Couargues

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Modèle:Infobox Commune de France

Couargues est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.

Géographie

Modèle:…

Localisation

Urbanisme

Typologie

Couargues est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (86,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,7 %), prairies (16,7 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (10,5 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,5 %), forêts (0,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Couargues est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Loire et le Lac. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2003 et 2016<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Fichier:18074-Couargues-argile.png
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Couargues.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 152 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 83 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2018, 2019 et 2020 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Risques technologiques

Une partie du territoire de la commune est en outre située en aval d'une digue. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.

Histoire

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la forêt laisse place à des clairières dont l'une permettra le développement du bourg. Les défrichements du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle favorisent l'installation d'une population attirée par la fertilité des terres. La paroisse de Couargues, relativement peuplée à la fin du Moyen Âge, dépendait de la juridiction de la seigneurie de Vèvre puis de celle de la Grange, à Saint-Bouize. Durant la guerre de Cent Ans et les guerres de Religion, le château de La Grange à Saint-Bouize sert de refuge aux paysans de Couargues. La seigneurie de la Grange se relève toutefois au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. La construction d'un nouveau château, la réfection des chemins rendent les lieux attractifs : sur la paroisse, on dénombre 13 nouvelles implantations, dont des locatures et domaines appartenant au seigneur de Saint-Bouize. Le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle débute par une crise économique qui perdurera jusqu'au Modèle:2e quart du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.

À la Révolution, la plupart des exploitations menacent ruine, les chemins sont dans un état pitoyable, le revenu des paysans est au plus bas. Les crues de la Loire aggravent encore la situation (celle de 1744 fut particulièrement dévastatrice). L'église est dans un tel état qu'elle sera démolie peu après sa vente comme bien national. Début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la population constituée en majorité de laboureurs n'est plus que de 290 habitants. La révolution agricole du Modèle:2e quart du Modèle:S mini-, énergiquement soutenue par le comte de Montalivet, donnera à l'économie locale de nouvelles perspectives. Marécages, "patureaux" et "saulaies" laissent place aux cultures fourragères et céréalières et malgré les crues décennales de la Loire (1846, 1856 et 1866)<ref name="pop">Modèle:Lien web</ref>.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

La population a diversifié ses secteurs d'activité : seuls quelques agriculteurs exploitent la terre ; les actifs travaillent dans les usines ou services des agglomérations urbaines voisines. Les 2/3 de la population est composé d'une population de retraités<ref name="pop" />.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • La Cure

Le presbytère de l'ancienne église de Saint-Aignan a conservé, dans sa partie Est, des éléments architecturaux des {{#switch: XVI

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}} (cheminée de pierre, fenêtre, pigeonnier). La partie Ouest date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et dans la seconde moitié du Modèle:S mini- un rhabillage complet de la façade a été réalisé avec rehaussement de la partie centrale de l'édifice. La grange, qui lui faisait face, date de cette campagne de construction. Le presbytère a été vendu comme bien national à Jean Millet, premier maire de la commune, le 15 vendémiaire an 5 (6 octobre 1796). L'un des derniers curés résidents fut Léonard Seguin, décédé en 1790, et dont la sépulture et la pierre tombale furent découvertes à l'occasion de travaux en 1972.

Photo de La Cure (Couargues) prise en août 1874 (collection Jean-Claude Bonnet)

Jean Millet fit également l'acquisition le Modèle:1er thermidor an 13 (20 juillet 1805) de l'église de Saint-Aignan pour la somme de 740 F., sous la réserve des cloches et effets mobiliers qui s'y trouvaient placés et du cimetière attenant. Elle fut probablement rasée peu après son acquisition. Lors de ses visites pastorales, l'archevêque de Bourges (Modèle:Mgr) décrivait déjà le 23 mai 1738 un édifice en mauvais état. « Il n'y a pas de clocher en sorte qu'on a été obligé de suspendre la cloche dans la charpente de la nef où elle incommode infiniment lorsqu'on la sonne pendant l'office divin ».

L'ancien cimetière (3 ares), au pied de l'église, a été vendu en 1834 à Philippe Constant Simon-Larochère, conseiller auditeur demeurant à Bourges. Lui-même vendit le domaine les 23 et 24 mars 1839 à Guillaume Hyacinthe Bonnet, propriétaire demeurant à Sancerre, pour la somme de 3000 F. La vente comprenait « l'ancienne cure de Couargues et ses dépendances qui se composent de bâtiments d'habitation réservés au propriétaire, bâtiment d'habitation pour un jardinier et bâtiments d'exploitation, cour au centre de ces bâtiments, chenevière, jardin, verger, emplacement de l'ancienne église et de l'ancien cimetière ». Également dans la vente, le lac connu sous le nom de lac de Couargues, appelés aussi Les Crôts.

La Cure est restée dans le patrimoine de la famille Bonnet jusqu'à sa cession à l'actuel propriétaire, en 1969.

Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

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