Corneliu Vadim Tudor
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Politicien Corneliu Vadim Tudor, né le Modèle:Date de naissance à Bucarest et mort le Modèle:Date de décès dans la même ville, est un poète, journaliste et homme politique roumain.
Fondateur du Parti de la Grande Roumanie (PRM), il exerce les fonctions de sénateur de 1992 à 2008, puis de député européen de 2009 à 2014. Sa carrière politique atteint son apogée en 2000, lorsqu'il accède au second tour de l'élection présidentielle face à Ion Iliescu. Il est connu pour ses positions nationalistes, parfois qualifiées d'antisémites et xénophobes.
Biographie
Jeunesse et études
Il est né à Bucarest le 28 novembre 1949<ref name=":2">Modèle:Lien web.</ref> dans une famille de la classe ouvrière, son père étant tailleur<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref> et en même temps pasteur baptiste, mais il se dit lui-même orthodoxe roumain<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Tudor obtient son baccalauréat en 1967<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il obtient une licence en philosophie de l'université de Bucarest en 1971. Quatre ans plus tard, en 1975, il étudie à l'école des officiers de réserve à Bucarest. Vadim Tudor étudie l'histoire à Vienne entre 1978 et 1979, avec une bourse<ref name=":2" />.
Il est marié et a deux enfants.
Carrière professionnelle
Corneliu Vadim Tudor s'illustre pendant la période communiste comme « poète de cour »<ref name=":0" />,<ref name=":3">Modèle:Article.</ref> sous le régime communiste, notamment en participant au culte de la personnalité qui entourait le « Conducător » Nicolae Ceaușescu<ref name=":1">Modèle:Lien web.</ref>.
Il travaille également en tant que journaliste dans des journaux tels que România liberă et Modèle:Lien<ref name=":2" />,<ref name=":3" />.
En mai 1990, il fonde avec son mentor Eugen Barbu l'hebdomadaire d'inspiration national-communiste<ref name=":1" /> de Roumanie, appelé România Mare<ref name=":3" />, avec l'aide du nouveau pouvoir<ref>Modèle:Chapitre.</ref>, ainsi que le quotidien Modèle:Lien et l'hebdomadaire Politica<ref name=":2" />.
România Mare devient, après la fondation du Parti de la Grande Roumanie (PRM), l'organe officiel du parti. La publication été à de nombreuses reprises poursuivie pour diffamation, souvent du fait de propos écrits par Vadim Tudor lui-même, qu'il signe généralement du pseudonyme d'« Alcibiade »<ref name=":2" />.
Carrière politique
En juin 1991, il fonde le Parti de la Grande Roumanie<ref name=":3" />.
Lors des élections législatives de 1992, Vadim Tudor est élu sénateur, puis est réélu en 1996, en 2000 et en 2004. Lors du scrutin de 2008, il échoue, comme tous les membres de son parti, à se faire réélire.
Entre 1993 et 1996, il a associé son parti à la coalition gouvernementale de la gauche post-communiste du « Quadrilatère rouge » (Patrulaterul roșu), au sein du gouvernement Văcăroiu.
Il se présente plusieurs fois aux élections présidentielles. Au premier tour de l'élection présidentielle roumaine du Modèle:Date, Vadim Tudor a fini en deuxième position avec 28,3 % des voix<ref name=":3" />. Cela a entraîné le ralliement de presque toute la classe politique à Ion Iliescu pour le deuxième tour du Modèle:Date, et Vadim Tudor n'est parvenu à obtenir que cinq points de plus, alors qu'Iliescu passait de 36 % des voix au premier tour à 67 % au second<ref name=":3" />.
Lors des élections européennes de 2009, il est élu au Parlement européen. Il siège alors parmi les non-inscrits. Lors des élections suivantes, il échoue à conserver son mandat.
Il meurt le 14 septembre 2015, des suites d'un infarctus du myocarde<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Pensée politique
En tant que président du PRM, il s'oppose aux réformes libérales (désengagement de l'État, privatisations...) de la période post-communiste, ainsi que la montée des inégalités sociales et la corruption, tout en revendiquant le rétablissement de la Grande Roumanie historique<ref name=":1" />,<ref name=":3" />. Il se fait remarquer par ses déclarations brutales, telles que : Modèle:Citation en 1998<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ou Modèle:Citation en 2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Dans les colonnes de România Mare, il dénonce les « ennemis de la nation » : les Hongrois, les Roms et les Juifs, mais également les Occidentaux, les Russes et les Israéliens<ref name=":3" />. Pour autant il soutient dès 1995 l'adhésion de la Roumanie à l'Union européenne et à l'OTAN<ref name=":3" />.
En 2003, Vadim Tudor semble renoncer à son discours antisémite<ref name=":3" /> et adopte un nouveau point de vue sur les Juifs, le judaïsme et la Shoah. Dans une lettre du Modèle:Date, il a renoncé à certaines anciennes déclarations qu'il avait faites, jugées comme antisémites. De plus, il a écrit, « je sais que j'avais tort pour avoir nié l'Holocauste en Roumanie, qui s'est produit entre 1941 et 1944 sous le régime d'Antonescu »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Néanmoins en 2012, lors d'une émission de télévision il déclare qu'Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Résultats aux élections présidentielles
Année | Modèle:1er | Modèle:2e | ||
---|---|---|---|---|
% | Rang | % | Rang | |
1996 | 4,7 | Modèle:5e | ||
2000 | 28,3 | Modèle:2e | 33,2 | Modèle:2e |
2004 | 12,6 | Modèle:3e | ||
2009 | 5,6 | Modèle:4e | ||
2014 | 3,7 | Modèle:7e |
Œuvres
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