Chrysanthème
Modèle:Voir homophone Modèle:Autre4 Modèle:Infobox Biohomonymie Les chrysanthèmes <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}} sont des plantes annuelles ou vivaces appartenant à plusieurs genres de la famille des Asteraceae, dont certaines espèces sont très cultivées comme plantes d'ornement. Le terme de « chrysanthème » est un mot du genre masculin<ref group="N">Ce ne fut pas toujours le cas dans les siècles passés.</ref> qui signifie étymologiquement « fleur d'or »<ref group="N">Le terme chrysanthème est un emprunt (voir CNRTL) au latin impérial chrysanthemon, transcription du grec ancien Modèle:Grec ancien, « fleur d'or ». Dans l'antiquité européenne, ce terme était utilisé par Pline et Dioscoride pour désigner l'immortelle (Helichrysul orientale) ou une espèce d'anthémis Anthemis tinctoria, cf. Modèle:Ouvrage.</ref>.
La fleur de la Toussaint
Les plus connus des chrysanthèmes sont les chrysanthèmes d'automne, ou chrysanthèmes des fleuristes (pomponnettes), consacrés au fleurissement des tombes, pour la Commémoration de tous les fidèles défunts, ou Jour des Morts. Dès le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle apparaissent sur les tombes des défunts les chrysanthèmes qui remplacent la flamme des bougies<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Mais cette tradition s'est surtout répandue en France comme en Belgique à l’Armistice de 1918. Clemenceau lors du premier anniversaire de cet armistice, le 11 novembre 1919, aurait appelé les Français à fleurir les tombes des soldats tombés au front<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
On a choisi les chrysanthèmes d'automne pour fleurir les tombes des soldats car il fleurit tard dans l’année et peut résister à un gel modéré. À mesure du temps, l’arrivée des chrysanthèmes dans les cimetières glisse du 11 novembre à la fête des morts du 2 novembre. En 2010, quelque Modèle:Unité de pots avaient été achetés en France à la charnière des mois d'octobre et novembre<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le chrysanthème jaune est un symbole de longévité et d'immortalité en Orient et en Extrême-Orient<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, mais l'association du chrysanthème à la mort n'est pas universelle. En Europe, on la trouve, outre en France, en Italie, Espagne, Pologne, Hongrie et Croatie. En Asie de l'Est, les chrysanthèmes blancs sont associés au chagrin et à la mort. Aux États-Unis, la fleur est considérée comme positive (sauf à La Nouvelle-Orléans). En Australie, les chrysanthèmes sont offerts aux mamans pour la fête des mères.
Extension du terme « chrysanthème » en français
Le terme « chrysanthème » employé seul ou accompagné d'un qualificatif variétal (Chrysanthème Alba Plena) désigne un élément d'un vaste complexe d'hybrides relevant du genre Chrysanthemum tel qu'accepté par GRIN<ref>Modèle:GRIN genre</ref> (2011) (et ayant été aussi appelé Dendranthema), à savoir les chrysanthèmes des fleuristes. Mais il peut aussi avoir une valeur générique et être employé avec un qualificatif (comme « chrysanthème des blés ») et dans ce cas renvoyer à des espèces qui à un moment ou à un autre, ont été classées par les botanistes dans les Chrysanthemum et qui n'avaient pas par ailleurs de désignation vernaculaire plus ancienne, tout en devenant communément connues pour qu'une appellation en français se fasse sentir.
Ainsi, la plante méditerranéenne actuellement officiellement dénommée par les botanistes<ref>Modèle:Tela-métro</ref> Glebionis coronaria, qui n'a pas eu d'utilisation médicinale en Europe (contrairement à l'Asie) et ne reçut donc pas de nom commun usuel en français, fut d'abord dénommée Chrysanthemum coronarium par Linné<ref>Spec Plant</ref>. Les botanistes amateurs ou professionnels l'appelèrent donc communément « chrysanthème couronné » et cette appellation d'usage a continué à perdurer même après que la révision du genre Chrysanthemum l'eut fait passer chez les Glebionis.
Par contre depuis l'antiquité gréco-latine, plusieurs plantes médicinales reçurent le qualificatif générique de « camomille » (du grec ancien Modèle:Grec ancien (Dioscoride, 3, 137) et du latin chamaemelon puis du latin médiéval camomilla {{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: X|-| – | X }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle
}}<ref>Définition sur le CNRTL</ref>). C'est pourquoi la Grande Camomille désigne la plante actuellement nommée Tanacetum parthenium bien qu'elle ait reçu le nom de Chrysanthemum parthenium d'abord par Linné puis par un botaniste allemand du nom de Bernhardi, mais sans que jamais personne n'éprouve le besoin de la renommer dans une forme « chrysanthème » suivi d'un qualificatif quelconque.
De même, la « marguerite<ref group="N">Définition sur le CNRLT</ref>, dont le nom français est apparu fin du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:s| s }} }}- début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par emprunt au latin classique margarita « perle » (du grec Modèle:Grec ancien), reçut la dénomination botanique de Chrysanthemum leucanthemum par Linné en 1753, puis de Leucanthemum vulgare par Lamarck en 1779, sans que son nom vernaculaire soit remanié.
Exemples de la trace laissée dans la langue commune des variations de dénominations botaniques au cours du temps :
- Glebionis
- Chrysanthème des jardins : Glebionis coronaria (L.) Cass. ex Spach (syn. Chrysanthemum coronarium L.)
- Chrysanthème à carène : Glebionis carinatum (Schousb.) Tzvelev (syn. Chrysanthemum carinatum Schousb.)
- Chrysanthème des moissons, chrysanthème des blés : Glebionis segetum (L.) Fourr. (syn. Chrysanthemum segetum L.), messicole devenue rare, autrefois commune dans les moissons, cultures, sols siliceux en France du Nord en climat atlantique<ref> Photo, et commentaire d'après la Nouvelle Flore de la Belgique du G-D du Luxembourg, du Nord de la France et des Régions Voisines.</ref>.
- Argyranthemum
- Chrysanthème frutescent : Argyranthemum frutescens (L.) Sch. Bip. (syn. Chrysanthemum frutescens L.)
Langage des fleurs
Dans le langage des fleurs, le chrysanthème symbolise un amour terminé<ref>Modèle:Ouvrage. </ref>.
Chrysanthème en Chine
Le chrysanthème (Modèle:Chinois) est symbole de longévité en Chine, il y est consommé en infusion (Modèle:Chinois) pour ses propriétés médicinales. Parmi les variétés les plus réputées, la variété gongju (Modèle:Lang) des monts Huang, poussant à l'état sauvage sur le territoire de la municipalité de Huangshan, dans la province de l'Anhui ou plus généralement dans une région appelée à partir de 1120 et pendant les dynasties Ming et Qing Modèle:Lien Modèle:Lang, ont la particularité de contenir une importante quantité de sélénium (Modèle:Chinois) organique (molécule comportant du sélénium sur une base carbone). Si le sélénium est toxique à l'état pur à forte dose, il devient bénéfique pour lutter contre le cancer, améliorer la longévité sous cette forme<ref name="CCTV">Modèle:Lien web</ref>. Voir également le métabolisme du sélénium. Les autres variétés les plus réputées en Chine, sont le hangju (Modèle:Lang) ou hangbaiju (Modèle:Lang), de la région de Hangzhou dans la province du Zhejiang, ainsi que les chuju (Modèle:Lang) de Chuzhou et boju (Modèle:Lang) de Bozhou, poussant tous deux dans la province de l'Anhui<ref name=CCTV/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Symbolique au Japon
Modèle:Article détaillé Cette fleur est associée au pouvoir impérial au Japon.
Production
La Belgique produit environ la moitié des Chrysanthèmes produits en Union Européenne et ce sur un peu moins de Modèle:Unité. La Flandre produit à elle-seule 11,5 millions d'unités par an, faisant de cette région l'un des plus gros producteur européens.
À la suite de cette importante production, la Belgique est à la base de nombreuses variétés modernes et de 90% des variétés cultivées en Europe, ce qui explique l'usage du terme "chrysanthème à pompon belge"<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Notes et références
Notes
<references group="N" />
Références
Annexes
Articles connexes
- Chrysanthemum
- Compagnonnage végétal
- Révolution des Chrysanthèmes
- Haeguk, un chrysanthème coréen