Bécherel

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Homophone

Modèle:Infobox Commune de France

Bécherel est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne.

Peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année, légale en {{#expr:Modèle:Population de France/dernière année+3}}.</ref>, elle fait partie depuis 2014 des communes de Rennes Métropole. Elle est la commune la moins étendue du département.

Labellisée Petite Cité de caractère, la vieille ville a conservé un bel ensemble de maisons anciennes des Modèle:S mini-, {{#switch: XVIII

 | e | er | = 
   {{#switch: XVIII
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}, puis est devenue une cité du livre à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Géographie

Entre Rennes et Dinan, Bécherel domine la vallée de la Rance. Bâtie sur une colline à Modèle:Unité d'altitude, elle est une ancienne place forte dont quelques vestiges subsistent. Des rues aux vieilles maisons en granit rappellent le passé de la cité : on y cultivait le lin et y filait le plus beau fil de Bretagne. Du jardin du Thabor la vue s'étend vers Dol-de-Bretagne, Dinan et Combourg.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Patrimoine paysager

Le village de Bécherel est situé au sein des collines de Bécherel, à la limite entre les bassins versants de la Rance et du Meu. Ces collines forment en fait un plateau, dont le nord est marqué par une crête étroite qui dessine de petites collines. Le village occupe la plus haute de ces collines ; le point culminant est occupé par le Parc du château de Caradeuc, qui forme un belvédère au-dessus des vallons de Saint-Thual. Bécherel, comme les autres bourgs de ce terroir, est construit à flanc de la colline qu'elle occupe presque entièrement. Plus bas, on trouve un habitat de fermes isolées, alternant avec des cultures céréalières parfois entourées de bocage<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'habitat pavillonnaire tend à s'étendre autour du bourg, les parcelles agricoles à s'étendre et le bocage à disparaître. L'urbanisation modérée devient un élément prégnant du paysage<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Transport

Depuis le Modèle:Date-, à la suite de son entrée dans Rennes Métropole, la commune est desservie par le réseau STAR par la Modèle:Nobr : Miniac-sous-Bécherel ↔ Bécherel ↔ La Chapelle-ChausséeLanganRomillé ↔ Rennes (Villejean - Université), ainsi que la Modèle:Nobr du réseau régional BreizhGo qui effectue uniquement les montées et descentes de voyageurs depuis et vers Dinan/Dinard.

Le bourg est traversé du sud-ouest au nord-est par la D20, qui la relie à La Baussaine et Tinténiac. Cette route se croise en bordure nord-est de la commune avec la D27 et la D68, qui conduisent vers le sud-est à La Chapelle-Chaussée et vers le nord-ouest vers Longaulnay, et, plus loin via la D2, vers Evran et Dinan.

Cadre géologique

Modèle:Article connexe

Fichier:Batholite mancellien.svg
Carte géologique du Massif armoricain, avec au nord-est le batholite mancellien et ses nombreux plutons de granite cadomien (Lanhélin, Bécherel, Louvigné, Vire, Avranches…). Ce batholite dessine une ellipse de Modèle:Unité (d'Alençon à la Rance) sur Modèle:Unité (de Vitré à Vire)<ref>Gérard Bellion, Paul Dadet et al., Carte géologique de la France au 1/50000 Fougères 13-17, éditions du BRGM, 1981, Modèle:P..</ref>. Par souci de clarté, toutes les auréoles de métamorphisme ne sont pas représentées.

Géomorphologiquement, Bécherel est localisée dans le domaine nord armoricain (domaine qui se suit depuis le Trégor jusqu'au Cotentin et se poursuit sous le bassin de Paris), dans la partie orientale du Massif armoricain qui est le résultat de trois chaînes de montagne successives. Le site géologique de Bécherel se situe plus précisément sur un massif granitique cadomien, pluton limité au sud et au nord par un bassin sédimentaire essentiellement briovérien. Ce massif de Hédé-Bécherel fait partie d'un ensemble plus vaste, le batholite mancellien<ref>De Modèle:Langue, nom latin de la région du Maine, domaine structural de la partie nord-est du Massif armoricain dénommé en 1949 par le géologue Pierre Pruvost. Cette province magmatique est caractérisée par un Précambrien récent au sein duquel se sont mis en place des granitoïdes intrusifs antérieurement au dépôt des terrains paléozoïques ; ce domaine surélevé a été épargné par les transgressions marines du Cambrien.</ref>,<ref>Jonin M., 1981 – Un batholite fini-précambrien, le batholite mancellien (Massif armoricain, France), thèse de doctorat-ès-Sciences naturelles, Brest : université de Bretagne occidentale, 338 p.</ref>, qui est le témoin le plus occidental des plutons mancelliens et flanque au Nord le synclinorium paléozoïque du Ménez—Bélair (partie centrale d'une unité plus vaste, le synclinorium médian armoricain)<ref>F. Paris, P. Jegouzo, J. Estéoule-Choux, Carte géologique de Caulnes Modèle:N° (IGN 11-17), éditions du BRGM, 1977, Modèle:P..</ref>. Le territoire bécherellais est ainsi constitué d'un plateau de Modèle:Unité d'altitude moyenne, correspondant au massif granitique occidental (allongé est-ouest<ref>Cet allongement résulte en partie de la tectonique cassante varisque.</ref>, de Modèle:Unité de long et 2 à Modèle:Unité de large) qui représente un des apex affleurants du batholite mancellien, et au Nord et au Sud, d'un plateau de Modèle:Unité d'altitude moyenne, correspondant à ce bassin sédimentaire<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

L'histoire géologique de la région est marquée par la chaîne dite « cadomienne » (du nom latin de Caen, Cadomus) vieille d’environ Modèle:Nombre d'années. À la fin du Précambrien supérieur, les métasédiments briovériens environnants (grès, schistes, micaschistes) sont fortement déformés, plissés et métamorphisés par le cycle cadomien. Cette chaîne montagneuse, qui devait culminer à environ Modèle:Unité, donne naissance à des massifs granitiques (batholite côtier nord-trégorrois, granite de Saint-Brieuc, immense batholite mancellien formé de nombreux plutons granitiques) produits par le surépaississement crustal. Ces intrusions vers Modèle:Nombre d'années<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Pasteels P., Doré F. (1982) - Age of the Vire-Carolles granite. In: G.S. Odin (ed,), Numerical dating in Stratigraphy, 2, 784-790.</ref>, de magmas granitiques issus du vaste batholite mancellien, développent un métamorphisme de contact : le refroidissement des masses granitiques à des températures de l'ordre de Modèle:Unité et à des profondeurs de l'ordre de Modèle:Unité dans l'écorce terrestre, font que les schistes briovériens, tendres et friables, sont transformés par « cuisson », variable selon la distance du massif granitique : intense et forte à proximité, cette cuisson donne les cornéennes, roches dures et compactes ; moindre et atténuée à quelques kilomètres du massif, elle donne des schistes tachetés (d'où une double auréole de cornéennes et de schistes tachetés dans le bassin sédimentaire)<ref>Ces deux roches métamorphiques sont exploitées dans la carrière du Gué-Morin à Vieux-Vy-sur-Couesnon. Modèle:Citation. Cf Modèle:Ouvrage.</ref>. Ce thermométamorphisme développé par l'intrusion du granite a ainsi provoqué la cristallisation de minéraux nouveaux (biotite, andalousite), soulignant l'ancien litage sédimentaire. Ces deux roches magmatique (granite) et métamorphique (cornéenne, schiste tacheté) affleurent à la suite de longs processus d'érosion qui ont aplani les reliefs anciens<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le vaste développement des roches thermométamorphiques montre que ce granite présente un « toit » plus ou moins parallèle à la surface topographique actuelle. Il est d'ailleurs probable que le massif de Bécherel et de Dingé se relient en profondeur à celui de Lanhélin<ref name="F. Paris, Modèle:Opcit, p. 5">F. Paris, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>.
L'arénisation<ref>La fraction fine de l'arène est principalement constituée de kaolinite.</ref> de ce granite a vraisemblablement débuté au Pliocène, sous l'action de climats tempérés chauds et humides, et se poursuit encore actuellement mais sous forme atténuée. L'altération a également transformé les roches métasédimentaires en formations argilo-sableuses. Enfin, au Plio-quaternaire, les roches du substratum sont localement recouvertes par des dépôts récents issus de l’action du vent (lœss), de mouvements et transports sur les versants (colluvions), et des cours d'eau (alluvions)<ref>F. Paris, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>.

Pétrographiquement, le granite de Bécherel représente une granodiorite quartzique à texture grenue, au grain moyen (minéraux de quartz, feldspath et mica noir de 2 à Modèle:Unité), avec biotite, cordiérite altérée (en pinite) et un peu de pyrite disséminée ; le géologue y observe une fréquence de petites enclaves schisteuses du Briovérien métamorphique, ainsi que d’enclaves quartzeuses. Le cisaillement nord-armoricain affecte le granite de puissants filons quartzeux, en sus de la cataclase ou de la bréchification<ref name="F. Paris, Modèle:Opcit, p. 5" />. La région est traversée par un champ filonien de dolérites dont Modèle:Citation.

Économiquement, l'exploitation des roches locales a donné lieu à l'existence de nombreuses carrières (granite non comme roche ornementale mais pour moellons et pour granulat provenant de l'arènes, filons quartzeux et cornéennes principalement pour l'empierrement). Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>.

Touristiquement, les principaux aspects de la géologie du Nord de Rennes peuvent être abordés au cours de promenades géologiques qui permettent d'observer sur un espace réduit du territoire bécherellais, des roches d'âge et de nature différents, témoins de phénomènes géologiques d'ampleur (magmatisme, tectogenèse, métamorphisme, érosion…)<ref name="Bretagne passage 96" />.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,6 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,6 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,5 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,5 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Quiou », sur la commune du Quiou, mise en service en 1985<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Bécherel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (78,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (78,6 %), zones agricoles hétérogènes (17 %), prairies (3 %), terres arables (1,1 %), forêts (0,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Attestations anciennes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.


  • Becherel en 1150 ;
  • Becherel en 1281 ;
  • Becherello en 1371.

Modèle:Article connexe Le nom de la localité est attesté sous sa forme actuelle dès 1150<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Il existe de nombreux hameaux un peu partout au nord de la France, du type Bécherelle, Bécheret (Ain, Saint-Trivier ; Eure-et-Loir, Bécherel en 1670 ; Marne, Conflans, de Bécherele vers 1146, etc.), Béchereau, Becquerel(le) (forme normanno-picarde). Ce type toponymique, étant donné sa répartition, n’est pas un dérivé du vieux norrois bekkr « ruisseau » et cela, contrairement à ce qu'affirme un historien<ref>Jean-Christophe Cassard, Le siècle des Vikings en Bretagne, éditions Jean-Paul Gisserot, 1996, p. 110 (lire en ligne)[1]</ref>,<ref group="Note">En outre, aucun toponymiste ne mentionne une « toponymie viking » en Bretagne, car il s'agit en réalité de termes romanisés issus, certes, parfois du vieux norrois (cf. la Hogue, le Homme, les Mielles), mais qui se sont diffusés à partir du Duché de Normandie au moment de son expansion. Il est en outre assez significatif de constater qu’il y en a aucun dans la région de Nantes, où l'on sait par ailleurs qu'une communauté viking s'est maintenu assez longtemps pour y diffuser quelques techniques maritimes et leurs noms d’origine scandinave.</ref>. Il a été bien étudié par les toponymistes depuis Auguste Vincent et son emploi en toponymie n'est pas attesté avant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il s’agit soit d’un dérivé, double suffixation -er-el, de bec au sens français du terme avec une valeur topographique, qui a pu aussi servir à désigner des moulins<ref>Auguste Vincent, Toponymie de la France, Bruxelles, 1937, 418 p.; reprint Gérard Montfort, 1984.</ref> ou encore du nom de personne fréquent Bécherel, dérivé de Bec(q) également patronyme, et qui signifie « celui qui a la parole facile, allant jusqu’à la médisance » (cf. la phrase de Villon « il n’est de bon bec que de Paris ») et dont l'emploi comme nom de lieu de manière absolue correspond à une pratique généralisée en toponymie<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.</ref>. Ernest Nègre suggère un emploi direct de l’oïl *becherel « bavard », d’après becquerelle, forme féminine, il attribue directement cet adjectif à un surnom de moulin<ref>Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, volume 2, Droz, 1991, p. 1341, n° 24965.</ref>.

Histoire

Moyen Âge

La région de Bécherel formait au haut Moyen Âge le pagus Orcheus, un pays historique qui était un pagus, c'est-à-dire une subdivision administrative de la Domnonée<ref>Philippe Jouët et Kilian Delorme, "Atlas historique des pays et terroirs de Bretagne", Skol Vreizh, 2007, Modèle:ISBN.</ref>.

En 1124, Alain de Dinan reçoit en partage la terre de Bécherel et y fait élever, dominant la vallée, un château en pierre autour duquel se développe la cité. En 1168, Henri II Plantagenêt, roi d'Angleterre, s'empare de la ville et la fait fortifier.

Sa situation stratégique, en haut d'un promontoire rocheux qui permet de surveiller jusque vers Dinan au nord, en fait l'objet des convoitises pendant les guerres du Moyen Âge. Elle est assiégée quatre fois entre le Modèle:S mini- et le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècles<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, notamment pendant la guerre de Succession de Bretagne : les Anglais, alliés de Jean de Monfort, l'occupent.

En avril 1353, Arnoul d'Audrehem effectue une chevauchée jusqu'à ses abords puis se replie à Combourg. La garnison de Bécherel le suit discrètement, puis envahit subitement et par surprise la ville alors que les troupes françaises se reposent. Plusieurs de ces derniers sont tués, mais la plupart sont faits prisonniers. Arnoul parvient à fuir, et quelques jours plus tard il est de retour à Combourg. La garnison de Bécherel l'apprend et s'avance vers cette ville, espérant renouveler le haut fait d'armes précédent, mais tombe dans une embuscade tendue par Bertrand du Guesclin, qui voit rapidement ses forces renforcées de celles d'Arnoul. Nombre d'Anglais sont tués, leur capitaine, Hugues de Calverly, est fait prisonnier. Du Guesclin est adoubé sur ce champ de bataille<ref>Livre "Mémoires à l'Académie des inscriptions et belles lettres - Étude sur la vie d'Arnoul d'Audrehem, maréchal de France", année 1883.</ref>.

En 1363, Charles de Blois et du Guesclin l'assiègent, mais Jean de Montfort rassemble des troupes et vient les contre-assiéger. Les deux parties décident de régler leur différend sur les landes d'Évran, mais des évêques interviennent et un partage de la Bretagne est décidé entre les Monfort et les Blois.

En avril 1371, Olivier V de Clisson met à nouveau le siège devant la ville toujours occupée par les Anglais. Il est rejoint en août par Du Guesclin. En 1373, le château fort est encore assiégé par les Français, qui l'occupent en 1374.

Époque moderne

En 1419, Anne de Laval, baronne de Bécherel, fait restaurer les fortifications de la ville, mais au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la place tombe en ruine. Entre le Modèle:S mini- et le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, grâce à la culture et au tissage du lin et du chanvre, la cité est prospère. Le blocus continental imposé par Napoléon et la concurrence du coton vont cependant mener au déclin de ces cultures.

Révolution française

La population de la commune est favorable aux changements apportés par la Révolution française, surtout après la fin de la Terreur. À partir de 1795 la principale fête révolutionnaire est celle célébrant l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI, accompagnée d’un serment de haine à la royauté et à l’anarchie<ref>Louis Dubreuil, « Fêtes révolutionnaires en Ille-et-Vilaine », in Annales de Bretagne, volume 21, tome 4, 1905, Modèle:P..</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Le Marchand 69 - BECHEREL - La Gare du Tramway.JPG
Bécherel fut desservi par une ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique des Tramways d'Ille-et-Vilaine qui la reliait à Rennes de 1902 à 1947.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la création d'une tannerie, d'une galocherie et d'une usine de fabrication de machines agricoles relance l'économie locale.

En 1833 une école mutuelle, sous la direction d'un instituteur qui est issu de l'École normale de Rennes, ouvre à Bécherel<ref>Gilbert Nicolas, "Instituteurs entre politique et religion", éditions Apogée, 1993, Modèle:ISBN.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

En 1914, une laiterie ouvre ses portes et fonctionne jusqu'en 1971. En 1978, la commune adhère à l'association des Petites Cités de caractère de Bretagne.

Implantée depuis 1986, une association culturelle locale, Savenn Douar, « le terre-plein » en français, lance l'idée de faire une Cité du Livre, dans ce village alors en désertification, s'inspirant de l'exemple de Redu en Belgique<ref>Modèle:Article</ref>,<ref name="Télégramme2014">Modèle:Article</ref>,<ref name="LM2023">Modèle:Article</ref>. Dans un premier temps, une fête du livre est organisé à Pâques, en 1989, avec des échoppes provisoires. Puis cette fête se pérennise et dans les années qui suivent, plusieurs libraires, bouquinistes, cafés-lecture et artisans des professions du livre s'installent définitivement à Bécherel<ref name="Télégramme2014" />,<ref name="LM2023" />.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Circonscriptions de rattachement

Bécherel appartient à l'arrondissement de Rennes et au canton de Montauban-de-Bretagne depuis le redécoupage cantonal de 2014. Avant cette date, elle était le chef-lieu du canton de Bécherel.

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la troisième circonscription d'Ille-et-Vilaine, représentée depuis Modèle:Date par Claudia Rouaux<ref>Elle remplace François André décédé en cours de mandat</ref> (PS-NUPES). Sous la [[Troisième République (France)|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:|  }} }} République]], elle appartenait à la circonscription de Montfort et de 1958 à 1986 à la [[première circonscription d'Ille-et-Vilaine|Modèle:1re circonscription]] (Rennes-Nord).

Intercommunalité

Les dix communes du canton de Bécherel ont créé en 1990 le syndicat intercommunal pour le Développement du Pays de Bécherel qui s'est transformé le Modèle:Date- en communauté de communes du Pays de Bécherel<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Celle-ci a été dissoute au Modèle:Date- et Bécherel, ainsi que Romillé, Langan, La Chapelle-Chaussée, Miniac-sous-Bécherel ont intégré Rennes Métropole<ref>Modèle:Lien web.</ref>, <ref>Modèle:Article.</ref>.

Institutions judiciaires

Sur le plan des institutions judiciaires, la commune relève du tribunal judiciaire (qui a remplacé le tribunal d'instance et le tribunal de grande instance le Modèle:1er janvier 2020), du tribunal pour enfants, du conseil de prud’hommes, du tribunal de commerce, de la cour d’appel et du tribunal administratif de Rennes et de la cour administrative d'appel de Nantes.

Administration municipale

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 500 et 1 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 15<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article détaillé Modèle:...

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Elu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Éducation

Il y a dans la commune de Bécherel une école maternelle publique, située 2 chemin de la Roncette, ainsi qu'une école élémentaire privée sous contrat, l'école Notre-Dame, 29 rue de la Libération<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Pour l'enseignement secondaire public, la commune est rattachée au collège Jacques-Prévert de Romillé et au lycée René-Cassin de Montfort-sur-Meu<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Santé

La commune dispose d'un cabinet médical, d'une pharmacie, d'un cabinet vétérinaire et d'un service d'ambulances, ainsi que d'infirmières<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'hôpital le plus proche est le centre hospitalier de Pontchaillou à Rennes. Y sont également installés un ostéopathe, ainsi qu'une maison de retraite<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Cultes

La commune relève de la paroisse catholique Saint-Joseph de La Tour. La messe anticipée du dimanche est célébrée à l'église paroissiale Notre-Dame tous les samedis soir à Modèle:Heure. Une troménie y a également lieu tous les Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La communauté israélite la plus proche est située à Rennes<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Il y a des communautés protestantes à Rennes<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Dinard et Saint-Malo<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sports

Bécherel a un club de football existant Modèle:Passage évasif évoluant en Division 2 de district<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune comporte, Terrains de football,de tennis, ainsi que diverses associations sportives, parmi lesquels des clubs de VTT, de yoga, de judo, de tir à l'arc et une école de danse<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Économie

Le village se désertifiait, la population déclinait et de nombreuses maisons étaient à vendre lorsque l'activité autour du livre a été créée à la fin des années 1980<ref name="LM2023" />. Depuis, cette nouvelle activité a créé une nouvelle dynamique, et se maintient sur la durée<ref>Modèle:Article</ref>. Même si les revenus sont limités, aucun nouveau commerce autour du livre n’a déposé le bilan pour l'instant, peu ont changé de propriétaire et progressivement une nouvelle génération succède souvent aux fondateurs des différents établissements<ref name="LM2023" />.

Culture et patrimoine

Lieux et monuments

La commune ne compte aucun bâtiment protégé au titre des monuments historiques. Cependant, on y voit de nombreux bâtiments anciens, et la commune appartient au réseau des Petites Cités de caractère bretonnes.

Parmi eux, les restes des anciennes fortifications médiévales : subsistent en effet une partie des remparts urbains et les ruines de l'ancien donjon construit par le seigneur de Dinan au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les anciennes portes, dites porte Berthaut et porte Saint-Michel, ont été détruites au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le village de Bécherel abritait autrefois un prieuré bénédictin, dépendant de l'abbaye de Marmoutiers et fondé par Rolland de Dinan en 1164<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>. L'église paroissiale Notre-Dame est l'héritière de l'église priorale mentionnée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle comprend un clocher-porche dont les premiers niveaux ont été construits au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le reste de l'église priorale a été entièrement détruit et reconstruit en 1866 sous la direction de Jacques Mellet. La flèche du clocher a été construite par Arthur Regnault en 1898<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans l'église, on trouve deux cuves baptismales qui remontent aux {{#switch: XVII

 | e | er | = 
   {{#switch: XVII
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVII|-| – | XVII }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVII|-| – | XVII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}<ref name=":1">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Du prieuré subsiste également la chapelle Saint-Jacques, reconstruite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, aujourd'hui transformée en maison d'habitation<ref name=":0" />.

Le village accueillait un autre établissement religieux : une maison fondée en 1705 pour accueillir des retraites spirituelles, et confiée en 1720 à la congrégation des sœurs de Saint-Thomas de la Villeneuve. Le bâtiment qui accueillait les retraites est agrandi et presque entièrement reconstruit au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les religieuses quittent les lieux en 1973 ; le bâtiment accueille aujourd'hui une maison de retraite pour personnes âgées<ref name=":1" />.

