Le Verger

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Le Verger est une commune française de Rennes Métropole, située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne.

Géographie

Localisation

La commune se situe à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de Rennes, la préfecture départementale.

Modèle:Communes limitrophes

La commune est limitrophe de celle de Mordelles depuis 2012.

Fichier:Map commune FR insee code 35351.png
Carte de la commune du Verger.

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 696 hectares ; son altitude varie entre 23 et Modèle:Unité.

Le point le plus bas se situe à Modèle:Unité d’altitude, à l'est de la commune au confluent du Meu et de la Chèze.

Le point le plus haut se situe au sud-ouest, aux lieux-dits le Perray et le Bignon.

Hydrographie

Le principal cours d’eau est le Serein qui forme la limite nord de la commune<ref>Modèle:Sandre.</ref>. Il n’a pas d’affluent sur la commune.

On trouve par ailleurs plusieurs affluents du Meu. Le ruisseau de Rohuel constitue la frontière sud<ref>Modèle:Sandre.</ref> tandis que son affluent le ruisseau du Gué Saint-Laurent prend sa source au sud-ouest du bourg du Verger<ref>Modèle:Sandre.</ref>.

La commune se situe intégralement dans le bassin versant de la Vilaine et dans le sous-bassin versant du Meu.

Voies de communication et transports

L’axe Rennes-Lorient (route nationale 24) passe au sud de la commune. Deux routes départementales traversent le bourg, la D 240 d’est en ouest et la D 69 du nord au sud.

La commune est desservie par les bus du réseau service des transports en commun de l'agglomération rennaise (STAR) de Rennes Métropole via la ligne 55 (53 les vendredis et samedis soir et 54 les dimanches et jours fériés).

Elle est également desservie par la ligne 1 du réseau drégional BreizhGo.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,8 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 2,5 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,9 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,2 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Le Verger est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (61,4 %), terres arables (26,8 %), zones urbanisées (7,5 %), forêts (4 %), prairies (0,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.

Toponymie

Les formes anciennes sont : Vergier (1582)<ref name="Ofis">[ Résultats concernant «Le Verger»] sur la base KerOfis de l’Office public de la langue bretonne.</ref>, Ecclesia du Verger en 1621<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Toponyme formé sur le latin viridiarium désignant un « lieu abondant en arbres et en plantes, un jardin, puis plus tard un verger »Modèle:Référence nécessaire.

En gallo, le nom de la localité s’écrit Le Verjer d'après la liste publiée en 2021 par l'Institut du Galo<ref>Modèle:Lien web</ref>. La forme bretonne actuelle proposée par l'Office public de la langue bretonne est Modèle:Langue<ref name="Ofis" />.

Histoire

Il existait une chapelle dite "Église primitive" au lieu-dit Le Pâtis, qui fut démolie vers la fin du XVe siècle à la suite d'un tremblement de terre<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

C'est vers 1542 que plusieurs paroissiens de Talensac, habitant Le Trait du Breil, adressent une requête à l'évêque de Saint-Malo par laquelle ils sollicitent le droit de bâtir une église au village de Le Verger, moyennant la perception d'un certain nombre de taxes, dîmes et autres impôts, ainsi que la prise en charge complète du curé au frais de ses ouailles (construction d'une maison et couvert). Les paroissiens s'engagent à entretenir cette église. En 1617, le Parlement de Bretagne fut chargé d'une affaire opposant l'évêque de Saint-Malo, d'un côté, au seigneur de Le Verger et les habitants, de l'autre. Ces derniers furent condamnés à construire à leur frais un presbytère. Ainsi, en 1630, l'évêque de Saint-Malo érigea Le Verger en trêve de Talensac. 

Guillaume Le Gouverneur, évêque de Saint-Malo, dont dépendait Talensac, approuva tous ces actes et érigea au commencement de 1630 Le Verger en trève de Talensac, avec le consentement du recteur de cette paroisse. Aussitôt Gilles Huchet<ref>Gilles Huchet, écuyer, seigneur de la Bédoyère, né le 20 octobre 1600 à Campeneuc. Il obtint du roi Louis XIII, en 1643, des lettres patentes unissant tous les fiefs de la région en chatellenie, sous le nom de la Bédoyère. Après avoir été Conseiller et Garde-sel au Parlement de Bretagne il acheta en 1631 à Christophe Fouquet, parent du célèbre surintendant, une charge de procureur général, charge qui sera tenue sans interruption pendant quatre générations successives. Il décède à Rennes le 10 novembre 1662, âgé de 62 ans.</ref>, seigneur de la Bédoyère, présenta Raoul Berhault à l'évêque, qui le pourvut le Modèle:Date- de l'église du Verger, fillette de Talensac, « ecclesia du Verger, filiola matricis ecclesiœ de Talensac ».

En 1790, M. Oresve, curé du Verger, déclara que son bénéfice avait un revenu net de 252 livres <ref>Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 9 G, 33 ; 1 V, 29.</ref> ; cependant c'est en 1803<ref>Chanoine Guillotin de Corson, Pouillé historique de l’archevêché de Rennes, Rennes, 1880-1886.</ref> que le territoire de Le Verger fut séparé de celui de Talensac et érigé en paroisse autonome, par démembrement de la commune de Talensac qui elle-même est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive d'Iffendic.

