Enka
Modèle:Voir homonymes {{#invoke:Infobox|build|nom=Musique (style)}}Modèle:Infobox en Lua
L'Modèle:Japonais est un genre musical japonais rassemblant toutes les origines stylistiques de la musique japonaise. L'enka moderne, cependant, est une forme musicale relativement récente lancée dans le contexte de l'après-guerre, adoptant un style musical plus traditionnel dans son vocalisme que la musique ryūkōka, popularisée avant la Seconde Guerre mondiale<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Christine Reiko Yano. Tears of Longing: Nostalgia and the Nation in Japanese Popular Song. Google Books. via Harvard Univ Asia Center. 2003. 42. Modèle:ISBN.</ref>.
L'enka moderne, comme développé pendant l'après-guerre, est une forme de ballade musicale sentimentale. Les quelques premiers chanteurs d'enka comprennent Hachiro Kasuga, Michiya Mihashi et Hideo Murata<ref name="ntv">Modèle:Lien web.</ref>. Le revirement de l'enka sous sa forme est retracé en 1969, tandis que Keiko Fuji commence sa carrière. Le chanteur d'enka le plus célèbre est Kiyoshi Hikawa.
Terminologie
Le terme enka est initialement employé dans le contexte politique, à l'origine par le Mouvement pour la liberté et les droits du peuple (自由民権) durant l'ère Meiji (1868–1912) qui avait pour vocation d'exprimer des messages libertaires et des griefs aux hommes politiques de l'époque, par le biais de la satire sous forme musicale. En ce sens, le mot est dérivé de Modèle:Japonais, qui signifie littéralement Modèle:Citation Une autre théorie désigne l'enka moderne comme Modèle:Japonais, qui signifie littéralement Modèle:Citation Le genre appelé enka est également considéré comme un terme de classification adopté par les labels discographiques et la J-pop. Par exemple, Harumi Miyako, habituellement considérée comme une chanteuse d'enka, explique : Modèle:Citation
Caractéristiques
L'échelle musicale de l'enka populaire est appelée Modèle:Japonais ou Gamme mineure sans quatre et sept (ré et sol) et désigne une version modifiée de Modèle:Japonais ou Gamme majeure sans quatre et sept (fa et si), qui vient de l'ancienne échelle musicale japonaise, l'Modèle:Japonais<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'une des premières chansons qui en auraient supposément fait partie s'intitule Kōjō no Tsuki de Rentarō Taki, une Modèle:Japonais, ou littéralement Modèle:Citation, de l'Ère Meiji<ref>Modèle:Lien archive.</ref>,<ref name="hokudai">Modèle:Lien web.</ref>.
La musique, basée sur un système pentatonique, est quelque peu similaire au blues<ref name="japantimes">Modèle:Lien web.</ref>. Les paroles parlent d'une manière similaire d'amour, de pertes, de solitude, de difficultés à long terme, de persévérance face aux difficultés, du suicide ou même de la mort. L'enka étant un genre de kayōkyoku, il est considéré plus expressif et émotionnel, bien qu'aucun débat n'ait été lancé sur ce sujet<ref name=keio />,<ref name="maekawa">Modèle:Lien web.</ref>.
Les chanteurs archétypes d'enka emploient un style de mélisme—par lequel une seule syllabe du texte est progressivement chantée pendant que différentes notes se succèdent—connu sous le nom de kobushi<ref name="japantimes" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="kobushi">Modèle:Lien web.</ref>. La technique du kobushi ne se l'imite pas qu'à l'enka, comme en témoigne la chanson italienne Santa Lucia<ref name="kobushi" />. À la fin des années 1930 et au début des années 1940, la musique du compositeur Masao Koga commence à ressembler à du chant bouddhiste dans le style shomyo<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Bien que les chansons de Koga soient considérées comme rattachées à la création du genre, l'enka actuel se différencie de ses premières chansons de par le style de chant de nombreux différents chanteurs de l'après-guerre<ref name="koga">Modèle:Lien web.</ref>. Takeshi Kitayama, chanteur moderne d'enka, admet lui-même en 2006 : Modèle:Citation
Histoire
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et années 1920
Les chansons dans le contexte politique appelées enka durant l'Ère Meiji (1868–1912) sont également appelées Modèle:Japonais pour les différencier de l'enka moderne. Les chanteurs de rue étaient appelé Modèle:Japonais. Les premières chansons d'enka sont appelées des Modèle:Japonais<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des chansons de cette époque incluent Oppekepe Bushi d'Otojiro Kawakami<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Lesley Downer. Madame Sadayakko: The Geisha Who Bewitched the West. Google Books. via Gotham. 2004. P-53. Modèle:ISBN.</ref>. À l'ère Taishō (1912–1926), l'enka-shi commence à incorporer le violon, ainsi leurs chansons sont appelées enka au violon. Un enka-shi de cette époque s'appelait Modèle:Japonais, professeur musical de Haruo Oka<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Dans le Japon contemporain, une loi interdit les artistes de rue de jouer. Cependant, des artistes japonais comme Modèle:Japonais chantaient toujours de l'enka durant l'Ère Taishō<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Lors du séisme de 1995, Soul Flower Mononoke Summit, un projet musical du groupe rock Soul Flower Union, joue du sōshi enka afin d'aider à apaiser les esprits des défunts<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Ère du ryūkōka
À l'Ère Shōwa de la fin des années 1920, les labels produisent du ryūkōka<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'enka-shi commence à faire usage de la guitare et se nomme désormais Modèle:Japonais<ref name=keio />. Haruo Oka se lance en 1939 avec la chanson Modèle:Japonais publiée par le label japonais King Records<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cependant, le terme de enka n'est plus utilisé pendant des années d'après-guerre<ref name=keio />.
Arrivée de nouveaux chanteurs
Tandis que le jazz se popularise au Japon d'après-guerre, la chanteuse japonaise Hibari Misora publie sa première chanson Kappa boogie-woogie chez Nippon Columbia en 1949 à l'âge de seulement 12 ans. Elle se centre ensuite sur des chansons de jazz dans les années 1950 et 1960<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle chante ensuite de l'enka dans les années 1960 et 1970.
En 1948, Hachiro Kasuga remporte le concours de talents organisé par King Records. Il se joint au label l'année suivante et étudie la musique aux côtés de Haruo Oka. Son premier single Modèle:Japonais est publié en 1952. La chanson orientée kabuki Modèle:Japonais est originellement composée pour Oka, mais chantée par Kasuga, et en 1954, Otomi-san devient un succès au Japon<ref name="kabuki">Modèle:Lien web.</ref>. Kasuga participe au Kōhaku Uta Gassen de la NHK pour la première fois en jouant Otomi-san cette même année<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le compositeur de la chanson, Masanobu Tokuchi, qui est né sur l'île d'Okinawa, devient une figure importante du genre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Enka d'origine et enka moderne
Malgré la popularité du single Otomi-san, Kasuga, ne se sentant pas satisfait du résultat, enregistre une autre chanson intitulée Modèle:Japonais de Toru Funamura<ref name="ntv" />. La chanson est publiée en 1955 puis considérée comme véritablement enka<ref name="funamura">Modèle:Lien archive.</ref>. Ironiquement, la chanson reprend le rythme de la musique tango qui inspirera Funamura<ref name="funamura" />. Wakare no Ippon-sugi est plus tard reprise par différents chanteurs comme Michiya Mihashi, Hideo Murata, Keiko Fuji, Hibari Misora, Saburō Kitajima, Takashi Hosokawa et Hiroshi Itsuki<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Kasuga est plus tard considérée comme le premier chanteur d'enka<ref name="ntv" />.
Michiya Mihashi, chanteuse originelle de la chanson folk japonaise min'yō et élève du tsugaru-jamisen, fait paraître son premier single studio intitulé Sake no Nigasa yo en 1954<ref name="goo">Modèle:Lien web.</ref>. Onna Sendō Uta de Mihashi devient un succès en 1955<ref name="goo" />. L'ami de Funamura, Kimio Takano, parolier de Wakare no Ippon-sugi, décède en 1956 à l'âge de 26 ans<ref name="funamura" />. La musique de Hibari Misora devient enka tandis qu'elle n'est plus considérée comme une teen idol<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Pendant la période d'après-guerre, le rōkyoku (ou naniwa-bushi), popularisé pendant la guerre, décline car les paroles sont considérées comme trop longues. L'enka, d'un autre côté, popularisé à cette période, est considéré comme une version écourtée du rōkyoku du fait que plusieurs chanteurs d'enka comme Hideo Murata et Haruo Minami étaient originellement des chanteurs de rōkyoku et que l'enka reprenait les thèmes habituels du genre<ref name="nishinippon">Modèle:Lien web.</ref>. Un chanteur notable de rōkyoku qui inspirera l'enka est Kumoemon Tochuken, dont l'élève est Murata<ref name="nishinippon" />. Minami débute au label Teichiku Records en 1957, et Murata chez Nippon Columbia en 1958. Murata reprend la chanson Modèle:Japonais, composée par Masao Koga<ref name="koga" />. Haruo Minami est connu pour son port du kimono, en ce temps considéré comme inadapté chez un chanteur<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Succès commercial
Au début des années 1960, le rockabilly inspiré par Elvis Presley gagne en popularité. Kyu Sakamoto, originaire de la scène rockabilly japonaise, rejoint les rangs de la musique populaire japonaise<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cependant, nombre de critiques musicaux japonais se plaignent du rockabilly ; mais Ōsho, une chanson dans le Modèle:Citation de Hideo Murata publiée en 1961 et composée par Toru Funamura, se vend à des millions d'exemplaires au Japon<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Lorsque Kyu Sakamoto participe à Kōhaku Uta Gassen pour la première fois avec la chanson Ue o Muite Arukō en 1961, Hideo Murata fait ses débuts avec Ōsho dans la même émission<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le jeune chanteur d'enka Yukio Hashi se lance en 1960, Saburō Kitajima en 1962 et Harumi Miyako en 1964. Sachiko Kobayashi débute en 1964 avec le single Modèle:Japonais à l'âge de seulement 10 ans. La chanteuse la mieux connue et la plus adulée d'enka est Hibari Misora (1937–1989), surnommée la Modèle:Citation. La chanson de Misora Yawara, composée par Masao Koga, remporte le grand prix au Japan Record Award de 1965<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Mina Aoe apparaît avec le simple Modèle:Japonais en 1966, et lance le genre Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Shinichi Mori débute avec le single 1966 Modèle:Japonais. Sa chanson publiée en 1969 Modèle:Japonais atteint la tête du classement Oricon pendant cinq semaines et se vend à un million d'exemplaires<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Keiko Fuji apparaît en 1969 avec le single Modèle:Japonais à 18 ans. Le terme enka qui n'est plus utilisé depuis la période d'après-guerre, est de nouveau utilisé après sa performance<ref name=keio />.
Maintien de popularité
La chanson de Keiko Fuji Keiko no Yume wa Yoru Hiraku en 1970 remporte en popularité à la Modèle:12e des Japan Record Awards et le grand prix à la première édition des Japan Music Awards. Cette année, elle participe également à la Modèle:21e de l'émission Kōhaku Uta Gassen avec sa chanson. Son album Modèle:Japonais (1970) atteint la première place du Oricon après 20 semaines Modèle:Citation dans le classement<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le film "Kill Bill" va re-populariser Meiko Kaji qui interprète la chanson « Flower of Carnage » dans Kill Bill Vol. 1
Notes et références
Liens externes
- L'enka, entre tradition et évolution sur Ongaku-dojo
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Enka sur technogirls.org
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Enka music sur natsumelo.com