellerie de Loire ; les bateaux à vapeur disparaissent en 1863<ref group=G97 name="G97-123"/> et tout trafic commercial cesse sur cette portion de la Loire en 1913 avec un ultime chargement de tuffeau de Montsoreau à Chinon<ref group=Col>Modèle:Harvsp.</ref>. Les bateliers candais, au lieu de transporter le vin de Touraine, se reconvertissent alors eux-mêmes dans sa production et arrivent à surmonter la crise du phylloxéra dans les dernières décennies du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group=Dico name="Dico-220/> ; d'autres activités, entièrement tributaires du transport fluvial comme l'exploitation des carrières de tuffeau cessent. La population de Candes, (Modèle:Nobr) sous Louis-Philippe, baisse alors dramatiquement (Modèle:Nobr en 1932). C'est, en contrepartie, également au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que l'intérêt pour le site de Candes se manifeste ; des artistes comme Paul-Désiré Trouillebert, Albert Robida ou les frères Adolphe et Émile Rouargue viennent dans le village pour le peindre ou le dessiner ; ils s'y installent même parfois<ref group=G97 name="G97-124">Modèle:Harvsp.</ref>.

==== Candes-Saint-Martin aux {{#switch: e

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Photographie en couleurs d'une cabane en planche à côté de laquelle se trouve le tambour d'un treuil.
Treuil de l'ancien bac et cabane du passeur.

Les anciennes carrières de tuffeau sont, un temps, réutilisées comme caves pour la production de champignon de couche, mais cette activité s'éteint au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle tout comme la pêche en Loire, le dernier professionnel cessant son activité en 1975<ref group=Dico name="Dico-222"/>.

Les deux conflits mondiaux de 1914-1918 et 1939-1945 font respectivement dix et deux victimes dans la population masculine de Candes<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les 19 et Modèle:Date-, les Cadets de Saumur Modèle:Incise participent à la défense de la Loire face à l'avancée de l'armée allemande<ref>Modèle:Lien web.</ref>, l'un de leurs postes étant installé sur les hauteurs de Candes<ref>Modèle:Article.</ref> ; des éléments du [[6e régiment de cuirassiers|Modèle:Nobr de cuirassiers]] interviennent également, depuis Candes, dans la défense des ponts sur la Loire sur ce secteur<ref>Modèle:Article.</ref>.

L'époque à laquelle un bac est utilisé pour la première fois pour traverser la Vienne à Candes n'est pas connue, mais cette pratique date au moins de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group=RA name="RA-31">Modèle:Harvsp.</ref>. À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, plusieurs systèmes de bacs de succèdent<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> mais, en 1966, alors que la décision de construire un pont est déjà prise car le trafic croissant l'impose, le bac de Candes, à bout de souffle, doit être retiré du service sans attendre l'ouverture du pont qui n'intervient que trois ans plus tard, marquant un tournant dans le réseau des voies de communication candaises<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Photographie en couleurs d'une rivière sur laquelle passe un bateau-promenade ; baigneurs en arrière-plan.
Activités de loisirs à Candes-Saint-Martin.

Depuis 1959, l'église de Candes ne possède plus de desservant attitré. Un prêtre officie pour l'ensemble des communes de la paroisse Sainte-Jeanne-d'Arc dont fait partie la commune. Sur place toutefois, des séminaristes et des prêtres de la communauté Saint-Martin participent à la liturgie<ref group=G97 name="G97-125">Modèle:Harvsp.</ref>.

Aux {{#switch: e

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}}

}}, Candes-Saint-Martin cherche à promouvoir son image historique, liée à saint Martin, et patrimoniale auprès du grand public, afin de développer les activités liées au tourisme. C'est ainsi que la commune choisit en 1949 de se rebaptiser « Candes-Saint-Martin », décision entérinée par décret du Modèle:Date-<ref group=G97 name="G97-125"/>. Ceci se traduit également par l'adhésion du village à l'association des Plus Beaux Villages de France<ref>Modèle:Lien web.</ref>, comme Modèle:Nobr communes françaises<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ainsi que par la participation de la commune à l'édition 2016 de l'émission de télévision française Le Village préféré des Français sur Modèle:Nobr, aux côtés de douze autres villages français, Candes-Saint-Martin représentant la région Centre-Val de Loire<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le risque d'un village réduit à l'état de musée, au détriment de la vie locale, est pourtant évoqué<ref group=G97 name="G97-125"/>.

Quelques dates de l'histoire de Candes-Saint-Martin. <timeline> DateFormat = yyyy ImageSize = width:1100 height:auto barincrement:45 PlotArea = left:15 right:15 bottom:30 top:15

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 # Époques
 bar:Timeperiod color:Timeperiod shift:(0,0)
 from:start till:end color:gris # Arrière plan
 from:-58 till:-49 shift:10 text:"Conquête de~la Gaule" 
 from:370 till:397 shift:-32 text:"Épiscopat~de Martin"
 from:475 till:477 shift:40 text:"476 : fin de~l'Empire romain"
 from:853 till:903 text:"Incursions normandes~sur la Loire" 
 from:1170 till:1250 text:"Mise en chantier des grandes~églises gothiques de Touraine"
 from:1562 till:1598 text:"Guerres de Religion"
 from:1789 till:1799 text:"Révolution~française"
 from:1939 till:1945 text:"Seconde~Guerre mondiale


 # Évennements
 #alignement →
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 barset:Timeperiod2
 #alignement →
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 from:-14 till:20 shift:(5) text:"ponts antiques"
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 from:386 till:388 shift:(5) text:"fondation de~la paroisse"
 from:396 till:398 shift:(5) text:"397 : mort de Martin"
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 from:450 till:500 shift:(5) text:"aménagements mérovingiens"
 #alignement →
 # Recommencer l'indentation en haut
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 from:840 till:860 text:"v.850 : collège~de chanoines"
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 from:1175 till:1250 text:"collégiale~Saint-Martin"
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 from:1470 till:1477 shift:5 text:"visites de~Louis XI"
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 from:1485 till:1525 text:"château Vieux"
 #alignement →
 # Recommencer l'indentation en haut
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 from:1562 till:1568 text:"dégâts des~guerres de Religion"
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  from:1680 till:1685 text:"nouveau~château" 
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  from:1788 till:1790 text:"commune~de Candes"
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  from:1839 till:1841 text:"1840 : classement~ de la collégiale"
 #alignement →
 # Recommencer l'indentation en haut
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  from:1819 till:1821 text:"château Neuf"
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  from:1790 till:1850 text:"âge d'or de~la batellerie"
  from:1948 till:1950 text:"1949 : commune de~Candes-Saint-Martin"
width:25 fontsize:S textcolor:black anchor:from align:left color:green
  from:1968 till:1970 text:"1969 : pont~moderne"
 </timeline>

Modèle:Coloré Quelques dates de l'histoire de France et de la Touraine
Modèle:Coloré Histoire politique et religieuse de Candes-Saint-Martin Modèle:Coloré Histoire architecturale de Candes-Saint-Martin

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Candes-Saint-Martin est située dans l'arrondissement de Chinon du département d'Indre-et-Loire.

Lors du recensement de 1793, la commune de Candes apparaît rattachée au canton de Candes qui dépend du district de Chinon jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX (Modèle:Date) portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Chinon dépendant de l'arrondissement de Chinon<ref name=Cassini/>. Elle prend le nom de Candes-Saint-Martin en 1949. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton s'étend, passant de 15 à Modèle:Nobr<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la [[Quatrième circonscription d'Indre-et-Loire|Modèle:4e circonscription d'Indre-et-Loire]].

Jusqu'à la fin 2009, Candes-Saint-Martin se trouvait dans la juridiction du tribunal d'instance de Chinon. La réforme de la carte judiciaire mise en place le Modèle:Date- a supprimé cette structure et depuis lors, le tribunal d'instance de Tours est compétent pour l'ensemble du département. Ainsi, Candes-Saint-Martin relève donc en 2016<ref> Modèle:Lien web.</ref> : du tribunal d'instance, du tribunal de grande instance, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Tours ; de la cour d'assises d'Indre-et-Loire, également à Tours ; du tribunal paritaire des baux ruraux de Saumur ; de la cour d'appel et du tribunal administratif d'Orléans ; de la cour administrative d'appel de Nantes.

Intercommunalité

Candes-Saint-Martin faisait partie de la communauté de communes de la Rive gauche de la Vienne (CCRGV), intercommunalité créée le Modèle:Date- qui regroupait environ Modèle:Unité.

L'article 35 de la loi Modèle:N° du Modèle:Date-<ref>Modèle:Légifrance sur Légifrance.</ref> « de réforme des collectivités territoriales » prévoit d'achever et de rationaliser le dispositif intercommunal en France, et notamment d'intégrer la quasi-totalité des communes françaises dans des EPCI à fiscalité propre, dont la population soit normalement supérieure à Modèle:Unité.

Dans ce cadre, la CCRGV et deux autres intercommunalités ont fusionné, formant le Modèle:Date- la communauté de communes Chinon Vienne et Loire (Modèle:Nobr), dont la commune est désormais membre, et qui exerce ses compétences dans les domaines du développement culturel, économique, social, sportif et touristique de son territoire, de la scolarité, de l'enfance et de la jeunesse, du logement, de l'environnement et du transport ainsi que de la voirie<ref group=CC>Modèle:Lien web.</ref>.

