Gahard

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Modèle:Infobox Commune de France

Gahard est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine, en région Bretagne, peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année, légale en {{#expr:Modèle:Population de France/dernière année+3}}.</ref>.

Géographie

Du point de vue de la richesse de la flore, Gahard fait partie des communes du département possédant dans leurs différents biotopes un nombre important de taxons, soit 442 pour une moyenne communale de Modèle:Nobr et un total départemental de Modèle:Unité (Modèle:Nobr). Plus que ce nombre, il faut considérer Modèle:Nobr à forte valeur patrimoniale (total de 207) ; Modèle:Nobr protégés et 28 appartenant à la liste rouge du Massif armoricain (total départemental de 237)<ref>Louis Diard, La flore d'Ille-et-Vilaine, Atlas floristique de Bretagne, Rennes, Siloë, 2005, carte p. 170.</ref>.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Fichier:Map commune FR insee code 35118.png
Carte de la commune.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 2,2 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,1 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,4 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Feins Sa », sur la commune de Feins, mise en service en 2005<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Gahard est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (52,4 %), prairies (27,9 %), terres arables (12,7 %), forêts (5,5 %), zones urbanisées (1,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes ecclesia de Guahardo en 1093<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, Guaart en 1197, Gahardeium en 1248, Gahart en 1273, Guahardum en 1516Modèle:Référence à confirmer<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Histoire

Moyen-Âge et Temps modernes

Modèle:Section à sourcer Très ancienne fondation bretonne, le prieuré Saint-Exupère de Gahard tombe, sans doute avant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle entre les mains d'un seigneur laïc qui y exerce une autorité sans partage. En 1030, elle dépend d'un certain Guetehenoc qui, en accord avec son suzerain, abandonne ses droits à l'abbaye tourangelle de Marmoutier. Une communauté d'habitants originale se constitue peu à peu autour des religieux, jouissant de nombreux privilèges ainsi que d'une quasi indépendance spirituelle et temporelle.

Le préfet de Bretagne Pierre Mauclerc (1213-1237) se reconnaît lui-même incapable de lever des hommes sur ce territoire, mais, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Jean V, mécontent de l'attitude des moines envers sa personne, saccage et détruit leur sanctuaire. Cependant, jusqu'à la fin de l'Ancien Régime et à l'exception de quelques restrictions mineures, la paroisse demeure une enclave autonome dans le diocèse, ne relevant que de Rome et n'ayant d'autre seigneur que le prieur. Cette situation exceptionnelle, renforcée par la proximité du grand chemin allant de Rennes à Avranches (Manche), favorise son développement économique.

Quatre foires annuelles témoignent de sa prospérité même si la mise en commande du prieuré provoque un évident déclin du bourg.

Révolution française

En 1778, Mathurin Perrussel (1743-1793) devient notaire et procureur de la juridiction séculière de Gahard. Il acquiert avant sa mort le prieuré de Gahard vendu comme bien national. Son fils aîné Mathurin Anne Perrussel, né en 1767 à Gahard, s'engagea en 1793 dans le Bataillon des volontaires d'Ille-et-Vilaine pour lutter contre l'invasion autrichienne et prussienne ; en octobre 1793, alors qu'il est maire de Gahard, il commande les 500 gardes nationaux (son quartier général est au prieuré de Gahard) qui arrêtent la marche des Vendéens sur Rennes lors de la bataille de Romazy. Il réintègre la magistrature en l'an X, avant d'être révoqué en 1816 ; il meurt en 1828<ref name="r1">Annick Le Douguet, "Crime et justice en Bretagne", Coop Breizh, 2011, Modèle:ISBN.</ref>.

Pendant la Révolution française, la nouvelle commune se déclare fermement en faveur de la république. Un chêne de la liberté est planté dans l'enceinte du prieuré.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Mathurin Ange Perrussel (fils de Mathurin Anne Perrussel), né en 1794 au manoir de la Chellerays, fit une carrière judiciaire comme avocat, puis juge, et fut maire de Gahard en 1852 ; il meurt en 1864 au prieuré de Gahard. Deux de ses fils, Alfred Ange Perrussel (1821-1905) et Jules Urbain Perrussel (1823-1915) firent aussi carrière dans la magistrature, de même que les deux fils de ce dernier, Hervé Georges Perrussel, né en 1860, et Jules Louis Perrussel (1858-1940)<ref name="r1" />.

Un autre chêne de la liberté est inauguré en 1848 sur la place de La Rosière, afin de saluer la proclamation de la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIe{{#if:|  }} }} République. Le terrain sur lequel il est planté est borné en 1900, et un drapeau est installé sur les lieux en 1948.

Jean Robert, instituteur à Gahard, sorti de l'École normale de Rennes en 1842, donna régulièrement le dimanche des conférences d'agriculture aux agriculteurs de sa commune. Il s'agit, d'après le "Journal d'agriculture pratique" du Modèle:Date- d'« enlever au cabaret grand nombre de bons cultivateurs »<ref>Gilbert Nicolas, "Instituteurs entre politique et religion", éditions Apogée, 1993, Modèle:ISBN.</ref>.

À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le maire Jean Morin met en œuvre sa politique en matière d'adduction d'eau, dont témoigne le lavoir situé dans la rue qui porte son nom.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

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Économie

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Lieux et monuments

La commune compte deux monuments historiques :

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}}, inscrite par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Elle contient Modèle:Nobr funéraires de plusieurs familles de la paroisse, notamment Crespel, Rimasson, Brillet et Jolif<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

On trouve également un calvaire du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle dans le cimetière<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Activité et manifestations

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Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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Voir aussi

Modèle:Autres projets

Liens externes

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