Bruz
Modèle:Infobox Commune de France
Bruz est une commune française de la région Bretagne, située dans le département d’Ille-et-Vilaine.
Traditionnellement, la commune est située en Haute-Bretagne dans le Pays rennais. Chef-lieu du canton du même nom, c’est une des 43 communes de Rennes Métropole et une des 69 du Pays de Rennes.
Bruz est longée par la Vilaine et parsemée de nombreux monuments. Ancien lieu de résidence des évêques de Rennes, essentiellement rurale jusqu’au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la commune est fortement influencée par la proximité de Rennes. Le bombardement de 1944 a profondément influencé l’histoire et la physionomie de la ville. On trouve notamment sur son territoire le campus de Ker Lann et le parc des expositions de Rennes, ainsi que le golf de Cicé-Blossac.
Depuis le début des années 1950, sa population a fortement augmenté et depuis 2008, elle est la Modèle:5e ville du département d’Ille-et-Vilaine<ref name="OF2011">La population de Bruz a dépassé celle de Cesson, Ouest-France, 05 janvier 2011.</ref> et est devenue Modèle:4e ville du département en 2015, devançant Vitré. En Modèle:Population de France/dernière année, avec Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année, légale en {{#expr:Modèle:Population de France/dernière année+3}}.</ref>, elle est la Modèle:12e ville de Bretagne<ref>Modèle:Article.</ref>.
Ses habitants sont les Bruzoises et les Bruzois.
Géographie
Localisation
Bruz est situé approximativement au centre de l’Ille-et-Vilaine, à Modèle:Unité à vol d’oiseau au sud-sud-ouest de Rennes<ref>Fiche Bruz sur lion1906.com.</ref>, la préfecture départementale et régionale.
Dans le sens des aiguilles d’une montre, les communes limitrophes sont en partant du nord : Saint-Jacques-de-la-Lande, Chartres-de-Bretagne, Pont-Péan, Laillé, Guichen, Goven, et Chavagne.
Communes limitrophes
Bruz est limitrophe des communes suivantes :
Géologie et relief
Bien que situé au centre du massif armoricain, la géologie de Bruz appartient à celle très différente du bassin sédimentaire de Rennes. Ce bassin date de l’ère du Cénozoïque (Tertiaire) et abrite un important réseau de nappes phréatiques dont l’un des exutoires est la source de Fénicat à proximité de la Seiche<ref name="Bariou1975"> Modèle:Article.</ref>.
Situé à la limite sud de ce bassin, le village de Pont-Réan se trouve sur une formation de synclinaux paléozoïques de schiste rouge ordovicien. Ce schiste et celui des alentours a longtemps été exploité et fait partie de l’architecture du pays de Rennes.
L’altitude du territoire de la commune varie entre 40 et Modèle:Unité, en pente douce de l’est vers la Vilaine à l’ouest. La Seiche creuse une vallée d’est en ouest au sud du bourg. Le point le plus bas de la commune se trouve à l’extrême sud de la commune, là où la Vilaine sort du territoire à une altitude de Modèle:Unité. Le point le plus élevé se trouve à Modèle:Unité, en surplomb du point le plus bas.
Hydrographie
Bruz se trouve intégralement dans le bassin de la Vilaine ; le sous-bassin de la Seiche occupe la moitié sud du territoire. Bruz fait ainsi partie du syndicat intercommunal du bassin versant de la Seiche (SIBV Seiche)<ref>Qui sommes-nous ? sur le site du syndicat intercommunal du bassin versant de la Seiche.</ref>
La Vilaine longe et constitue la frontière ouest du territoire de la commune. De nombreux affluents de la Vilaine traversent la commune (par ordre d’amont vers l’aval) :
- le ruisseau du Reynel forme la frontière nord avec Saint-Jacques-de-la-Lande ;
- le ruisseau de Mortais traverse le campus de Ker Lann avant de se jeter dans le canal de Cicé ;
- le Meu se jette dans la Vilaine au niveau de la frontière ouest ;
- la Seiche passe au sud de la ville. Elle se jette dans la Vilaine à la limite sud de la commune. Le ruisseau de la Douettée se jette lui-même dans la Seiche à proximité de château de Carcé.
Plusieurs étangs sont situés de part et d’autre de la Vilaine (ancienne sablière de Cicé, étang de la Louveterie, étangs de la Bodraie, étang de l'Etrillet) ainsi que sur le territoire de la commune (étang de Ker Lann, étang du Champ Niguel). Deux châteaux d’eau et deux réservoirs ont été construits à l’ouest de la ville au niveau de l’écart de la Haye de Pan.
On trouve de nombreux aménagements et ouvrages d’arts comme des canaux (canal de Cicé<ref group="I">Modèle:Glad.</ref>, canal de Mons), des écluses (écluse de Cicé<ref group="I">Modèle:Glad.</ref>, écluse de Mons<ref group="I">Modèle:Glad.</ref>, écluse de Pont-Réan<ref group="I">Modèle:Glad.</ref>, écluse du Boël<ref name="Glad-Boel" group="I">Modèle:Glad.</ref>), des ponts et même un barrage (barrage de Mons<ref group="I">Modèle:Glad.</ref>).
Un point de suivi de la qualité des eaux de la Seiche est présent sur la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Climat
Bruz est soumise à un climat océanique. Le tableau ci-dessous indique les températures et les précipitations de l’aéroport de Rennes - Saint-Jacques (48°04′ N, 1°44′ O), situé à quelques kilomètres du centre de la ville, pour l'année 2007 :
Les précipitations annuelles sont environ de Modèle:Unité pour 170 jours de pluies par an<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Voies de communication et transports
Voies routières
Le principal axe routier de la ville est la voie rapide nord-sud Rennes - Redon (route départementale RD 177, ancienne route nationale 177). Celle-ci passe à l’ouest du bourg et possède quatre sorties desservant Ker Lann − parc d’exposition (RD 34), Bruz − Cicé (RD 77), Cicé − Vert Buisson (avenue de la Chaise), Bruz Pont-Réan − Vert Buisson (RD 36).
Bruz est relié à Chartres-de-Bretagne par la route départementale RD 44 qui y possède un échangeur avec la route des Estuaires Rennes − Nantes (RN 137 − E3). Enfin, les départementales RD 577 et RD 77 au sud permettent respectivement de rejoindre les communes limitrophes de Guichen et Laillé.
Pistes cyclables
On trouve plusieurs pistes cyclables à Bruz. La réalisation de plusieurs pistes, « Bruz-Chavagne », « Bruz-Chartres » (le long de la RD 44) et « Chartres-Ker Lann », a été décidée en conseil municipal le 14 décembre 2009<ref>Vivre à Bruz, no 151, janvier 2010, p. 15.</ref>,<ref>Vivre à Bruz, no 155, juillet-août 2010, p. 4.</ref>,<ref>Vivre à Bruz, no 157, octobre-novembre 2010, p. 5.</ref>.
Transport ferroviaire
La ligne de Rennes à Redon traverse la commune du nord au sud en passant par le bourg<ref group="I">Modèle:Glad.</ref>. Elle a été construite au début des années 1860 et est électrifiée depuis 1991 pour permettre le passage des TGV Atlantique entre Rennes et Quimper.
La gare de Bruz se trouve à proximité du centre-ville<ref group="I">Modèle:Glad.</ref> et on trouve aussi un arrêt à Ker Lann : la gare de Ker Lann. Ces deux gares sont desservies par les lignes 4, 8 et 15 du TER Bretagne<ref>Informations pratiques sur la gare de Bruz</ref>,<ref>Informations pratiques sur la halte ferroviaire de Ker Lann</ref>. Sur le territoire de la commune, la ligne compte également quatre ponts et trois maisons de gardes-barrières (à Matival<ref group="I">Modèle:Glad.</ref>, au Petit Ormeau<ref group="I">Modèle:Glad.</ref> et au Rocher<ref group="I">Modèle:Glad.</ref>). Les deux principaux ponts situés pour le viaduc de Pierrefitte (Modèle:Unité) sur la Seiche au PK 385,671 Modèle:Coord<ref group="I">Modèle:Glad.</ref> et pour la passerelle de Cahot (Modèle:Unité) sur la Vilaine au PK 387,576 Modèle:Coord<ref group="I">Modèle:Glad.</ref>.
Transports en commun
Bruz est desservie par sept lignes de bus du réseau service des transports en commun de l'agglomération rennaise (STAR).
Deux lignes relient l'arrêt « Bruz Centre » aux portes de Rennes : la C7 jusqu'à la station de métro Saint-Jacques - Gaîté et la 59 jusqu'à la station de métro Henri Fréville. Ces deux lignes sont complétées par des services express, les lignes C7ex et 159ex.
La ligne 63 relie Pont-Réan à la gare de Rennes. Elle est assurée par un autocar Illenoo de la ligne 10.
La ligne 91 relie Noyal-Châtillon-sur-Seiche à Bruz en passant par Chartres-de-Bretagne.
Les lignes complémentaires 229 à 231 desservent les lycées et collèges bruzois au départ de Chartres, Chavagne et Laillé/Pont Péan et sont également accessibles aux porteurs de titres de transport.
Enfin, la ligne C7ex assure aussi un trajet rapide du campus de Ker Lann à la station de métro Saint-Jacques - Gaîté.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Bruz est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Rennes, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (68,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (25,1 %), terres arables (21,4 %), zones urbanisées (15,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (13,6 %), prairies (9,5 %), forêts (6,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,4 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Logement
Le tableau ci-dessous présente une comparaison de quelques indicateurs chiffrés du logement pour Bruz et l'ensemble de l'Ille-et-Vilaine en 2017<ref name="logement" group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="logement35" group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Bruz | Ille-et-Vilaine | |
---|---|---|
Parc immobilier total (en nombre d'habitations) | 9 132 | 546 440 |
Part des résidences principales (en %) | 91,1 | 86,2 |
Part des résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 3,8 | 6,9 |
Part des logements vacants (en %) | 5,1 | 6,9 |
Part des ménages propriétaires de leur logement (en %) | 53,3 | 59,8 |
Morphologie urbaine
Bruz se trouve dans la banlieue lointaine de Rennes. Son centre est séparé de l’agglomération rennaise par plusieurs structures au nord de la commune dont l’aéroport de Rennes, l’Usine PSA, ainsi que le parc des expositions et le campus de Ker Lann.
La commune de Bruz se compose d'une agglomération principale au centre, ainsi que de plusieurs villages ou hameaux répartis sur le territoire, le plus important étant le village de Pont-Réan, situé le long de Vilaine au sud de la commune.
Bruz dispose d'un plan local d'urbanisme intercommunal approuvé par délibération du conseil métropolitain du 19 décembre 2019<ref>Un Plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi) pour 43 communes, sur metropole.rennes.fr</ref>. Il divise l'espace des 43 communes de Rennes Métropole en zones urbaines, agricoles ou naturelles.
Noms de rues
Projets d'aménagements
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Brud en 1066, Breuth en 1084, Bruxa en 1164, Breuz en 1247, Breud au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Brud en 1607, Bruts au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Bru en 1758<ref> Modèle:Lien web.</ref>, Bruz en 1768<ref> Modèle:Lien web.</ref>, Brutz en 1779, Bruc en 1790<ref name="Ofis"> Modèle:Lien web.</ref>.
L'origine du toponyme est incertaine et n’est peut-être pas brittonique, comme l’indique la nature des formes anciennes qui permettent de le rapprocher d'autres noms de lieux analogues en France. Les linguistes Albert Dauzat et Charles Rostaing proposent un dérivé *Brucius du gaulois Modèle:Langue « bruyère », attesté, semble-t-il, une seule fois dans une glose du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le français bruyère est lui-même dérivé du radical bruc-, suivi du suffixe -aria. François de Beaurepaire rapproche Bruz de Brix (Manche) qui présente certaines formes anciennes compatibles phonétiquement : Brutius vers 825, Bruet en 996 - 1008, Bruoto en 1026 - 1027. Il penche pour un prélatin d'origine inconnue. Le nom de personne gallo-romain Bruttius, proposé par Ernest Nègre pour expliquer Brix convient phonétiquement davantage à Bruz. Il faut noter tout de même dans les formes anciennes une lénition du [d] devenu th, puis z qui s'apparente à celle du breton. D'ailleurs deux communes contigües, Goven et Guichen, portent des toponymes de type brittonique.
En gallo, le nom s’écrit Bru (écriture Moga)<ref>Noms de lieudits et de personnes à Rennes (35), Bèrtran Ôbrée et Mathieu Guitton, Chubri, p. 16.</ref> ou Brutz<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Le nom se prononce « Bru », le « z » final étant muet.
Villages, hameaux, écarts, lieux-dits
La commune compte de nombreux villages, hameaux, écarts, etc. Le Fichier annuaire topographique initialisé réduit (FANTOIR) liste 795 voies et lieux-dits<ref>Mise à disposition du fichier FANTOIR des voies et lieux-dits, consulté le 13 janvier 2013</ref>. Le plus important est le village de Pont-Réan situé au sud sur la Vilaine et partagé avec la commune de Guichen. Le Boël est un site naturel situé au sud, à l’est de Pont-Réan.
Les écarts de Carcé, Cicé et de Blossac<ref group="Note">Le château de Blossac se trouve sur la rive droite de la Vilaine sur la commune de Goven mais a donné son nom au golf de Cicé-Blossac sur la rive gauche à Bruz.</ref> tirent leur nom des châteaux.
La Haye de Pan<ref group="Note">On trouve parfois écrit « la Haie de Pan » mais les cartes IGN utilisent la variante avec un y.</ref> était un domaine, puis un village et est désormais un quartier à l’est de Bruz. On le trouve mentionné entre 1068 et 1085 dans un acte du Cartulaire de l’abbaye de Saint-Georges de Rennes<ref>Acte LVII, De Terra de Pan, page 156, Cartulaire de l’abbaye de Saint-Georges de Rennes, Paul de La Bigne Villeneuve, Rennes, 1876.</ref>.
4,5 % des toponymes sont éventuellement d’origine bretonne, d'après un calcul réalisé par J.-Y. Le Moing ; c'est-à-dire, les noms qui ont une apparence bretonne, contiennent un nom de personne breton, sont intéressants pour un motif historique ou ne peuvent être expliqués par le français ou le gallo. Ce pourcentage doit être supérieur à 4,5 pour être significatif d'après l'auteur, même s'il peut y avoir quelques implantations bretonnes. Pour Bruz, il cite les formes anciennes suivantes : Cahot, le Calouët, Carcé, le Chêne Day (Chesnedé), le Crétel, Fenical/Fenicat, Matival, l'Orguenais, Pan, Pont Péan et Risnel<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. A titre de comparaison, les communes voisines de Guichen, Goven et Bréal-sous-Montfort, situées sur la rive droite du Meu et de la Vilaine, donc à l'ouest de ce qui est considéré comme la limite de l'extension maximale de la langue bretonne, présentent un taux entre 10 et 12,5%<ref>Jean-Yves Le Moing, Les noms de lieux bretons en Haute-Bretagne, Spezed, Coop Breizh, 1990, p. 333, 353, 355.</ref>.
Histoire
De la Préhistoire à l’Antiquité
En 3000 av. J.-C., des chasseurs se sédentarisent sur le site du Boël. Ils y érigent deux menhirs du Néolithique : celui du Cas Rouge, dit aussi du Pré de la Pierre, haut de Modèle:Unité et constitué de schiste rouge et celui de la Pierre-qui-Chôme<ref group="I" name="IA35048027">Modèle:Glad.</ref>.
Bruz fait partie du territoire des Riedones avant d’intégrer comme eux l’Empire romain après la guerre des Gaules au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle ; Bruz fait alors partie de la Gaule lyonnaise et plus précisément de la cité des Riedones (Modèle:Langue) et sans doute de la subdivision du pays carnutes (Modèle:Langue<ref group="Note">Ce pagus est attesté par une inscription dédiée à Mars Vicinnus : 'CIL XIII 3150 sur Commons</ref>) dont Chartres-de-Bretagne ou bien Corps-Nuds devait être le chef-lieu. Le territoire de Bruz était traversé par la voie romaine Rennes-Rieux qui passait la Vilaine au niveau du pont de Pont-Réan tandis que la voie romaine Rennes-Nantes passait non loin à l’est, et qui franchissait probablement la Seiche au niveau du pont de Pont-Péan. L’historien et toponyme, Guy Souillet a pu retrouver les restes du cadastre romain dans le tracé des chemins et des champs autour de Martigné (lieu-dit entre Bruz et Laillé) ainsi que quatre Modèle:Langue, grands domaines dont les propriétaires étaient Lalius, Martinus, Carcius, et Sabinus (sur lesquels sont basés avec adjonction du suffixe -acum, les toponymes de Laillé, de Martigné et Carcé ; le dernier *Savigné ne semblant pas avoir laisse de traces).
Éloignée des frontières de l’Empire, Bruz connaît une relative période de paix jusqu’aux émigrations des Bretons et aux invasions vikings.
Avant la Révolution
Pendant longtemps, Bruz est resté un bourg rural dont la population est constituée en grande majorité de paysans. On compte toutefois plusieurs familles nobles et quelques membres du haut clergé.
En 1076, le comte de Rennes donne la seigneurie de Bruz à l'évêque de Rennes, à l'époque Sylvestre de La Guerche ; elle restera une seigneurie ecclésiastique jusqu'à la Révolution<ref name=":0">Modèle:Référence Harvard sans parenthèses</ref>. Le manoir de Saint-Armel a été la résidence d’été des évêques de Rennes depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il a été complètement reconstruit au {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVe{{#if:s| s }} }} par l’évêque Anselme de Chantemerle puis de nouveau au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":0" />. Il reste des vestiges de la chapelle du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIVe{{#if:s| s }} }}.
À côté d’une maigre agriculture céréalière, on trouve des élevages de vaches laitières ainsi que quelques vignobles réputés<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le « cru de la Biardais est le meilleur de la paroisse de Bruz »<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il y a environ 60 hectares soit 75 vignes mais on ne trouve plus que 4 hectares sur 5-6 parcelles en 1827<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
En 1682, les Filles de la Charité s'installèrent à Bruz<ref>Jean-Martial Besse et Charles Beaunier, "Abbayes et prieurés de l'ancienne France", tome 8 "Province ecclésiastique de Tours", 1920, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5859266j/f216.image.r=Balaz%C3%A9?rk=1630909;2</ref>.
Période révolutionnaire
D’une manière générale, la Révolution a commencé assez tôt en Bretagne et particulièrement à Bruz. Les tensions de 1787-1788 dégénèrent en émeute à Rennes lors de la journée des bricoles, les 26 et 27 janvier 1789. Le parlement de Bretagne cristallise des tensions, notamment entre les Bretons et le pouvoir royal d’une part et entre la noblesse et le tiers-état d’autre part.
À Bruz, on retrouve les trois ordres : plusieurs nobles et messieurs du Parlement dont les familles Champion de Cicé ou de La Bourdonnaye, quelques bourgeois dont les dirigeants de la mine et une importante présence du haut et bas clergé. Le tiers-état formant la majorité de la population.
Le cahier de doléances de Bruz rédigé les 29 et 30 mars 1789 contient cinquante articles, dont vingt sont des revendications courantes à l’époque et sont inspirés des Charges d’un bon citoyen de campagne. Les articles 4 à 12, 25 à 41, et 47 à 50 sont plus spécifiques à Bruz et concernent les droits féodaux, les justices seigneuriales ainsi que les privilèges fiscaux<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Comme ailleurs, Bruz subit l’émigration et le rachat des biens nationaux puis de nombreux désordres : plusieurs révoltes, la chouannerie, la chasse aux réfractaires regroupés à Bruz, et la grande Terreur de l’an II. Le calme ne reviendra pas avant l’année 1800.