Comme toutes les communes d'Indre-et-Loire, Tours exceptée, Candes-Saint-Martin est adhérente, aux termes de l'arrêté préfectoral en date du Modèle:Date- du syndicat intercommunal d'énergie d'Indre-et-Loire (SIEIL). Cette structure contrôle et coordonne l'ensemble des concessionnaires opérant en Indre-et-Loire dans le domaine de la distribution de gaz et d'électricité ; elle intervient également sur le renforcement des réseaux de distribution d'électricité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Candes-Saint-Martin fait également partie de plusieurs syndicats mixtes intercommunaux, directement ou par l'intermédiaire de la Modèle:Nobr : syndicat mixte d'adduction d'eau potable (SMAEP) de Montsoreau Candes (gestion des ressources en eau potable)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, syndicat mixte de collecte et de traitement des ordures ménagères (SMICTOM) du Chinonais (collecte et traitement des ordures ménagères)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, mais également SI Cavités 37 (recensement et suivi des cavités naturelles ou artificielles et des risques qu'elles entraînent), SATESE 37 (gestion des installations d'assainissement individuel) et Syndicat mixte de gestion du parc naturel régional Loire Anjou Touraine<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article détaillé

Si, depuis quinze ans, les électeurs candais montrent leur préférence pour le candidat de la droite lors des scrutins législatifs, leur comportement est beaucoup plus variable dans les autres élections sur la même période<ref group=alpha name="Réserve"/>.

Élection présidentielle de 2017

En 2017, au deuxième tour des élections présidentielles, Emmanuel Macron (En marche !), élu, a obtenu 64,62 % des voix et Marine Le Pen (FN), 35,38 %. Le taux de participation s'est élevé à 79,38 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Élection municipale de 2014

Modèle:Article détaillé

Le nombre d'habitants au recensement de 2010 étant compris entre 100 et 500, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de 11<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.

Lors des élections municipales de 2014, les Modèle:Nobr municipaux ont été élus dès le premier tour ; le taux de participation était de 83,33 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Stephan Pinaud représente la commune au sein du conseil communautaire de la communauté de communes Chinon Vienne et Loire<ref group=CC>Modèle:Lien web.</ref>.

Liste des maires

Modèle:Article détaillé

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Politique de développement durable

La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2009<ref>FICHE | Agenda 21 de Territoires - Candes-Saint-Martin, consultée le 27 octobre 2017</ref>.

Eau potable et assainissement collectif

Le SMAEP de Montsoreau Candes a mis en place une délégation de service public avec la compagnie Veolia Eau pour les six communes d'Indre-et-Loire et de Maine-et-Loire (Modèle:Unité en 2014) qui le composent<ref group=CC name=eau>Modèle:Lien web.</ref>. Deux forages sur la commune de Montsoreau, profonds respectivement de 6 et Modèle:Nobr et exploitant la nappe captive à la limite entre les couches géologiques du Sénonien et du Turonien<ref>Modèle:Lien web.</ref>, assurent l'approvisionnement en eau potable de l'ensemble des abonnés.

Depuis le mois de juin 2014, et après des travaux d'extension du réseau communal de collecteModèle:Note, les eaux usées issues de Candes-Saint-Martin sont prises en charge par la station d'épuration de Turquant, d'une capacité de Modèle:Unité (équivalent-habitant) à boues activées, avec rejet des eaux épurées en Loire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Traitement des déchets

Le SMICTOM du Chinonais se charge de la collecte des déchets et assure leur traitement. Déchets ménagers, recyclables ou non, sont collectés en porte-à-porte de manière hebdomadaire. Les autres déchets font l'objet d'un apport volontaire en conteneurs dans la commune ou en déchèterie sur la commune de Chinon<ref group=CC>Modèle:Lien web.</ref>.

Finances locales

Le tableau ci-dessous présente l'évolution de la capacité d'autofinancement, un des indicateurs des finances locales de Candes-Saint-Martin, sur une période de onze ans<ref name="ALIZE">Modèle:Lien web.</ref> :

Capacité d'autofinancement (CAF) à Candes-Saint-Martin de 2005 à 2015
Résultats exprimés en €/habitant.
Strate : communes de moins de Modèle:Nombre appartenant à un groupement fiscalisé.
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
Candes-Saint-Martin 74 155 -13 106 117 134 225 258 238 145 170
Moyenne de la strate 180 209 224 215 209 203 240 252 239 201 191

Modèle:Graphique polygonal CAF de Candes-Saint-Martin Modèle:Coloré CAF moyenne de la strate
Ordonnées du graphique : valeurs de la CAF exprimées en €/habitant.

Au cours des onze dernières années, la capacité d'autofinancement de la communeModèle:Note est toujours inférieure ou très proche de la valeur moyenne de la strate ; elle est même légèrement négative en 2012. Le « résultat comptable »Modèle:Note, très variable selon les années, est le plus souvent inférieur à celui de la strate, étant même négatif en 2007. Le fonds de roulementModèle:Note , toujours positif, fluctue de manière importante autour de la moyenne de la strate<ref group=alpha name="Réserve">Ces commentaires, qui ne reposent pas sur une analyse statistique des données présentées, n'ont qu'une valeur strictement indicative.</ref>.

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe

Les habitants de Candes-Saint-Martin sont les Candais<ref name="G37"/>.

Les registres paroissiaux expriment, avant la Révolution française, les populations en nombre de feux. Pour la paroisse de Candes, la population est de Modèle:Nobr en 1687 et de Modèle:Nobr en 1789, dernière année où cette méthode de recensement est utilisée<ref group=Dico name="Dico-220"/>.

