Chemin de fer Yverdon-Sainte-Croix
Modèle:Infobox Ligne ferroviaire
La ligne Yverdon – Sainte-Croix (YSC) est une ligne de chemin de fer longue de Modèle:Unité, à voie unique et à écartement métrique, reliant la gare d'Yverdon-les-Bains à Sainte-Croix et une ancienne entreprise ferroviaire.
Sa direction fusionne en 2001 avec d'autres compagnies de transport de la région pour devenir les Transports Vallée de Joux, Yverdon-les-Bains, Sainte Croix (Travys). Modèle:Ligne de transport en commun/Début Modèle:Ligne de transport en commun Modèle:Ligne de transport en commun/Fin
Histoire
Dès la moitié du XIXe siècle, on considère la construction d'une voie de chemin de fer reliant Yverdon à Pontarlier, en passant par Sainte-Croix. En 1860, le projet fut abandonné en raison de l'élévation importante du Col des Étroits et de la rareté des localités desservies sur le parcours<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>. On lui préféra la ligne du Franco-Suisse qui reliait Neuchâtel à Pontarlier par le Val de Travers.
En 1873, un géomètre proposa un second projet, au tracé fort similaire au premier. Mais à peu près en même temps, le peuple vaudois rejeta le projet de loi de l’État concernant les subsides accordés aux chemins de fer régionaux. Ne pouvant plus bénéficier de ces subsides, le projet cessa<ref name=":0" />.
En 1887, le projet fut relancé une troisième fois. Quatre tracés étaient alors évalués :
- Un tracé de 21,5 kilomètres passant par Baulmes, avec un pont au-dessus des gorges de Covatannaz et rebroussement à La Côte. Une variante prévoyait de traverser Vuiteboeuf, d'où on s'acheminerait à La Côte avec une voie à crémaillère.
- Un autre tracé de 21,5 kilomètres, avec rebroussement à Baulmes, passage à Vuiteboeuf et rebroussement à La Côte.
- Une modification du premier projet, avec une halte entre Peney et Vuiteboeuf, puis rebroussement à La Côte comme au projet 1.
- Un tracé de 16,3 kilomètres, avec un détour jusqu'à Six-Fontaines puis un tunnel sous le Mont de Baulmes<ref name=":0" />.
C'est ce dernier tracé qui sera choisi, et en 1887, la confédération accorde la concession.
En 1892 débutent les travaux<ref name="bul">Bulletin des CFF, Modèle:Date-</ref>.
Les subsides cantonaux peinent à subvenir aux besoins de la construction. Toutefois, William Barbey, député et homme d'affaires de Valeyres-sous-Rances, annonce qu'il financera le projet. Membre des Assemblées des Frères, William Barbey pose une seule condition : que les trains ne circulent pas le dimanche. Lors du discours d'inauguration du 17 novembre 1893, il justifie sa décision :
M. Barbey déclare ensuite que l'idée de la construction d'un chemin de fer sans trafic dominical lui est venue ensuite de la création des billets du dimanche sur le Jura-Simplon, création qui l'avait indignée. C'est pour protester contre les billets du dimanche qu'il a fait l'Y.-Ste-C. Il faut que le dimanche soit le jour du repos, et que les 35 employés de l'Y.-Ste-C. ne soient pas des esclaves de notre égoïsme ce jour-là<ref name=":1">Modèle:Article</ref>.
La condition est acceptée, amendée toutefois d'un délai d'application de 25 ans<ref name=":0" />.
Le 17 novembre 1893, la ligne est inaugurée<ref name=":1" />.
Dès 1918, le train circule le dimanche, ce que son fondateur, fervent croyant, avait interdit jusqu'à son décès.
En 1945, on procède à l'électrification de la ligne.
Depuis 1950 : utilisation d'un système de truks porteurs, permettant de transporter des wagons de marchandise à voie normale.
Le Modèle:Date-, deux convois se percutent sur la ligne entre les gares d'Essert-sous-Champvent et Valeyres-sous-Montagny. La collision qui s'est produite vers Modèle:Heure, a fait sept morts et quarante-trois blessés<ref>24 Heures le Modèle:Date-</ref>.
En 1981, dans le cadre de la modernisation de son matériel roulant, la compagnie abandonne la [[première classe|Modèle:1re]]. Cette dernière est réintroduite avec la commande de nouveau matériel roulant qui sera mis en service en Modèle:Date-.
Au changement d'horaire de Modèle:Date-, la gare de Trois-Villes ne sera plus desservie. Ne disposant pas de quai pour les passagers, elle ne répond plus aux normes. En 2020 toujours, la gare de Sainte-Croix connaît d'importants travaux : démolition du dépôt construit en même temps que la ligne, reconstruction d'un dépôt moderne permettant des petites réparations, nouveau quai, et nouveaux passages a niveaux. Les travaux seront terminés en 2021<ref>.
Modèle:Article</ref>.
Caractéristiques
Subvention : Modèle:Unité de francs suisses en 2005
- Longueur : Modèle:Unité
- Voie métrique
- Alimentation électrique Modèle:Unité, 16 2/3 Hz, comme les CFF.
- Déclivité maximum : 4,4 %
- Voyageurs : 350 000 en 2004
- Taux de couverture : 16 % par les billets
Matériel roulant
À l'ouverture de la ligne, la compagnie disposait de trois machines à vapeur de type Mallet à quatre essieux et de vingt-huit voitures et trois fourgons à deux essieux<ref name="bul" />.
Le Modèle:Date-, la compagnie Travys annonce avoir signé un contrat de 30 millions de francs pour l'achat de trois nouvelles rames auprès de Stadler, ce qui permet d'assurer un horaire cadencé à la demi-heure depuis l'automne 2015<ref>Modèle:Article</ref>.
Véhicules circulant sur voie métrique (ligne Yverdon – Sainte-Croix) | |||||||
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Véhicules moteurs | |||||||
Désignation | Numéro UIC | Mise en service | Retrait | Nom de baptême | Remarque(s) | Photo | |
Be 2/6 | 90 85 827 2000-3 | 2001 | Mouvement
Anciennement L'Arnon |
Anciennement Be 2/6I n°2000 - Modèle:Unité parcourus en 2020 | Fichier:YSteC Be 2-6 2000 Yverdon-les-Bains 190809.jpg | ||
Be 2/6 | 90 85 827 2001-1 | 2001 | Énergie
Anciennement La Thièle |
Anciennement Be 2/6I n°2001 - Modèle:Unité parcourus en 2020 | Fichier:YSteC Be 2001.JPG | ||
Be 4/4 | 90 85 827 0001-3 | 1981 | Yverdon-les-Bains | Anciennement Be 4/4II n°1 - Modèle:Unité parcourus en 2020 | Fichier:Defaut.svg | ||
Be 4/4 | 90 85 827 3001-0 | 2016 | Inspiration | Anciennement Be 4/4III n°3001 - Modèle:Unité parcourus en 2020 | Fichier:Defaut.svg | ||
Be 4/4 | 90 85 827 3002-8 | 2016 | Inspiration | Anciennement Be 4/4III n°3002 - Modèle:Unité parcourus en 2020 | Fichier:Essert-sous-Champvent Be 4-4 3002.jpg | ||
Be 4/4 | 90 85 827 3003-6 | 2016 | Découverte | anciennement Be 4/4III n°3003 - Modèle:Unité parcourus en 2020 | Fichier:Defaut.svg | ||
Be 4/4 | 90 85 827 3004-4 | 2016 | Découverte | Anciennement Be 4/4III n°3004 - Modèle:Unité parcourus en 2020 | Fichier:Defaut.svg | ||
Be 4/4 | 90 85 827 3005-1 | 2016 | Complicité | Anciennement Be 4/4III n°3005 - Modèle:Unité parcourus en 2020 | Fichier:Stadler Be 4-4 YSC (3005 A W).jpg | ||
Be 4/4 | 90 85 827 3006-9 | 2016 | Complicité | Anciennement Be 4/4III n°3006Modèle:Unité parcourus en 2020 | Fichier:Defaut.svg | ||
Ge 4/4 | 90 85 827 0021-1 | 1950 | Yverdon-les-Bains / Sainte-Croix | À l'origine Te 4/4 n°21 et renumérotée en 1977 en Ge 4/4 n°21 - Modèle:Unité parcourus en 2020 | Fichier:The Yverdon Crocodile.jpg | ||
Tm 2/2 | 90 85 827 0022-9 | 1971 | - | Anciennement Tm 2/2 n°22 - Modèle:Unité parcourus en 2020 | Fichier:Defaut.svg | ||
Tm 2/2 | 90 85 827 0023-7 | 1989 | - | Anciennement Tm 2/2 n°23 - Modèle:Unité parcourus en 2020 | Fichier:Defaut.svg | ||
Voitures | |||||||
AB | 90 85 827 3031-1 | 2016 | - | Anciennement AB n°3031 - Modèle:Unité parcourus en 2020 | Fichier:Defaut.svg | ||
AB | 90 85 827 3032-9 | 2016 | - | Anciennement AB n°3031 - Modèle:Unité parcourus en 2020 | Fichier:Defaut.svg | ||
AB | 90 85 827 3033-7 | 2016 | - | Anciennement AB n°3031 - Modèle:Unité parcourus en 2020 | Fichier:Defaut.svg | ||
Bt | 90 85 827 0051-2 | 1983 | - | Anciennement Bt n°51 - Modèle:Unité parcourus en 2020 | Fichier:YSteC Bt 51 Be 4-4 1 Bt 55 Vuiteboeuf 011009.jpg | ||
Bt | 90 85 827 0055-3 | 2007 | - | Anciennement Bt n°55 - Modèle:Unité parcourus en 2020 | Fichier:YSteC Bt 51 Be 4-4 1 Bt 55 Vuiteboeuf 011009.jpg | ||
Détail des anciens véhicules disponible dans l'article Transports Vallée de Joux, Yverdon-les-Bains, Sainte-Croix |