Consonne occlusive palatale voisée

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| }} Modèle:Infobox/Séparateur Modèle:Infobox/Ligne mixte Modèle:Infobox/Ligne mixte Modèle:Infobox/Image optionnelle Modèle:Infobox/Notice Modèle:Infobox/Fin La consonne occlusive palatale voisée est un son consonantique assez rare dans les langues parlées. Le symbole dans l’alphabet phonétique international est [ɟ]. Ce symbole est originellement un f minuscule Modèle:Graphie culbuté<ref name="Kemp2006"/> sans relation phonétique avec le f minuscule [f] qui transcrit une fricative. Ce symbole est fréquemment représenté par un j minuscule barré sans point, le j minuscule [j] transcrivant une consonne spirante palatale voisée, donc un son voisin de [ɟ].

Caractéristiques

Voici les caractéristiques de la consonne occlusive palatale voisée.

  • Son mode d'articulation est occlusif, ce qui signifie qu'elle est produite en obstruant l’air du chenal vocal.
  • Son point d'articulation est dit palatal, ce qui signifie qu'elle est articulée avec le milieu ou l'arrière de la langue contre le palais rigide.
  • Sa phonation est voisée, ce qui signifie que les cordes vocales vibrent lors de l’articulation.
  • C'est une consonne orale, ce qui signifie que l'air ne s’échappe que par la bouche.
  • C'est une consonne centrale, ce qui signifie qu’elle est produite en laissant l'air passer au-dessus du milieu de la langue, plutôt que par les côtés.
  • Son mécanisme de courant d'air est égressif pulmonaire, ce qui signifie qu'elle est articulée en poussant l'air par les poumons et à travers le chenal vocatoire, plutôt que par la glotte ou la bouche.

En français

Le français standard ne possède pas le [ɟ]. Cette articulation se rencontre néanmoins comme un allophone de g devant une voyelle antérieure ou de devant le son [i].

Autres langues

Le corse retranscrit cette consonne par la lettre Modèle:Graphie, comme dans Modèle:Lang (mai) ou Modèle:Lang (aujourd'hui). C'est également le cas de certains dialectes toscans et calabrais.

L'occitan auvergnat utilise typiquement le phonème [ɟ] pour exprimer [g] devant les voyelles [i] et [y]. Par exemple les mots Modèle:Lang (« guider ») et Modèle:Lang (« bienvenue ») s'y prononcent respectivement [ɟiˈda] et [bə.veŋˈɟy.dɔ].

L'italien peut utiliser le [ɟ] pour retranscrire [ɡj] comme dans les mots Modèle:Lang et Modèle:Lang.

Cette consonne est commune en hongrois, où elle est notée Modèle:Graphie comme dans Modèle:Lang (Hongrie) [mɒɟɒrorsaːg] ainsi qu'en albanais qui la transcrit Modèle:Graphie comme dans përgjigje ( réponse ) [pərɟiɟe] ou Gjergj ( George ) [ɟorɟ].

Le letton retranscrit cette consonne par la lettre Modèle:Graphie.

Dans plusieurs dialectes bretons, et notamment le vannetais, elle représente la réalisation usuelle de [ɡ] devant les voyelles antérieures (e, i, u).

La consonne existe en macédonien dans le dialecte standard et dans plusieurs autres. Elle est notée avec le gué accent aigu Modèle:Graphie en alphabet cyrillique macédonien et transcrite Modèle:Graphie ou Modèle:Graphie en alphabet latin.

En tchèque et en slovaque, cette consonne s’écrit Modèle:Graphie, ou Modèle:Graphie devant Modèle:Graphie et Modèle:Graphie (et devant Modèle:Graphie en tchèque et devant Modèle:Graphie en slovaque).

Le wolof transcrit ce phonème Modèle:Graphie.

Notes et références

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Bibliographie

Voir aussi

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