Le 27 février 1791, 27 biens nationaux sont mis en vente ; 23 seront adjugés pour un total de Modèle:Unité<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le manoir de Saint-Armel appartenant à l’évêché est vendu à lui seul pour Modèle:Unité à Charles Bonaventure Marie Toullier (1752-1835), jurisconsulte rennais<ref name="Bertonneau-p68">Modèle:Harvsp.</ref>. C’est le bien national le plus cher de tout le sud-rennais<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. La métairie de la Rivière-Brizais et celle de la Haie de Pan appartenant au petit séminaire de Rennes sont vendus pour 15 500 et Modèle:Unité<ref name=Bertonneau-p68/>.
Bruz intègre le département d’Ille-et-Vilaine et le district de Bain (1790-1795). Charles Olivier Marie Sévère de La Bourdonnaye originaire de Bruz est chef de la division de Bain de 1794 à 1796.
La mine de Pont-Péan, exploitée à Pont-Péan de 1730 à 1797 et de 1844 à 1904, a employé jusqu'à Modèle:Unité, dont de nombreux Bruzois et a, de ce fait, influencé le développement de la ville. Elle constituait alors avec les mines de la région de Carhaix et de Saint-Brieuc, l'une des plus grosses entreprises de province.
Le bombardement de Bruz
Au soir du dimanche 7 mai 1944, jour de communion solennelle, la ville de Bruz subit un bombardement aérien par la Royal Air Force d’une redoutable efficacité ; la ville est rasée, le bilan est de 183 morts, 300 blessés et 600 sinistrés. C’est donc 38 % des habitants du centre du village qui furent tués en 20 minutes<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Massacre nocturne
Aux alentours de 23 heures 45, les sirènes signalent l'approche d'avions britanniques<ref>Bruz, effroyable 8 mai, En Envor, lire en ligne, consulté le 10 juillet 2013</ref>. Ces derniers larguent des bombes explosives et des bombes au phosphore en plein sur le bourg. L'église est touchée et incendiée ainsi que la plupart des maisons. Le bombardement dure plus de vingt minutes. À peine les premiers sauveteurs commencent-ils à dégager des survivants des maisons en feu qu'une deuxième vague lâche d'autres bombes et fait de nouvelles victimes<ref>Modèle:Article.</ref>.
On entend, de Rennes, deux violents bombardements successifs qui laissent tout d'abord penser à un bombardement sur l'aérodrome. Le Secours national, la Croix-Rouge et les pompiers de Rennes interviennent dans les heures suivantes<ref>Les Heures douloureuses de Rennes par Valentine Ladam, Imp. Les Nouvelles, 1965, 112 p.</ref>. Il faut remarquer que les témoins ne font pas état de brume sur les lieux, contrairement aux mentions des rapports de la RAF.
Le 10 mai, les obsèques de victimes de Bruz ont lieu dans l'église de Chartres-de-Bretagne, en présence des autorités rennaises. L'office religieux est présidé par Modèle:Mgr Clément Roques, archevêque de Rennes, et la messe des morts chantée par la maîtrise de la cathédrale. Les corps sont inhumés dans des tranchées creusées dans une prairie derrière l'église. Le 18 mai, la même cérémonie est répétée pour vingt victimes.
Le Secours national sollicite des mandats pour « Bruz martyre ».
L’événement est relayé dans la presse locale et à Rennes apparaît une affiche de propagande pro-Allemande s'adressant aux Rennais. Modèle:Encadré texte
Rapports sur un bombardement raté
Deux objectifs ont été assignés aux Avro Lancaster B II : l’aérodrome de Rennes - Saint-Jacques ainsi qu’un dépôt de munitions, situé dans le bois des Ormeaux (qui existe toujours, à Modèle:Unité au nord de l’église de Bruz).
Le rapport de la RAF est laconique : Modèle:Citation bloc
Le ministère de la défense britannique apporte des précisions sur cette opération à double but<ref>Ministry of defence, Air Historical Branch 5 (RAF) our reference D/AHB (RAF) 8/41, en traduction française du 5 avril 1989</ref> :
Les équipages des Lancasters, après avoir bombardé le terrain d’aviation et son secteur sud-ouest (le terrain s’étend à l’époque sur 600 hectares), ont continué à voler plein sud sur trois kilomètres vers le dépôt de munitions mais ont été mal renseignés par les marqueurs du leader qui a probablement corrigé son tir à tort, les premières bombes étant tombées à proximité du dépôt (toits endommagés). Les modifications apportées au marquage ont retardé les largages et quelques secondes plus tard représentent, au-delà du bois des Ormeaux, Modèle:Unité de vol plus au sud : le bourg même de Bruz.
La commune a été décorée de la croix de guerre 1939-1945 avec étoile de vermeil par décret le 11 novembre 1948. Elle a reçu la citation suivante : Modèle:Citation bloc
Lors des travaux d’aménagement de l’allée du souvenir en janvier 2007, une bombe a été découverte dans le parc de la Herverie. Cette bombe est maintenant exposée sur le site et ouvre l’allée du 8 mai 1944.
Dans le parc de la Herverie, est implanté un monument où figurent le nom des 183 victimes. En 1994, un timbre commémoratif de 2,30 Francs « en hommage aux martyrs de Bruz - 8 mai 1944 » présente trois bombardiers lâchant, de jour, des bombes, en approche de l'église de Bruz en ruines.
Après la guerre
Bruz connaît une période de reconstruction et une forte croissance démographique depuis la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
L’église est reconstruite rapidement par Louis Chouinard (1907-1995). L’actuelle mairie n’est construite qu’en 1988 par Louis Chouinard et André Le Page<ref>Périg Bouju, Architecture et lieux de pouvoir en Bretagne XVIIIe-XXe siècles, thèse, 2011, p. 374, lire en ligne.</ref> et le campus de Ker Lann ouvre en 1992.
En 15 ans, de 1989 à 2005, la population a doublé. La commune compte aujourd'hui Modèle:Unité (population municipale Modèle:Population de France/dernière année). En 2010, c’est la Modèle:5e ville du département d’Ille-et-Vilaine<ref name="OF2011"/> (après Rennes, Saint-Malo, Fougères et Vitré), et la Modèle:17e de Bretagne. Elle est membre de la communauté d'agglomération Rennes Métropole depuis sa création en 1970.
