Noyal-Châtillon-sur-Seiche
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Noyal-Châtillon-sur-Seiche est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine, en région Bretagne.
Située au sud du bassin rennais, traversée par la Seiche et peuplée de Modèle:Population de France/dernière pop habitants, elle fait partie des 43 communes de Rennes Métropole.
Géographie
Localisation
La commune se trouve au sud de Rennes, sur un surplomb de la Seiche. Le bourg est séparé de celui de Chartres-de-Bretagne par la RN 137/E3.
Le territoire de la commune est traversé du nord au sud par la RD 82 et d’est en ouest par la RD 34 (seconde rocade de Rennes.)
Hydrographie
La Seiche, affluent rive gauche de la Vilaine, est le principal cours d’eau. L’Ise et l’Orson drainent respectivement le nord et le sud de la commune. L’Orson est un ruisseau qui prend sa source sur la commune.
La Seiche constitue une partie de la limite communale entre Noyal-Châtillon-sur-Seiche et Saint-Erblon. L’Orson constitue la limite entre Noyal-Châtillon-sur-Seiche et Chartres-de-Bretagne.
Qualité des eaux
Un point de suivi de la qualité des eaux de l'Ise est présent sur la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Transports
La ville était autrefois desservie par les Tramways d'Ille-et-Vilaine via la ligne de Rennes à Grand-Fougeray, entre 1910 et 1937.
Le centre de Noyal-Châtillon est desservi par les lignes de bus 61, 91 et 161ex.
La zone d'activité de la Janais est desservie par les lignes 59, 63 et 72.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Noyal-Châtillon-sur-Seiche est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Rennes, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (91,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (43,3 %), terres arables (37,1 %), zones urbanisées (8,9 %), prairies (5,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Logement
Le tableau ci-dessous présente une comparaison de quelques indicateurs chiffrés du logement pour Noyal-Châtillon-sur-Seiche et l'ensemble de l'Ille-et-Vilaine en 2017<ref name="logement" group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="logement35" group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Noyal-Châtillon-sur-Seiche | Ille-et-Vilaine | |
---|---|---|
Parc immobilier total (en nombre d'habitations) | 3 195 | 546 440 |
Part des résidences principales (en %) | 93,4 | 86,2 |
Part des résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 1,0 | 6,9 |
Part des logements vacants (en %) | 5,6 | 6,9 |
Part des ménages propriétaires de leur logement (en %) | 62,5 | 59,8 |
Morphologie urbaine
Noyal-Châtillon-sur-Seiche dispose d'un plan local d'urbanisme intercommunal approuvé par délibération du conseil métropolitain du 19 décembre 2019<ref>Un Plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi) pour 43 communes, sur metropole.rennes.fr</ref>. Il divise l'espace des 43 communes de Rennes Métropole en zones urbaines, agricoles ou naturelles.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Nulliacus en 1050<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, Noial en 1174, Noyallum super Siccam en 1516<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Noyal est un toponyme d'origine gauloise dérivé de l’étymon nouioialon, désignant une terre nouvellement défrichée<ref name=":02">Modèle:Ouvrage</ref>. Les lieux nommés Châtillon tirent généralement leur origine d’une fortification du Moyen Âge (Modèle:Langue) : il est probable qu’une ancienne forteresse couronnait la motte sur laquelle est construite l’église Saint-Léonard.
En gallo, Noyal s’écrit Nouyall ou Noyall et Châtillon-sur-Seiche s’écrit Châtiyon (écriture MOGA)<ref>Noms de lieudits et de personnes à Rennes (35), Bèrtran Ôbrée et Mathieu Guitton, Chubri, p. 16.</ref>. Noyal-Châtillon-sur-Seiche s’écrit Nóyau-Chastilhon<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
La forme bretonne proposée par l'Office public de la langue bretonne est Modèle:Langue<ref name="Ofis">Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire des deux paroisses et communes (avant leur fusion)
Noyal-sur-Seiche
L’existence de Noyal-sur-Seiche semble remonter au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle car un seigneur nommé Geoffroy, fils de Salomon, construisit vers 1050 un château dans un lieu nommé Nulliacus et qui paraît être Noyal-sur-Seiche. Ce château qui est peut-être celui de Brécé, ne fut bâti qu’avec l’autorisation de l’abbesse de Saint-Georges dont l’abbaye possédait des terres sur la commune et avait un droit de Tonlieu, c’est-à-dire de prélever une taxe sur le transport des marchandises par bateau.
