Entrée d'Einville-au-Jard par la voie verte du canal de la Marne au Rhin.
Climat
La commune de Einville-au-Jard bénéficie d'un climat tempéré chaud. Les précipitations en Einville-au-Jard sont significatives, avec des précipitations même pendant le mois le plus sec. La classification de Köppen-Geiger est de type Cfb. En moyenne la température à Einville-au-Jard est de 9.6 °C. Chaque année, les précipitations sont en moyenne de 756 mm<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Einville-au-Jard est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (76,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (60,2 %), forêts (20,1 %), zones agricoles hétérogènes (6,9 %), zones urbanisées (5,9 %), prairies (4,9 %), cultures permanentes (2,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Château Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en 1339 le duc Raoul de Lorraine transféra la chapelle du château à Saint-Georges de Nancy, création d'une héronnière en 1616. Ruiné par la guerre de Trente Ans, dévastés par les Français en 1635, une nouvelle fois pillés en 1637. Reconstruit en 1701 par le duc [[Léopold Ier de Lorraine|Léopold {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Lorraine]]. En 1824 Lalance de Crévic le fit démolir, vendit les matériaux et transporta dans sa propriété quelques sculptures (totalement disparu).
En 1747, la forêt d'Einville est rattachée à la capitainerie de Lunéville par dissolution de la gruerie d'Einville<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La gendarmerie rouge de Lunéville avait droit de chasse sur ce territoire<ref>Archives de Vincennes, SHAT, cote Ya 313</ref>. C’est sans doute sur ce massif qu'eurent lieu les chasses décrites par le marquis de Foudras dans sa nouvelle "La gendarmerie de Lunéville " in Les Gentilshommes chasseurs dans les années 1783.
Saline Sainte-Marie, puis d'Einville Maixe construite entre 1871 et 1874 pour la société Hannezo et Compagnie. Adjonction de bâtiments supplémentaires entre 1892 et 1895 : bassin de décantation, atelier de réparation, atelier de fabrication. Construction d'une conciergerie dans le courant du Modèle:1er du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Réaménagements considérables opérés dans le Modèle:2e du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : construction de l'atelier de fabrication, destruction partielle d'un bâtiment à usage de bureaux et transformation en vestiaires d'usine, construction d'un bureau neuf. Dénommée à cette époque saline d'Einville Maixe. L'usine était dès l'origine reliée au canal de la Marne au Rhin par un embranchement qui desservait le magasin à sel et un quai. Logement patronal construit dans le Modèle:4eModèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, logement de contremaître dans le Modèle:1er du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Cité ouvrière dite cité des Jardins composée de deux maisons à quatre logements et de quatre maisons à deux logements datant du Modèle:2eModèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle 11 travées de poêles entre 1874 et 1895 ; 6 914 tonnes de sel produites en 1913, 4508 tonnes en 1923 45 ouvriers en 1923.
Saline et mine de sel Saint-Laurent associant saline et mine de sel gemme construite en 1872, 1874, 1875, 1876. Construction de deux nouveaux magasins a sel en 1893. Le puits de mine, dont le fonçage a commencé en 1872, entre en service en 1887, il assure en 1888 la fourniture de Modèle:Unité de sel à l'usine Solvay de Dombasle. Électrification du puits peu avant 1910 et remplacement de la machine à vapeur par une machine électrique Berger André de Modèle:Unité, le chevalement métallique actuel est construit en 1913. Achat de l'électricité à l'usine Jeanmaire de Lunéville après 1918. À partir de 1922 la majorité du capital est aux mains de la Compagnie des salins du Midi. Construction de l'atelier de fabrication destiné à la production de sel dénature en 1936. Fermeture progressive entre 1962 et 1965 et destruction de la plus grande partie des bâtiments (poêles, magasins). Productions de sel raffiné : Modèle:Unité en 1910, 10 065 en 1913, 7 799 en 1923 ; de sel gemme : Modèle:Unité en 1910, 70 000 en 1948 64 ouvriers en 1910, 25 en 1923.
