Coloratura

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En musique classique, le terme coloratura<ref>Au pluriel colorature. Parfois également orthographié coloratur.</ref> (du latin « colorare » qui signifie « orner »)<ref>Marc Vignal (dir.), Dictionnaire de la musique, Larousse, 1997, p. 171.</ref> qualifie une voix virtuose apte à réaliser des vocalises complexes au sein d'un répertoire richement orné : trilles, arpèges, notes piquées, etc. Il est également employé fréquemment sous les formes francisées colorature ou coloratoure.

Ce type de spécialisation vocale est apparu au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en même temps que l'opéra et s'est développé aux siècles suivants, propagé par les castrats du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et les prime donne du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans les fameux « airs de bravoure ». Même si par la suite, le mot coloratura a pu être plus ou moins généralisé à l'ensemble du chant classique, profane aussi bien que sacré, il désigne avant tout l'une des caractéristiques du bel canto italien.

Théoriquement, le mot pourrait être appliqué à tout type vocal, masculin aussi bien que féminin, capable d'aborder ce genre de répertoire. Depuis la disparition des castrats, cependant, ce terme a été habituellement associé aux seules voix féminines légères (soprano et mezzo-soprano essentiellement). Par extension, la colorature désigne une voix de femme, particulièrement souple et étendue, spécialiste du chant lyrique orné. Le terme est souvent employé à tort pour désigner la catégorie la plus aiguë des sopranos dont la cantatrice française Mado Robin (surnommée par les Américains « the French stratospheric colorature ») fut le symbole dans les années 1940-1950.

Exemples de rôles de colorature :

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Notes et références

<references /> Modèle:Palette Vocabulaire de l'opéra Modèle:Portail