En outre, la vieille ville offre un bel ensemble de maisons anciennes des Modèle:S mini-, {{#switch: XVIII

 | e | er | = 
   {{#switch: XVIII
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}. Dix-sept de ces maisons ont fait l'objet d'une étude par le service de l'inventaire général du patrimoine culturel en 1983-1984. Elles sont situées rue de la Filanderie, rue de la Chanvrerie, rue de la Beurrerie, place de la Croix, place Alexandre Jehanin, porte et rue Saint-Michel et chemin de la Coquerie. Trois seulement sont construites en pan de bois ; la plupart sont bâties en granite beige, caractéristique de Bécherel ; à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le granite bleu des carrières du Hinglé (Côtes-d'Armor) y est associé pour les portes et fenêtres<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les plus notables sont :

  • La maison du Gouverneur, 1 rue de la Filanderie, construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est le seul bâtiment de la ville en tuffeau.
  • L'ancienne hostellerie de l'Écu de Laval, 3 rue de la Filanderie, a été construite aux {{#switch: XVII
 | e | er | = 
   {{#switch: XVII
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVII|-| – | XVII }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVII|-| – | XVII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}. Elle est l'un des rares exemples de construction en pans de bois à Bécherel.

Près de l'ancienne maison de tisserand se trouve le lavoir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":1" />.

La croix du cimetière, cerclée et à cupules, pourrait remonter au Moyen Âge. Une croix similaire se trouve dans la commune voisine de Plouasne<ref name=":1" />. Le jardin du Thabor occupe les lieux de l'ancien cimetière.

Enfin, dans les actuels faubourgs de la ville, la ferme des Saules a été construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Équipements culturels

La commune de Bécherel dispose d'une bibliothèque, située square du Docteur-Lambert, ouverte Modèle:Heure par semaine.

Un théâtre y a été construit en 1937 par le curé de la paroisse, l'abbé Monnier, sur sa fortune personnelle. S'y produisent notamment les troupes ArtComédia et Théâtre Berloul.

Un lieu d'accueil et de médiation, la Maison du Livre et du Tourisme, abrite un accueil, un espace de médiation sur l'histoire de Bécherel, une salle d'exposition et un auditorium de quatre-vingts places<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Bécherel, Cité du Livre

La commune, Cité du Livre, accueille une quinzaine de librairies et de bouquinistes, ainsi que d'autres professions et artisans d'art dans le domaine du livre.

Créée par Colette Trublet en 1989, « Savenn Douar »<ref>Site de Bécherel, cité du livre</ref> association loi 1901, a pour objectif de mettre en place une entreprise culturelle en milieu rural afin de créer une dynamique favorable à la création d'emplois pour revitaliser le centre ancien de Bécherel qui se désertifiait depuis les années 1960.

En 1989, la première fête du Livre, et le projet de « Bécherel, Cité du Livre » est lancé, avec dépôt de la marque à l'INPI. Trois librairies sont ouvertes, dont celle de l'association. Une relieuse et un bouquiniste indépendants de l'association s'installent dans la ville, suivis l'année suivante par des libraires et bouquinistes. En 1993, une nouvelle association est créée, le comité de concertation pour le développement de Bécherel Cité du Livre. Elle prend en charge l'organisation des activités culturelles et des événements. La création de la Maison du Livre et du Tourisme en 2011 témoigne de la reconnaissance du rôle de la Cité du Livre dans le développement local<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Chaque année, la Fête du Livre de Bécherel se déroule le week-end de Pâques, et outre la quinzaine de libraires et bouquinistes ouverts toute l'année, un marché du livre a lieu tous les premiers dimanches de chaque mois. D'autres rendez-vous festifs ont lieu tout au long de l'année : la Nuit du Livre en août, Lire en Fête en octobre, et Trésors de Bécherel en décembre<ref>Groupement des Professionnels du Livre de Bécherel</ref>.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason communeCe sont les armes de la famille de Dinan, premiers seigneurs de Bécherel au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Articles connexes

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail