Djelfa

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{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Commune d'Algérie

Djelfa (arabe: Modèle:Lang El Djelfa, est une ville du centre de l'Algérie, située au pied de l'Atlas saharien, à Modèle:Unité au sud d'Alger. Elle est le chef-lieu de la wilaya du même nom.

Sa population est estimée à Modèle:Nombre.

Géographie

Djelfa, centre des monts des Ouled Naïl, est située à mi-chemin entre Alger et Ghardaïa. Elle est bâtie à Modèle:Unité d'altitude au sein d'une large dépression dans le mont S'Hari. La ville a toujours été un important centre de transit.

Situation

Le territoire de la commune de Djelfa se situe au centre de la wilaya de Djelfa dont elle est le chef-lieu.

Modèle:Communes limitrophes

Histoire

Fichier:Djelfa, 1.jpg
Gravures rupestres de la région de Djelfa
Fichier:Tissage nomade Algérie.jpg
Tissage nomade de la région de Djelfa

Époque coloniale française

Le Modèle:Date, Napoléon III décrète la création d'un regroupement de populations au lieu-dit Djelfa. La ville dépendait administrativement et militairement de Laghouat<ref>Modèle:Lien web</ref>. La ville est formée par le regroupement des tribus des Ouled Nail. Une église fut construite en 1862. La mosquée fut édifiée en 1864, elle portait le nom de Si Belgacem Benlahrech, frère de Si Chérif Benlahrech, le cheikh qui combattit avec l'émir Abd el-Kader, et qui fut assassiné l'année même (1864).

Benchendouka et une partie de la population se révoltent contre l'autorité française en 1861. En 1864, les Ouled Cheikh se soulèvent dans la région de Djelfa.

En 1889 sur les 54 agriculteurs européens installés au début de la colonisation, il n'en reste que 9 et en 1930 sur les Modèle:Nombre, plus aucun colon n'y habite.

Un camp d'internement sert à emprisonner 800 réfugiés républicains espagnols à la fin de la guerre civile espagnole (voir Retirada)<ref>Evelyn Mesquida, La Nueve, 24 août 1944. Ces républicains espagnols qui ont libéré Paris, Paris, Le Cherche-Midi, 2011, collection « Documents ». Modèle:ISBN, Modèle:P.</ref>,<ref name="mesquida52" />. Le camp est installé à près de Modèle:Unité d’altitude, dans la montagne<ref name="mesquida52" />. Les Espagnols internés ont été rejoints par la suite par les juifs suites aux mesures antijuives décrétées par le Régime de Vichy<ref name="belange" />, ainsi que par 300 anciens membres des Brigades internationales, des communistes et des résistants<ref name="mesquida52">Mesquida, Modèle:Opcit, Modèle:P.</ref> Français, soit au total 2 500 prisonniers<ref name="mesquida53">Mesquida, Modèle:Opcit, Modèle:P.</ref>. Environ 650 survivaient à la libération du camp, après le débarquement allié en Afrique du Nord<ref name="mesquida53" />.

Un des internés, Max Aub, a mis en vers pour le théâtre, un récit de son internement<ref name="belange">Norbert Bel-Ange, Quand Vichy internait ses soldats juifs d'Algérie : Bedeau, Sud Oranais, 1941-1943, L'Harmattan, 2005, Modèle:P..</ref>,<ref name="mesquida53" />. Le camp est fermé en 1943<ref>Voir par exemple la biographie de Léo Lev.</ref>.

Économie

Fichier:Rue principale de Djelfa.JPG
Rue principale de Djelfa

La région étant à vocation pastorale, la ville de Djelfa est un centre important pour le marché ovin à l'approche de la fête musulmane de l'Aid-el-Kebir.

La ville compte une gare Terminus de la ligne de chemin de fer Alger-Djelfa, utilisée principalement pour le fret.

Culture et éducation

La ville abrite l'Université Ziane Achour<ref>Modèle:Lien web</ref> qui compte sept facultés <ref>Modèle:Lien web</ref>.

Personnalités liées

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail