Bréal-sous-Montfort

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Modèle:Infobox Commune de France

Bréal-sous-Montfort est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine, en région Bretagne.

Géographie

Localisation

Le centre-ville de la commune de Bréal-sous-Monfort est située à un peu plus de Modèle:Unité de celui de Rennes par la voie express RN 24 Rennes-Lorient. Elle est bordée au Nord et à l'Est par le Meu, affluant de la Vilaine. Les communes voisines sont : Saint-Thurial, Baulon, Goven, Le Verger et Mordelles<ref group="Note">Consulter la carte "Limites administratives" sur Géoportail, onglet "Cartes" en haut à gauche, 'Voir tous les fonds de carte" (https://www.geoportail.gouv.fr/)</ref>. La commune n'est plus limitrophe de celle de Talensac depuis 2012, moment où les limites territoriales entre les communes de Talensac et du Verger ont été modifiées<ref>Arrêté portant modification de limites territoriales entre les communes de Talensac et Le Verger au recueil des actes administratifs.</ref>.

Modèle:Communes limitrophes

Bréal-sous-Monfort n’est limitrophe de Baulon que sur une cinquantaine de mètres. Par contre, la commune n’est pas limitrophe de Chavagne dont la frontière est distante de deux cents de mètres environ.

Traditionnellement, la commune fait partie du Pays pourpre.

Géologie

Le contexte géologique de Bréal-sous-Montfort

La commune de Bréal sous Montfort se situe géologiquement dans le domaine varisque de Bretagne centrale (centre Bretagne et Sud de Rennes). Celui-ci est limité vers le Nord et le Sud par les cisaillements nord-armoricain (CNA et sud-armoricain (CSA). Les domaines voisins sont au Nord le domaine cadomien normano-breton (Saint-Malo – Fougères), et au Sud le domaine varisque ligéro-sénan (Quimper-Angers)<ref name=":5">Modèle:Lien web</ref>.

Sur le plan paléogéographique, le massif armoricain qui s’est formé par des évènements successifs entre 700 à Modèle:Nobr d’années (Ma) à 350 Ma [Histoire] était plus ou moins associé à des paléocontinents (Rodinia, Gondwana...). Se situant près du pôle Sud au début, il est remonté depuis vers sa latitude actuelle<ref name=":6">Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Le domaine où se trouve Bréal est constitué d’un socle cadomien<ref name=":6" /> au-dessus duquel s’est posé une couverture épaisse de roches sédimentaires briovérien à partir de 570 Ma, provenant pour l’essentiel de l’érosion de la chaîne cadomienne du nord-armoricain. Ses sédiments se présentent pour l’essentiel sous forme roches sédimentaires déformées en schistes<ref name=":5" />. Cette sédimentation se poursuit jusqu’au Dévonien il y a 395 Ma<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Quatre grands domaines géologiques à Bréal

En simplifiant la carte géologique<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>, on peut distinguer 4 grands domaines géologiques pour le territoire bréalais.

Bassins des cours d'eau

Sur les abords des rivières et ruisseaux (du Meu, de la Chaise/Chèze, de la Roche, de la Rousselais, de Rohuel), on observe principalement des dépôts fluviatiles (limons, alluvions et colluvions) de périodes plus récentes (Pléistocène, Holocène).

Les parties Nord et Sud

La partie Nord de la commune entre la Chèze/Chaise et le Meu en descendant au Sud jusqu’à une ligne reliant les lieux-dits du Tansement à l’Ouest, le Fougeray, puis le Tertre à l’Est, la roche dominante est formée par des siltites de couleur gris-bleu, gris-vert, brune ou ocre, parfois des grès s’y intercalent. Ses dépôts datant du « Briovérien » forment des lamines (couches fines) ou des bancs (couches).

Dans la partie au Sud de cette ligne on trouve notamment des siltites pourpres du Boël, déformées en schiste, une des trois faciès de la formation de Pont-Réan (Arénig, 470 Ma environ), les deux autres étant le grès de Courouët, souvent de couleur pourpre, et la Poudingue de Montfort.

Une cuesta de Poudingues

Entre ces deux parties Nord et Sud, une cuesta large de 200 à Modèle:Unité environ, s’étend d’Ouest en Est. Elle relie le lieu-dit de la Ménuhais à celui du Tertre, et continue sur le territoire de Goven (Haut-Noyal), dominant la plaine au Nord à une altitude entre 80 et Modèle:Unité. Elle est constituée de Poudingues de Montfort, une autre faciès de la formation de Pont-Réan. À l’Ouest, entre les Perrières, et le Petit Tertre on observe un faciès à graviers de quartz blanc, anguleux, répartis dans une matrice ("ciment" naturel) gréseuse rouge sombre. À l’Est, entre la Haute Hautière et le Haut-Noyal (Goven), on observe un faciès à nombreux galets de grès gris à rouge dans une matrice gréseuse à graviers de quartz blanc.

Sites

Bréal présente quelques affleurements de roches remarquables : Voir dans la partie "Culture locale et patrimoine" - "Sites géologiques remarquables".

Le relief et les paysages

Selon l’Atlas des Paysages d’Ille-et-Vilaine, qui présente des unités de paysages<ref>Modèle:Lien web</ref>, Bréal se situe dans l’extrémité sud-ouest des Plaines du Meu et de la Flume, avoisinées à l’Ouest vers Saint-Thurial par le massif Paimpont-Brocéliande, au Sud vers Goven par les collines de Guichen, à l’Est vers Chavagne par Rennes et ses environs<ref name=":7">Modèle:Lien web</ref>.

Le bourg de Bréal se place au milieu des vastes paysages agricoles de son territoire, à l’exception du secteur entre le bourg et la voie express, fortement urbanisé.

Depuis les Modèle:Unité, voire Modèle:Unité d’altitude aux bords du Meu, le terrain culmine à Modèle:Unité (près de la Hyais) ou à Modèle:Unité au Sud (Les Perrières, Les Milles Fossés) et à l’Est (Le Tansement, La Vigne). L’altitude du bourg atteint Modèle:Unité à la place de la Madeleine. L’espace rural est vallonné avec des altitudes entre 30 et Modèle:Unité. Certaines hauteurs et collines (au Sud de Trébermel, à mi-chemin vers la RD62, sur la route au Nord de la Ténéhais, à la Vigne) offrent des vues lointaines, notamment en direction de Rennes, sur la plaine au Nord, ainsi que sur des vallons boisés de Bréal même<ref group="Note">Utilisation des indications et courbes de niveau de la carte topographique de Géoportail (https://www.geoportail.gouv.fr/#!) et des indicateurs d'élévation Google Earth (https://earth.google.com/web)</ref>.

Les bâtiments de ferme en terre, souvent des longères, parfois transformées en habitations sont encore très présentes sur le territoire bréalais. Au bâti ancien s’associent fréquemment des stabulations et hangars agricoles plus modernes.

Malgré une typologie variée, Bréal-sous-Montfort partage une identité commune du centre avec des villes comme Montfort-sur-Meu ou Plélan-le-Grand. Des maisons de villes aux façades de schiste ou poudingue et de brique, alignées sur la rue principale. Ainsi Bréal fait partie du pays pourpre couvrant l’ancien arrondissement de Montfort. Selon les auteurs de l’Atlas, l’entrée du bourg est « illisible » en venant du Nord sur la RN62. Un premier lotissement récent se trouve même avant la quatre voies Rennes-Lorient et se trouve ainsi séparé du bourg. S’ensuivent des zones d’activités distendues et des habitations alignées sur Modèle:Unité le long la rue de Montfort<ref name=":7" />.

Hydrographie

Le territoire de Bréal est en grande partie défini par des cours d'eau. À cause de la nature du relief du territoire bréalais, les ruisseaux qui le traversent ou délimitent coulent tous vers le Meu au Nord et constituent la partie sud-est de son bassin-versant<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La limite communale occidentale, avec Saint-Thurial est marquée dans sa partie sud par le ruisseau de la Crublais puis par le ruisseau de la Chèze (« Chaise » sur les cartes IGN), qui portait autrefois dans sa partie bréalaise (à partir de l'angle à l'ouest des Petites Barres, Les Longeais en Saint-Thurial) le nom de Francbois parce qu'on plaçait sa source dans l'étang près du lieu-dit éponyme en Saint-Thurial, alors que celle-si se trouve au nord-est du bourg de Plélan-le-Grand<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Cadastre napoléonien - Bréal-sous-Montfort - Plans cadastraux,

Tableau d'assemblage (1824)

https://archives-en-ligne.ille-et-vilaine.fr/thot_internet/FrmSommaireFrame.asp</ref>,<ref name=":20" />,<ref group="Note">Selon Jean Ogée, A. Marteville et P. Varin (1843), Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne. Nouvelle édition. Tome I., Rennes, Mollieux, 1843. https://archive.org/details/bub_gb_Ekk-AAAAYAAJ_2/mode/2up?view=theater, Bréal "est baignée presque sud-nord par la petite rivière du Francbois qui a sa source en Saint-Thurial". Sur la carte Cassini de 1785/1787 (Voir: BNF Gallica https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53095266n/f1.item.zoom) et la carte actuelle de l'IGN (https://www.geoportail.gouv.fr/carte), on peut observer un lieu-dit "Francbois" en Saint-Thurial près de l'étang. Contrairement à l'affirmation de Ogée/Marteville/Varin, la source de la Chèze se trouve en réalité au Nord du bourg de Plélan-le-Grand et alimente l'étang de Saint-Thurial, à partir duquel la Chèze suit son cours.

D'après le Cadastre napoléonien pour Saint-Thurial (Tableau d'assemblage), la rivière portait le nom Chèze dans la partie de Saint-Thurial et un nom alternatif difficile à lire (Le Serzant ?), voir : https://archives-en-ligne.ille-et-vilaine.fr/thot_internet/FrmSommaireFrame.asp</ref>. À partir de Launay-la-Porte, la Chèze traverse le territoire en direction nord-est.

La limite nord de la commune est constituée d'ouest en est d'abord par le ruisseau de Rohuel du côté des communes du Verger et de Talensac. C'est un affluent de la Chèze, un bout du cours inférieur longe la limite communale jusqu'à sa confluence avec le Meu à l'intersection avec la limite communale de Mordelles. Jean Ogée donne les noms de Men, rectifié en Meu dans la deuxième édition de son dictionnaire, et de Flusel<ref>Ogée, Jean, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, Tome 1 1778, https://archive.org/details/dictionnairehist01og/mode/2up, p. 102 - Ogée, Jean, Marteville, A. et Varin, P., Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne. Nouvelle édition. Tome I., Rennes, Mollieux, 1843.https://archive.org/details/bub_gb_Ekk-AAAAYAAJ_2/mode/2up  https://archive.org/details/bub_gb_Ekk-AAAAYAAJ_2/mode/2up?view=theater, p. 31, 103.</ref>. Le Meu forme ensuite la limite avec cette commune jusqu'au lieu-dit les Vaux du Meu, en changeant de direction vers le sud au niveau des étangs de Cramoux.

Une partie de la limite sud est formée dans sa partie orientale par l'étang de la Roche, alimenté par le ruisseau de la Hairie, venant de l'ouest ainsi que du ruisseau de Grosmalon descendant du sud. Cet étang se déverse dans le ruisseau de la Roche qui traverse la partie est du territoire communal jusqu'à sa jonction avec le Meu près du château du Molant au nord-est. Ce ruisseau reçoit au niveau du Cayer le ruisseau de la Rousselais, éponyme du lieu-dit où se situe sa source et qui passe au sud du bourg, puis vers le nord-est jusqu'à sa bouche<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,5 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 3,2 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,6 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,4 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Bréal-sous-Montfort est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Bréal-sous-Montfort, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (41,7 %), terres arables (34,3 %), prairies (8 %), forêts (7,4 %), zones urbanisées (4,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,6 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

Toponymie

Attestations anciennes

Sources du Moyen Âge

Les premières occurrences de Bréal apparaissent dans des actes de la fin du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:|  }} }} et du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elles sont présentées par l’abbé Guillotin de Corson<ref name=":11">Modèle:Ouvrage</ref> dans Le Pouillé historique de l’archevêché de Rennes. Ainsi, ecclesiam de Breal, apparaît dans une liste d’églises données par l’archevêque de Saint-Malo Jean de la Grille/de Châtillon dans une bulle du pape Eugène III de 1152<ref name=":30">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Bulle du pape Eugène III, Eugenius papa reformationem et bona Macloviensis ecclesiai sancit. In : Gallia christiana. Tomus XIV. Paris 1856, Instrumenta Ecclesiae Macloviensis p. 234/235, https://archive.org/details/bub_gb_mA1o9iDCFz0C/page/n707/mode/2up?view=theater&q=Macloviensis</ref> et dans la charte de fondation du chapitre en 1157<ref>Arch. Dép. d’Ille-et-Vilaine, 1 G 262/1, d’après : Anne Lunven, Du diocèse à la paroisse. Évêchés de Rennes, Dol et Alet/Saint-Malo ({{#switch: -

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq:  - |-| – |  -  }}Modèle:S mini- siècle

}}), Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2014, https://books.openedition.org/pur/49302, Chapitre V, §54 et Note 173</ref>. En 1164, le pape Alexandre III confirme aux religieuses de Saint-Georges de Rennes un droit de dîmes decimam in parrochia de Breal<ref name=":11" />. En 1202, elle devaient cependant renoncer aux bénéfices in ecclesia Sancti Maclovii de Breial<ref name=":12">Paul de La Bigne Villeneuve (publication), Cartulaire de l’abbaye de Saint-Georges de Rennes, Rennes, Extrait du "Bulletin et Mémoires de la Société archéologique d'Ille-et-Vilaine", 1876, 540 p. (https://archive.org/details/cartulairedelabb00renn/mode/2up?view=theater), p. 200 et 475 (Index géographique)</ref>. En 1270 et en 1319, il est encore question de l’ecclesiam de Breal<ref name=":30" />,<ref name=":11" />, et de Parouësse de Brehal en 1541<ref name=":26">Bossard, (abbé) Pierre, Dictionnaire topographique du département d'Ille-et-Vilaine, Tome 1, A-E, s.d. (avant 1945, probablement 1er quart du XXe siècle), p. 283. Photocopie réalisé en 1980 du document manuscrit non publié conservé sous la cote 5 Fg 3 aux Archives départementales d’Ille-et-Vilaine, 40 BI 368 USUEL. - L'intérêt et la validité de ce travail est confirmé par Jean-Yves Le Moing, Les noms de lieux bretons en Haute-Bretagne, Spezed, Coop Breizh, 1990, p. 52/53.</ref>.

Le nom de Bréal paraît déjà stabilisé à cette époque des derniers siècles du Moyen Âge. Les noms de certaines paroisses voisines avaient à cette époque encore des formes fluctuantes et différentes du temps présent, selon l'index à la fin de l'ouvrage de Paul de La Bigne Villeneuve<ref group="Note">Paul de La Bigne Villeneuve (1813-1899), juriste, érudit, membre fondateur de Société archéologique et historique d’Ille-et-Vilaine, membre de la Société française d’archéologie et membre correspondant du Comité des travaux historiques et scientifiques. Voir : "Bigne de Villeneuve, Paul de la", sur :

https://broceliande.brecilien.org/Bigne-de-Villeneuve-Paul-de-la</ref>, alors qu'il ne cite qu'une variante mineure pour Bréal (Breial, 1202). Quelques exemples : Gouen pour Goven ; Sancti Turiavi/Saint Turiaff pour Saint-Thurial ; Talencac pour Talensac ; Mauricella/Morzellae/Morzella pour Mordelles ; Cavana/Cavina/Chavaiges pour Chavagne ; Breuz/Breud/Brud pour Bruz ; etc.<ref name=":12" />.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Bréal devient Bréal-sous-Montfort

Avec la Révolution française Bréal devient une commune dotée d'une municipalité et au même moment chef-lieu du canton éponyme<ref>Modèle:Ouvrage</ref> et le reste jusqu'à l'an X (1801/1802). Ce canton appartenait un temps au district de Montfort créé en 1790<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref> et supprimé en 1795. Bréal entre ensuite dans le canton de Plélan-le-Grand regroupé en 1801 avec 4 autres cantons (Bécherel, Saint-Méen, Montfort, Montauban) dans l'arrondissement communal de Montfort<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, supprimé en 1926. Depuis 2014, Bréal-sous-Montfort fait partie du canton du Rheu.

Bréal devient Bréal-sous-Montfort par usage sous le Second Empire<ref name=":25" />. Le nouveau nom apparaît dans certains actes administratifs dès 1863, quand, par un décret impérial, M. [Joseph] Perret est nommé maire de Bréal-sous-Montfort<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, ou en 1868 à la suite d'une délibération du Conseil général d'Ille-et-Vilaine attribuant les moyens financiers pour l'amélioration des routes<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Le journal "Le Messager du Midi" de Montpellier emploie le nouveau nom en 1865 dans un article au sujet de la nomination d'un nouvel instituteur communal à Bréal-sous-Montfort. Le Conseil municipal, au lieu de maintenir un instituteur dans l'enseignement laïque avait opté pour l'enseignement congréganiste, alors qu'il a tout au plus le droit d'émettre un avis<ref>Modèle:Article</ref>.

Mais l'emploi semble encore instable, car d'après un petit ouvrage de 1878 consacré à la géographie du département d'Ille-et-Vilaine, le nom de la commune apparaît encore sans son déterminant (même sur la carte), ou bien comme Bréal-sous-Mordelles (Mordelles étant le chef-lieu du canton éponyme)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Peut-être s'agit-il d'une confusion avec le fait que Bréal relevait du bureau postal de Mordelles. En 1888, Amédée Guillotin de Corson écrit encore Bréal-près-Montfort<ref name=":27">Modèle:Ouvrage</ref>. Dans les registres des décès de la commune consultables aux Archives départementales, un sceau contenant le nom de Bréal-sous-Montfort est utilisé pour la première fois en 1856, à partir de 1861, le maire atteste ce registre dans sa fonction d'officier d'état-civil en tant que "maire de Bréal-sous-Montfort", mais c'est seulement en 1889, sous la [[Troisième République (France)|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:|  }} }} République]], que le nom complet devient usuel dans les actes de décès mêmes<ref>Archives départementales d'Ille-et-Vilaine (https://archives.ille-et-vilaine.fr/fr, Archives en ligne : "Rechercher" - "Archives en ligne" - Accéder au site des archives en ligne"), cotes 10 NUM 35037 204, 10 NUM 35037 209, 10 NUM 35037 237</ref>.

Étymologie

D'après Albert Dauzat, et à sa suite Hervé Abalain, le toponyme Bréal représente la fixation d'un nom commun qui est une forme régionale équivalente au vieux français Modèle:Page h', mot issu du gaulois brogilo (latinisé en brogilum) et qui signifie « petit bois entouré d'une haie ou d'un mur »<ref name="Dauzat">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name=":8">Modèle:Ouvrage</ref>. Le premier émet cependant des réserves par rapport à cette explication<ref name="Dauzat"/>.

Langue régionale

En gallo, Bréal se dit B·ria [br̩ja] selon le site Chubri<ref>Modèle:Lien web</ref>, qui s'appuie sur des sources écrites trouvées à Bréal<ref>Modèle:Article</ref>.

La forme bretonne proposée par l'Office public de la langue bretonne est Breal-Moñforzh<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Histoire

Préhistoire

Pour la période du néolithique, une concentration d'indices d'occupation a été constatée dans le secteur entre Campel et Maxent peut-être jusqu'à Bréal-sous-Montfort. C'est ce que semble être indiqué par une étude géologique citant un inventaire de découvertes anciennes. Cependant, les menhirs les plus proches de Bréal ont été trouvés à Campel et à Maxent<ref>Modèle:Article</ref>, ou encore au confluent de la Seiche et de la Vilaine en Bruz, à Laillé, à Bourg-des-Comptes<ref>Modèle:Article</ref>.

Plusieurs dépôts de l’Age de Bronze ont été découverts dans la région dont un à Bréal-sous-Montfort<ref>BRIARD J. (1965) – Les dépôts bretons et l’Âge du Bronze atlantique, Rennes, 352 p., cité d’après « Le Berre, P et al., Carte géologique de la France – Guer, BRGM Service géologique national, 2009, p. 96. Lire en ligne : http://infoterre.brgm.fr/, document PDF : http://ficheinfoterre.brgm.fr/Notices/0352N.pdf</ref>.

Antiquité gauloise et gallo-romaine

Des vestiges d'habitats gallo-romains

La présence de vestiges gaulois dès les {{#switch: I

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}} , ainsi que gallo-romains du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sur le territoire de Bréal-sous-Montfort est connue depuis le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage</ref> et par des prospections au sol à partir des années 1970 à 1980. À cela s’ajoutent des prospections aériennes des années 1990 qui ont "révélé de nombreux enclos [des époques gauloise et gallo-romaine] à fossés comblés […]" dans le secteur de Bréal-sous-Montfort. "Ces fermes, à l’origine ceinturées par des réseaux de clôtures comprenant des fossés, des talus et des palissades, renfermaient des bâtiments de petites dimensions, construits avec des matériaux périssables (bois, pisé, torchis)."<ref name=":2">GAUTIER M. (1990) – Prospection-inventaire entre Vilaine et Oust, Bulletin d’informations archéologiques, 2, p. 82-83.

Cité d’après « Le Berre, P et al., Carte géologique de la France – Guer, BRGM Service géologique national, 2009, p. 96. Lire en ligne : http://infoterre.brgm.fr/,+document+PDF : http://ficheinfoterre.brgm.fr/Notices/0352N.pdf.</ref> Ce type d'habitat semble avoir été caractéristique pour l'ensemble de l'Armorique et même de la Gaule à la fin de l'âge du fer donc jusqu'à la conquête romaine<ref name=":17">Modèle:Ouvrage</ref>.

Sur le territoire de la commune, plusieurs sites gallo-romains ont été repérés, dont le plus important est celui de la Bouëxière, où un fanum a été identifié<ref>Modèle:Lien web</ref>. La présence éventuelle d'un second fanum pourrait indiquer l'occupation de ce site entre l'âge du fer et l'époque gallo-romaine. Des fouilles y ont été entreprises la première fois en 1848, avec la découverte d'une monnaie à l’effigie de l’empereur romain Probus (232-282). En 1991, des fouilles sont effectuées par une équipe de l'association CERAPAR Centre de Recherches archéologiques du Pays de Rennes dirigée par un archéologue professionnel, à la demande de la DRAC. Un mur a été dégagé portant des enduits peints aux couleurs vives (rouge, vert et noir)<ref>"Bréal-sous-Montfort - Sur le site de la Bouëxière - Nouvelles Fouilles archéologiques", in Ouest France du 18 juillet 1991. Article reproduit dans : Glanes en Pays Pourpré. Revue de l'Association culturelle de l'Écomusée du Pays de Montfort, N° 28, Modèle:4e trimestre 1991, p. 18. Disponible pour le prêt à la Médiathèque de le Communauté de communes de Brocéliande, https://www.mediatheques-broceliande.fr/opac/catalog/bibrecord?id=5014312052573296934</ref>. Ce site est classé Monument historique par le Ministère de la Culture<ref>Ministère de la Culture – Plateforme ouverte du patrimoine (POP), Site gallo-romain de la Bouëxière https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA35000009</ref>. De nombreux autres vestiges témoignant de cette présence ont été trouvés sur les différents sites : tegulae, briques, enduits peints, céramiques, blocs de mortier de chaux mêlés à des coquilles d’huîtres, un four de tuilier<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, du raté de cuisson.

Une nouvelle prospection inventaire a été réalisée en 1998 dans le bassin de Rennes. La découverte la plus importante en était le site des Janiaux, car il s'agit d'un "site gallo-romain très étendu. La présence de nombreux fragments de tubuli et de moellons laissent soupçonner la présence d’une villa"<ref>Priol, André, Bassin de Rennes ; Prospection inventaire, 1998. In : ADLFI. Archéologie de la France - Informations. Une revue Gallia, Bretagne, 1998.

Consulté sur : http://journals.openedition.org/adlfi/23803</ref>.

Une voie romaine à Bréal ?

Selon Paul Banéat, l’un des deux tracés possibles de la voie romaine reliant Condate Riedonum (Rennes) à Darioritum (Vannes) suivait l'ancienne route de Rennes à Lorient via les Landes d'Apigné, Mordelles en passant à proximité du lieu de la Bouëxière en Bréal sous le nom de "Chemin pavé". Elle poursuivait selon la proposition de Paul Banéat vers un lieu du même nom, la Boissière en Monterfil. Ces toponymes d'origine gallo-romaine (les Romains plantaient beaucoup de buis autour de leurs demeures qui, abandonnées plus tard, devinrent des bois appelés Buxeria<ref>Modèle:Ouvrage</ref>) et celui du chemin ainsi que des vestiges romains trouvés à ces endroits sont les preuves pour l'auteur que sa proposition est plausible<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. À Goven passe un autre tracé proposé sous le nom de "Chemin ferré" (pavé ou revêtus de cailloux)<ref>Modèle:Ouvrage</ref> qui continue ensuite vers Guer. Quelques tronçons de cette voie ne sont cependant reconnus que dans les communes de Goven et de Bovel<ref>GAUTIER M. (1990) – Prospection-inventaire entre Vilaine et Oust, Bulletin d’informations archéologiques, 2, p. 82-83.

Cité d’après « Le Berre, P et al., Carte géologique de la France – Guer, BRGM Service géologique national, 2009, p. 97. Disponible sur http://infoterre.brgm.fr/, document PDF : http://ficheinfoterre.brgm.fr/Notices/0352N.pdf.</ref>.

La situation administrative dans l'Empire romain

Après la victoire romaine à la suite de la bataille du Morbihan en 56 av. J.-C., suivi de la victoire lors du siège d'Alésia en 52 av. J.-C., l'empereur Auguste entreprenait la réorganisation administrative du territoire de la Gaule chevelue lors du conventus de Narbonne en 27 av. J.-C<ref name=":17" />, où elle est divisée en trois provinces, dont la Gaule lyonnaise comprenant l'Ouest armoricain, en gros l'actuelle Bretagne. Cinq cités (civitas) administratives y ont été établies en respectant à peu près les limites des anciens territoires des différents peuples gaulois, dont la cité des Coriosolites. La frontière orientale de cette cité, juxtant la cité des Riedones à l’Ouest, s’établissait probablement en partant du Nord de la baie du Mont-saint-Michel (Saint-Benoît-des-Ondes) au Sud jusqu’à Redon en suivant les cours d’eau du Biez-Jean, du Linon, de la Rance, du Garun, du Meu puis de la Vilaine. Le territoire de Bréal-sous-Montfort se trouvant au sud-ouest du Meu faisait probablement partie de cette cité des Coriosolites<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Moyen Âge

L’apparition de Bréal dans les documents historiques est liée à l’histoire religieuse et féodale de la Bretagne. Le christianisme se diffusa à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans la péninsule armoricaine et les structures ecclésiastiques s’y affirmaient au cours du Haut Moyen Âge avec l’apparition progressive des diocèses, dont celui d’Alet/Saint-Malo<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. L’organisation féodale s’est mise en place progressivement lors de la dislocation de l’empire franc et de l’affaiblissement de la royauté en Francie occidentale<ref name=":16">Modèle:Ouvrage</ref>.