Einville a pu profiter de la modernité du LE, une ligne de chemin de fer d'intérêt local à voie métriquede Lunéville à Einville ouverte en 1902 avec Einville comme terminus. En 1910, l'embranchement à Jolivet avec le LBB favorise le transport des voyageurs dans tout le canton et celui des marchandises entre les Vosges et le canal de la Marne au Rhin. Le trafic de la ligne fonctionnera jusqu'en 1942. La gare voyageurs est toujours présente en 2022<ref>Modèle:Harvsp</ref>.
Modèle:Article détaillé
La monographie communale de 1888 met en tête la culture qui est en progrès avec quatre ou cinq propriétaires fermiers importants. Ils exploitent le blé et font de l'élevage de bêtes à cornes. Les prairies naturelles et artificielles sont nombreuses pour faciliter l'alimentation des chevaux des régiments de cavalerie de Lunéville venus au vert à Einville. Le houblon est récolté pour les brasseries<ref name=monographie>Monographie communale d'Einville, 1888, p 6 & 12, à lire sur https://galeries.limedia.fr/ark:/31124/df4nkjncq98mtjx9/p6</ref>.
Les progrès de l'industrie font accroitre l'importance de la commune. Deux salines et deux brasseries occupent de nombreux ouvriers. La saline Saint-Laurent met en exploitation en 1887 une mine de sel gemme. La population dépasse alors le seuil des Modèle:Unité<ref name=monographie />.
La proximité de la nouvelle frontière de 1871 amplifie ce développement qui fait qu'Einville devient un gros bourg très actif avec beaucoup de corps de métiers : aubergistes, cafetiers, restaurateurs, charpentiers, menuisiers, serruriers, selliers, cordonniers, distillateurs, tonneliers, ferblantiers, maréchal-ferrant, etc. L'arrivée du train Lunéville-Einville permet la création d'un marché hebdomadaire<ref>Modèle:Harvsp</ref>.
En 2021, Einville compte environ Modèle:Unité<ref>Evolution du nombre d'entreprise à Einville, en ligne sur entreprises.lefigaro.fr</ref>, dont les plus importantes concerne l'alimentation pour bétail et animaux, la fabrication de sels et d'assaisonnements, l'exploitation de biens immobiliers et le domaine de la santé<ref>Entreprises à Einville -au-Jard, en ligne sur fr.kompass.com</ref>.
Église Saint-Laurent Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et en partie reconstruite en 1921-1926<ref>Voir La Semaine Religieuse du Diocèse de Nancy et de Toul, 1924.</ref> sur les plans de l'architecte Jules Criqui, de Nancy ; l'ancien édifice ayant été partiellement détruit lors de la Première Guerre mondiale. La réalisation de l'ameublement intérieur est confiée à plusieurs artistes de Nancy ou des environs de Lunéville, comme Pierre-Dié Mallet qui réalise le chemin de croix, ou Jules Cayette<ref>Étienne Martin, Jules Cayette (1882-1953), mémoire d'histoire de l'Art, Université Nancy 2, 2005, p. 244-245.</ref> qui signe la grille de communion.
Ancienne synagogue, Quartier du Château (détruite en partie).
Mémorials de guerre
Monument aux morts.
Chapelle commémorative des morts de guerre, dans l'église.
Croix au cimetière avec plaque commémorative des morts depuis 1870.
Les habitants d'Einville ont pour blason populaire « les coqs »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il s'agit d'un calembour car dans le dialecte local, coq se dit ja : (Einville-au-Ja)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les habitants d'Einville ont également pour sobriquets « les crâ»<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> en référence aux nombreux corvidés installés dans les arbres du parc du chateau
Voir aussi
Bibliographie
Emmanuel Héré, « Château et parc d'Einville », Recueil des plans, élévations et coupes des châteaux et jardins que le roi de Pologne occupe en Lorraine, Modèle:2e partie, figures 20 à 26 (voir)