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Soldes de variation annuelle de la population de Candes-Saint-Martin
exprimés en pourcentages.
1968 - 1975 1975 - 1982 1982 - 1990 1990 - 1999 1999 - 2008 2008 - 2013
Taux de variation annuel de la population Augmentation + 0,3 % Baisse - 0,1 % Baisse - 1,2 % Baisse - 0,8 % Baisse - 0,3 % Augmentation + 0,7 %
Solde naturel - 0,4 % - 0,2 % - 0,4 % + 0,3 % - 0,1 % - 0,3 %
Solde migratoire + 0,6 % + 0,2 % - 0,7 % - 1,1 % - 0,2 % + 1,1 %

Entre 1836 et 1931, Candes-Saint-Martin perd 70 % de sa population ; la baisse est très régulière. À partir des Modèle:Nobr et jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la population reste globalement stable même si des fluctuations ponctuelles sont observées. L'évolution de la population candaise sur la période de 1968 à 2011 reflète principalement celle du solde migratoire dont les valeurs sont toujours supérieures au solde naturel<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=alpha>En raison des valeurs arrondies à la première décimale fournies par l'Insee, les totaux peuvent paraître inexacts.</ref>,<ref group=alpha name="Réserve"/>.

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 22,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 43,2 % la même année, alors qu'il est de 27,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 51,89 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,91 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Enseignement

Candes-Saint-Martin se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Chinon.

Un regroupement pédagogique intercommunal assure la scolarisation primaire des enfants des communes de Candes-Saint-Martin, Saint-Germain-sur-Vienne et Thizay. Dans ce cadre, Saint-Germain-sur-Vienne accueille les élèves de maternelle et de cours préparatoire, Candes-Saint-Martin ceux du cours élémentaire (CE1 et CE2), et Thizay les élèves de cours moyen (CM1 et CM2)<ref group="CC">Modèle:Lien web.</ref>. Au niveau secondaire, la scolarité des enfants candais se poursuit dans les établissements de Chinon<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou de Saumur<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Depuis la Modèle:Nobr et le redécoupage des zones de vacances scolaires, les élèves bénéficient des mêmes dates de vacances, qu'ils soient scolarisés en Indre-et-Loire ou en Maine-et-Loire, ce qui n'était pas le cas auparavant<ref>Modèle:Article.</ref>.

Un service de transport scolaire entre Candes-Saint-Martin et le lieu de scolarisation des élèves est mis en place par la Modèle:Nobr<ref group=CC>Modèle:Lien web.</ref>.

Vie culturelle et sportive

Photographie en couleurs d'un casier vitré rempli de livres, en bord de rue.
Boîte à livres.

Équipements collectifs

Le village dispose d'un terrain de tennis. Une boîte à livres, casier accessible au public où chacun emprunte et dépose librement des ouvrages, est installée dans la rue principale de la commune<ref group=CC name="éco"/>.

Manifestations culturelles et festivités

En période estivale, dans le cadre des « flâneries de Candes », la circulation dominicale est interdite dans le bourg pour permettre aux visiteurs de découvrir plus facilement le patrimoine bâti du village et les activités de ses artisans<ref>Modèle:Article.</ref>.

Une foire est toujours organisée le Modèle:Nobr, jour de la Saint-Martin et fête patronale<ref group=Dico name="Dico-224"/> et un concours de confitures, dont 2015 voit la vingtième édition, a lieu à l'automne<ref>Modèle:Article.</ref>.

Sécurité

Depuis le départ de la brigade de gendarmerie de Candes en 1924, qui avait autrefois ses quartiers au Château VieuxModèle:Sfn, les brigades de proximité sont situées à Chinon ou Fontevraud-l'Abbaye pour les plus proches<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Santé et services d'urgence

Aucun professionnel de santé n'exerce à Candes-Saint-Martin. Les médecins généralistes les plus proches sont situés à Fontevraud-l'Abbaye ou à Avoine, qui propose également les services de plusieurs médecins spécialistes au sein d'un pôle pluridisciplinaire<ref group=CC name="santé">Modèle:Lien web.</ref>.

Les pôles hospitaliers les plus proches de Candes-Saint-Martin sont ceux de Saumur<ref>Modèle:Lien web.</ref> (environ Modèle:Nobr) ou de Chinon qui regroupe l'hôpital François-Rabelais et la clinique Jeanne-d'Arc<ref group=CC name="santé"/> (environ Modèle:Nobr).

Un centre de secours principal, composé de pompiers professionnels, est installé à Chinon<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Culte

Le territoire de la commune dépend de la paroisse de Sainte-Jeanne d'Arc en Chinonais au sein du doyenné de Chinon, lui-même partie de l'archidiocèse de Tours. En 2016, l'église Saint-Martin de Candes est l'un des vingt-et-un lieux de culte de cette paroisse ; des offices y sont célébrés en alternance avec les autres églises paroissiales<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Économie

Revenus et fiscalité

En 2015, le revenu fiscal médian par ménage est de Modèle:Euro, alors que la moyenne départementale s'établit à Modèle:Euro et que celle de la France métropolitaine est de Modèle:Euro<ref name="InseeRev2015" group=Insee> Modèle:Lien web.</ref>. Le revenu médian net déclaré par foyer fiscal est de Modèle:Unité en 2012<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref>.