Incendie de 1993
Le Modèle:Date, un incendie dans la clinique psychiatrique Saint-François-d’Assise provoque la mort de 18 personnes (17 patients et une aide-soignante)<ref>Reportage France 2, 25 juin 1993, Vidéo INA</ref>. Les conditions de sécurité du bâtiment n’étaient pas respectées, le bâtiment ne possédait ni détecteurs de fumées ni portes coupe-feu<ref>Reportage France 2, 25 juin 1993, Vidéo INA</ref>. Un procès a eu lieu à la suite de cet incendie<ref>Incendie de Bruz: la fuite des responsabilités, Libération, 20 juin 1996.</ref>,<ref>Prison avec sursis après l'incendie de la clinique de Bruz, Libération, Modèle:1er octobre 1996.</ref>.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Circonscriptions de rattachement
Bruz appartient à l'arrondissement de Rennes et au canton de Bruz (anciennement canton de Rennes VIII-1), dont elle est le chef-lieu depuis le redécoupage cantonal de 2014. De 1982 à 2015, celui-ci était situé à Rennes. Avant cette date, elle a appartenu aux cantons suivants : Rennes-Sud-Ouest (1833-1973) et Rennes-VIII (1973-1982)
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la première circonscription d'Ille-et-Vilaine, représentée depuis Modèle:Date par Frédéric Mathieu (LFI-NUPES). Sous la [[Troisième République (France)|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:| }} }} République]], elle appartenait à la deuxième circonscription de Rennes, de 1958 à 1986 à la [[Deuxième circonscription d'Ille-et-Vilaine|Modèle:2e circonscription]] (Rennes-Sud) et de 1986 à 2010 à la [[Quatrième circonscription d'Ille-et-Vilaine|Modèle:4e circonscription]] (Redon).
Intercommunalité
La commune appartient à Rennes Métropole depuis sa création le Modèle:Date. Bruz faisait alors partie des 27 communes fondatrices du District urbain de l'agglomération rennaise qui a pris sa dénomination actuelle le Modèle:Date.
Bruz fait aussi partie du Pays de Rennes.
Institutions judiciaires
Sur le plan des institutions judiciaires, la commune relève du tribunal judiciaire (qui a remplacé le tribunal d'instance et le tribunal de grande instance le Modèle:1er janvier 2020), du tribunal pour enfants, du conseil de prud’hommes, du tribunal de commerce, de la cour d’appel et du tribunal administratif de Rennes et de la cour administrative d'appel de Nantes.
Administration municipale
En mars 2020, la liste Bruz humaine, audacieuse et écologique est arrivée en tête des scrutins. Philippe Salmon en était la tête de liste.
De 2014 à 2020, le maire était Auguste Louapre qui succèda à Philippe Caffin.
Comme toutes les communes de 10 000 à Modèle:Unité, le conseil municipal de Bruz compte 33 membres<ref group="I">Modèle:Légifrance du Code général des collectivités territoriales.</ref>. À la suite du premier tour du 15 mars 2020, le partage des sièges au sein du conseil municipal pour la mandature 2020-2026 sera le suivant<ref group="I">Bruz - Ille-et-Vilaine (35170) Résultats des élections</ref> :
Groupe | Président | Effectif | Statut | |||
---|---|---|---|---|---|---|
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| | « Bruz humaine, audacieuse et écologique » (ND-PS-EÉLV-LFI) | Philippe Salmon | 26 | majorité | ||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | « Bruz, unir pour agir » (LREM-LR-UDI) | Sylvie Briend | 7 | opposition | ||
Fichier:Bruz CM2020.svg |
La commune a disposé d’un comité consultatif du développement durable (CCDD) de 2008 à 2014.
L’adhésion à la charte Ya d'ar brezhoneg a été votée par le Conseil municipal le 4 juillet 2011 et signé le Modèle:1er octobre<ref>Culture régionale : la Ville dit « Ya d’Ar Brezhoneg », sur le site officiel de la ville.</ref>. Cette adhésion lui a valu d’être nominé en 2012 pour les prix de l’avenir de la langue bretonne (Modèle:Langue) dans la catégorie « institution publique »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
2012 : Label Ville étoilée, décerné au titre des actions en faveur d’une meilleure qualité de la nuit et d’une réduction de la pollution lumineuse.
2013 : Ruban du développement durable, décerné le 2 juillet 2013 au Sénat<ref>Fiche sur Bruz sur le site www.rubansdudeveloppementdurable.com</ref>.
2013 : label Territoire de commerce équitable.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Elu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu
Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article détaillé Modèle:Article connexe
Les consultations électorales récentes à Bruz donnent l'avantage au Parti socialiste et aux Verts.
Au deuxième tour de l'élection présidentielle de 2007<ref group="I">Résultats de l’élection présidentielle 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 21 janvier 2012.</ref>, 53,37 % pour Ségolène Royal (PS) et 46,63 % des électeurs de Bruz ont voté pour Nicolas Sarkozy (UMP), avec un taux de participation de 88,21 %.
Au deuxième tour des élections législatives de 2007<ref group="I">Résultats de l’élection législative 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 21 janvier 2012.</ref>, 53,21 % des électeurs de Bruz ont voté pour Jean-René Marsac (PS) (52,92 % dans la quatrième circonscription d'Ille-et-Vilaine), et 46,79 % pour Loic Aubin (UMP) (47,08 % dans la circonscription), avec un taux de participation de 64,09 % à Bruz et de 61,69 % dans la circonscription.
Aux élections européennes de 2009<ref group="I">Résultats de l’élection européenne de 2009 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 21 janvier 2012.</ref>, les deux meilleurs scores à Bruz étaient ceux de la liste de la majorité présidentielle conduite par Christophe Béchu, qui a obtenu Modèle:Nombre soit 26,10 % des suffrages exprimés (département d'Ille-et-Vilaine 26,26 %), et d'Europe Écologie Les Verts conduite par Yannick Jadot, qui a obtenu Modèle:Nombre soit 23,56 % des suffrages exprimés (département d'Ille-et-Vilaine 20,59 %), pour un taux de participation de 44,18 %.
Au deuxième tour des élections régionales de 2010<ref group="I">Résultats de l’élection régionale 2010 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 21 janvier 2012.</ref>, 47,23 % des suffrages exprimés sont allés à la liste conduite par Jean-Yves Le Drian (PS), 31,24 % à celle de Bernadette Malgorn (UMP), et 21,53 % à la liste Europe Écologie Les Verts de Guy Hascoët, pour un taux de participation de 53,44 %.
Au deuxième tour de l'élection présidentielle de 2012<ref group="I">Résultats de l’élection présidentielle 2012 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 31 mai 2012.</ref>, 56,22 % pour François Hollande (PS) et 43,78 % des électeurs de Bruz ont voté pour Nicolas Sarkozy (UMP), avec un taux de participation de 85,81 %.
Politique de développement durable
La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2008<ref>FICHE | Agenda 21 de Territoires - Bruz, consultée le 27 octobre 2017</ref>.
La région Bretagne ainsi que Rennes Métropole ont adopté un Agenda 21 respectivement en 2008<ref>Agenda 21, sur le site de la région Bretagne.</ref> et 2006<ref>De l'Agenda 21 au Projet communautaire sur le site de Rennes Métropole</ref>.
Jumelages
Au Modèle:1er juin 2012, Bruz n'est jumelée avec aucune commune.
Toutefois, Bruz a signé un partenariat de projet culturel avec Września, voïvodie de Grande-Pologne, en Pologne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/introduction
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 41,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (38,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 19,5 % la même année, alors qu'il est de 23,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 50,97 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,18 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Enseignement
Établissements scolaires
On trouve cinq écoles élémentaires :
- École maternelle et primaire publique « Le Champ-L’Évêque » ;
- École maternelle et primaire publique « Jacques-Prévert » avec une filière bilingue français-breton depuis 2003<ref>informations sur Div Yezh Bruz</ref> ;
- École maternelle et primaire publique « Le Vert-Buisson » ;
- École maternelle et primaire privée « La Providence » (Centre et Vert-Buisson).
La commune dispose aussi de deux collèges et deux lycées : le collège public Pierre-Brossolette, collège d'enseignement général et professionnel adapté (SEGPA), le collège-lycée privé Saint-Joseph, lycée d'enseignement général avec une section européenne, et le lycée public Anita-Conti, lycée d'enseignement général et technologique (sections ES, L, S, STMG).
Enseignement supérieur
La commune de Bruz abrite le campus de Ker Lann où sont installées plusieurs établissements d'enseignement supérieur dont l’École nationale de la statistique et de l'analyse de l'information, l’École normale supérieure de Rennes, l’ECAM Rennes - Louis de Broglie, l’Institut catholique de Rennes, l’Institut polytechnique UniLaSalle (anciennement: École des métiers de l'environnement), l’école des avocats du Grand-Ouest, des écoles de la Chambre de commerce et d'industrie de Rennes…
Enseignement en langues de Bretagne
À la rentrée 2012, 102 enfants sont inscrits en filière bilingue français-breton<ref>[1], Association de parents d'élèves pour le bilinguisme breton-français à l'école publique</ref> à l’école primaire « Jacques Prévert » 5 % des élèves du premier degré de la commune en 2010<ref>État des lieux de l’enseignement bilingue en 2010, « Annexes chiffrées Rentrée scolaire 2010 », Office public de la langue bretonne, Modèle:P.33.</ref> et 9,9 % des élèves en filière bilingue du premier degré du département.
À la rentrée 2016, 111 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue publique (soit 6,4 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire) <ref>http://www.opab-oplb.org/98-kelenn.htm</ref>.
Le gallo n’est pas enseigné à Bruz. Une enquête sur des élèves du collège révèlent cependant l’existence de pratiques et de compétences linguistiques régionales<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Manifestations culturelles et festivités
Depuis 2010, Bruz accueille le Festival national du film d'animation, festival de cinéma d'animation créé et organisé par l'association française du cinéma d'animation (AFCA) en 1983.
Santé
La commune compte une trentaine de praticiens de la santé et une dizaine de pharmacies.
Il existe deux maisons de retraites : un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) et une résidence privée. Un nouvel EHPAD d'une capacité d’accueil de 83 personnes a été livré en janvier 2013<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Un institut médico-éducatif traitant les jeunes atteints de déficience mentale est présent sur le campus de Ker Lann.
En mars 2020, la ville est un cluster de l'épidémie de coronavirus<ref> Modèle:Lien web.</ref>
Sports
Activités sportives
- L'amicale laïque de Bruz est une association créée en 1922 et qui regroupe différentes activités, notamment des clubs de badminton, basket-ball, qi gong et tennis de table. L'Amicale laïque de Bruz tennis de table a notamment été connue pour son équipe féminine. Les joueuses bruzoises furent notamment championnes de France de Nationale 1 en 1980, 1981, 1983 et 1984.
- Avec plus de 600 licenciés, le Football Club Bruz est l'un des plus importants clubs de la Ligue de Bretagne de football<ref>https://www.ouest-france.fr/le-staff-technique-du-football-club-de-bruz-setoffe-1698421</ref>. La footballeuse Camille Abily a notamment découvert le football au sein du club.
Équipements
- Le centre équestre Fénicat à la limite avec Chartres-de-Bretagne ;
- Le stade Siméon-Belliard qui comprend le complexe sportif évolutif couvert (COSEC Éric-Tabarly), la salle Yannick-Noah, la salle Charles-Joly et la salle Chantal-Mauduit ;
- La salle Pierre-Brossolette ;
- La salle Colette-Besson.
Cultes
Bruz est le siège de la « paroisse Saint-Armel des Rives de la Seiche » dont fait aussi partie les communes de Chartres-de-Bretagne, Pont-Péan, et Laillé. La paroisse fait elle-même partie du « doyenné des Rives de la Seiche » dans l’archidiocèse de Rennes, Dol et Saint-Malo<ref>Fiche de présentation de la paroisse de St-Armel des Rives de la Seiche sur le site de l’archidiocèse de Rennes, Dol et Saint-Malo.</ref>.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2009, la part des ménages imposés était de 67,2 %<ref group="I"> Modèle:Lien web.</ref> et le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Unité, ce qui plaçait Bruz au 4 195e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole<ref group="I"> Modèle:Lien web.</ref>.
En 2008, la commune de Bruz comptait 10 721 actifs<ref group="I"> Modèle:Lien web.</ref> dont 7 598 salariés. Le nombre de demandeurs d’emploi (catégories ABC) au Modèle:Date était de 785<ref group="I"> Modèle:Lien web.</ref> et le taux de chômage de 6,5 %.
Agriculteurs | Artisans, commerçants, chefs d’entreprise | Cadres, professions intellectuelles | Professions intermédiaires | Employés | Ouvriers | |
---|---|---|---|---|---|---|
Bruz | 0,2 % | 11,6 % | 9,3 % | 28,0 % | 35,7 % | 15,2 % |
Moyenne Nationale | 2,1 % | 6,0 % | 15,7 % | 24,7 % | 28,6 % | 22,9 % |
Entreprises et commerces
En 2010, les entreprises de la commune de Bruz totalisaient Modèle:Nombre salariés<ref group="I"> Modèle:Lien web.</ref>.