La paroisse et l’église

D’après l’historien du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Arthur Le Moyne de La Borderie, une église placée sous le patronage de saint Martin a existé à Bréal avant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L’église est placée « sous l’invocation de saint Martin »<ref name=":20">Modèle:Ouvrage</ref>. Cependant, d’après une carte plus récente, représentant « Les églises paroissiales » des diocèses de Saint-Malo, de Rennes et de Dol autour vers le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, celle de Bréal apparait sous le vocable d’un saint celtique, dont le nom n’est pas précisé, alors que les églises de Goven, Lassy et Guichen, également citées par La Borderie, étaient dédiées à Saint Martin<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, presque toutes les églises sont possédées par des laïques, c'est-à-dire des comtes et châtelains, pour qui elles représentaient une importante source de revenues. À la fin de ce siècle et au début du suivant, un mouvement de restitution des églises s'entamait et se renforçait. Afin de faire son salut, mais aussi pour recevoir des contreparties, les laïcs ont fait don de leurs églises principalement aux abbayes qui avaient une meilleure réputation quant à leurs vertus chrétiennes que les évêques et les clercs en général. Ceux-ci étaient peu respectueux des règles de la discipline ecclésiastique, accusés de simonie et de nicolaïsme jusqu'à ce que la réforme grégorienne de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle cherchait à mettre un terme à ces dérives<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Les religieuses de Saint-Georges de Rennes disposaient en effet d'un droit de dîme dans la, paroisse de Bréal et des droits plus incertains sur l'église même. Alors qu'elles réussirent à conserver les dîmes en 1154, elles échouèrent sur la question de l'église en 1202<ref name=":11" />. Dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les évêques renforçaient leur emprise sur les églises paroissiales, comme l'évêque de Saint-Malo, Jean de la Grille/de Châtillon. En 1152, lors du transfert du siège de l'évêché d'Alet à l'île de Saint-Malo, il donnait l'église de Bréal avec une trentaine d'autres au nouveau chapitre de la cathédrale de Saint-Malo, alors que le pape Eugène III lui avait demandé en 1146 de poster des chanoines à la place des moines de Marmoutier. Ce don de la ecclesiam de Breal a été confirmé par le pape Adrien IV en 1157.<ref>Modèle:Ouvrage</ref> Un certain nombre de ces églises données faisaient partie des biens que cet évêque avait confisquées auparavant à l’abbaye de Marmoutier fondée par saint Martin et qui avait un nombre significatif de possessions dans le diocèse d’Alet<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Dès l'an 1202, l'église est dédiée à saint Malo<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il est possible que la (nouvelle) dédicace à ce premier évêque d'Alet - légendaire - est liée à une possible entreprise de "borner" le territoire de l'évêché, qui se voit en concurrence avec les évêchés voisins. Un certain nombre d'églises, souvent aux confins du diocèse, furent ainsi dédiées au saint évêque légendaire<ref group="Note">Églises dédiées à Saint-Malo : Breteil, Brusvily, Dinan, Saint-Malo, Mernel, Paramé, Saint-Malo-de-Beignon, Saint-Malo-de-Phily, Saint-Malon-sur-Mel, Yvignac-la-Tour (Voir : Anne Lunven op. cit., Annexes I, Diocèse d’Alet/Saint-Malo https://books.openedition.org/pur/49324)</ref>. En effet, Jean de la Grille/de Châtillon est également le rédacteur probable d'une hagiographie du saint Malo.

En 1319, au moment de la sécularisation du chapitre de Saint-Malo et l'installation de vicariats perpétuels, quand il s’agissait d’évaluer des revenus provenant de Bréal, la paroisse se révélait plutôt pauvre, car sa cure ne rapportait que Modèle:Nobr tournois, alors que la moyenne dans le diocèse était Modèle:Nobr, et les plus riches généraient Modèle:Nobr tournois. Au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les chanoines de Saint-Malo perdirent leurs derniers droits à Bréal, car l’évêque y nommait un recteur avec qui il partageait les dîmes (2/3 pour l’évêque). En 1330, l'évêché de Saint-Malo fut divisé en huit doyennés, dont celui de Lohéac. Il paraît que le siège de la châtellenie de la seigneurie de Lohéac s'est imposée comme chef-lieu du nouveau doyenné, comme c'était le cas pour les 7 autres, elle est délimitée au sud par le ruisseau du Combs, au Nord par celui de la Chèze<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Bréal dans la seigneurie de Lohéac

Avant Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle le territoire du futur Bréal faisait partie d'un vaste pagus trans silvam (pays au-delà de la forêt) le Poutrocoët (Poutrécoët) qui s'étendait entre Montfort-sur-Meu, Guichen et Rostrenen. Dans l'ensemble relativement "désert", la partie orientale de ce pays était encore peu peuplée. On y signale pour le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la présence de monastères à Saint-Méen et à Penpont (Paimpont), pour le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle l'existence de résidences des rois Erispoë et Salomon à Talensac, Plélan etc. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avec la montée en puissance des ducs de Rennes<ref name=":18">Modèle:Ouvrage</ref>, le Poutrocoët entre dans la dépendance du duc, trois grandes seigneuries sont alors crées dans la partie orientale, dont celle de Lohéac<ref name=":15" />, <ref name="andré">Modèle:Ouvrage</ref>. Une seigneurie de Lohéac a peut-être existé depuis au moins 1008, comprenant « dans l’origine » outre celle de Lohéac, les futures seigneuries de Maure et de Bréal. La seigneurie primitive, qui avait le statut d’une châtellenie, se situait entre les possessions directes du duc de Bretagne dans le comté de Rennes<ref name=":13">Modèle:Ouvrage</ref> et à Ploërmel. Le seigneur de Lohéac, Judicaël, la divisa vers 1121, en en séparant la partie méridionale comprenant Redon, qui devenait la seigneurie de Guéguen<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name="andré" />. En 1230, le seigneur de Lohéac établit une chapelle à Trécouët en Plélan-le-Grand, auprès de sa résidence<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Une seigneurie bréalaise
Fichier:Carte seigneurie de Bréal.jpg
Cette carte a été établie d'après Arthur Le Moyne de la Borderie, Essai sur la géographie féodale de la Bretagne, avec la carte des fiefs et seigneuries de cette province. A. de la Borderie s’appuie sur le Livre des Ostz (1294)

Au lieu-dit d’Etignac, une motte castrale a été identifiée<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle se situe à un endroit élevé à environ 1 km au sud du Meu. De manière générale, ces mottes, artificielles ou naturelles, ont été employées depuis la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en Bretagne, jusqu’au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle elles ont été remplacées dans certains cas par un château en pierre. En Bretagne, on en connaît pour cette époque ceux de Châteauneuf-d’Ille-et-Vilaine et de Vitré<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Dans le Nord-Ouest de la France, dont la Bretagne, les manoirs à mottes constituaient généralement l’habitat d’un chevalier<ref name=":13" />. Selon la "tradition", il y avait un château à Bréal où logea le duc Jean III en 1315. Cependant il n'en existe aucune trace écrite désignant son éventuel emplacement, ni aucun vestige<ref name=":14" />.

Sur une carte figurant dans le 2e volume de l’« Histoire de Bretagne » de la Borderie, censée représenter la situation dans le Poutrocoët aux Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Bréal n’apparaît pas<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Le Cartulaire de Saint-Georges mentionne cependant l'existence en 1028/1030 de la villa Silva (la Forêt) dépendant de la paroisse de Mordelles<ref>"Dono quoque simili modo supradictis sanctimonialibus duarum villarum duas partes in Mauricellie (sic) parrochia sitas, quarum une Esvignei, altera Silva nuncupatur, quas domina Odorina Guarini Redonensis episcopi proprio censu ex Lisoio Subhardi Credonensis filio emerat."

Paul de La Bigne Villeneuve, Cartulaire de l'abbaye de Saint-Georges de Rennes, Renes, 1876, p. 87/93 et 502, https://archive.org/details/cartulairedelabb00renn/mode/2up?view=theater</ref>. Cette terre appartiendra plus tard à Bréal, un manoir s'y trouvait au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle,avant que le château de la Haute-Forêt y a été érigée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":10" />.

Un château et une seigneurie assez importants pour porter le titre d’une châtellenie<ref group="Note">Châtellenie : Territoire dans lequel le seigneur disposant d'un ou plusieurs châteaux exerce son droit de ban. À la fin du Moyen Âge, circonscription administrative qui fait partie d'un bailliage. (Claude Gauvard, La France au Moyen Âge du ve au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Paris, Presses Universitaires de France, 1997, p. 535.</ref> ont peut-être existé à Bréal au Moyen Âge. On ignore cependant qui en était le seigneur. Cette seigneurie était peut-être le résultat d’un démembrement de celle de Lohéac, dont on ne connaît cependant pas les circonstances ni la date<ref name=":14" />.