Emploi

Les deux tableaux ci-dessous présentent les chiffres-clés de l'emploi à Candes-Saint-Martin et leur évolution de 2008 à 2013<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref> :

Structure de la population active de Candes-Saint-Martin (37)
en 2008 et 2013.
Candes-Saint-Martin 2008 Candes-Saint-Martin 2013 Évolution
Population de 15 à 64 ans 134 139 Augmentation + 3,7 %
Actifs (en %) 77,6 71,2 Baisse - 8,2  %
dont :
Actifs ayant un emploi (en %) 68,7 64,0 Baisse - 6,8 %
Chômeurs (en %) 9,0 7,2 Baisse - 20,0 %
Évolution de l'emploi à Candes-Saint-Martin (37) en 2008 et 2013.
Candes-Saint-Martin 2008 Candes-Saint-Martin 2013 Évolution
Nombre d'emplois dans la zone 43 45 Augmentation + 4,6 %
Indicateur de concentration d'emploi 45,7 48,1 Augmentation + 5,2 %

La population potentiellement active de Candes-Saint-Martin est restée relativement stable sur la période considérée, mais le taux d'actifs a baissé. Le taux de chômage, au sens de l'Insee, a fortement baissé. Puisque le nombre d'emplois disponibles dans la commune augmente faiblement en cinq ans mais que sur la même période le pourcentage d'actifs résidant dans la commune diminue, l'indicateur de concentration d'emploi subit une augmentation<ref group=alpha name="Réserve"/>.

En 2013, 74,5 % des actifs résidant à Candes-Saint-Martin travaillent en dehors de la commune, aucune précision sur la localisation de leur lieu de travail n'étant fournie par l'Insee<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref>.

Tissu économique

Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées en 2013 à Candes-Saint-Martin selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés<ref group=Insee name="economie">Modèle:Lien web.</ref> :

Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2013.
Total % 0
salarié
1 à 9
salariés
10 à 19
salariés
20 à 49
salariés
50 salariés
ou plus
Ensemble 44 100 37 7 0 0 0
Agriculture, sylviculture et pêche 5 14,1 4 1 0 0 0
Industrie 6 13,6 6 0 0 0 0
Construction 0 0,0 0 0 0 0 0
Commerce, transports, services divers 31 70,5 27 4 0 0 0
dont commerce et réparation automobile 4 9,1 4 4 0 0 0
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 2 4,5 0 2 0 0 0
Champ : ensemble des activités.

Deux entreprises supplémentaires se sont créées sur la commune en 2014, dans le domaine du commerce, des transports, et des services divers<ref group=Insee>Modèle:Lien web.</ref>.

Les entreprises installées à Candes-Saint-Martin sont toutes de petite taille, aucune d'entre elles n'employant plus de Modèle:Nobr. Modèle:Nobr, près de 70 % des emplois proposés dans les établissements de Candes-Saint-Martin relèvent de la sphère présentielle<ref group=Insee>Modèle:Lien web.</ref>, c'est-à-dire que les biens et services qu'ils produisent sont destinés en majorité à satisfaire les besoins locaux, des habitants ou des touristes<ref group=Insee>Modèle:Lien web.</ref>.

Agriculture

Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Candes-Saint-Martin, observées sur une période de Modèle:Unité<ref> Modèle:Lien web.</ref> :

Évolution de l’agriculture à Candes-Saint-Martin (37)
entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Nombre d’exploitations 16 9 4
Équivalent Unité de travail annuel 21 7 6
Surface agricole utile (SAU) (ha) 198 249 279
Cheptel (nombre de têtes) 35 22 31
Cultures permanentes (ha) 36 17 16
Superficie moyenne d’une exploitation (ha) 12,4 27,7 69,8

L'agriculture candaise observe une évolution comparable à celle rencontrée dans d'autres communes : diminution du nombre d'exploitations et augmentation de leur superficie moyenne. Le cheptel est réduit et constitué principalement de petits troupeaux de vaches laitières. Les prairies du bec de Vienne ne sont généralement pas exploitées par des agriculteurs résidant dans la commune, mais par des éleveurs de Beaumont-en-Véron ou de Savigny-en-Véron qui y installent leur bétail. Les cultures permanentes mentionnées dans le recensement général agricole sont constituées par des vergers et des vignes<ref group=Dico name="Dico-220"/>.

Industrie, artisanat et commerces

Les artisans candais interviennent surtout dans le domaine artistique (peinture, poterie et céramique, tournage sur bois, etc.). Les commerçants proposent des produits locaux, ou offrent des possibilités de restauration. Les commerces et services de proximité proposés sur place, parmi lesquels une agence postale communale, sont peu nombreux<ref group=CC name="éco"/>. Pour pouvoir disposer d'une offre élargie, les résidents candais doivent se rendre à Fontevraud-l'Abbaye, ou dans les villes importantes les plus proches que sont Chinon et Saumur.

Services et tourisme

Les services liés au tourisme sont développés à Candes-Saint-Martin qui dispose d'un camping et de plusieurs possibilités d'hébergement en gîtes ou en chambres d'hôtes mais qui propose également des services orientés vers les activités de loisirs, comme des promenades en bateau (toue cabanée) sur la Vienne<ref group=CC name="éco">Modèle:Lien web.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Site du patrimoine mondial

Le territoire communal de Candes-Saint-Martin est inscrit dans le Val de Loire entre Sully-sur-Loire et Chalonnes, inscrit en 2000 au titre du patrimoine mondial par l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) pour ses paysages, ses lieux historiques, ses monuments et ses activités agricoles<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lieux et monuments

Patrimoine protégé au titre des monuments historiques

Carte localisant par des numéros de repères renvoyant au texte des édifices remarquables dans une ville.
Localisation des monuments historiques sur un plan de Candes-Saint-Martin.

L'église collégiale (1) des {{#switch: XIII

 | e | er | = 
   {{#switch: XIII
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}, fortifiée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et restaurée à plusieurs reprises jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Inventaire général du patrimoine culturel, Modèle:Base Mérimée, consultée le 12 avril 2016.</ref>,<ref group=Dico name="Dico-223">Modèle:Harvsp.</ref>, est classée au titre des monuments historiques en 1840<ref group=MH>Modèle:Base Mérimée, notice consultée le Modèle:Nobr.</ref>. Cette église de pèlerinage est très fortement inspirée par le style gothique de l'Ouest mais la richesse de sa décoration Modèle:Incise et les aménagements fortifiés qui lui ont été ajoutés en font un édifice singulier dont la succession des phases de construction et l'interprétation du décor sont toujours discutés.

Le château Vieux des archevêques de Tours (2) est construit du {{#switch: e

 | e | er | = 
   Modèle:S mini{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini siècle
 | 
   Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècleXVII

}} en remplacement d'un château fort disparu. Inscrit au titre des monuments historiques en 1971<ref group=MH>Modèle:Base Mérimée, notice consultée le Modèle:Nobr.</ref>, il est jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle une résidence estivale des archevêques de Tours ; sans être démoli, il est alors remplacé par un nouveau château.

Le château Neuf ou nouveau logis, (3), inscrit au titre des monuments historiques en 1977, remplace après la Révolution française un second château construit à partir de 1682<ref group=MH>Modèle:Base Mérimée, notice consultée le Modèle:Nobr.</ref> et qui remplit la même fonction de résidence épiscopale. Un portail en plein cintre surmonté de mâchicoulis donne accès à sa cour et un avant-corps en arc de cercle de sa façade nord s'avance sur la terrasse.

L'hôtel de la prévôté (4), des {{#switch: e

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}}, inscrit au titre des monuments historiques en 1951 pour ses façades et toitures<ref group=MH>Modèle:Base Mérimée, notice consultée le Modèle:Nobr.</ref>, était le siège du tribunal local jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sous la présidence de l'un des chanoines, élevé au rang de prévôt. Une tourelle d'escalier accompagne sa façade nord.

À proximité de la collégiale, quatre maisons ou demeures des {{#switch: e

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}}

}} sont également inscrites en 1951. Le Vieux Logis de Candes (5) du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle possède une tourelle d'escalier à vis de pierre<ref group=MH>Modèle:Base Mérimée, notice consultée le Modèle:Date-.</ref>. Une maison du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (6) possédait, jusqu'à l'agrandissement de ses baies, des chapiteaux Renaissance ; ils ont disparu mais subsistent encore les moulures encadrant les [[Œil-de-bœuf|Modèle:Latin]] et la porte<ref group=MH>Modèle:Base Mérimée, notice consultée le Modèle:Date-.</ref>. Une autre maison du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (7), fut de 1769 jusqu'à la Révolution le presbytère de l'égliseModèle:Note ; située au nord de cette dernière, elle conserve sa tourelle d'escalier dont la toiture a disparu<ref group=MH>Modèle:Base Mérimée, notice consultée le Modèle:Date-.</ref>. Construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et remaniée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une maison canoniale (8) a servi de presbytère après la Révolution ; sa façade ouest est percée d'une fenêtre romane et elle possède, donnant sur sa cour intérieure, une tourelle d'escalier en pierre<ref group=MH>Modèle:Base Mérimée, notice consultée le Modèle:Date-.</ref>.

Le moulin cavier du Puits-Saint-Michel (9), d'un type fréquent dans l'ouest de la Touraine et en Anjou, est encore en bon état, rue du Puits-Saint-Michel<ref group=Dico name="Dico-224"/>, même s'il a perdu sa hucherolleModèle:Note et ses ailes ; il a fonctionné jusqu'en 1877. Le logement du meunier, contigu au moulin, est lui aussi préservé. Le moulin est inscrit depuis le Modèle:Date-<ref group=MH>Modèle:Base Mérimée, notice consultée le Modèle:Nobr.</ref>.

Autre patrimoine bâti remarquable

Une borne moderne, copie d'un cippe antique et dont l'emplacement est mentionné sur une carte de 1774, est installée en limite des trois communes de Candes-Saint-Martin, Fontevraud-l'Abbaye et Montsoreau depuis la construction de la route contournant le village. Les inscriptions qu'elle porte rappellent l'existence antique des trois cités des Turons, des Andécaves et des PictonsModèle:Sfn.

La maison de la garnison, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle mais très remaniée ultérieurement, est intégrée au système défensif médiéval de Candes sur l'ancienne route de Fontevraud, au niveau de la porte de Torché. Elle a servi de casernement pour la garnison de la ville. Elle conserve la trace de la porte piétonne qui permettait de franchir l'enceinte et de l'une des tours couronnées de mâchicoulis qui flanquaient celle-ci<ref group=RA name="RA-17">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Inventaire général du patrimoine culturel, Modèle:Base Mérimée.</ref>.

La maison-Dieu ou aumônerie, route de Compostelle, était au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle un hospice accueillant malades et pèlerins<ref group=Sav>Modèle:Harvsp.</ref>.

Fondée par un des chanoines de Candes dix ans avant la Révolution, la maison de charité, également dite maison du chanoine, est un lieu où se fait alors l'instruction des jeunes filles sous la conduite de religieuses de la congrégation des Sœurs de la Providence de Saumur<ref>Modèle:Article.</ref> ; ces dernières assurent également les soins aux indigents de la paroisse<ref group=Bas name="B-29"/>. Une fois passé l'épisode révolutionnaire, des religieuses y poursuivent leur activité jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, se limitant à l'aide médicale à partir de 1905<ref group=Col>Modèle:Harvsp.</ref>.

Les bâtiments de plusieurs fabriques de pruneaux de Tours existent toujours, dont l'une dans la rue principale du village ayant employé jusqu'à quarante personnes à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et dont les deux fours de séchage sont préservés, mais cette production a totalement disparu localementModèle:Sfn.

Un pont, dit féodalModèle:Sfn et daté du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Inventaire général du patrimoine culturel, Modèle:Base Mérimée.</ref>, enjambe l'ancien fossé de la ville close au bas de la rue de la Douve. Deux autres ponts, reliant le château à son parc situé en dehors de l'enceinte médiévale, enjambent cette rue, comme celui qui jouxte la tour l'Enfant ou tour d'Aubigny. Construite en 1490 mais largement remaniée ultérieurement, cette tour gardait l'une des portes de la ville, plus spécialement réservée à l'usage des châtelains<ref group=RA name="RA-12"/>.

Les ruines d'un ancien moulin-tour, appelé moulin de la Pelouse ou moulin du Panorama, surplombent le village. Déjà dépourvu de sa toiture en 1936, l'édifice supporte un canon de la DCA allemande pendant la Seconde Guerre mondiale<ref group=Col>Modèle:Harvsp.</ref>. Il n'en reste qu'un pan de mur<ref group=Dico name="Dico-224"/> ; le site est aménagé en table d'orientation vers le panorama du confluent.

Patrimoine naturel

Parc naturel régional

Depuis 1996, sur deux départements (Indre-et-Loire et Maine-et-Loire) et deux régions (Centre-Val de Loire et Pays de la Loire), Modèle:Nobr dont Candes-Saint-Martin sont engagées jusqu'en 2020 au sein du parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine pour préserver et promouvoir les patrimoines paysager, architectural, faunistique, floristique, historique et culturel<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

ZNIEFF et sites du réseau Natura 2000

Candes-Saint-Martin est également intégrée, à des degrés divers, à trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) et à trois sites du réseau Natura 2000 dont les territoires se recoupent partiellement.

La ZNIEFF du bocage du Véron de Modèle:2e et de Modèle:NobrModèle:Note, sur cinq communes d'Indre-et-Loire dont Candes-Saint-Martin, regroupe sur plus de Modèle:Unité des biotopes de prairies limitées par des arbres têtards dont l'une des plantes caractéristiques est la Fritillaire pintade (Fritillaria meleagris)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La Loire tourangelle est une ZNIEFF continentale de Modèle:Nobr ; sa superficie de près de Modèle:Unité est répartie sur Modèle:Nobr qui jalonnent le cours de la Loire ; sa fonction de corridor écologique est importante pour de nombreuses espèces végétales ou animales comme la Sterne pierregarin (Sterna hirundo)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La ZNIEFF continentale de Modèle:NobrModèle:Note concerne une superficie d'un peu plus de Modèle:Nobr centrée sur l'île Boiret, une île de la Vienne à proximité de son confluent ; une plante aquatique, Ceratophyllum submersum, appelé Cornifle submergé, Cératophylle submergé ou encore Cératophylle inerme, a élu domicile dans ses eaux, comme dans quelques rares autres sites de la région Centre-Val de Loire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le territoire de Candes-Saint-Martin est partiellement couvert par deux sites du réseau Natura 2000 créés dans le cadre de la directive oiseaux. Le site de la vallée de la Loire d'Indre-et-Loire est une zone de protection spéciale (ZPS) de plus de Modèle:Unité sur Modèle:Nobr d'Indre-et-Loire bordant la Loire ; une vingtaine d'espèces d'oiseaux y sont observées dont l'Aigrette garzette (Egretta garzetta) dont des populations distinctes y nichent ou y hivernent<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur plus de Modèle:Unité, le site des basses vallées de la Vienne et de l'Indre est lui aussi organisé en ZPS sur Modèle:Nobr. Onze des espèces visées par la directive oiseaux y sont recensées, comme la Cigogne noire (Ciconia nigra) qui y observe des haltes lors de ses migrations<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le site Natura 2000 de la Loire de Candes-Saint-Martin à Mosnes est créé en application de la directive habitats. Près de Modèle:Unité sont concernés sur Modèle:Nobr. Dix habitats remarquables y sont identifiés qui abritent une faune et une flore variée, comme le Saumon atlantique (Salmo salar)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Coloré : ZNIEFF et sites Natura 2000 ; trait Modèle:Coloré : limites communales de Candes-Saint-Martin.

Autres éléments remarquables du patrimoine naturel

Le Castor d'Europe (Castor fiber), réintroduit en Loir-et-Cher au milieu des années 1970 a progressivement colonisé l'ensemble du cours de la Loire dans le département d'Indre-et-Loire puis a remonté ses affluents (rive gauche avant tout). C'est ainsi qu'en 2014 sa présence est avérée au niveau de Candes-Saint-Martin, tant sur la Vienne que sur la Loire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Patrimoine gastronomique

Onze produits bénéficient d'une appellation d'origine protégée / appellation d'origine contrôlée s'ils sont élaborés sur le territoire communal de Candes-Saint-Martin. Ces produits sont le fromage Sainte-Maure de Touraine et dix vins tranquilles ou effervescents, rouges, rosés ou blancs. L'agneau du Poitou-Charentes, le bœuf du Maine et les rillettes de Tours produits à Candes-Saint-Martin bénéficient pour leur part d'une indication géographique protégée, tout comme Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Saint Martin (316-397), évêque de Tours, est mort à Candes.

Pierre Leclerc de Courcelles, auteur d'une rhétorique française et de plusieurs ouvrages en vers, est né à Candes au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La date de sa mort n'est pas connue<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Paul-Désiré Trouillebert (1829-1900), artiste peintre, a réalisé de nombreux tableaux du village, où il avait installé son atelier et son domicile, et des environs<ref group=Sav name="S-28">Modèle:Harvsp.</ref>.

Henri Dutilleux (1916-2013), compositeur, a habité la commune et l'école de Candes-Saint-Martin porte son nom depuis 2008<ref>Modèle:Article.</ref>.

Philatélie

Modèle:Média externe Le Modèle:Date-, La Poste émet un carnet de dix timbres-poste Croix-Rouge française - la Loire (réf Yvert BC837) à validité permanente au tarif lettre verte. L'un d'eux (réf Yvert A843), intitulé « Candes-Saint-Martin », représente une vue aérienne stylisée du confluent de la Loire et de la Vienne avec le village de Candes-Saint-Martin.

Littérature et cinéma

René Boylesve situe l'intrigue de son roman La Leçon d'amour dans un parc, paru en 1902, dans un lieu fictif mais tout proche de MontsoreauModèle:Note et dont le parc est la restitution fidèle de celui du château Neuf de Candes<ref group=G97 name="G97-124"/>.

La collégiale de Candes-Saint-Martin a servi de décor au tournage de scènes du film franco-italien de Bernard Borderie, Hardi ! Pardaillan, sorti en 1964<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Héraldique

Modèle:Article connexe

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Bibliographie

Modèle:Légende plume

Publications consacrées à l'histoire et la géographie de Candes-Saint-Martin

Publications consacrées à la géographie, à l'histoire et au patrimoine de la Touraine

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes

Modèle:Références Modèle:Références

Cartes

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Références

Modèle:Références

Modèle:Références

Modèle:Références

  • [Collectif], Candes-Saint-Martin à travers les âges, 1994 (réed. 1996)

Modèle:Références

  • Henri Bas (abbé), Candes, 1921

Modèle:Références

  • Jean-Mary Couderc (dir.), Dictionnaire des communes de Touraine, 1987

Modèle:Références

  • Pierre Gourdin, Candes-Saint-Martin au cours des âges, 1997

Modèle:Références

  • Stéphanie Philippon et Matthieu Gaultier, Candes-Saint-Martin et ses cimetières : évolution de son organisation spatiale, depuis l’Antiquité jusqu’à l’époque Moderne (Région Centre, Indre-et-Loire), 2014

Modèle:Références

  • P.-A. Savette, Candes, notice historique, 1935

Modèle:Références

  • Autres sources

Modèle:Références

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