Le centre DGA Maîtrise de l'information de la DGA (aussi appelé centre d’électronique de l’armement, CELAR jusque fin 2009) est situé sur un terrain de Modèle:Unité, sur le territoire de la commune de Bruz depuis 1968, il emploie 1400 personnes<ref>« Défense. Près de Rennes, la DGA-MI passera de 1 400 à 2 000 personnes », Ouest-France, jeudi 20 septembre 2018.</ref>.
L’hôtel du domaine de Cicé Blossac possède 72 chambres et est classé quatre étoiles<ref>Une 4e étoile et de grands projets pour le Domaine de Cicé-Blossac à Bruz, Ouest-France, jeudi 26 janvier 2012.</ref>. Il se situe à côté du golf du même nom.
On trouve également à Bruz le parc des expositions de Rennes, la société AES Laboratoire, le siège de la mutualité sociale agricole (MSA) d’Ille-et-Vilaine, etc.
Bruz compte deux supermarchés : Intermarché (quartier Vert Buisson) et Super U (place de Bretagne).
Les commerces sont principalement situés près de la place de Bretagne, de la place du docteur Joly et dans le centre du Vert Buisson (dans et autour du centre commercial Cap Vert).
Le marché a lieu le vendredi matin, place du docteur Joly et dans le haut de l'avenue du Général-De-Gaulle. Un marché bio a lieu le mardi soir.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Monuments historiques
Le manoir de Saint-Armel, manoir épiscopal du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, puis reconstruit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est inscrit aux monuments historiques depuis 1975<ref group="I">Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref group="I">Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref group="I">Modèle:Glad.</ref>.
Par ailleurs, Bruz partage, avec les communes de Guichen et Goven, le pont sur la Vilaine de Pont-Réan, inscrit depuis 1942<ref group="I">Modèle:Base Mérimée.</ref>. Ce pont en dos d’âne composé de sept arches en plein cintre a été bâti en 1767 sur la base d’un pont médiéval, situé à l’emplacement d’un ancien pont romain.
Selon la base nationale Mérimée, 489 autres édifices sont inventoriés<ref group="I">Liste des notices dans la base Mérimée</ref> et la base régionale donne 520 résultats concernant des objets immobiliers comme mobiliers<ref group="I">Liste des notices sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne</ref>.
Patrimoine religieux
L’église Saint-Martin-de-Tours a été construite de 1950 à 1954 par Louis Chouinard. Elle remplace l’église du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle détruite par le bombardement de 1944. Elle possède des vitraux remarquables et allie une structure en béton armé et en pierre violette marbrée de vert, dite jaspée. L’édifice possède le [[Label « Patrimoine du XXe siècle »|Label Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle]]<ref group="I">Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref group="I">Modèle:Glad.</ref>,<ref group="I">Modèle:Glad.</ref>. Louis Chouinard construisit aussi le presbytère à côté<ref>Modèle:Glad.</ref>.
On trouve plusieurs chapelles et croix de chemin réparties sur le territoire.
Châteaux et manoirs
La commune a compté de nombreux châteaux, manoirs et autres demeures. La distinction entre les différentes dénominations est fluctuante, seulement trois bâtiments sont toujours dénommés château.
Le manoir de Cicé (Cycé)Modèle:Note se situe au lieu-dit du même nom le long de la Vilaine. Il a donné son nom aux seigneurs de Cicé. Bâti à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par les Champion, officiers de l'atelier monétaire ducal de Rennes<ref name="Douard_2021">Modèle:Ouvrage.</ref> et est aujourd’hui en ruine<ref group="I" name="IA35048006">Modèle:Glad.</ref>, sa chapelle Saint-Charles-Borromé<ref group="I">Modèle:Glad.</ref> et ses deux fermes<ref group="I">Modèle:Glad.</ref>,<ref group="I">Modèle:Glad.</ref>.
Le château des Loges, remontant à 1680, sa chapelle du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="I">Modèle:Glad.</ref> et sa ferme<ref group="I">Modèle:Glad.</ref>. Joseph Drouet de Montgermont, maire de Bruz, y vécut <ref group="I">Modèle:Glad.</ref>.
Le château des Ormeaux est situé bois des Ormeaux au nord du bourg. Il est construit vers 1860 par la famille Léon des Ormeaux. Le château servi de dépôt de munitions pour les Allemands et était un des deux objectifs manqués du bombardement de 1944<ref group="I">Modèle:Glad.</ref>.
Le château ou manoir de Carcé<ref group="I">Modèle:Glad.</ref>, sa chapelle de 1668<ref group="I">Modèle:Glad.</ref>, son moulin sur la Seiche<ref group="I">Modèle:Glad.</ref>, et sa ferme<ref group="I">Modèle:Glad.</ref>. Depuis 1945, il abrite une maison d’enfants, d’abord pour les orphelins de guerre puis pour les enfants en difficulté depuis 1975<ref>Maison de l’enfance de Carcé - Bruz, sur le site de l’association départementale des Pupilles de l’Enseignement Public d’Ille-et-Vilaine</ref>.
Le château ou demeure du Clozel<ref group="I">Modèle:Glad.</ref> et sa chapelle de 1882<ref group="I">Modèle:Glad.</ref>.
En 1927, Paul Banéat mentionne vingt-neuf manoirs dans son ouvrage Le département d'Ille-et-Vilaine, Histoire, Archéologie, Monuments. Aujourd’hui, une vingtaine d’autres manoirs, demeures et maisons de maître subsistent. Un grand nombre d’entre eux datent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Un certain nombre est en mauvais état, en ruine (comme le château de Cicé<ref group=I name="IA35048006"/>) voir détruit. Le bombardement de 1944 a détruit deux châteaux situés à proximité du centre-ville, celui des Petites Planches construit par le maire Hypolithe Bousquet<ref group="I">Modèle:Glad.</ref> et celui du Vau Gaillard dont une tour a été reconstruite<ref group="I">Modèle:Glad.</ref>.
Autres monuments
Le moulin du Boël construit en 1652, sur la Vilaine et sa première écluse datant du XVIe. Muni de solides contreforts et de deux roues à aubes, aujourd’hui disparues, il revêt une forme d’étrave de navire fendant le courant<ref name=Glad-Boel group=I/>.