Le « Livre des Ostz » (Voir : Ost ), mentionne une seigneurie de Bréal au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. En effet, à ce moment-là, dans les prémices de la guerre de Cent ans, le duc Jean de Bretagne, alors allié du roi d’Angleterre, avant qu’il ne change de parti trois ans plus tard, doit compter ses troupes lors d'une "montre" qui avait lieu à Ploërmel au mois d'août 1294<ref name=":15" />. Le seigneur de Lohéac doit fournir 3 chevaliers, dont le seigneur de Bréal. Bréal est alors doté d’un château et possède cinq<ref name=":15">Modèle:Ouvrage</ref> ou six paroisses (avec le château de Bréal)<ref>Frédéric Morvan, Le Livre des Ostz (1294). Un éclairage sur les rapports du duc avec la noblesse bretonne à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. In : Noblesses de Bretagne : du Moyen Âge à nos jours [en ligne]. Rennes : Presses universitaires de Rennes, 1999, Note 203.

https://books.openedition.org/pur/22854</ref>. Selon la « Carte féodale de la Province de Bretagne » du Modèle:3e volume de l’« Histoire » de La Borderie, la seigneurie de Bréal englobe aux {{#switch: XIV

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}}, les villages de Treffendel, Monterfil, Goven, Guichen et Saint-Thurial<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. La seigneurie de Bréal n'appartenait pas au domaine ducal, n'était donc pas une possession du duc, mais elle dépendait du duc par des liens de vassalité<ref name=":15" />.

La famille de Lohéac se fond à un moment donné en celle de Montfort, devenue celle de Laval en 1406. Les premiers seigneurs de Bréal connus des sources, apparaissent à la fin du Moyen Âge, avec Guy XIII de Laval, seigneur de Lohéac, qui donna la jouissance de la seigneurie à son fils André, maréchal de Lohéac. Dans un acte établi au château de Comper et daté de 1467, le comte de Laval exigeait un certain nombre de corvées et de redevances de la part des communiers de la paroisse de Plélan<ref group="Note">Communier : qui tient une chose en commun avec d’autres personnes. Dictionnaire du moyen français http://zeus.atilf.fr/dmf/</ref> en échange du droit de faire paître leurs bêtes et de prendre du bois mort dans la "forest de Brécilien" ainsi que pour la réparation d'un moulin et de la cohue situés à Bréal. Le payement devait être apporté à Lohéac<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. André qui bénéficiait de la jouissance des terres de Bréal jusqu’à sa mort en 1486 épousa Marie de Laval, dame de Retz. La lignée des Laval se poursuivait ensuite jusqu’à la vente de la seigneurie en 1627<ref name=":14">Modèle:Article</ref>,<ref group="Note">Les seigneurs successifs de Bréal : Louis de Laval, sire de Châtillon Modèle:Mort en1489, Guy XV Modèle:Mort en 1500, Cathérine d’Alençon, veuve de Guy XV Modèle:Mort en 1505, Guy XVI de Laval Modèle:Mort en, Guy XVII Modèle:Mort en 1547, Guyonne XVIII de Laval, nièce de Guy XVII Modèle:Mort en1567, Guy XIX Modèle:Mort en 1586, François de Coligny dit Guy XX de Laval Modèle:Mort en1605, Henri de Trémoille, arrière grand-fils d’Anne de Laval (= Anne d’Alègre, épouse de Guy XIX ?) Modèle:Mort en1644.</ref>.

La justice au bas Moyen Âge à Bréal

Après son retour de son exile anglais vers la fin de la Guerre de Succession, puis la signature du Second Traité de Guérande en 1381, Jean IV revendiquait un duché de Bretagne indépendant du royaume de France, ce qui entrainait la centralisation politique incluant le renforcement des institutions de l’État, notamment du conseil ducal<ref name=":18" />. Dans ce contexte, le seigneur bréalais Guillaume Lévesque (selon les sources : Lévêque, L’Evêque, L'Evesque), fut nommé juge universel de Bretagne<ref name=":21">Modèle:Ouvrage</ref>. À ce titre, il était un des grands officiers du conseil, aux côtés du président des comptes, du chancelier, des sénéchaux, etc., qui était l'organe supérieur de gouvernement, à l'instar du conseil du roi de France<ref name=":16" />. Sa femme était Jeanne de Montfort-la-Canne (actuellement Montfort-sur-Meu), leur fils, nommé Mahé l’Evêque, fut chambellan du duc Jean V, en 1429<ref name=":10" />,<ref name=":20" />. La puissance de cette famille se manifeste à l'église paroissiale de Bréal, où leurs armes en alliance sont visibles à l’entrée de la chapelle seigneuriale. Doté d'une richesse assez importante, ils avaient fait des dons réguliers pour la restauration du prieuré (voir infra).

La famille occupait de 1380 à 1427, le manoir Ossac (ou Hossac), et de 1388 à 1427 cette famille était également propriétaire du manoir du Molant<ref name=":10" />. D'après Jean Ogée<ref name=":24">Modèle:Ouvrage</ref>, repris par Paul Banéat, ces deux terres de la famille Levesque étaient dotées de la haute justice aux {{#switch: XV

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}}<ref name=":10">Modèle:Ouvrage</ref>. Celle -ci était compétente pour les cas les plus importants (crimes, justice des vassaux…) et pouvait prononcer la peine de mort. En effet, une justice dépendant de la couronne ducale a été mise en place depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La seigneurie Bréal était située dans la baillie de Rennes<ref group="Note">Selon A. de la Borderie, on entend en Bretagne par baillie depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle une circonscription dans laquelle toutes les seigneuries et tous les fiefs dépendant directement du duc, dépendent aussi des barres ducales et de la cour de justice ducale de cette circonscription. À l'intérieur des limites de cette circonscription pouvaient se trouver également des seigneuries qui n'appartiennent pas directement au duc. Ici on trouve alors des barres seigneuriales. La plupart des baillies correspondent à un comté, sauf en ce qui concerne celui de Rennes, divisé en deux baillies, Rennes et Ploërmel (Voir : Arthur de la Borderie, Essai sur la géographie féodale de la Bretagne, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3413851t.image, p. 76/77)</ref>, mais ses terres n'appartenaient pas au domaine ducal. Ses juridictions de base étaient donc constituées par des barres<ref group="Note">Barre : Barrière qui autrefois séparait les juges du public dans la salle d'audience. Par métonymie : Actuellement lieu de la salle d'audience où comparaissent les témoins et où plaident les avocats.

(D'après : https://www.cnrtl.fr/definition/barre)</ref> seigneuriales, laïques et non ecclésiastiques dans le cas de Bréal, dont les titulaires étaient les seigneuries banales, compétentes, selon le cas de la haute, moyenne ou basse justice. Il paraît qu'il en comptaient plusieurs milliers en Bretagne<ref name=":18" />.

L'exercice de la basse justice est attestée pour le Val en 1380 Val par le seigneur du même nom, époux de Catherine de Dinan. Cette famille possédait également le manoir des Hautes-Barres, près de l’actuelle route de Saint-Thurial, où ils percevaient les droits seigneuriaux d’entrée au village. Les terres de la Folie, appartenant à la famille de Cancouët en 1427 et à la suite d'un mariage aux de Saint-Brieuc, la possédaient également. Il est possible, malgré l'absence d'une attestation dans les sources, que les petites terres nobles dans leur ensemble fussent des juridictions de la basse justice, car les audiences se tenaient en plain air, sous un chêne ou un orme, et elle n'était donc pas très onéreuse. Ces petites terres étant souvent issues de partages successives ont gardé avec leur pouvoir banal le droit de justice<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Une "moyenne" justice n'est pas encore connue de la "Très ancienne Coutume" appliquée avant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":22">Modèle:Ouvrage</ref>.

Une trentaine de manoirs nobles

La famille Lévesque, était propriétaire de plusieurs manoirs. Ceux d'Ossac, puis du Molant, mais également du manoir du Pont (des Auniers, aujourd’hui Pont-Breton) et celui de Treffieuc (aujourd’hui Treffieux). "Molant" signifiait « terre humide » selon Paul Banéat. Le manoir avait été construit sur un point relativement élevé, entouré des terres basses des rives du Meu et de son affluent le ruisseau de la Roche. L’emplacement de ce manoir avait peut-être un intérêt stratégique, se trouvant près d’une voie de transport fluvial, le Meu, qui fournissait aussi de l’eau (avec son affluent Ruisseau de la Roche), de la nourriture ou encore de l’énergie pour un moulin. Un vivier y avait été creusé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à une vingtaine de mètres du manoir<ref name=":19">Modèle:Article</ref>. À deux ou trois km de ce lieu, une route royale passait au moins au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref group="Note">Les routes royales reprenaient souvent le tracé des routes antiques (Michel Lagrée et Anne Antoine, Le pays de Rennes. Histoire & identité, Rennes, Presses Universitaires Rennes, 2001 p. 34). Paul Banéat rappelle qu’on a trouvé à la Bouëxière, au nord-ouest de Bréal et à Modèle:Unité au sud de la route « Mordelles – Plélan-le-Grand », l’actuelle RN24, des vestiges romains et que l’on supposait que la voie Rennes – Vannes, appelée « Chemin Ferré » est peut-être passé par là. Voir aussi dans la section « Antiquité gauloise et gallo-romaine » ce cet article.</ref>, ces routes retraçant souvent les voies antiques, il est possible qu’une route importante y existait déjà à cet endroit à ce moment-là. À une centaine de mètres du manoir de Guillaume Levesque, un nouveau logis d'une cinquante mètres de long a été édifié au {{#switch: ou

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}}. Il a disparu à l'occasion de la construction du château du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de la famille de Boberil<ref name=":19" />. D'après Potier de Courcy<ref name=":21" />, Guillaume Lévesque était également seigneur de la Silandais (Sellaudais) en Chavagne (Chavaigne). Cette terre est occupée à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par un Vincent l'Evêque, prêtre, et recteur du Sel<ref name=":24" />.

Pour le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, 28 manoirs et un hôtel ont été identifiés en 1927 par Paul Banéat (la plupart étaient déjà tombées en ruines au troisième quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle selon le dictionnaire de Jean Ogée<ref name=":24" />, il en reste 13 environ actuellement<ref>Modèle:Lien web</ref>). Cela montre un fort encadrement de la campagne bréalaise par des familles nobles mais est aussi un indice d’une richesse relative au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. À la même époque, la densité de population était de 6 à 8 chefs de famille/km². Pour ces deux indications, Bréal participe à la dynamique exercée par Rennes où se concentrent la population et les familles nobles<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Le prieuré de la Magdelaine

Sur la place de la Madeleine, signalée par le calvaire érigé en 1859<ref>Modèle:Lien web</ref>, aujourd’hui un parking entouré d’immeubles et de maisons abritant habitations et commerces, se dressait jusqu’à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle le bâtiment du prieuré de la Madeleine. Probablement il s’agissait une ancienne caquinerie<ref>Nous désignerons sous le nom de caquineries de véritables hameaux réservés aux lépreux, hameaux qui semblent avoir été particulièrement nombreux en Bretagne. La forme complète de la caquinerie comportait, d’après Trévédy, plusieurs maisonnettes autour d’un placitre commun, une source ou un puits, une chapelle et un cimetière. Ainsi était réalisé non plus l’enfermement des lépreux, du moins leur isolement.

SOUNIA, Jean-Charles et TRÉVIEN, M., « Essai d’inventaire des léproseries en Bretagne », Annales de Bretagne, Vol. 75 / 2, 1968, p. 317-343, p. 321, cité d'après "Encyclopédie de Brocéliande" (https://broceliande.brecilien.org/Le-prieure-Sainte-Magdeleine-de-Breal#nb2-1)</ref> ou léproserie<ref>Cette partie est fortement inspirée par le travail des auteurs de "La léproserie Sainte-Magdeleine" sur le site "Encyclopédie de Brocéliande" (mis à jour le 17 mai 2020 Documents utilisés par ces auteurs : - Recueil d'extraits de divers chartriers de Bretagne, Rennes, 1601, (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9062973k/f1.image.zoom) - Xavier de Bellevüe, Paimpont, la forêt druidique, la forêt enchantée et les romans de la table ronde, Rennes, Simon, 1903. - Amédée Guillotin de Corson, Pouillé Historique de l’archevêché de Rennes, Vol. 2, Rennes, Fougeray éditeur, 1891, (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k556078

- Jean -Charles Sounia, et M. Trévien, Essai d’inventaire des léproseries en Bretagne », Annales de Bretagne, Vol. 75 / 2, 1968, p. 317-343, (https://www.persee.fr/doc/abpo_0003-391x_1968_num_75_2_2464)</ref>,<ref name=":9">Modèle:Ouvrage</ref>, ce qui pouvait représenter au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle un petit hameau doté d’un puits, d’une chapelle et d’un cimetière ou les habitants malades vivaient séparés du reste de la population. En tant que « pauvres du Christ » à l’image de Lazare (d’où ladrerie, maladrerie), ils étaient assimilés à des religieux et regroupés à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans des communautés doublement mixtes hommes/femmes, malades/valides. Avec la réapparition de la peste et de la guerre aux {{#switch: XV

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}}

}}, ils furent cependant mis à l’écart, ce qui semble avoir été le cas à Bréal<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Ces hameaux des lépreux étaient souvent placés sous le patronage de la sainte Marie-Madeleine, une des disciples de Jésus selon le Nouveau Testament. À partir du Modèle:S mini- ou Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les fidèles étaient inhumés près de l’église, ce qui était le cas à Bréal dont le cimetière se situait au sud de l'église, mais on en excluait les lépreux.

Selon une affirmation non-attestée, le prieuré de la Madeleine pourrait avoir été fondé en 1238, peut-être aurait-elle existé même avant la construction de l'abbaye de Paimpont en 1199<ref name=":9" />,<ref name=":28">Modèle:Ouvrage.</ref>, mais c’est seulement en 1382 qu’une charte de Jocelin, évêque de Saint-Malo, prouve son existence. A ce type de bâtiment religieux on ne donnait jamais le nom de sainte<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Le prieuré ayant été détruit lors de la guerre de Succession, dépendait alors de l’abbaye de Paimpont qui n’avait pas les moyens pour la reconstruire. Cette charge fut acceptée par le seigneur Guillaume Levesque de Molant et son épouse Jeanne de Montfort, qui donnèrent 20 sous par an qui se réservaient ainsi le droit d'être considérés comme les fondateurs de ce bénéfice<ref name=":9" />. À cette époque il ne s’agissait peut-être plus d’une léproserie, car au prieuré, disposant désormais d’une chapelle, le cimetière fut transformé en jardin. Dans ce cas, la léproserie a été déplacée hors du bourg vers un endroit où se trouve l’actuelle rue de la Maladrie<ref group="Note">Maladrerie ou maladerie, selon le dictionnaire "Le Nouveau Petit Robert", Paris 1993</ref> (au Nord de l’école publique), autre terme désignant une léproserie. Les Dominicains de Rennes au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle possédaient en effet les "champs de la Maladrye" au territoire d'une ferme au nom de "Chesne-Manier"<ref name=":28" />. Avant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle déjà, les lépreux étaient en effet inhumés en dehors des églises et des cimetières paroissiaux<ref name=":27" />. Juxtant le lieu-dit La Chesnais (ou Chênaie<ref name=":26" />, "lieu planté de chênes", toponyme qui est probablement une évolution de "Chesne-Manier"), à Modèle:Unité à l'Est de la place de la Madeleine se trouvait un lieu-dit Presbitère ou Presbytère<ref>Voir :

Carte de Cassini (1785-1787), feuille 129, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53095266n/f1.item.zoom;

Cadastre napoléonien (1827) en ligne sur Ie site des Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, https://archives.ille-et-vilaine.fr/fr/article/archives-en-ligne;

Nomenclature des hameaux, écarts et lieux-dits d'Ille-et-Vilaine (1946 et 1982) disponibles aux Archives départementales d'Ille-et-Vilaine.</ref>, et se dresse encore de nos jours le bâtiment du Presbytère datant du XVI ou du XIIe siècle<ref name=":29">Modèle:Lien web</ref>, qui héberge entre autres l'école de musique. Amedée Guillotin de Corson, explique que les biens des léproseries ou maladreries furent souvent donnés aux fabriques paroissiales<ref name=":27" />, qui sont des établissements publics du culte catholique<ref group="Note">Fabrique paroissiale: établissement public chargé de gérer le temporel du culte dans une paroisse, voir p. ex. https://www.cairn.info/revue-histoire-et-societes-rurales-2007-2-page-67.htm, https://www.alsace.catholique.fr/le-diocese/guide-administratif/fiscalite/dispositions-fiscales-applicables-aux-fabriques/</ref>, après la disparition de la lèpre. Cela pourrait expliquer l'emplacement et peut-être aussi le "volume imposant"<ref name=":29" /> du bâtiment de l'ancien Presbytère.

Après avoir changé plusieurs fois de propriétaire religieux, l’état de la chapelle s’est manifestement dégradé, car en 1766, l’évêque de Saint-Malo en ordonna la restauration. À la suite de la Révolution française, le prieuré, comme les autres biens de l’Église, devint un bien national. Sécularisé, le bâtiment sert à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de lieu de décharge. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on peut encore voir un bâtiment dégradé, en ruine dont le mur septentrional est ajouré de meurtrières romanes. Le chevet droit, avec sa fenêtre à meneaux trilobés date peut-être de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le prieuré était encore visible au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avant sa destruction<ref>Modèle:Article</ref>,<ref name=":9" />.

Époque moderne

Le 13 août 1532, François dauphin de France, fils de Claude de France et Modèle:François Ier passèrent la nuit à Bréal. Le lendemain, il fut couronné duc de Bretagne à Rennes. Les armes de la commune de Bréal reprennent celles de François.

Probablement après l'union de la Bretagne au royaume de France en 1532 sous Modèle:Souverain-, la seigneurie de Bréal était qualifiée de "châtellenie d'ancienneté". Le roi de France reconnaissait en fait aux Bretons de préserver leur justice et leurs juridictions et le droit de n'être justiciables que des tribunaux bretons et selon la "coutume de Bretagne", en fait l'Ancienne Coutume de Bretagne de 1539<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":18" />.

Bréal avait la haute justice qui s'étendait sur six paroisses, Bréal, Baulon, Goven, Guichen, Saint-Thurial et Treffendel. Des maisons pour l'auditoire (tribunal) et la prison existaient donc dans le bourg même, ainsi qu'un gibet construit "à quatre piliers", donc des fourches patibulaires. On pouvait condamner à Bréal au "cep (ou sep) et collier"<ref name=":14" />. Ces éléments, en particulier les "cep (sep) et collier" sont attestés dans de nombreux endroits en Bretagne pour les {{#switch: au

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècles

}}<ref group="Note">Voir par exemple, mais plutôt pour les Modèle:S mini- Modèle:S mini-, voire Modèle:S mini- siècles :Modèle:Liste simple </ref>. L'expression "cep et collier" utilisée en Bretagne semble désigner la condamnation au "carcan" (collier de fer par lequel on attachait un condamné au poteau d'exposition), dans le reste de la France<ref group="Note">De nombreux exemples ici : Charles Adrien Demaze, Les pénalités anciennes. Supplices, prisons et grace en France, d'après des textes inédits, POaris (Henri Plon), 1866, https://archive.org/details/lespnalitisanci01desmgoog/page/n111/mode/2up?view=theater&q=carcan</ref>. Ce poteau se dressait souvent à proximité de l'église ou du cimetière avec un autre pilier armorié aux armes de la juridiction.

Les affaires de la moyenne justice étaient traitées selon Jean Ogée à la Humière-Chambellé<ref name=":24" />,<ref group="Note">Un village nommé La Humiais peut-être localisé sur la carte de Cassini, feuille 129 (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53095266n/f1.item.zoom), au sud-ouest de la Menuhais (Menuhaye). Cet endroit appartient aujourd'hui à la commune de Baulon, à proximité des villages de la Chenuais (Chênuais) et de la Bizolais</ref> appartenant à un M. de la Ville-Gontier. La source ne précise cependant pas la période<ref name=":24" />. Ce justier pouvait, par exemple, condamner à la punition du "sep [cep] et collier" en vertu de sa compétence au criminel et d'une juridiction de police<ref name=":22" />.

En 1724, la châtellenie de Bréal passe à la famille de la Bourdonnaye, seigneurs de Blossac<ref name=":14" />. Le comte de Blossac exercerait la haute justice à Bréal, où il possédait à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle le manoir de la Haye de Bréal<ref name=":23">Modèle:Ouvrage</ref> pour la paroisse de Lassy<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Époque contemporaine

Modèle:Section vide ou incomplète

Héraldique

Modèle:Article détaillé

Modèle:Blasonnement

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut

|- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Elu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Équipements et services publics

Transports

Infrastructures et activités

  • Deux salles de sport
  • Courts de tennis couverts
  • Deux terrains de football Herbe et synthétique
  • Soccer extérieur (football, basket)
  • Terrain de Baseball
  • System Jeunes
  • McDonald's
  • Créperie L'Atelier (Crêpes réalisées avec des produits locaux)
  • Carrefour Market
  • Cinéma La Bobine, cinéma associatif, équipé de deux salles 3D
  • Le jardin de Brocéliande est un parc floral avec jeux et activités.

Établissements scolaires

Publics

Privé sous contrat

  • École Sainte-Jeanne d'Arc (maternelle et élémentaire)<ref>Modèle:Lien web</ref>

Privé hors contrat

Population et société

Démographie ancienne

Quelques données sont disponibles pour les périodes du {{#switch: au

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: xvii|-| – | xvii }}Modèle:S mini- siècle
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle

}} avant la Révolution française. La paroisse comptait 256 feux en 1427. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en compte 1200 pour l'an 1667, 1541 pour 1696. Pour les années 1739 avec 494 feux et 1749 avec 487 feux, les chiffres contiennent respectivement 49 et 40 feux de valets, domestiques ou servantes. En 1778, d'après le dictionnaire Ogée<ref name=":24" />, la paroisse compte 2000 communiants<ref name=":25">Modèle:Ouvrage</ref>.

Démographie

Modèle:Population de France/section

Logements

Selon l'INSEE<ref name=":3">Modèle:Lien web</ref>, l'évolution démographique va de pair avec l'augmentation du nombre de logements. Il est passé de 619 logements en 1968 à 1460 en 1999, à 2740 en 2019. En cette année, le type de logement dominant sont des maisons pour 79,2%, seulement 20,% environ sont des appartements. L'extrême majorité sont des résidences principales avec presque 93%. Il s'agit majoritairement de logements spacieux dans la mesure où 74,2% des logements comptent 4, 5 ou plus de pièces, alors qu'à peine 11% n'ont qu'un ou 2 pièces. Ce sont aussi les ménages occupant les maisons les plus spacieux, dont l'ancienneté de l’emménagement est la plus ancienne (5 à 9 ans ou 10 ans et plus). Presque 80% des résidences principales existantes en 2016 ont été construites à partir de 1971, au moment du décollage de l'évolution démographique (voir ci-dessus).

En 2019, plus de 80% des actifs se rendent au travail en voiture, entre 2008 et 2019 en moyenne 54% des ménages possèdent donc deux voitures ou plus (à Rennes 16,3% en 2019)<ref name=":4" />.

Emploi

Parmi les Bréalais de 15 à 64 ans, 82% (4090 personnes) sont dans la catégorie des actifs, dont 5% sont au chômage en 2019<ref name=":3" />. Le chômage frappe principalement les jeunes entre 15 et 24 ans avec plus de 15%, surtout les non-diplômés. Les inactifs sont principalement des élèves et étudiants ainsi que des retraités. Le nombre d'agriculteurs, fort minoritaires parmi les 3196 actifs ayant un emploi, a sensiblement décru depuis 2013, pour passer de 72 à 47 en 2019 dans la commune. Le nombre des employés, des professions intermédiaires et des cadres et professions intellectuelles supérieures est en augmentation constante depuis 2008 et atteint 2277 actifs en 2019. Le nombre d'ouvriers, 730 en moyenne, est resté relativement constant pour cette période.

Il existe presque 1800 emplois sur le territoire de Bréal, ce qui représente un indicateur (ou indice) de concentration d'emploi de presque 59 (= 59 emplois pour 100 actifs). À Rennes, ayant une attractivité en tant que pôle d'emploi<ref>"L'indice de concentration de l'emploi mesure le rapport entre le nombre d’emplois total proposés sur un territoire et le nombre d'actifs occupés (actifs en emploi) qui y résident.

Cet indicateur permet d'apprécier la fonction de pôle d'emploi ou la fonction résidentielle d'un espace. Si cet indice est supérieur à 100 alors le nombre d'emplois proposés localement est plus important que le nombre d'actifs qui y résident et qui ont un emploi. Dans ce cas, le territoire considéré occupe une fonction de pôle d'emploi."

https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/indice-de-concentration-de-lemploi

Voir aussi l'emploi de pôle d'emploi par l'INSEE : https://www.insee.fr/fr/statistiques/4768297#consulter</ref>, cet indicateur s'élève à 164. Cela peut expliquer en partie que 4 actifs sur 5 exercent leur emploi dans une autre commune que Bréal, alors que le nombre de créations d'entreprise et d'établissement est en augmentation constante depuis 2012.

Le taux de pauvreté est de 6% à Bréal, pour comparaison, il s'élève à 19% à Rennes<ref name=":4">Modèle:Lien web</ref>.

Sports

  • En baseball, l'équipe des Black Panthers joue à un bon niveau avec plusieurs joueurs jouant en équipe de Bretagne ou bien sélectionnés en équipe de France
  • En football, le GJ (Groupement Jeunes) entre Bréal-sous-Montfort, Chavagne, Saint-Thurial permet de faire jouer plusieurs équipes dans chaque catégories.
  • Un championnat du Monde de moto trial a lieu au terrain bréalais de Cossinade tous les cinq ans (normalement) mais aussi des championnat de France et de Bretagne. Toutes ces épreuves sont dirigées par l'association loi 1901 de l'ACL de Bréal.

Économie

Modèle:...

Culture locale et patrimoine

Développement urbain

Bréal-sous-Montfort s'est développé à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle autour de l'actuelle rue du Calvaire reliant l'église paroissiale Saint-Malo et la chapelle priorale (chapelle d'un prieuré) Sainte-Madeleine d'origine romane, disparue aujourd'hui ; un calvaire a été érigé en 1859 a cet endroit, sur la place de la Madeleine. Le réseau rayonnant de rues et les ruelles étroites autour de l'église ainsi que quelques maison en pan de bois témoignent de la période médiévale quand Bréal a obtenu le statut d'une ville et possédait un droit de haute justice.

Une meilleure situation économique, permet à la ville de construire en 1859 sur la place Saint-Malo des halles, aujourd'hui détruites, une mairie-école (école de garçons) à l'emplacement de l'actuel hôtel de ville. En 1864, le cimetière est déplacé de la place Saint-Malo à l'endroit actuel. En 1898, une gare ferroviaire est construite au nord de la ville (actuelle rue de la Gare), reliant Bréal-sous-Montfort a Rennes, Guer et Redon, mais fermée un demi-siècle plus tard.

Le dynamisme commercial du début du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXe{{#if:|  }} }} se traduit par l'existence de "22 cafés, 10 épiceries, 4 boucheries, 5 cordonniers, 1 sabotier, 3 tailleurs, 4 forgerons, 1 cordier, 1 tisserand et bien d´autres métiers disparus."<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>.

