Collège de l'Assomption

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Chapelle, 1908
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Équipe de baseball, 1908

Le Collège de L'Assomption est une école secondaire privée, mixte depuis 1970, qui a été fondée en 1832 au Québec dans la municipalité de L'Assomption. Cette école faisait partie d'une corporation contrôlée par l'évêque catholique romain de l'archidiocèse de Montréal. Ses fondateurs sont le prêtre François Labelle (1795–1865), curé du lieu, et les deux médecins Louis-Joseph-Charles Cazeneuve (1795–1856)<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Jean-Baptiste Meilleur (1796–1878)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Collège est membre de la Fédération des établissements d'enseignement privés du Québec.

Histoire

En 1839, le diocèse de Montréal, fondé trois ans plus tôt, accepte d’envoyer un prêtre qui résiderait au collège et prendrait la direction du collège<ref name="historique_officielle">Modèle:Lien web.</ref>. Au début, les professeurs sont des laïcs<ref name="historique_officielle" />. Les élèves du Modèle:1er terminent en 1840 un programme d’études classiques de sept ans<ref name="historique_officielle" />. Le premier professeur laïc, Michel Charron, et trois des dix élèves de ce Modèle:1er demandent alors leur admission dans le clergé de Montréal<ref name="historique_officielle" />. Ils partageront leur temps au Collège entre l’enseignement classique et leurs études théologiques<ref name="historique_officielle" />. Dès 1848, le personnel enseignant et celui d’encadrement seront composés exclusivement de séminaristes et de prêtres<ref name="historique_officielle" />. Pendant plus d’un siècle, le Collège de l’Assomption est destiné aux garçons seulement<ref name="historique_officielle" />. Ils doivent tous coucher au Collège, même s’ils sont invités ou autorisés à prendre leurs repas dans des familles de L’Assomption<ref name="historique_officielle" />.

Depuis 1965, l’établissement accueille aussi les filles<ref name="historique_officielle" />. Jusque-là, l'institution était un « collège classique », c'est-à-dire offrant surtout le programme du cours classique (de 7 ou 8 ans, avec l'étude du latin et du grec ancien), sanctionné par un baccalauréat ès arts, d'abord de l'Université Laval puis, depuis 1889, de l'Université Laval à Montréal (future Université de Montréal), deux universités qui étaient alors à charte papale et dirigées par des prêtres catholiques, qui formaient, exclusivement, le corps professoral.

En 1970, les élèves du Modèle:130e sont les derniers à obtenir un baccalauréat ès arts<ref name="historique_officielle" />. Le programme du Ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport du Québec vient remplacer celui de la Faculté des arts et des sciences de l'Université de Montréal tant au secondaire qu’au collégial. L’enseignement du grec cesse en 1970 et celui du latin en 1980<ref name="historique_officielle"/>.

Ce collège a été l'hôte de personnalités célèbres telles que Sir Wilfrid Laurier (que l'on peut d'ailleurs observer sur les billets de cinq dollars canadiens). L'évêque Paul-Ernest-Anastase Forget a été un supérieur remarquable avant sa nomination épiscopale. Il a aussi écrit une histoire de ce collège<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le collège s'illustre notamment dans sa région par son potentiel sportif. Les équipes de cross-country se sont démarquées en ayant remporté cinq des six bannières au niveau régional.

Supérieurs

  1. 1835–1838 : Édouard Labelle, curé retraité de Sainte-Rose, et son frère, l’abbé François Labelle, qui ne cessent de résider au presbytère de la paroisse
  2. 1838–1846 : Étienne Normandin, prêtre
  3. 1846–1852 : Jean-Baptiste Dupuy, prêtre, ex-directeur du Collège de Chambly
  4. 1852–1860 : Alfred Dupuis, du Modèle:5e, ex-curé de l'Assomption
  5. 1860–1866 : Norbert Barret, du Modèle:4e, prêtre
  6. 1866–1893 : Pierre-Ferréol Dorval, du Modèle:1er, chanoine, aussi curé de l'Assomption
  7. 1893–1899 : Magloire Légaré, prêtre
  8. 1899–1911 : Vitalien Villeneuve, chanoine
  9. 1911–1921 : Victor Pauzé, chanoine
  10. 1921–1930 : Élizée Hébert, chanoine
  11. 1930–1933 : Anastase Forget, prêtre, ensuite vicaire-général de l'archidiocèse de Montréal, puis premier évêque de Saint-Jean
  12. 1933–1940 : Pierre Gauthier, prêtre, ensuite curé de l'Assomption
  13. 1940–1950 : Hervé Lussier, prêtre, ensuite curé de Saint-Jean-de-Dieu, à Gamelin
  14. (…)

Diplômés reconnus

Notes et références

Modèle:Références

Articles connexes

Liens externes

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