Le moulin de Champcors, qui se situe sur la Vilaine à la frontière avec Chavagne et construit en 1014, est l'un des dix derniers moulins encore en activité dans le département <ref group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Les Tréfileries de l’Ouest, le long de la ligne de chemin de fer. Depuis 1952, le site est occupé par la caserne du Modèle:2e régiment du matériel (2RMAT) qui a conservé certains bâtiments<ref group="I">Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref group="I">Modèle:Glad.</ref>.
Au centre du cimetière se trouve le monument aux morts édifié en 1922<ref>Modèle:Glad.</ref>. Dans le parc de la Herverie se trouve le monument commémorant le bombardement du 8 mai 1944<ref>Modèle:Glad.</ref>.
Le menhir du Cas Rouge, près du Boël et de la Vilaine. Il mesure Modèle:Unité de haut et est en schiste rouge<ref>Le fosse circulaire et le menhir du Cas Rouge à Bruz, Ille-et-Vilaine : Fouilles de 1989, Les Dossiers du Centre régional archéologique d'Alet, ISSN 0399-6662, 1995, no 23, pp. 63-81 (11 ref.)</ref>,<ref group="I">Modèle:Glad.</ref>.
Patrimoine naturel
Il y a plusieurs zones protégées sur le territoire de Bruz dont des zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de première génération :
- au nord-ouest, les gravières creusées dans d’anciens lits de la Vilaine :
- les gravières du Sud de Rennes : 64 ha sur Bruz, Saint-Jacques-de-la-Lande, Chavagne, Le Rheu et Rennes<ref group="I">Modèle:ZNIEFF.</ref>,<ref group="I">Fiche ZNIEFF 426 sur le site de la DIREN Bretagne.</ref>,<ref group="I">Carte de la ZNIEFF 426 sur Bretagne Environnement.</ref>,
- les bois et gravières de Cicé, 34 ha<ref group="I">Modèle:ZNIEFF.</ref>,<ref group="I">ZNIEFF 344 sur le site de la DIREN Bretagne.</ref>,<ref group="I">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Carte de la ZNIEFF 344 sur Bretagne Environnement.</ref>.
- au sud, Le Boël (rive gauche), 101 ha comprenant le bois de Saint-Jean<ref group="I">Modèle:ZNIEFF.</ref>,<ref group="I">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} ZNIEFF 379 sur le site de la DIREN Bretagne.</ref>,<ref group="I">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Carte de la ZNIEFF 379 sur Bretagne Environnement.</ref>.
- les talus et friches du bois noir<ref group="I">ZNIEFF 9000011 sur le site de la DIREN Bretagne.</ref>.
Une partie de la ZNIEFF du Boël est aussi protégée en tant que site naturel inscrit et site naturel classé selon la loi de 1930 sur 3 et 4 hectares<ref group="I">Liste des sites classés du département d’Ille-et-Vilaine, sur le site de la direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL) Bretagne.</ref>.
À la suite d'un inventaire en 1995 à l’échelle à l’occasion de l’établissement du schéma de cohérence territoriale (SCoT) du Pays de Rennes, une quinzaine de milieux naturels d’intérêt écologique (MNIE) ont été définis<ref>Atlas des MNIE du Pays de Rennes, décembre 2007, AUDIAR, pour le Syndicat mixte du SCoT du Pays de Rennes.</ref>.
Il existe d’autres zones naturelles non protégées comme le bois du Vert Buisson éponyme du quartier qui l’entoure.
Bruz abrite aussi le parc ornithologique de Bretagne et ses oiseaux : perroquets et perruches, faisans, canards, bernaches, cygnes, rapaces, ibis, etc.
Du point de vue de la richesse de la flore, Bruz est à la deuxième place après Saint-Coulomb des communes du département possédant dans leurs différents biotopes le plus de taxons, soit 662 (quasi-égalité avec Rennes : 665) pour une moyenne communale de 348 taxons et un total départemental de 1373 taxons en 118 familles.
On compte notamment 38 taxons à forte valeur patrimoniale (total de 207) ; 6 taxons protégés et 32 appartenant à la liste rouge du Massif armoricain (total départemental de 237). Sa superficie, la diversité des milieux avec la présence de calcaire, expliquent cette importance<ref>Louis Diard, La flore d’Ille-et-Vilaine, Atlas floristique de Bretagne, Rennes, Siloë, 2005, carte p. 170.</ref>,<ref>Article de Ouest-France du jeudi 20 janvier 2011, la commune y est placée à la troisième place sur la base du chiffre de taxons.</ref>.
Patrimoine culturel
Bruz dispose d’une salle de cinéma servant aussi de salle de spectacle : le centre culturel du Grand logis<ref>Site officiel du Grand logis.</ref>. Le bâtiment accueille aussi la médiathèque municipale.
L’école de musique Rive Sud qui propose des cours et des ateliers pour les enfants et les adultes de Bruz et des alentours.
La radio associative Canal B est née à Bruz en 1984 avant de déménager à Rennes en 2005.
L’amicale laïque de Bruz (ALB) est une association crée en 1922 qui regroupe de nombreuses activités, notamment le cercle celtique de Bruz<ref>Site officiel de l’amicale laïque de Bruz (ALB)</ref>.
Personnalités liées à la commune
Outre les maires cités ci-dessus, en particulier François Joly, on peut citer :
- Yves Mahyeuc (1462-1541), évêque de Rennes, mort au manoir épiscopal de Saint-Armel ;
- Louis Champion de Cicé (1648-1727), évêque de Siam, grand-oncle de Jérôme Champion de Cicé et Jean-Baptiste-Marie Champion de Cicé, né au château de Cicé à Bruz ;
- Charles Olivier Marie Sévère de La Bourdonnaye (1766-1859), officier chouan et député, né à Bruz ;
- Joseph-Michel Le Soufaché (1804-1887), architecte, né à Bruz ;
- Alain de Lanascol (1867-1929), mathématicien mort à Bruz ;
- Nadine Daviaud (1960), l'une des meilleures pongistes françaises dans les années 1980, issue du club de Bruz ;
- Camille Abily (1984), footballeuse internationale française, formée au Football Club Bruz.
Héraldique
Notes et références
Notes
Modèle:Références Modèle:Références
Cartes
Références
Références issues de bases de données institutionnelles : Modèle:Références
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
- Modèle:Ouvrage Modèle:Plume
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage Archives d'I&V - 2 J 733).
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Articles :
Archives :
- Plusieurs documents sont disponibles aux archives, on trouve notamment plusieurs vues aériennes de 1960 numérotés de 255Fi15 à 255Fi33 (www.archives.rennes.fr).
Articles connexes
- Villes et villages de Bruz : Pont-Réan, Le Boël.
- Liste des communes d'Ille-et-Vilaine
- Quatrième circonscription d'Ille-et-Vilaine