Lieux et monuments

Monuments historiques

Fichier:Carte Bréal manoirs 2.jpg
Carte de localisation des manoirs répertoriés à différents moments. Aide à la lecture : Les seuls manoirs (ou au moins des vestiges) encore existants en 2002 sont représentés par des cercles verts (seuls ou entourés des cercles rouge et mauve). Sources: Jean Ogée (1778), Paul Banéat (1927), Véronique Orain (2002) voir dans la Bibliographie.

Bréal-sous-Montfort compte quatre monuments historiques :

Bâtiments inventoriés

La plateforme ouverte du Patrimoine (POP) du ministère de la culture inventorie 670 bâtiments<ref>Modèle:Lien web</ref> dans la commune. Sur le site de la région de Bretagne, on peut consulter "L'inventaire du patrimoine culturel en Bretagne", qui a recensé 87 œuvres<ref name=":1" /> dans la commune. Parmi ces éléments du patrimoine, on peut signaler :

Patrimoine naturel et jardins

Sites géologiques remarquables

La feuille de Guer de la Carte géologique de la France présente trois sites géologiques remarquables sur le territoire de la commune. Il s'agit premièrement d'un chaos de poudingues dans le lit du ruisseau de la Roche près du lieu-dit de la Hautière, deuxièmement d'une paroi rocheuse qui pourrait présenter un slump près de La Planchette. Le troisième site, la carrière de la Vigne, n'est pas accessible au public, car il s'agit d'une entreprise privée. Les auteurs y ont observé les 3 éléments superposés de la formation de Pont-Réan : Poudingues de Montfort, Grès de Courouët et Siltites pourpres du Boël. Ils décrivent pour ce site le contact entre deux périodes géologiques, des siltites grises du Briovérien avec cette Formation de Pont-Réan datant du Paléozoïque<ref>Modèle:Article</ref>.

Un slump ?

Sur le chemin reliant les lieux-dits de la Planchette et de la Ténéhais, à une centaine de mètres au Nord de la Planchette, le promeneur peut observer cette formation géologique remarquable. Il s’agit probablement d’un slump<ref>Modèle:Article</ref>. Les couches correspondent à une succession de bancs silto-gréseux (roches formées de siltites et de grès). Les bancs (couches) inférieurs sur une hauteur d’un mètre environ ont été déformés, soit sous l’effet de la gravité, soit par un glissement sous-marin alors que les sédiments étaient encore gorgés d’eau. Ces roches se sont formées à partir du Briovérien (fin de l'Ediacarien, début du Cambrien inférieur), c’est-à-dire à partir il y a 540 Ma environ. Une partie de la Bretagne était immergée à plusieurs reprises<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le ruisseau de la Roche porte bien son nom

Sur le chemin de randonnée qui longe l'étang de la Roche, près du lieu-dit de la Haute-Hautière, on peut observer ces formations rocheuses.

Jardins

Les jardins de Brocéliande labellisé en 2005 de "Jardin remarquable" par le Ministère de la culture<ref>Ministère de la culture "LISTE DES JARDINS LABELLISÉS - 'Jardin remarquable' au Modèle:Date". Document pdf (https://www.jardinsremarquables.fr/Liste-jardins-labellises.01-06-22.pdf) Label « Jardin remarquable » sur Ministère de la Culture https://www.culture.gouv.fr/Aides-demarches/Protections-labels-et-appellations/Label-Jardin-remarquable</ref> ;

Contes populaires

À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, « La Revue des Traditions populaires » a publié des « Contes, Devinettes, Formulettes, Chansons etc. Recueillis à Bréal-sous-Montfort »<ref name=":0">Modèle:Article</ref>. L'accès à ce document est libre (consultation et téléchargement) sur le site Gallica de la Bibliothèque Nationale de France (BNF).

L’éditeur, Rodolphe Le Chef<ref group="Note">Cet auteur a publié en 1895 plusieurs articles au sujet de la culture populaire en Ille-et-Vilaine dans la "Revue des traditions populaires". Voir le catalogue de la BU de l'Université Rennes 2 : https://rechercher.bu.univ-rennes2.fr/primo-explore/search?query=any,contains,%22Rodolphe%20Le%20Chef%22&search_scope=default_scope&vid=33UDR2_VU1&lang=fr_FR&offset=0</ref>, présente ces textes ainsi :

La plupart de ces contes m'ont été narrés en 1892 et 1893, par Marie Allain, femme Boisramé, sexagénaire, née à Bréal-sous-Montfort. Je me suis appliqué à les reproduire tels qu'ils m'ont été répétés, en conservant non seulement les tournures de phrases mais encore les mots patois. Les lecteurs de la Revue auront ainsi une idée exacte du langage des paysans de ce pays. Ce recueil contient des passages quelque peu rabelaisiens, que mes lecteurs voudront bien me pardonner. (<ref name=":0" /> p. 569)

Le recueil présente d’abord quinze « Contes », d’une longueur de quelques dizaines de lignes, pour les premiers, à peine dix en ce qui concerne les derniers. Parmi ceux-là, on trouve :

XV - Le prêtre qui revient dire la messe L'église d'un certain endret (endroit) était éclairée toutes les netées (nuits). Un homme résolut d'aller y voair (voir) : c'était un prêtre qui était condamné à revenir parce qu'il avait omis de dire une messe promise. Tout était préparé pour la célébration de la messe : ‘Qui veut répondre ma messe ? dit-il.’ L'homme s'offrit tout en tremblant. Dès que sa messe fut terminée, le prêtre lui dit qu'il aurait une place de gardée conte lu (auprès de lui) dans le ciel. (<ref name=":0" /> p. 577)

Suivent une trentaine de « Proverbes et Dires », dont cet exemple :

« Quand la charte (charrette) est vessée, on voait le biau cheminée (est versée, on voit le beau chemin). » (<ref name=":0" /> p. 577)

Quatre « Formulettes » (Couplets en forme de comptine), sont présentés après, voici un exemple :

Aujourd'hui saint Crespin

Mon cousin

Que les cordonniers s'y frisent

Pour aller voair Catin

Duiguedin

Qu'a chié dans sa chemise. (<ref name=":0" /> p. 580)

Le recueil termine avec une vingtaine de « Croyances et superstitions diverses » : Voici deux exemples :

Pour se rendre invisible, il faut mettre un chat noir à bouillir, en prendre les os, aller les brûler au pied d'une croaix et en porter la cendre sur l'autel pendant la messe sans être vu du prêtre qui la dit. - (Cela se fait à une certaine époque que je ne puis indiquer). Pour faire marché (pour conclure un marché) avec le diable, il faut un champ à trois cornières (angles), entouré de chemins. On s'y rend à ménuit avec une poule naire (à minuit avec une poule noire) et on fait le tour du champ en disant : « qui veut acheter ma poule ? » Bigette (Satan) se présente et paie le prix convenu ; il donne toute l'argent que l'on veut, à condition qu'il se parera (qu'il s'emparera) de vous à une époque fixée. (<ref name=":0" /> p. 581)

Festival

Depuis 2008, chaque fin août se tient le festival du Roi Arthur (excepté en 2010, puis en 2020 et 2021 en raison à la crise sanitaire). Dans ce festival plusieurs groupes se sont succédé dont les Fatals Picards, Raggasonic, Elmer Food Beat, Shaka Ponk, N&SK, Les Ramoneurs de menhirs, Naive New Beaters , Pierre Perret , Koba la D et Angèle.

Personnalités liées à la commune

  • Giuseppe Tribus, peintre-décorateur tyrolien (1901-1960) ayant habité et décoré le bourg en 1958. Il a peint l'étang de la Roche en 1959. Il allait souvent au café de Mordelles où il a peint de nombreux tableaux. Il allait en vendre d'autres à la Place des Lices à Rennes.
  • Édouard Nignon, était un grand chef cuisinier du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Retiré au château de la Haute-Forêt à Bréal en 1921, il y décède en 1934<ref>Modèle:Article</ref>. Le 18 juin 2011, une allée piétonne a été baptisée à son nom. Un panneau commémoratif en son honneur a été fixé à l'entrée de cette allée sur le mur de l'hôtel de ville<ref>Modèle:Article</ref>.

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Cartes géographiques en ligne

L'IGN met à disposition en ligne les outils Géoportail ainsi que IGN - Remonter le temps.

  • Géoportail permet de localiser des lieux précis et d'utiliser différentes cartes thématiques (cadastre, limites administratives, géologie, photographies aériennes, carte de Cassini, carte d'état-major etc.) : https://www.geoportail.gouv.fr/
  • IGN - Remonter le temps : la page Comparer permet de comparer une carte directement avec une photographie aérienne actuelle ou du passé, une carte ancienne etc. Sur la page Télécharger, il est possible d'étudier des photographies aériennes depuis 1947 (Pour sélectionner un secteur, cliquer sur un point jaune dans la zone jaune transparent) : https://remonterletemps.ign.fr/

Le cadastre napoléonien (mis en œuvre entre 1807 et 1848) peut être consulté sur le site des Archives départementales d'Ille-et-Vilaine. Il permet de se faire une idée de l'occupation du sol et de l'habitat à Bréal-sous-Montfort vers 1824 : https://archives-en-ligne.ille-et-vilaine.fr/thot_internet/FrmSommaireFrame.asp

Carte de Cassini (1785-1787), feuille 129 : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53095266n/f1.item.zoom

Notes et références

Notes

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Références

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