Dourlers

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Modèle:Infobox Commune de France

Dourlers est une commune française, située dans le département du Nord en région Hauts-de-France.

Géographie

Dourlers se situe dans le sud-est du département du Nord (Hainaut) en plein cœur du Parc naturel régional de l'Avesnois. L'Avesnois est connu pour ses prairies, son bocage et son relief un peu vallonné dans sa partie sud-est (début des contreforts des Ardennes), dite « petite Suisse du Nord ».

En fait, Dourlers fait partie administrativement de l'Avesnois, géologiquement des Ardennes, historiquement du Hainaut et ses paysages rappellent la Thiérache.

La commune se trouve à Modèle:Unité de Lille (préfecture du Nord), Bruxelles (Belgique) ou Reims (Marne), à Modèle:Unité de Valenciennes, Mons (B) ou Charleroi (B) et à Modèle:Unité d'Avesnes-sur-Helpe (sous-préfecture).

Le village est bordé par les communes de Bas-Lieu, Floursies, Semousies.

La Belgique et le département de l'Aisne se trouvent à Modèle:Unité.

Dourlers est placé sur l'axe routier connu qu'est la RN 2 (route nationale 2) reliant Paris à Bruxelles (via Laon, Avesnes-sur-Helpe, Maubeuge).

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat semi-continental ou des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat semi-continental » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les étés sont chauds et les hivers rudes, avec un grand nombre de jours de neige ou de gel. La pluviométrie annuelle est relativement élevée<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 4 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,8 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,8 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 10,3 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Maubeuge », sur la commune de Maubeuge, mise en service en 1961<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Dourlers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Maubeuge (partie française), dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (46,2 %), terres arables (41,8 %), zones urbanisées (6,6 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %), forêts (2,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Modèle:Refnec

Histoire

Près du cimetière, se trouve le "mur des Sarazins" dernier vestige de l'aqueduc qui allait de la fontaine de Floursies (devenue fontaine Saint-Elois au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) pour alimenter en eau Bavay alors bagacum en passant par Pont-sur-Sambre dont la patronne Notre-Dame de Quartes a été dérobée dans les années 70. Quartes exprimant à l'origine, la notion de croisement entre la Sambre et l'aqueduc.

En 843, avec le traité de Verdun, le partage de l'empire carolingien entre les trois petits fils de Charlemagne octroie à Lothaire I, la Francie médiane qui comprend le Hainaut dont fait partie le village.

En 855, avec le Traité de Prüm qui partage la Francie médiane entre les trois fils de Lothaire I, le Hainaut est rattaché à la Lotharingie dont hérite Lothaire II.

En 870, avec le traité de Meerssen après la mort de Lothaire II, une partie de la Lotharingie dont fait partie le Hainaut est rattachée à la Francie occidentale.

En 880, du fait du traité de Ribemont en 880, le Hainaut est rattaché à la Francie orientale qui deviendra le Saint-Empire romain germanique en 962.

Avant la Révolution française, Dourlers est le siège d'une seigneurie. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, elle est détenue par la famille Bady dont Pierre, seigneur d'Aymeries<ref>Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises », tome 1, dans Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, tome 12, 1906-1909, p. 9, lire en ligne.</ref>.

Antoine François Bady, fils de Pierre Bady seigneur d'Aymeries et d'Anne Charlotte Bodart, écuyer, est seigneur du Sart de Dourlers, Normont, Arbre, Rouville, et grand bailli d'Avesnes. Il est enterré à Dourlers le Modèle:Date. Il épouse par contrat du Modèle:Date Marguerite de Rouillon de Castagne, fille de François, seigneur d'Arbre, et de Marie Grossaux. Elle meurt en 1768<ref>Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises », tome 1, dans Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, tome 12, 1906-1909, p. 11, lire en ligne.</ref>. Le couple a eu 11 enfants.

Antoine François Joseph Bady (1713-1780), fils d'Antoine François, écuyer, seigneur du Sart de Dourlers, nait à Avesnes le Modèle:Date. Il est nommé grand bailli d'Avesnes le Modèle:Date, et meurt à Chaumont le Modèle:Date. Il épouse d'abord le Modèle:Date Thérèse Josèphe de la Fitte de Caupenne, fille de François, écuyer et de Marguerite Thérèse de Daries, mort en 1749, puis Anne Louise Lamirault de Cerny. Du premier lit, lui nait une fille morte encore enfant<ref>Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises », tome 1, dans Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, tome 12, 1906-1909, p. 11-12, lire en ligne.</ref>.

En 1793, le tambour Stroh, âgé de 15 ans, y est tué le 15 octobre 1793.

Sur Dourlers existait une carrière de marbre dit brèche du Haynaut car ayant quelque ressemblance avec la brèche d'Alep<ref>Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 191, lire en ligne.</ref>.

Dourlers figure sur les plans du cadastre du Consulat de 1806<ref>site internet des Archives départementales du Nord</ref> et sur ceux du cadastre napoléonien du 1813 et 1868<ref>site internet des Archives départementales du Nord</ref>.

Pendant la Première Guerre mondiale, Dourlers se trouve en zone occupée par les troupes allemandes d'août 1914 jusqu'au 8 novembre 1918, date où le village est libéré par des troupes anglaises, 3 jours donc avant l'armistice.


Politique et administration

Maire en 1802-1803 : Antoine Leconte<ref>Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 276, lire en ligne.</ref>.

Maire en 1807 : Renon<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Maire en 1881 : Desmasures<ref>Modèle:Lien web</ref>.Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 34,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 25,4 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 50,9 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • L'église de l'Immaculée-Conception de 1859
  • La mairie de 1840
  • Le château de Dourlers
  • Le kiosque à musique du type kiosque à danser.
  • Le monument aux morts.
  • Plusieurs chapelles - oratoires disséminées, dont la chapelle Notre-Dame-de-Walcourt (1846), et la chapelle Saint Julien (vestige d'un hospice du XVIe siècle), objet d'une campagne de sauvetage menée par les jeunes bénévoles du Club du Vieux Manoir depuis 2018<ref>Modèle:Lien web</ref>.
  • Le cimetière militaire situé au fond du cimetière communal.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Pour approfondir

Bibliographie

Modèle:…

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes

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Cartes

Modèle:Références

Références

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