Clément XIV

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Modèle:Titre mis en forme Modèle:Infobox Prélat catholique Giovanni Vincenzo Antonio (en religion Lorenzo) Ganganelli, né le Modèle:Date de naissance à Santarcangelo di Romagna, près de Rimini, et mort le Modèle:Date de décès à Rome, est un prêtre des Frères mineurs conventuels, élu évêque de Rome pour devenir le Modèle:249e de l’Église catholique le Modèle:Date sous le nom de Modèle:Souverain- (en latin Modèle:Souverain-, en italien Modèle:Souverain-). Il est particulièrement connu pour avoir supprimé la Compagnie de Jésus le Modèle:Date et pour avoir fondé les musées du Vatican.

Biographie

Fils d'un modeste chirurgien, Modèle:Souverain- avait reçu son éducation chez les Jésuites. En 1724, il était entré chez les Frères mineurs conventuels chez qui il enseigna la théologie et la philosophie. Sur la recommandation de Ricci, Supérieur général des jésuites, Modèle:Souverain2 le fit cardinal au titre San Lorenzo in Panisperna en 1759 ; mais, comme il désapprouvait la politique du pape, il se retrouva sans emploi et sans influence.

En 1762, il devint le protecteur et l'ami du jeune philosophe Giovanni Cristofano Amaduzzi, de trente-cinq ans son cadet, originaire comme lui de l'Émilie-Romagne, plus précisément de Savignano, près de Rimini, qui arrivait à Rome pour poursuivre ses études et dont il fera, une fois devenu pape, l'inspecteur de l'« imprimerie de la Propagande ».

Le conclave de 1769

Le conclave qui s'ouvrit à la mort de Modèle:Souverain- en 1769 trouva l'Église dans une situation difficile, minée de l'intérieur par le gallicanisme et le jansénisme, de l'extérieur par le fébronianisme et le rationalisme. Les pays de tradition catholique étaient les plus virulents : le Portugal parlait d'un patriarcat ; la France occupait Avignon ; Naples occupait Pontecorvo et Bénévent ; l'Espagne avait expulsé les jésuites manu-militari ; Parme était hostile et Venise agressive ; la Pologne envisageait de restreindre les droits du nonce.

Mais la question brûlante était celle des jésuites. Ils avaient été expulsés du Portugal, de France et d'Espagne (y compris leurs colonies) et l'on souhaitait que le nouveau pape l'abolît universellement. Des pressions énormes s'exercèrent donc sur le conclave, réuni le Modèle:Date, pour obtenir que le prochain pape procédât à cette suppression.

Comme la majorité des quarante-sept cardinaux était favorable à la Compagnie de Jésus, on eut recours aux menaces et les rois de France, d'Espagne et du Portugal usèrent de leur droit d'exclusive pour écarter vingt-trois cardinaux (soit la moitié). On menaça de ne reconnaître qu'un pape qui accepterait d'avance et par écrit la suppression de l'ordre haï.

Finalement, le cardinal Ganganelli fut élu, le 18 mai, après un conclave de plus de trois mois et cent quatre-vingts tours de scrutins.

La suppression de la Compagnie de Jésus et la mort du pape

Modèle:Souverain- n'était pas un ennemi déclaré de ses anciens maîtres, il était simplement plus acceptable par les cours catholiques européennes du fait qu'il ne s'était pas prononcé sur la 'question des Jésuites', exprimant prudemment l'opinion que le 'Bien de l'Église passait avant tout'. Des rumeurs l'accusant de simonie ont circulé, sans qu'il y ait aucune preuve que Ganganelli ait rien promis formellement quant à leur suppression.

Au prix de petits gestes, qui tournaient le dos à la politique de son prédécesseur, il réussit à temporiser un certain temps et se concilier les couronnes d'Espagne et de Portugal, mais la France, si elle accepta de restituer Avignon qu'elle avait occupée, comme elle le faisait à chaque crise qui l'opposait au pape, restait intraitable quant à la suppression des Jésuites. L'autre grande dynastie catholique, la Maison de Habsbourg-Lorraine, sans demander la suppression des Jésuites, informa le pape qu'elle ne s'y opposerait pas. Souveraine respectée, l'impératrice Marie-Thérèse ne souhaitait pas s’aliéner les Bourbons, ses alliés face à la Prusse rivale.

Finalement, les pressions furent trop fortes et Modèle:Souverain- décida de supprimer la Compagnie de Jésus le Modèle:Date, et de faire arrêter le supérieur général de l'ordre, Lorenzo Ricci. Mais il se garda bien de publier une bulle : il publia un simple bref Dominus ac Redemptor<ref>. On trouvera ici la traduction du texte en français, tirée de Document relatifs aux rapports du Clergé avec la Royauté de 1682 à 1789, Modèle:T., 1705 à 1789, publiés par Léon Mention, Paris, Alphonse Picard et fils, 1903, avec la présentation, la traduction et les notes explicatives de L. Mention.</ref> de forme beaucoup moins contraignante et qu'il serait plus facile de révoquer par la suite. (De fait, les Jésuites furent d'ailleurs rétablis par Modèle:Souverain2 en 1814 par le bref Sollicitudo omnium ecclesiarum). Modèle:Souverain- aurait prophétisé sa propre mort, pensant fort qu'en signant leur arrêt de mort, il signait en même temps le sien : Modèle:Citation Modèle:Passage évasifIl se trouve que sa mort survint 14 mois plus tard. Comme son cadavre prit presque aussitôt une teinte bleu-noirâtre, on répandit le bruit qu'il avait été empoisonné, mais ce bruit n'avait pas de fondement<ref>Compte-rendu des ouvrages de Ludwig von Pastor Geschichte der Päpste seit dem Ausgang des Mittelalters, Modèle:Vol. et Modèle:XVI-3, publié dans la Revue d'histoire de l'Église de France, Année 1934, Modèle:Vol., Modèle:N°, Modèle:P..</ref>.

Vision posthume

Voici le jugement que portait sur lui, près de soixante ans après sa mort, l'Encyclopaedia Britannica<ref>Article « Modèle:Souverain- ».</ref> :

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Le protecteur des juifs

La Jewish Encyclopedia, publiée entre 1901 et 1906, rend hommage à ce pape dans les termes suivants<ref>Modèle:Souverain-. (Lorenzo Ganganelli).</ref> : Modèle:Citation bloc

L'ami des sciences

Le futur pape était favorable à la théorie de Newton. Lorsqu'il était encore consulteur du Saint-Office, il écrivait, le Modèle:Date-, à un gentilhomme écossais : Modèle:Citation<ref>Lettres de Modèle:Souverain-, éd. de 1776, Paris, Modèle:T..</ref> Dans une autre lettre, du Modèle:Date-, à l'abbé Lami, il insistait sur la nécessité de l'étude scientifique de la nature, qui complète la théologie et révèle la grandeur de Dieu : Modèle:Citation<ref>Modèle:Ibid.</ref>

Ses lettres sont pleines de louanges pour Copernic, Newton, Buffon. Il admire particulièrement les mathématiques. Le Modèle:Date-, il écrivait à un ami : Modèle:Citation<ref>Lettres de Modèle:Souverain-, éd. de 1779, Paris, Modèle:T..</ref>

Notes et références

Modèle:Traduction/Référence

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Voir aussi

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Bibliographie

Article connexe

  • [[Liste des cardinaux créés par Clément XIV|Liste des cardinaux créés par Modèle:Souverain-]]

Liens externes

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