En 1697 le seigneur protecteur de la paroisse était messire Charles Marie Le Meneust, sire de Bréquigny.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle se trouvait sur le côté nord du chœur de l'église, la pierre tombale des sieurs de Brécé ; celle des seigneurs de Lancé se voyait sur le côté nord de la nef et celle de ceux du Chênet, vis-à-vis du maître autel. En 1667 fut inhumée Marguerite Gouicquet, fille de Jean Gouicquet seigneur de Lancé.
Le cimetière de Noyal se situait autour de l’église. En 1878 la municipalité s’inquiète de son exiguïté, en raison de la construction des chapelles latérales de l’église. Dix ans plus tard rien n’a changé, un projet en cours depuis 1871 a été à maintes reprises modifié puis abandonné. En 1889, la commune reçoit de la famille de Vaujuas le don providentiel d'un terrain qui permet l’agrandissement du cimetière vers le nord à peu de frais. Les premières inhumations sur le nouveau terrain n’eurent vraisemblablement pas lieu avant 1892, soit plus de 14 ans après le lancement du projet !
Châtillon-sur-Seiche
L’église Saint-Léonard, de Châtillon dépendait de l’abbaye de Saint-Melaine. Les moines en étaient curés primitifs. En 1158 Josse, évêque de Tours, confirme la donation de l’église de Châtillon aux bénédictins de Saint-Melaine. La paroisse ayant obtenu une certaine prospérité, les moines obtinrent en 1332 de Jean III, duc de Bretagne une foire annuelle à Châtillon-sur-Seiche le Modèle:Date- (Cette date correspond à celle d’un pèlerinage à Saint-Léonard qui semble avoir remplacé un pèlerinage ancien à une relique de la Vraie Croix). Un peu plus tard, le duc Jean IV accorda à l'abbaye de Saint-Melaine, le 30 septembre 1380, « un marché par chacune sepmaine, au jour de mardy, en leur bourg de Chasteillon-sur-Seiche »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
À cette époque, autour du prospère et animé bourg de Châtillon-Sur-Seiche, on dénombrait 3 manoirs nobles dans la paroisse (la Lande, Lancé et la Josselinais).
La foire du vieux bourg eut lieu plusieurs siècles et prit fin à la révolution française.
1793 -1794 Pendant la Terreur (révolution française), le vicaire de la paroisse de Châtillon, Julien Gauthier fut caché sur le territoire de la commune par les paysans du lieu. Il disait la messe, baptisait, confessait de nuit et lors d'une de ses sorties nocturnes, il tomba sur une patrouille de soldats révolutionnaires. Arrêté, il s'échappa grâce au chef des soldats qui le laissa partir et ne donna l'ordre de tirer que lorsqu'il se trouva hors de portée.
Trois paysans de Châtillon-sur-Seiche appelés Baratte, Bazin et Logeais cachèrent tour à tour chez eux un prêtre nommé Crosson qu'ils désignaient par le nom de code de « tonton ». Une lettre qui lui était destinée tomba dans les mains d'un partisan du gouvernement, qui le dénonça. Le prêtre fut traîné par les cheveux jusqu'au pré voisin et fusillé.
Les Châtillonnais Baratte, Bazin et Logeais qui le cachaient furent arrêtés, conduits à Rennes pour y être enfermés. Baratte y mourut, la fin de la Terreur sauva les deux autres.
Le prêtre fusillé fut remplacé par un autre qui se cacha dans une excavation sur les bords de la Seiche. L'ayant aussi découvert, les « Bleus » le fusillèrent au lieu-dit les Prés Pruneaux.
Un dernier prêtre vint sur le territoire de la commune à la demande des paysans ; il se cachait dans une ferme de la commune de Bruz. Au bout de plusieurs années, il fut tué dans le bois de Chancor, alors qu'il disait la messe<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
En 1803, la paroisse fut supprimée et son territoire fut uni à celle de Noyal-sur-Seiche. Mais en 1814 l’évêque de Rennes nomma à Châtillon-sur-Seiche un prêtre auquel il donna les pouvoirs de recteur et en 1820 une ordonnance royale érigea Châtillon-sur-Seiche en succursale et redevint indépendante de Noyal.
Elle conserve sous le chœur une crypte du haut Moyen Âge. De la période romane subsistent le chœur et une partie de la nef. Cette dernière ayant été agrandie au {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: ou|-| – | ou }}Modèle:S mini siècle
| Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècleXVI
}}. La sacristie date peut-être du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le clocher-porche est une construction de l'architecte Béziers-Lafosse, projeté en 1869 il fut réalisé en 1880 (date portée). L'ensemble de l'édifice a été récemment remanié, ce qui rend difficile sa lecture archéologique<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Châtillon-sur-Seiche était renommée pour ces cerises qui y « sont exquises et mûrissent plus tôt qu’ailleurs » (Adolphe Orain).
Histoire des deux communes fusionnées
Antiquité
Le territoire de la commune est assez riche en menhirs et dolmens de l'âge de pierre.
Des objets de l’âge du bronze ont même été trouvés dans le sol tels les taureaux visibles au musée de Bretagne<ref>Modèle:Lien web.</ref> (qui semblent dater de cette époque).
La peuple celte qui peuplait ce territoire est celle des Riedones dont Condate Riedonum était la capitale (situé à l'emplacement de l'actuelle Rennes).
En 1983 la commune de Châtillon-sur-Seiche projette la construction d’un lotissement à la Guyomerais, des sondages sont effectués permettant de déterminer l’existence d’un site d’une grande densité de structures. Suivront trois années de fouilles du Modèle:Date- au Modèle:Date- sur un chantier de quatre hectares. Ces fouilles ont permis de retracer l’évolution sur quatre siècles, d’un domaine rural gallo-romain : de la modeste ferme du début de notre ère au palais campagnard du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le microtoponyme médiéval ou plus tardif la Ville-Rouge se situait à la Guyomerais En gallo-roman VILLA signifie « grand domaine rural », puis « village » à l'époque médiévale, rouge qualifie peut-être la terre de la région qui était utilisée dans l’artisanat de la poterie depuis la plus haute antiquité.
Période féodale
Les seigneurs de cette époque avaient le droit plus ou moins total de rendre la justice sur leurs terres. Pour les condamnations à mort, des fourches patibulaires étaient dressées. Les seigneurs de Lancé, Brécé et de Launay-Bruslon avaient le droit de condamner à la pendaison. À Brécé, se dressaient des fourches patibulaires à trois piliers. Pour des peines de moindre importance, l’abbaye de Saint-Melaine avait un droit de cep et de collier (poteau qui servait à attacher les coupables) dans le bourg de Châtillon.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Les principaux changements pour les communes pendant cette période furent opérés sur la voirie, qui était alors en fort mauvais état. Quelques routes ont été créées : 1852 de la Noé d’Etole à Thorigné en Rennes, 1854 Pont du vivier sur l’Isle en Saint-Erblon ; 1868 route de Bézalais.
Le service national des télégraphes, sur ordonnance de Louis-Philippe, créa en 1832 une ligne selon le système Chappe, d’Avranches à Nantes. Le choix de la flèche du vieux clocher de Noyal eut lieu la même année. Son poste de guet communiquait au nord avec l’église Saint-Sauveur de Rennes et au sud avec une tour construite à Bout de Lande en Orgères. En 1832, le projet fut contesté : le clocher datant de 1701 était en si mauvais état qu’on n’osait même plus sonner la cloche. En 1835, on décida de construire une nouvelle tour qui fut achevée en 1841 mais le télégraphe n’y vint jamais.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Belle Époque
Une ligne de tramway des TIV (Transports d'Ille-et-Vilaine) allant de Rennes au Grand-Fougeray en passant par Chartres, Noyal-sur-Seiche, Pont-Péan, Orgères, Chanteloup, Le Sel, Saulnières, Pancé, Bain et La Dominelais fut construite à partir de 1909<ref>Modèle:Article.</ref> ; mise en service en 1910, la ligne était longue de 64 km ; elle ferma en 1937 ; les tramways y circulaient à environ 25 km/h<ref>http://tramways35.e-monsite.com/pages/tiv-rennes-le-grand-fougeray.html.</ref>.
De nos jours (depuis la création de la nouvelle commune fusionnée)
La commune de Noyal-Châtillon-sur-Seiche a été créée le Modèle:Date, par fusion simple des anciennes communes de Noyal-sur-Seiche et Châtillon-sur-Seiche. La nouvelle commune a établi son chef-lieu sur le territoire de l'ancienne commune de Noyal-sur-Seiche<ref>Modèle:Lien web : fusion le Modèle:1er janvier 1993 des anciennes communes de Noyal-sur-Seiche et Châtillon-sur-Seiche.</ref>.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Circonscriptions de rattachement
Depuis la création de la commune, Noyal-Châtillon-sur-Seiche appartient à l'arrondissement de Rennes et au canton de Bruz. Avant 1993, Châtillon et Noyal-sur-Seiche ont appartenu aux cantons suivants : Rennes-Sud-Ouest (1833-1973), Rennes-VIII (1973-1982) et Bruz (1982-1993).
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la première circonscription d'Ille-et-Vilaine, représentée depuis Modèle:Date par Frédéric Mathieu (LFI-NUPES). Auparavant, elle était rattachée à la [[quatrième circonscription d'Ille-et-Vilaine|Modèle:4e circonscription]] (Redon). Sous la [[Troisième République (France)|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:| }} }} République]], les deux anciennes communes appartenaient à la deuxième circonscription de Rennes et de 1958 à 1986 à la [[Deuxième circonscription d'Ille-et-Vilaine|Modèle:2e circonscription]] (Rennes-Sud).
Intercommunalité
Châtillon et Noyal-sur-Seiche ont fait partie des 27 communes fondatrices du District urbain de l'agglomération rennaise, intercommunalité créée le Modèle:Date et devenue Rennes Métropole le Modèle:Date.
Noyal-Châtillon-sur-Seiche fait aussi partie du Pays de Rennes.
Institutions judiciaires
Sur le plan des institutions judiciaires, la commune relève du tribunal judiciaire (qui a remplacé le tribunal d'instance et le tribunal de grande instance le Modèle:1er janvier 2020), du tribunal pour enfants, du conseil de prud’hommes, du tribunal de commerce, de la cour d’appel et du tribunal administratif de Rennes et de la cour administrative d'appel de Nantes.
Administration municipale
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 5 000 et 9 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 29<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.
- Conseil municipal actuel
Les Modèle:Nombre composant le conseil municipal ont été pourvus le Modèle:Date- lors du premier tour de scrutin. Actuellement, il est réparti comme suit :
Groupe | Effectif | Statut | ||||
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Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| | « Construisons un nouveau projet pour Noyal-Châtillon-sur-Seiche » (DVG-PS-PCF) | 24 | majorité<ref name="elusmun_35206">Élus de la majorité, sur ville-noyal-chatillon.fr (consulté le 24 octobre 2020)</ref> | |||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | « Noyal-Châtillon mobilisée pour l'avenir » (DVD-UDI) | 5 | opposition<ref>Élus de l'opposition, sur ville-noyal-chatillon.fr (consulté le 24 octobre 2020)</ref> | |||
Fichier:Noyal-Châtillon-sur-Seiche CM2020.svg |
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article détaillé Modèle:Article connexe Modèle:...
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Jumelages
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 36,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 23,7 % la même année, alors qu'il est de 23,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 51,4 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,18 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Culture locale et patrimoine
Noyal-Châtillon-sur-Seiche au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
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Rue de Vern
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Rue de Vern
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Noyal-sur-Seiche, école des garçons
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Pont sur la Seiche
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Le moulin de Brécé
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Le moulin de Brécé
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Ballade sur la Seiche
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La mairie de Châtillon
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La mairie de Châtillon
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La gare des Tramways (TIV)
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Église de Noyal-sur-Seiche
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Église de Châtillon-sur-Seiche
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Moulin de Châtillon-sur-Seiche
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Moulin de Châtillon-sur-Seiche
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Moulin de Châtillon-sur-Seiche
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Moulin de Châtillon-sur-Seiche
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Arrivée de Saint-Erblon, avant le pont de la Seiche
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Arrivée de Saint-Erblon, après le pont de la Seiche
Monuments
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Face ouest de la croix de cimetière : le Christ.
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Face est de la croix de cimetière : la Vierge.
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Base de la croix de cimetière.
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Monuments aux morts
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Le château de Mouillemuse
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Le château de Mouillemuse, vu des douves
Église paroissiale actuellement Saint-Léonard, Saint-Mélaine initialement<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Crypte du Haut Moyen Âge sous le chœur. Le chœur et une partie de la nef sont romans. Cette dernière a été agrandie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le porche a été édifié en 1880.
La commune compte trois monuments historiques :
- la croix à l'emplacement de l'ancien cimetière paroissial de Noyal, située à côté de l'église Saint-Martin, date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Sculptée dans le granit, une Vierge porte l'Enfant Jésus dans ses bras. Sur le socle sept singes grimpent les uns sur les autres : ces singes pourraient symboliser les sept péchés capitaux. Elle a été classée par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Le Département d'Ille-et-Vilaine. Histoire-archéologie-monuments. Paul Banéat. P. 512</ref>.
- l'église Saint-Léonard de Châtillon-sur-Seiche, inscrite monument historique par arrêté du 11 août 2022<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.
- le manoir de Mouillemuse, domaine situé à l'est du bourg, inscrit depuis le Modèle:Date<ref name="PA35000070">Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref name="IA00008020">Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref name="Glad">Modèle:Glad.</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Frédéric Benoist<ref>http://memoiredeguerre.free.fr/biogr/benoit.htm</ref>,<ref>Frédéric Benoist sur Wiki-Rennes.</ref>, né le Modèle:Date- à Châtillon-sur-Seiche, clerc de notaire chez maître Meslin, notaire à Guignen. Il a été arrêté le Modèle:Date- à Guignen lors d'une rafle. Incarcéré au camp Margueritte, il est déporté lors du dernier convoi du Modèle:Date- vers Belfort, puis transféré le Modèle:Date- vers Neuengamme (matricule 43917). Il décède à Neuengamme, kommando de Whilhemshaven.
- Blachère Alphonse Lucien, né en 1964 à Chatillon/S. Capitaine en Modèle:2e au 27 régiment d'artillerie. Chevalier de la Légion d'honneur. Décret du 10/7/1907<ref>Modèle:Base Léonore.</ref>.
- Douabin François Joseph, né le Modèle:Date- à Châtillon/S. Officier d'administration de Modèle:2e au parc d'artillerie régional de Dijon. Chevalier de la Légion d'honneur. Décret du 25/1/1926<ref name="culture.gouv.fr">Modèle:Base Léonore.</ref>.
- Stéphane Heulot, champion de France de cyclisme sur route, 1996.
- Lucas Léon, né le Modèle:Date- à Châtillon/S, capitaine au Modèle:65e RI. Chevalier de la Légion d'honneur. Décret du 11/7/1896<ref>Modèle:Base Léonore.</ref>.
- Martin Auguste Marie, né le Modèle:Date- à Noyal-sur-Seiche. Ancien soldat du 117 RI. Mutilé à 100 %. Chevalier de la Légion d'honneur. Décret du 21/6/1954<ref>Modèle:Base Léonore.</ref>.
- Monchatre René Eugène Louis, né le Modèle:Date- à Noyal-sur-Seiche. Capitaine d'infanterie territorial. Chevalier de la Légion d'honneur. Décret du 5/1/1918<ref>Modèle:Base Léonore.</ref>.
- Porteu de la Morandière Edmond Marie Gaëtan, né le Modèle:Date- à Noyal-sur-Seiche. Chevalier de la Légion d'honneur<ref>Modèle:Base Léonore.</ref>.
- Porteu de la Morandière Emmanuel Gaëtan Marie, né le Modèle:Date- à Noyal-sur-Seiche. Médecin capitaine. Chevalier de la Légion d'honneur. Décret du 19/1/1952<ref>Modèle:Base Léonore.</ref>.
Héraldique
Notes et références
Notes
Modèle:Références Modèle:Références