Le Verger se trouvait dans l’arrondissement de Montfort-sur-Meu jusqu’en 1926, date de son rattachement à l’arrondissement de Rennes.

En 1992, la commune rejoint le district urbain de Rennes District (auquel a succédé en 2000, la communauté d'agglomération de Rennes Métropole) dont elle est alors une exclave. Cette discontinuité territoriale posera problème par la suite<ref>Jeux d'échelle et transformation de l'État : le gouvernement des territoires au Québec et en France, Laurence Bherer, Presses Université Laval, Modèle:1er janvier 2005, 527 pages, page 75.</ref>.

Afin d’assurer la continuité territoriale entre Le Verger et les autres communes de Rennes Métropole, la commune de Talensac propose fin 2011 de céder une partie de son territoire au Verger<ref>Procès-verbal du conseil municipal de Talensac du 24 octobre 2011 sur le site de Talensac.</ref>. Fin 2012, le préfet d’Ille-et-Vilaine valide le transfert de 51 parcelles cadastrales pour un total 9 ha 39 a 57 ca<ref>Arrêté portant modification de limites territoriales entre les communes de Talensac et Le Verger au recueil des actes administratifs.</ref>.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Circonscriptions de rattachement

Le Verger appartient à l'arrondissement de Rennes et au canton du Rheu, créé lors du redécoupage cantonal de 2014. Avant cette date, elle appartenait au canton de Montfort-sur-Meu.

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la troisième circonscription d'Ille-et-Vilaine, représentée depuis Modèle:Date par Claudia Rouaux<ref>Elle remplace François André décédé en cours de mandat.</ref> (PS-NUPES). Sous le Second Empire, elle appartenait à la circonscription de Montfort-Redon, sous la Troisième République à la circonscription de Montfort et de 1958 à 1986 à la [[Deuxième circonscription d'Ille-et-Vilaine|Modèle:2e circonscription]] (Rennes-Sud).

Intercommunalité

Depuis le Modèle:Date-, la commune appartient à Rennes Métropole (anciennement Rennes District). Auparavant, Le Verger était ce qu'on appelle une commune isolée, c'est-à-dire n'appartenant à aucune intercommunalité.

Le Verger fait aussi partie du Pays de Rennes.

Institutions judiciaires

Sur le plan des institutions judiciaires, la commune relève du tribunal judiciaire (qui a remplacé le tribunal d'instance et le tribunal de grande instance le Modèle:1er janvier 2020), du tribunal pour enfants, du conseil de prud’hommes, du tribunal de commerce, de la cour d’appel et du tribunal administratif de Rennes et de la cour administrative d'appel de Nantes.

Administration municipale

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 500 et 1 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 15<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article détaillé Modèle:...

Liste des maires

Fichier:Le Verger - Mairie.JPG
Mairie du Verger.

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées

Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Lieux et monuments

La commune ne compte aucun monuments historiques immobilier ou mobilier. Plusieurs monuments et objets sont inventoriés : 95 objets immobiliers selon la base Mérimée<ref>Liste des édifices inventoriés, base Mérimée.</ref>, 44 objets mobiliers selon la base Palissy<ref>Liste des édifices inventoriés, base Palissy.</ref> et 139 objets selon la base Glad, la base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne<ref>Liste des édifices inventoriés, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.</ref>.

Le bâtiment le plus imposant est le château du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle situé au lieu-dit le Bonnay<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Glad.</ref>.

Le Manoir de Bonnais 

À 700 m à l'est du bourg et 100 m au sud de la route. Il possédait une chapelle. Il était entouré de larges douves et protégé par un cavalier percé de meurtrières. Une habitation plus ancienne se voit près de lui. Ses possesseurs étaient protestants, ils y élevèrent un prêche à l'époque des guerres de Religion et se faisaient inhumer sous un tumulus appelé la Motte, qui existe encore. Le manoir était aux familles Téhel, en 1441 et 1444, et Gourodi-Pommeri, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; puis il est passé par alliance, des familles Anger de Kernisan, aux Béhague. 

Modèle:Référence souhaitée

Patrimoine religieux

Fichier:Verger-eglise2.jpg
La Croix devant l'église Saint-Pierre.

L’église paroissiale Saint-Pierre dont la construction en moellons de schiste rouge remonte au début au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Glad.</ref>. Elle contient les 44 objets inventoriés par la base Palissy. Dégradée par des infiltrations d'eau pluviale, elle nécessite des travaux urgents en partie financés par la Mission Patrimoine 2021 (Loto du patrimoine) de Stéphane Bern.

On compte au moins 7 croix réparties sur le territoire de la commune. Dans le centre du bourg, une croix monumentale<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Glad.</ref> se situe à proximité d’une croix de cimetière elle-même située devant l’église<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Glad.</ref>. Dans les écarts se trouvent des croix de chemin au Bignon<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Glad.</ref>, au Bonnay<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Glad.</ref>, à la Bouhernière<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Glad.</ref>, à la Giraudais<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Glad.</ref>, et au Pâtis<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Glad.</ref>.

Notes et références

Notes

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Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail